mardi 9 juillet 2019

 



CHAPITRE VI




_______________________________________________________________________________________
Sublime est partie,Bel Astre erre quelques temps ,il aperçoit dans la rue le portrait de Rimbaud .Dans une librairie il aperçoit un livre de Mi chaux.Il décide d'aller visiter le Musée d'Art-Moderne-Apparition de Celle qui se fait appeler Clairvoyance-Elle l'entraîne sur l'esplanade du musée.
________________________________________________________________________________


Quelques temps plus tard Sublime n'est plus qu'un souvenir, on retrouve Bel Astre,qui marche dans les rues de Paname,il est seul et triste,il cherche sans doute quelques révélations,mais il ne voit pas dans cette ville enchanteresse,ce qui pourrait le faire devenir génie,car à force de contempler jour et nuit les mystères de cette ville il ne les voient plus, son œil s’est éteint comme souvent celui des humains lorsqu'ils contemplent de trop prêt les beautés les plus radicales.Ces beautés leur échappent ou pire parfois,elles rendent aveugle et parfois impuissant ceux qui les côtoient trop souvent tant leurs beautés les brûlent jusqu'à les rendent aveugles et parfois aussi elles les consument.Ce jour là Bel Astre toujours perdu dans ses pensées ,s’arrêta net en chemin car il venait d'être éblouit par une vision posée sur les vieilles pierres de Paris.Il ne s'agissait pas d'une sculpture cette fois ci,mais du beau portrait sérigraphié d'un jeune homme qui avait l'air d'un ange,et qu'il crût reconnaître car dans sa jeunesse il avait déjà vu le beau visage de cet adolescent.Il lui revint à l'esprit que c'était celui du poète français sans doute le plus emblématique de la nouvelle poésie moderne,comment pouvait il l'avoir oublié!- A force de voir on ne voit plus pensa t'il .Je ne l'avais pas reconnu ,c'est Rimbaud!- Ce portrait sérigraphié sur un papier très ordinaire montrait toute la fragilité du poète,et son humble allure contrastait ici dans la rue avec la tristesse hautaine de certaines façades guindés qu'on voyait parfois saillir dans Paris. Bel Astre erra encore quelques temps,puis il rentra dans une librairie,car l'envie subite lui prît de lire.Il plaça sa main sur plusieurs livres,mais ,n'en vit aucun qui l'inspira.Il s'apprêta à repartir;lorsqu'une image sur une couverture attira son regard.Il feuilleta le livre et s'étonna des dessins qu'il contenaient. Ces dessins on les auraient cru tirés d'un livre de géographie destiné à des êtres issus d'une autre planète que la nôtre ,il resta plusieurs minutes à contempler chacun .Peut être sont ils des messages secrets lancés en direction de nos âmes.Il se souvint de ce que Sublime essayait de lui dire lorsqu'elle était à ses côtés ,à chaque fois qu'elle voyait une chose de notre monde,elle lui trouvait un caractère aléatoire car pour elle les choses de ce monde sont toutes appelées à disparaître.Ces dessins lui faisaient penser à Sublime. D'une beauté incertaine,ces dessins s'étiraient comme un grand poème de soie dans l'espace du livre. Bel Astre songea que si un jour il devait se mettre à dessiner,il dessinerais probablement comme ça,car il trouvait cette manière de dessiner parfaitement conforme à sa nature .Il referma le livre et lu ce qui était placé sur sa dernière page .Henri Michaux(1899-1984). Peintre,graphiste et poète,né en Belgique à Namur ,naturalisé Français.Il prît le métro et sorti ligne 9 à Iéna ,Avenue du Président Wilson.Il avait décidé de se rendre au musée d'Art-moderne de la ville de Paris.La vue du livre du poète français né à Namur en Belgique ,lui avait donné l'idée d'aller voir ce qui se passait dans la tête des grands poètes modernes,peintres graphistes ou sculpteurs qu'on exposait dans cette ville qu'on qualifiait il n'y a pas si longtemps de ville lumière.




LE MUSÉE D'ART-MODERNE.

-Sublime et Désir m'ont envoyé vers toi car elles ne pouvaient pas venir!- lui dit en le prenant par le bras,celle qui se faisait appeler Clairvoyance .Elle pris son bras d'une main ferme ,et elle lui dit .-Sublime et Désir mon parlé de toi et m'ont mît en garde contre ta grande naiveté- C'est pourquoi je dois t'affranchir! . Bel Astre qui s’apprêtait à visiter le céleste Musée, s'arrêta net d'un seul coup,car il sentait le bras ferme de Clairvoyance le tirer en arrière.Il aperçu son corps comme dans un songe qui aurait eut la consistance de la réalité,car les traits de Clairvoyance étaient clair et net comme ceux d'un être humain dont les traits auraient été légèrement adoucis par la beauté un peu irréelle des anges.Ses lèvres bleues lui donnaient un air précieux, ses yeux clairs et presque dorés lui donnaient un air souverain.Clairvoyance possédait des ailes presque invisibles, parfois on apercevais leurs reflets dans les grand verres du musée,car elles renvoyait une lumière éclatante.On ne pouvait dire si c'était un homme ou une femme,elle possédait en elle probablement les deux côtés. -Quelle leçon est tu venu apprendre ici lui demanda t'elle?-Elle pris la main de Bel Astre qui semblait perdu,et la glissa dans la sienne.-De moi tu n'apprendra rien que tu ne sache déjà!.Je n'ai rien à te proposer seulement je voudrais t'aider à voir plus clair en toi.Je te laisse marcher,je serai derrière toi,tu me diras ce que tu vois,je te dirai ce que je vois.Bel Astre regarda les grandes colonnes qui ornaient les célestes bâtiments du musée d'Art-Moderne et dit – je ne vois que de grandes tours de merde!--Il fût lui même effrayé de sa réponse,car c'est par la voix insurgée de Désir qu'il se sentit parler.-Clairvoyance lui répondit- Moi aussi car j'ai lu dans ton coeur!-Je vois le beau visage de Désir dans ton cœur ,et c'est par elle que tu ma répondu,car c'est par elle que tu bâtit tes rêves insurrectionnels de beauté!- Pourtant ,descend un peu plus bas et regardes de plus loin ce magnifique décor- .Bel Astre descendit sur l'esplanade côté Seine du céleste bâtiment et Clairvoyance qui l'accompagne lui demande – Et d'ici que voit tu?- .Bel Astre qui se souvenait des leçons que sublime lui avait fait passer lorsqu'il marchait sous les ponts de Paname à la recherche des symboliques inscrites sur les façades des célestes ponts ,avais soudain l'esprit troublé- Je ne sais plus ,ce que je vois,je ne sais si c'est la beauté du passé la beauté du présent où celle du futur;je vois surtout des ruines d'une beauté magistrale- Ce que tu vois c'est la partie lumineuse d'une époque qui a cessé d'être !-Tu vois l'esprit d'une civilisation qui a atteint la perfection et qui meurt à présent .Ne craint pas de voir dans cette scène magique et magistrale la fin d'un monde et son renouveau.Dans ce monde çi,est contenu le nôtre.Ces formes magistrales que tu vois toutes issues en droite ligne de l'antiquité,n'hébergent plus en apparence que des figures de Dieux et de Déesses mortes ou ensevelies sous la crasse,et la vermine du temps qui passe.Pourtant si tu pouvait lire dans ces symboles gravés comme dans une histoire éternelle mentent vivantes les vrais reliefs du nôtre tu comprendrais sans doute mieux notre espèce soi disant humaine.Ces bas reliefs et ces sculptures que tu distingue à peine contiennent nôtre ancienne âme .Apollon( Dieu des Arts) ,entouré des centaures des faunes et des Grâces qui chantent sur l'Olympe en compagnie des muses,Bacchus Dieu du vin,se prélasse dans les grappes de raisin ,il traîne derrière lui un cortège de ménades et de Satyres ivres.La belle Polyimide muse du chant abritée sous le feuillage d'un arbre étire son visage vers le ciel- .Un poète inspiré lance son chant de gloire dans sa direction,mais ce n'est pas Rimbaud,c'est un autre .-Ô toi sublime créature ,toi enveloppée dans ton long voile comme une cantatrice, maintenant je puis entendre ta voix, ô mon unique!- .C'est un vieux poète réactionnaire qui parle,mais il faut se méfier des mauvaises langues.Poséidon règne sur la mer,chevaux serpents héros et Dieux cavales sur la pierre.Quatre statues de muses regardent pensivement vers la Seine.Les muses seront bientôt taguées car elles ont comme toi changé d'époque O poète du monde qui s'écoule,O poète post-moderne!- Dois je t'apprendre davantage où veux tu poursuivre ta marche à l'intérieur du céleste musée,pour lequel tu étais venu ,pour voir si tu pouvais trouver à l'intérieur de grands poètes modernes,aussi resplendissant que celui que tu as vénérée lorsque tombé sous son charme tu l'appelais de tes voeux pour venir t' exalter .Celui que tu appelais du beau nom de Mystère.

































DEUXIÈME PARTIE



CHAPITRE I


FEU D'OR






________________________________________________________________________________
Après la disparition subit de Désir et de son double Sublime Bel Astre erre de nouveau seul dans Paris,Clairvoyance passe pour le rassurer, Bel Astre tombe malgré tout dans une profonde dépression-Lasse il s'assied sur un banc et y fait la rencontre de deux femmes ,l'une s'appelle désolation, l'autre a pour nom incertitude --- Conversation qu'il a avec ces deux femmes --- Bel Astre dort quelque temps solitaire sous les ponts --- Sous les ponts, il couche dans le lit somptueux d'une femme qui s'appelle misère ,peu de temps après il aperçoit le blanc visage de HONTE - Il rencontre peu de temps après celui qui s'appelle Miracle .MIRACLE l'aide à surmonter et magnifier sa détresse --Miracle à pour compagne une jeune femme qui s'appelle feu d'or .-- Feu d'or tombe amoureuse de bel astre --- Feu d'or et bel astre se lient d'amour grâce à l'entremise de Beau hasard - Miracle qui ne supporte pas de perdre feux d’or, tente de le tuer un soir d'ivresse -- Bel astre, qui est moins ivre que Miracle évite le coup et veut tuer miracle à son tour, mais feux d'or l'en empêche--- Feu d'or décide de rester avec Miracle--- Bel astre décide de retourner au squat céleste qu'il avait abandonné depuis que désir l'avait quitté.
______________________________________________________________________________


La disparition subite de Désir bien qu'elle fût prévisible provoqua chez l’héroïque poète dont nous traçons l'histoire une sensation de vide telle, qu'il lui semblait que tout ce qui l'entourait avait cessé d'exister. Sans la présence de désir,et sans l'aide de sublime il se sentait si insignifiant que sa vie lui parut soudainement d'une effroyable tristesse. Il avait beau tenter de se reprendre et de lutter, il ne parvenait pas à retrouver la fantastique joie de vivre qui tournoyait dans son cœur quand Désir était là. Il se retrouvait semblable à un oiseau à qui on aurait coupé les ailes. Son désir de voler était toujours aussi intense, mais la beauté étincelante du ciel qui s'ouvrait devant lui lorsqu'il enlaçait Désir, cette beauté avait disparue. Il se demandait ce qu'il lui arrivait, car, il n'avait jamais imaginer qu'une telle chose puisse lui arriver ;il s'était cru assez fort pour affronter seul ,le néant de la vie ,mais le néant de la vie était plus fort que lui, il était en train de le réduire en poussière .Il marchait comme un fantôme dans les belles rues de Paname, ces rues qu'il avait trouvées étincelantes il y a peu de temps encore ,lui devinrent insupportables ,il avait tenté de revenir dans le squat céleste ,mais la chambre dans laquelle il avait vécu en compagnie de Désir ,lui paraissait semblable au corps d'une noyée il ne supportait plus ses froids enlacements .La belle énergie qu'il sentait vibrer en lui en présence de désir, cette belle énergie avait fait place à une agitation malsaine ,il tentait de s'abrutir en marchant comme un fou dans Paris ,c'était la seule issue qu'il lui restait, il n'en voyait pas une autre. Il arpentait en dément une ville odieuse obscure et infâme, qui lui faisait penser à une vulgaire putain, il ne voyait plus que le décor gris lancinant des façades, le tintamarre obscène de la circulation lui donnait le vertige et lui crevait les tympans , il se sentait prisonnier d' une immense dalle de pierre, elle était retombée sur lui sans qu'il sache exactement comment cela s'était produit, car il perdait la notion du temps. Il devint en peu de temps semblable à un spectre perdu dans une ville qui lui semblait déserte. Ceux qui l'avaient connu auparavant s'ils l'avaient croisé ,ne l'auraient pas reconnu. Il était sale et mal rasé, il se laissait aller, il ressemblait à un pauvre erre comme on en voit tant qui errent dans Paris.Bel Astre sans s'en apercevoir était devenu une sorte d'affreux zombie. Son cœur qu'il tenait en bandoulière comme une pierre lourde à porter, son cœur s'était mis à saigner ,c'est pourquoi il s'était assis sur un banc dans un square à moitié déserté car il n'avait plus la force de marcher ,il avait cherché désespérément un endroit solitaire, car il voulait dissimuler aux yeux du monde la plaie saignante qui coulait en lui, il ne savait pas comment l'arrêter, Désir l'avait bel et bien vaincu; elle l'avait vaincu à tel point qu'il en était à deux doigts de se jeter à l'eau. Bel Astre était beaucoup plus fragile que son apparence ne le laissait croire, il avait pourtant la carrure d'un athlète il avait aussi une belle gueule virile, mais tous ces signes étaient trompeurs ,la sensibilité de Bel Astre était t'elle, qu'il pouvait se laisser aller sans s'en apercevoir à des états extrêmes ,il ressemblait à un taureau au cœur de tendre.C'est sur ce banc ou il venait d'échoir que lui apparût soudain cette femme peu ordinaire, elle vint s’asseoir à sa gauche, il ne savait s'il rêvait en la voyant paraître, car il avait choisi un square parfaitement désert. Il eut donc l'impression à la voir assise à ses côtés qu'elle surgissait d'un rêve, mais il ne pouvait en être tout à fait certain.La femme l'aborda par ces mot:
- Je vois à ton visage étranger, que tu fais partie des miens, tu t'est assis à mes côtés sans t'en apercevoir, sois le bienvenu dans mon square, j'y tiens séance pour tous ceux comme toi qui vienne me trouver ,car ils sont las de la vie. Tu as bien raison d'être désespéré, cette vie ne vaut rien, c'est à peine si elle vaut qu'on meure pour elle. Regarde-moi, et tu comprendra combien mes paroles sont vraies. J'ai passé tout mon temps ,à chercher le bonheur, pour finir aujourd'hui comme une folle à l'esprit détraquée. Tous ceux que j'ai aimés, m'ont fuit ,tous ceux que j'ai aidés m'ont laissé choir ,toute ma joie de vivre s'est envolée ,depuis que sur mon cœur un oiseau noir est passé. J'ai perdu ce que j'avais de plus cher en ce monde ;j'ai perdu tout espoir en la vie depuis que mon enfant bien aimé m'a été ravit par la cruelle destinée. Il n'y a pas d'injustice plus grande que de perdre un être que l'on a longtemps aimé ,protégé ,bercé, nourrit comme une partie de soi à laquelle on tient plus qu'à soi même, il n'y a pas d'injustice plus grande que de perdre l'être qu'on a le plus chérie entre tous ;à sa disparition, le souffle qui anime toutes pensées s'éloigne de vous ,la vie vous rejette sur le bord du chemin, vous n'êtes plus bon à rien ,vous devenez semblable à une âme errante ,car tout ce qui animait votre cœur est détruit .Il n'y a pas de plus grande misère que de perdre l'être que l'on a tenu dans ses bras , les jours de joies, et les jours de peine ,celui qu'on a caressé en chantant et vu rire aux éclats, c'est le cœur qu'on vous arrache lorsqu'il vient à partir, c'est la raison qui vous fuit quand un tel malheur survient. C'est depuis ce jour abominable que le ciel s'est refermé sur moi, un ciel noir sans le moindre rayon de soleil, un ciel toujours couvert de sinistres nuages, un ciel de deuil qui n'en finit jamais. C'est depuis ce jour qu'on ma donné ce nom sinistre DÉSOLATION.J'ai vu à ton visage, que tu étais en peine, racontes moi ton histoire, épanche-toi. Elle mit ses mains dans les siennes et fixa son regard .- Je suis ton amie, les âmes en peine comme nous sont faites pour se rencontrer....conte-moi ton histoire ,soulage ton cœur car tu es mon ami, tes larmes sont de celles qui m'émeuvent.Il s'entendit lui dire d'une façon presque mécanique comme dans un rêve, car à ce moment sa vie revêtait la forme d'un mauvais rêve , un peu comme s'il avait assisté à une scène sortie tout droit d'un récit qu'un auteur anonyme aurait tracé en vers à l'époque médiévale.- Je ne sais pas ce qui m'arrive ...j'ai perdu toute ma joie ,toute la beauté, toute l'espérance que je sentais battre en moi ,tout cela a disparu ,sans que je sache d'ou me viens cet affreux mal de vivre. C'est sans doute que j'ai perdu celle que j'aimais par-dessus tout ;elle s'appelait Désir, j'ai cru que je pourrais me passer d'elle...mais, je ne parviens pas à l'oublier! Ma tristesse vient surtout de ce que c'est elle qui ma fuit alors que j'étais parti ! Si j'avais pu mieux la servir, si j'avais été plus vaillant ,peut-être qu'elle serait restée prés de moi,j'aurais peut être pu la sauver .Depuis qu'elle est partie, je suis devenu pire qu'un errant chaque jour passé sans elle est un jour de plus passé en enfer, Ô COMME LES JOURS SONT TRISTES ET MONOTONES LA VIE SANS SES SPLENDIDES BAISERS POUR RÉCHAUFFER MON CŒUR ,SANS SES HABILES CARESSES POUR ÉCHAUFFER MON SANG QUI SE GLACE, SANS SON BLANC CORPS DE RÊVE POUR FAIRE LUIRE ET RELUIRE MON ÂME ESSEULÉE. Depuis qu'elle est partie, c'est tout le meilleur de ma vie qui s'est enfuit ,depuis quelle n'est plus à mes côtés, je n'ai plus d'âme mon cœur s'est envolé ,c'est comme si je m'étais vidé de tout mon sang. Et se disant, il se met à pleurer comme le faisaient les acteurs dans les films les plus beaux et les plus niais du cinéma muet.DÉSOLATION le sert alors dans ses bras et posant sa tête sur son épaule elle lui dit ceci:- Celle qui s'appelait Désir ta quittée ,parc’que tu fais partie de ces êtres qui sont destinés à nourrir la tristesse, tu es marqué du signe de la désolation, tout comme le mien, ton cœur saigne ,mais il ne saigne que bien peu par rapport au mien. Par rapport au malheur que j'ai subit ,le tient est bien minime; pourtant le destin t’envoie vers moi, car ton cœur est fragile. Tu t'es donné tout entier à celle que tu croyais fidèle ,et elle s'est enfuie ,pour rejoindre la mort cruelle. Ne te retournes jamais vers elle ne la regarde plus, arrête de la convoiter en image, et pose ta tête sur ma poitrine, je saurai bien t'apaiser, car depuis le temps que je vis dans la désolation j'ai appris à mon faire une alliée ;j'ai appris à aimer mon malheur, et ce plaisir que j'en tire ,m'est d'assez bon recours; car les souffrances que j’enduree j'en fais des perles et les larmes que je verse , je les utilisent comme des fils pour suspendre ces perles. Regarde. Et elle lui montra le collier qu'elle avait serré à son cou. Et au moment, ou elle montra ses perles ,il vit resplendir sous le voile noir qui lui tenait lieu de vêtement sa belle gorge blanche ;alors pour elle il éprouva soudain une envie violente.Elle vit son envie ,alors se penchant sur lui, elle déposa sur ses lèvres un baiser furtif, dont il s'empara aussitôt pour le transformer en un embrassement long et profond ,tandis que ses mains glissaient sur sa poitrine et recherchaient avec avidité les parties les plus secrètes de son corps blanc et froid qu'elle tenait cachées sous de grands voiles noirs.
Ainsi enlacés ,ils s'étreignirent toute une nuit durant, et leur étreinte ressemblait à celle des vagues nocturnes sur la grève un soir de pleine lune ,elle avait l'apparence luisante et soyeuse du velours ,mais sa luisance et son soyeux était en réalité bien plutôt celui du métal , le mouvement violent des spasmes qui les unissait durant leur amour avait l'apparence de la mort ,il ressemblait à celui des grenouilles qui se tiennent violemment enlacées dans l'accouplement.- Repose-toi ici le temps que tu voudras, je suis celle que le destin t'a envoyé pour baiser tes plaies et pour les faire flamber. Je suis l'amante cruelle, celle qui va brûler ton cœur dans sa désolation. Viens! Viens! Prends-moi! Baise-moi! Je suis à toi. Lui dit-elle avant que la nuit les recouvre de son grand manteau d'affliction.Lorsqu'il se réveilla au matin, le square était à moitié déserté, une femme qu'il ne connaissait pas dormait à ses côtés, elle avait la tête qui reposait sur son épaule, elle se tenait à sa droite ,elle tenait une de ses mains enlacé dans la sienne, elle n'était ni belle ni laide ,elle avait de longs cheveux châtains, et ses vêtements étaient somme toutes assez ordinaire.Il lui revint en mémoire ,la nuit qu'il avait passé en compagnie de celle qui se faisait appeler Désolation, il ne parvenait pas à faire coïncider le visage de cette femme qu'il avait serré contre lui pendant toute une nuit, avec celle qui se tenait à ses côtés.Cette femme avait la peau plus blanche que la couleur du lait ,elle respirait faiblement comme si elle était oppressée , sa poitrine se soulevait par instants et de nombreux soupirs ordonnaient son sommeil. Lorsqu'elle ouvrit les yeux et qu'elle s'aperçut de sa présence, elle détourna légèrement son regard du sien, comme si elle était gênée.Son regard était bleu et gris tout à la fois, elle avait de belles lèvres pourtant ,mais son sourire avait du mal à se fixer ,à peine souriait t'elle qu'une cruelle lueur de désespoir venait assombrir son regard. Elle semblait perdue. Elle se blottissait contre lui tel un oisillon blessé tombé du nid se serre en tremblant dans le creux de la main de l'âme charitable qui l'a recueillit.- Je suis celle que tu as appelée durant ton sommeil dit-elle en se serrant tout contre lui. Je ne sais pourquoi tu m'as appelé? Le sais - tu donc toi-même?Il voulait lui demander comment elle s'appelait ,mais il ne parvenait pas à formuler sa question. Elle se serrait contre lui, mais il la sentait ailleurs. Il lui sembla qu'il la connaissait, mais l'instant d’après il semblait l'ignorer. Il sentait un malaise lorsqu'elle serrait son corps contre le sien ;il aurait voulu la fuir, mais il ne parvenait pas à prendre la décision de partir .Il resta assis à ses côtés des heures durant , lui sentait son cœur qui battait à la vitesse du vent, et les nombreux soupirs qu'elle émettaient le mettaient mal à l’aise .Il voulait la serrer contre lui l'embrasser soulager la peine qu'elle avait; mais il n'arrivait pas à bouger tant cette femme lui paraissait fuyante et incertaine.Le voyant si mal à l'aise ,elle parvint tout de même à surmonter sa propre détresse, et elle lui dit ceci:Je suis le miroir de ta peine …on m'appelle INCERTITUDE, je suis l'amante éprise de ceux dont le cœur est troublé par un fatal désespoir ; ne me juge pas trop vite ; je suis peut-être méprisable, car ma faiblesse est immense ,mais je suis le recours de ceux qui l'âme en peine ne savent plus ou aller. Je les couvre de mes caresses qui sont des baumes infectes, car au lieu d'apaiser les souffrances ,ils ne font que les prolonger; mais ceux qui viennent se blottir entre mes bras, savent que mon cœur n'est pas si mauvais, et les baisers que je dépose sur les lèvres de mes amants sont plus doux que ceux du miel ,même s'ils sont plus cruels que ceux du gel. Ceux qui viennent à moi, je les accueillent sans distinction, tous les êtres mortels ,m'ont rencontrés un jour sur leur chemin, ceux qui n'ont jamais caressé ma poitrine ne savent pas bien goûter la joie qu'il y a s'abandonner aux choses d'un cœur serein ,c'est seulement après m'avoir côtoyé qu'ils parviennent à goûter à la félicité; toute vie passe par moi, un jour ou l'autre ,celui qui ne me connaît pas et s’enorgueillit d'être heureux ,devrait bien se méfier ;un jour ou l'autre il me trouvera sur son chemin. Certains restent avec moi toute leur vie, et ils finissent par devenir mes amants, ceux là certes sont à plaindre, car leur cœur ne connaîtra jamais la plénitude, mais leur sort est bien plus enviable à celui de ceux, qui couchant avec ORGUEIL refusent de me reconnaître jusqu'au droit d'exister, car ORGUEIL est plus cruel encore qu'incertitude ,il tourmente jour et nuit ses amants en leur faisant désirer des choses qu'ils n'obtiendront jamais, et c'est terrible supplice que d'être baisé nuit et jour par ORGUEIL s'en pouvoir - s’en déprendre.A entendre ces mots qu'elle lui murmurait, il ne savait plus si celle qui parlait, était réelle ou irréelle, si elle était déesse immortelle ou bien femme mortelle, c'est pourquoi il se donna tout entier à elle ,car sa vie sans qu'il le sache avait déjà revêtue la forme inconsistante d'un rêve .Ils finirent par marcher d'un seul et même pas dans les rues de Paname comme deux amants frileux, ils marchaient enlacés, INCERTITUDE avait sa tête qui reposait timidement sur l'épaule de son nouvel amant .Devant eux marchait une femme tout de noir habillé ,elle tenait dans ses mains un étrange poupon doré ,on aurait pu la prendre pour une folle si la splendeur tragique de sa démarche nous en avait dissuadé, elle s'appelait c'est vrai DESOLATION.Les gens qui les voyaient errer dans la splendide capitale s'écartaient avec effroi sur leur passage, surtout lorsqu'ils voyaient paraître DESOLATION .Il voyait la peur dans leurs regards ,beaucoup s’écartaient d'eux avec mépris, ceux là ne connaissaient pas la pitié ,d'autres semblaient verser une larme à leur apparition; mais la plupart il faut bien l'avouer faisaient semblant de ne pas même les voir.Accompagné de ces deux femmes qui ne voulaient plus le quitter, car il était devenu un de leur plus fidèle amant ,il trouva refuge sous les ponts sombres de la splendide capitale, car c'était le seul endroit qui convenait à sa vie d'homme à moitié déchu.Il avait oublié qu'il était un poète, il ne trouvait plus de quoi satisfaire sa vie tant elle lui paraissait indigne d'être vécue.Il couchait dans les endroits les plus sombres il se nourrissait de peu ,car il ne voulait pas toucher à l'argent que lui avait laissé Désir juste avant son départ.Une nuit alors qu'il était en proie à de noires pensées, il vit s'étendre à ses côtés comme dans un mauvais rêve une femme au corps décharné ,elle se pressa contre lui et elle insista pour qu'il lui fît l'amour. INCERTITUDE et DESOLATION qui l'accompagnaient toujours se serrèrent pour lui faire de la place ,les deux femmes qui semblaient la connaître ,se tenaient toutefois à distance d'elle, comme si l'apparition de cette femme à la mine pourtant fort pitoyable leur inspirait forte crainte et respect. DESOLATION lui présenta cette femme en ces termes- Je te présente MISERE, elle veut s'accoler avec toi, car elle te trouve désirable, et elle a décidé de te prendre pour amant ;je ne peu pas m' opposer à cette union, car j'ai trop d' affaires en cours avec misère, d'ailleurs même si je le voulais je ne pourrais m'opposer à MISERE, elle est capable de s'interposer entre nous ,malgré toute la force que je mettrais à la chasser; elle est plus persistante que moi.Je te recommande seulement de prendre garde avec elle, car elle prend si peu soin d'elle que tu risque avec elle d'attraper quelques maladies qui pourrait bien t'être fatale; j'en ai connu plus d'un qui s'est laissé aller dans ses bras et que l'on a retrouvé raide mort sous les ponts.Quand à INCERTITUDE ,elle était horrifiée par l'apparition de MISERE ,mais elle ne parvenait pas à prendre son parti de la fuir, elle était partagée entre son désir de partir et son désir de garder ce nouvel amant qui ne cessait de l'implorer de rester auprès d'elle.Celui qui s'appelait toujours Bel Astre ,bien que son feu brûlant soi éteint, ne pouvait pas repousser misère, car celle ci s'agrippait à lui de telle sorte qu'il ne pouvait faire autrement que de l'embrasser, car lorsqu'il s'accolait à elle et qu'il l'embrassait, elle lui paraissait moins piteuse.Lorsqu'il s'abandonnait à elle, il ne voyait plus d'elle que la forme magnifique de son étreinte. Son union charnelle avec MISERE revêtait la forme d'un rite funèbre ,cette union lui donnait l'impression de toucher à une des formes de liaison interdite à tous les amants épris de beauté ;mais il ne pouvait qu'assister impuissant à cette étreinte ,car une partie de lui-même avait mystérieusement disparue; c'était celle qui commandait à sa volonté. .MISERE le serrait tant et plus qu'il finit par ne plus voir qu'elle ;et c'est à ses côtés qu'il passait le plus clair de son temps.DESOLATION et INCERTITUDE n'étaient jamais trés loin ,quand il était las de misère, il venait successivement dans les bras de l'une et de l'autre pour se mortifier car chacune de ces femmes avait à sa façon le talent pour faire reluire un peu plus sa désespérance .Bel Astre était devenu l'amant inséparable de ces trois femmes affligées.



HONTE.

Un jour qu'il était plus abattu qu'à l'ordinaire, il vit traverser une ombre à deux enjambées des cartons qui lui servaient de litière. Cette ombre était couverte d'un voile gris. Elle s'arrêta devant lui et relevant une partie du voile qui lui couvrait la face, elle laissa apparaître son blanc visage, et comme dans un sinistre rêve, elle lui dit. "Pauvre fou, tu t'es damné toi-même en poursuivant DESIR jusqu'à l’extrémité du royaume ou elle entraîne ses stupides amants .Regardes dans quel sombre univers tu vis, tu ressemble à une créature monstrueuse à force de vivre au cœur de la nuit, ton visage est plus répugnant que celui d'un rat d'égout, tu pue la crasse et l'étron ,tes vêtements sont semblables à ceux d'un mangeur de merde et ton cœur est devenu aussi rêche qu'une étrille. Tu n'as plus face humaine tu perdrais l'estime de tous ceux qui t’ont aimé, s'ils te voyaient gisant ainsi dans ce lieu pitoyable. Reprend toi tant qu'il en est encore temps ,MISÈRE n'est venue à toi que parc’que tu as eut la faiblesse de croire que tu étais assez fort pour pouvoir l'affronter. A présent elle te tient comme une amante fébrile tient son amant , en lui faisant croire que ses caresses brûlantes apaise son corps fragile; elle achète ta pitié comme seule une putain sait le faire avec les hommes faciles, elle ta entraînée avec elle dans la maison des morts vivants, de cette maison on ne revient pas sans avoir le corps et l'esprit endommagé. Elle ,elle n'a plus rien à perdre; son corps à elle est pourri ,il est affreux à voir, son corps qu'elle avait superbe hier encore, est complètement ravagé par la maladie et son esprit est oxy par toutes les souffrances qu'elle a du endurer ; si tu lui cède, elle fera choir ta vie dans un tas d'immondices et tu n'aura plus assez de force pour pouvoir te relever. Enfuit toi d'ici, le plus vite que tu peux, tant qu'il en est encore temps! - Moi je quitte cet endroit au plus vite, car j'ai trop honte pour toi.
Il vit s'éloigner cette femme sans qu'il put rien faire pour la retenir, il cacha son visage dans ses mains et il eut envie de pleurer ,mais il retint ses larmes ,car le visage de cette femme était comme le miroir de sa mauvaise conscience ;il devina alors son nom, elle s'appelait HONTE.Il resta prostré ainsi sur sa couche misérable durant plusieurs jours.Un soir il vit resplendir sous le pont ou il avait échoué ,une silhouette étrange ,elle lui rappelait celle des anges.Pendant quelques instants il crut qu'il était mort ,car tout l'espace sombre du pont était illuminé d'une lumière aveuglante qui pouvait faire croire qu'une intervention divine venait d'avoir lieu à l'instant sous ses yeux.



MIRACLE

Il vit s'avancer un homme vêtu de vêtements aux reflets d'argent qui chantait à tue tête des cantiques païens, il tenait dans chaque main une torche qui dégageait des bouquets de lumières argentées. Lorsqu ce dernier aperçut le campement misérable de bel astre, il se mit à rire aux éclats et s'avançant vers lui il lui dit en déclamant les choses d'une bien étrange façon:

POETE AUX YEUX PALES
QUE FAIS - TU


SOUS LA VOÛTE D'UN PONT
OU NE


RESPLENDIT QUE LA NUIT
JE VOIS


TON VISAGE SOLITAIRE
QUI


S'ENNUIE
Écoute moi plutôt Coupe-motte!


(Il débita ce qui suit comme quelqu'un récitant des sentences, sur un ton légèrement sentencieux et ironique,)
-Ce n'est ni en pleurant, ni en s'affligeant que s'obtient la paix de l'esprit .Pour celui qui est affligé, au contraire la douleur s'accroîtra et la souffrance éteindra son corps.Il deviendra amaigri et pâle, se torturant lui-même ,mais les disparus qu'il regrette ne reviendront pas, vaines et sans utilité sont ses lamentations.Celui qui ne rejette pas la peine derrière lui n'arrivera qu'à s'enfoncer plus profondément dans la douleur.Comme l'incendie dévorant une maison est éteint par l'eau, de même le sage, sensible, chasse en homme habile au loin la douleur qui est née, ainsi que le vent chasse une touffe de coton.Celui qui cherche son bonheur doit arracher de lui-même la flèche de ses lamentations, de ses plaintes de ses chagrins.AMEN-Son discours terminé, il l'interpella en ces termes:- Holà ho ! Holà ho!… Réveil toi bel amant, Sir sinistre, fol oiseau, ronfleur impénitent !..Je suis là!.. Je m'appelle Bel apôtre, les gens de dessous les ponts m'appellent MIRACLE ,car j'ai paraît - il le don de leur faire voir le monde sous des angles inédits. On ma parlé de toi en des termes éminemment suspects; il paraît que tu reste enfermé tout le jour et toute la nuit dans ce grand et beau Palais qui te sert de couvrante, il paraît que tu refuse de sortir de ce cocon splendide pour venir contempler ce qui reste d'êtres humains sur cette précieuse terre. Viens suis-moi ,je t'intime l'ordre de me suivre ,car j'ai préparé pour toi un spectacle digne de la cour des miracles!…Il t'est spécialement destiné, ceux qui sont avec moi et qui sont mes amis ont consenti à venir jusqu'à toi ,pour t'offrir ce spectacle ,car ils sont bien décidés à te déciller les yeux, vu que ton regard est recouvert d'un voile couvert de merde.Celui qu'on appelait MIRACLE par la seule grâce de son verbe, et par ses facéties, parvint à faire sortir bel astre de son coma profond. Celui que les clochards alentour avait déjà surnommé "l'amant endormi sous les ponts" se demandait si il rêvait où si il avait une soudaine crise d'hallucination Bel Astre vit apparaître sous la voûte magistrale du vieux pont un défilé plus qu'extraordinaire.MIRACLE s'avançant vers lui ,lui dit: - Je te présente mes amis ,les ESTOURBIEURS célestes, ils sont venus spécialement pour faire voguer sur ta divine tanière leurs nefs d'or et d'argent ,ils se sont promis de faire disparaître de Paris la Divine cette vieille putain sans cœur qu'on appelle Misère, je ne sais s'ils y parviendront car la vieille à la peau dure, mais ils sont assez résolus pour la faire fléchir .REGARDES PLUTÔT!Ce que vit bel astre est à peine racontable ,car la beauté du spectacle que les ESTOURBIEURS célestes donnèrent sur les vieux quais de Paname était - elle qu'il lui était difficile de garder en mémoire tous les détails de cette fête somptueuse .Il y avait une bonne dizaine d'acteurs clowns musiciens artificiers chanteurs ,porteurs de torches cracheurs de feu ,jongleurs conteurs équilibristes faiseurs de bulles et danseurs qui se relayaient pour créer un spectacle aux airs de MYSTÈRE ou se déployait POÉSIE RÊVES FÊTE ET MAGIE; tout cela se passait dans cette partie basse de Paname prés du grand fleuve qu'on appelle SEINE. Beaucoup de ceux qui trouvaient gîte sous les ponts s'étaient rassemblés là ,mais aussi des passants ordinaires ,des badauds et des touristes alertés par l'immense tintamarre ,éblouit par la beauté du spectacle certains applaudissaient ,d'autres restaient muets, certains pleuraient d'émotion en contemplant la pure beauté des scènes que seul un poète ceint d'un cœur d'or avait pu mettre en scène. Un quêteur passa parmi la foule et le spectacle terminé ,toute la troupe s'achemina en riant et chantant vers la demeure de MIRACLE, une vieille péniche toute bariolée de couleurs qui se tenait stationnée en bordure d'un quai à un demi-vol d'oiseau de la Gare d'Austerlitz


CHEZ MIRACLE.


Bel astre qui se demandait s'il ne rêvait pas avait du mal de revenir à lui. On lui offrît à boire et à manger et tout le restant de la journée et toute la nuit se passa en fête.Il s'endormit alors que la fête battait encore son plein car il avait trop bu, lorsqu'il se réveilla - il faisait grand jour ,une jeune femme aux cheveux couleur de feu, s'affairait à l'intérieur de la péniche à moitié déserte, elle nettoyait les restants de la fête. MIRACLE ronflait sur un lit situé dans un réduit aménagé dans le céleste bateau. L'intérieur de la péniche ressemblait à la boutique merveilleuse d'un brocanteur, on y trouvait accrochés sur les murs toutes sortes d'objets hétéroclites.Bel astre à demi - réveillé aida la jeune fille aux cheveux couleur de feu à remettre de l'ordre dans l'antre de celui qu'on appelait Miracle. Il prit ensuite une douche et se rasa. Il s'apprêtait à sortir lorsque la jeune fille lui dit: - Ou vas - tu? Bel astre lui répondit - Je retourne sous mon pont car ,pour moi la vie est ainsi faite! - Elle lui répondit: - Tu peu demeurer quelques temps chez Miracle ,il aime la compagnie, seul il s'ennuie... il héberge toujours chez lui une multitude d'amis. Si tu veux te rendre utile tu peux préparer un café ,lorsqu'il se réveillera - il sera content de voir que tu es là!. Car il aime que ceux ,à qui il a cru rendre service se plaisent chez lui! Ainsi il fit. Et lorsque Miracle se réveilla ,il parlèrent en buvant du café. Bel astre qui était encore hésitant ,ne savait pas ce qu'il devait faire, car Miracle l'incitait à rester dans sa demeure. Il était comme un frêle esquif de paille ballotté par les vagues de la mer, son cœur ne savait qu'elle direction prendre, car Incertitude l'accompagnait toujours - Ne retournes pas voir Misère lui dit Miracle; je la connais trop, elle est sans pitié, tout comme Désolation qui l'accompagne et avec qui je t'ai vu tenir conversation durant la fête. Ici tu es chez toi pour le temps qu'il te conviendra de rester .J'héberge souvent des âmes en peine, et tu es l'une de celle ci. Fais - moi l'honneur de rester quelques temps ,lorsque le temps de partir sera venu ,je te ferai signe. J'ai du travail ici, si tu veux m'aider à rafistoler quelques-uns uns de ces objets tu me rendra service. Au fait je te présente mamie, elle s'appelle FEU D'OR. J’espère que vous ferez bon ménage ensemble ,car elle habite ici. Lorsqu'il eut fini de parler ,il se leva et sorti, car il avait affaire ailleurs.Bel astre resta chez MIRACLE .FEU D'OR qui ne le quittait pas des yeux semblait s'attacher à lui pour une raison qu'il ne connaissait pas, car il se croyait méprisable. Miracle exigeait de lui qu'il contemple la vie avec un cœur en fête ,il lui rehaussait le moral ,il l'incitait à observer le monde sous son aspect le plus éclatant. Bel astre ne résistait pas, il avait besoin d'être secouru. Comme il était assez doué de ses mains ,il aidait MIRACLE à restaurer les objets de brocante qu'il avait dans son antre, il n'hésitait pas parfois à les transformer en œuvre d'art originale ,ce qui émerveillait MIRACLE qui était fier d'avoir sauvé des bras de misère un artiste inconnu .Il ne semblait pas voir que FEU D'OR s'était amouraché de bel astre, et qu'elle le désirait ,car il était intimement persuadé d'être le seul homme qui comptait dans sa vie.Miracle était un homme splendide, un homme aux idées fortes et au cœur généreux .Il aimait s'entourer d'artistes ,il disait que sans eux le monde serait plus terne .Il en fréquentais souvent ,car il se sentait reluire à leur contact. Il n'avait pas la prétention d'en être un, il se contentait à chaque fois qu'il en avait l'occasion de se mêler à eux pour faire la fête et pour exalter la vie ,car la vie avait besoin d'être exaltée disait - t il .Il gagnait assez d'argent pour pouvoir se permettre le luxe d'organiser des fêtes gratuites dans Paname dont certaines au profit des plus démunis, car il y avait chez lui un côté messianique ,bel astre avait bénéficié incidemment de l'une d'entre d'elle. Comme il avait des dons d'organisateur il pouvait entraîner derrière lui une foule de gens trés divers dans son sillage ;il avait aménagé lui-même sa péniche, il avait fait des études d'architecte et travaillait parfois sur des chantiers dont il était le maître d’œuvre; mais ses activités ne s'arrêtaient pas là, il écoulait aussi des objets chez les antiquaires, et fréquentait avec assiduité les marchés aux puces, et passait une partie de son temps libre à l’hôtel des ventes ,pour y réaliser des opérations financière ,il avait la passion et le goût du risque; et souvent il réussissait là ou d'autres échouaient ,à cause de l'habileté qu'il avait à se mouvoir dans les situations les plus diverses. Miracle citait souvent les poètes, ils allait même jusqu'à dire que les poètes étaient justes après les Saints les seul être humains dignes d’être vénérés.FEU D'OR qui semblait trés attachée à Miracle; avait une vingtaine d'années de moins que lui, leur liaison toutefois semblait remonter plusieurs années en arrière, car elle revêtait l' air intime de celles que l'on voit s'installer dans les vieux couples. Elle prévoyait souvent certaines de ses réactions et souvent elle s'arrangeait pour les devancer. Elle demeurait toutefois légèrement en retrait de Miracle qui était chez lui maître absolu , elle donnait aussi parfois l'impression de vouloir échapper à son emprise ,car Miracle qui avait le cœur généreux, avait aussi le cœur possessif. FEU D'OR possédait pour sa part une vitalité étonnante ,et si elle se pliait de bonne grâce aux commandements de Miracle, lorsque ceux ci lui paraissaient sages ,elle n'hésitait pas à le tancer ouvertement lorsqu'ils lui paraissaient stupides.Pourquoi tomba t'elle si soudainement sous le charme de Bel - astre ? Elle ne le savait pas, elle était elle-même incapable de se l'expliquer. Elle savait seulement qu'elle avait vu se glisser dans son cœur ,celle qu'on appelle INCLINATI0N.Cette déesse discrète qui préside aux affinités électives qui se tient dans le cœur secret de chaque être humains avait sut déceler au premier regard que celui qui venait d'apparaître sous la forme de bel astre correspondait en tout point à une inclination de la partie la plus secrète de son âme; c'est pourquoi, quand elle le vit - elle sut qu'il lui plaisait.INCLINATION était si discrète qu'elle portait en permanence un voile d'or transparent sur son visage ,cette divinité dont les beaux pieds nus glissait silencieusement sur le cœur des êtres humains et particulièrement sur celui des amants pour faire en sorte qu'ils se rencontrent; cette divinité discrète, mais déterminée s'était glissée rapidement dans le cœur de FEU D'OR pour y faire son nid; elle était si bien installée dans le cœur de FEU D'OR que celle ci vit son cœur pencher du côté de Bel astre d'un mouvement si naturel qu'elle n'eut plus d'autre choix que de se baisser, avant de consentir à élever jusqu'à elle le sentiment qu' elle sentait naître en elle à la vue de bel astre car c'était une jeune femme qui ne cédait pas si facilement à ses élans. Tenant son cœur dans ses mains ,car il lui pesait, elle vit alors imprimé sur celui ci ,l'image de bel - astre ;elle comprit subitement qu'elle ne pourrait pas faire autrement que de l'aimer, elle savait aussi qu'elle ne pourrait se délivrer de lui, qu'en l'aimant pour de vrai, c'est pourquoi elle prît la résolution secrète de lui faire connaître son amour, car elle ne voulait pas être au supplice dans son cœur.Bel astre qui était attiré de même par Feu d'or ,avait l'esprit beaucoup plus troublé, il pensait qu'il n'avait pas le droit moral de laisser libre cours à ses sentiments, car il se sentait redevable à l'égard de Miracle. Miracle lui avait permit d'échapper des bras de misère et il lui en était reconnaissant. A présent qu'il avait retrouvé une partie de ses esprits il ne tenait pas à ce que d'autres se mettent à souffrir à cause de lui; c'est pourquoi bien que se sentant attiré par Feu D'or, il évitait d'en faire état ,il n'osait pas même imaginer qu'il puisse ravir Feu D'or à celui qui l'avait hébergé et accueillit chez lui alors qu'il était au plus bas ,car sut été dans son esprit de la malhonnêteté; il n'imaginait pas que Feu d'or de son côté puisse en pincer pour lui au point de vouloir quitter Miracle pour vivre a ses côtés, sa vie à lui paraissait si misérable à côté de celle de Miracle, qu'il aurait eut honte de lui proposer de la partager ,Il n'y avait pas que de la lâcheté chez bel astre à raisonner ainsi face à ses propres inclinations ;il y avait surtout une certaine forme de fatalisme qui lui encombrait l'âme ,depuis que désir l'avait quitté ,il se sentait toujours un peu battu d'avance .Pourtant Désolation ,et incertitude ,les deux complices de misère ne semblaient plus apprécier sa compagnie; de temps en temps, il voyait bien incertitude rôder dans les alentours, mais plus jamais elle ne s'approchait de lui avec la même facilité; elle semblait même avoir peur d'être vue à ses côtés, comme si celui qu'elle avait compté comme un de ses amants les plus fervents, semblait ne plus l'intéresser.C'est alors que fit son apparition ,un personnage haut en couleur que l'on rencontre dans maints romans d'aventure pour venir les soutenir; ce personnage s'appelait BEAU HASARD si ma mémoire est bonne. Ce personnage on l'appelait BEAU HASARD à cause qu'il survenait à l'improviste dans la vie des êtres humains pour faire en sorte de bouleverser en bien ou en mal le cours de leur destinée. Il vint un jour frapper à la porte de Miracle ,et l'invita à partir quelques temps pour une raison qui parût assez convaincante pour Miracle car on ne le revit pas presque un mois durant. C'est durant cette période que Beau - hasard, se faisant le complice d'inclination, parvint à vaincre la résistance de Bel astre face à RECONNAISSANCE qui le tourmentait et celle de Feu d'or face à PITIE qui la tourmentait également lorsqu'elle songeait à Miracle, cela depuis qu'elle était tombée amoureuse de bel astre. Sans doute ,que Désir qui s'était arrangée pour être présente dans cette histoire n'était pas étrangère à celle ci ,elle avait revêtu pour un temps sans doute l'apparence de Feu d’or ,c'est pourquoi Bel astre céda plus facilement à celle qui incarnait soudain à ses yeux l'image de l'amour. Voilà comment se passa la chose:Lorsque Miracle fût partit laissant ses deux amis seuls dans le céleste bateau, une semaine se passa sans que ni Bel astre ni Feu d'or fissent mine de remarquer l'absence de leur ami. Il organisaient leur vie comme s'il était là, Feu d'or s'occupait des tâches ménagères, et Bel astre se consacrait à la restauration des objets que son ami lui avait confiés. C'est Feu d'or la première qui décida de rompre avec les vieilles habitudes issues de la cohabitation à trois. Lorsque Miracle était là, Feux d'or faisait en sorte lorsqu'elle prenait sa douche en présence de bel astre ,de revêtir une belle robe de soie qu'elle enfilait prestement et qui dissimulait son corps qui était fort bien fait et qui dissimulait de forts belles rondeurs sous des airs discrets. Elle négligea un matin de mettre sa robe de soie, et passa presque nue sous les yeux de bel astre qui fit mine de ne pas la voir, car il ne voulait pas céder à la tentation de désirer la femme d'un autre. Bel astre à cet instant était encore sous l'emprise de RECONNAISSANCE qui l'invitait à respecter le pacte qu'il avait fait avec MORALE. Cette dernière Dame, le voulait ferme ,et l'incitait à ne pas céder au chantage de Désir. Mais c'était déjà peine perdue, car à peine FEU D'OR surgit 'elle dans l'encadrement de la porte pour lui offrir à voir des parties merveilleuses de son corps qu'elle avait dissimulé à sa vue, qu'il tomba sous la coupe de Désir .En apercevant la peau éclatante de Feu D'or ,il repensa instantanément à DÉSIR, et c'est Désir qu'il vit à travers le merveilleux corps de FEU D'OR, dont la peau couleur abricot parsemée de duvets d'or et de feu resplendissait d'une faon surprenante; la beauté de FEU D'OR lui fit penser à celle d'un arbre vivace couvert de fruits tentateurs . FEU D’OR qui s'aperçut du trouble que l'apparition de sa chair flamboyante avait produit chez bel astre sentit une vague de feu langoureux se déverser dans son cœur ,elle désira intensément que bel astre la prit et lui fit l'amour, même si elle savait qu'il n'oserait pas encore la prendre à cause que Miracle se dressait entre eux deux ,et qui les empêchaient de s'adonner entièrement à leurs penchants. C'est pourquoi ,elle lui dit peut de temps après alors qu'ils se promenaient ensemble le long des quais. - Tu sais entre moi et Miracle, les choses ne vont plus trés bien ,je supporte de moins en moins son caractère, bien qu'entre nous subsiste une grande affection je crois tout bonnement que j'ai cessé de l'aimer ;d'ailleurs nous ne faisons plus l'amour ensemble depuis plusieurs mois .Miracle et moi nous vivons comme un vieux couple qui a passé la cinquantaine ;il ne veut pas le reconnaître, mais le désir nous a quittés .Je dois prendre sur moi de l'abandonner, car ma flamme pour lui s'est presque envolée .J'attends de trouver en moi assez de résolution pour le faire. Le même soir, elle lui parla à nouveau de ses désirs d'échapper à l'emprise de Miracle ,et lui dit aussi. ceci: Lorsque je t'ai vu surgir ,dés le premier jour j'ai compris que mon cœur penchait vers toi! Je crois bien que je suis amoureuse de toi, elle dit cela sans rougir et d'un seul trait comme si cette chose quelle gardait en elle était sortie de sa bouche comme un secret qu'elle ne pouvait plus taire. Bel astre qui était encore sous l'emprise de RECONNAISSANCE, se demanda ce qui lui arrivait. Il venait de comprendre que FEU D'OR venait de lui faire une déclaration d'amour en bonne et due forme et qu'elle l'avait désigné lui pour le remplacer ,car les bras de Miracle ne l'étreignaient plus assez ,il en était complètement renversé ,mais il désirait gagner du temps, car il n'était pas très sur que son cœur désira infliger à Miracle une si grande blessure que celle qui consistait à lui ravir FEU D'OR; sous ses yeux c'est pourquoi ,il dit à Feu D'or qui n'attendait qu'un mot de lui pour s'abandonner tout entière - Je ne suis pas certain de vouloir tuer Miracle, laisse-moi un peu de temps pour réfléchir. Bel astre à cet instant était profondément troublé, car il sentait que sa vie allait basculer car regardant au fond de lui, il avait deviné qu'il ne pourrait pas échapper à Désir, car FEU D'OR avait revêtu depuis peu l'éclatante parure DE DÉSIR et à présent qu'elle avait réveiller en lui un feu qu'il croyait éteint, il ne pouvait pas faire comme s'il n'existait pas .Toutefois ,il préféra passer pour un timide pour un lâche ou même pour un indifférent aux yeux de FEU D'OR en ne la prenant pas dans l'instant ou elle lui fît sa déclaration; car il voulait consolider sa décision de la ravir à MIRACLE; c'est pourquoi plutôt que de s'abandonner immédiatement à elle ,il préféra passer sa nuit dans la solitude à sonder son cœur et à peser le pour et le contre de ses résolutions, car il voulait rester maître de ses décisions. FEU D'OR se sentait humiliée ,car elle n'avait pas obtenu de réponse immédiate à sa déclaration d'amour , c'est pourquoi elle se mit à haïr bel astre durant quelques instants ,puis quelques instants après elle se mit à le désirer si fort qu'elle se demanda si elle n'allait pas le rejoindre sur sa couche; elle se souvint toutefois qu'il lui avait demandé quelques moments de répit pour pouvoir réfléchir; elle se dit qu’après tout, qu'elle pouvait lui accorder un peu temps pour se décider; à condition qu'il ne dure pas trop, c'est pourquoi s'étant arrêtée sur cette résolution ,elle finit par s'endormir malgré la tension qu'exerçait sur elle ses pensées; elle était surprise à vrai dire de la violence de son inclination pour bel astre ,comme si de lui avoir jeté à la figure le feu d'amour qui la brûlait au lieu de d'avoir apaisé ses pensées les brûlaient entièrement .



FEU D'OR.

Le matin lorsque bel astre se réveilla, il avait prit sa décision. Lorsqu'il vit FEU D'OR se réveiller ,il fit semblant de dormir; mais lorsque comme à son habitude, elle prît sa douche, il se dépêcha de se dévêtir pour la rejoindre .Il se glissa derrière elle et alors qu'elle avait le corps enduit de mousse ,il cala son corps contre le sien et il la caressa. Elle poussa un cri lorsqu'il se colla contre elle, mais trés vite s'abandonna. Il avait prit la décision durant la nuit de s'unir à à FEU D'OR .FEU D'OR pensait t'il était de toute façon perdue pour Miracle. Il avait décidé d'être son plus bel amant et de s'abandonner tout entier à l'ardeur de ses étreintes ;et c'est ce qu'il fît. Ils s’aimèrent sans réserve des jours durant jusqu'au retour de Miracle. FEUX D'OR voulait parler à Miracle de son départ de façon à ce qu'il y fût préparé ,et qu'il fût moins cruel pour lui. ;elle prît garde toutefois pour ne pas attiser sa jalousie de ne pas lui parler de bel astre .Mais Miracle à son retour ne voulut pas l'écouter ,il était complètement absorbé par des idées nouvelles qui lui étaient venues de son récent séjour dans une ville d'Allemagne ou les gens vivaient en commune et pratiquaient un art de vivre alternatif, qu'il voulait renouer avec les plus folles utopies de 68,car il pensait que c'était la seule façon de pouvoir s'en sortir. Il envisageait d'ouvrir sa péniche aux membres d'un collectif de Défense de la Nature qu'il avait rencontré récemment et avec eux il voulait entreprendre la construction d'une société nouvelle.
Lorsque FEU D'or s'aperçut que Miracle restait sourd à ses tentatives d'explication, elle prit l'initiative d'aller rejoindre Bel astre la nuit dans son lit ,se disant qu'après tout il n'y avait pas d'autre chose à faire que de lui montrer la réalité de ses sentiments en plein jour, car il se refusait à écouter ce qu'elle avait à lui dire. Elle ne voulait pas s'enfuir lâchement avec Bel astre, car elle voulait que Miracle constate de lui-même la beauté de sa passion pour lui. Ce qui devait alors arriver un jour ou l'autre arriva fatalement ;une nuit que Bel astre et Feu d'or étaient enlacés comme deux amants ,et qu'il dormaient paisiblement après s'être aimés, Miracle qui les aperçut déboula comme une furie et les mit bat hors du lit; il tenait dans sa main une hache et voulait tuer bel astre; Miracle qui semblait avoir trop bu ,projeta violemment la hache sur la tête de bel astre, mais dans sa fureur il ne fit que toucher son épaule, car il trébucha; la hache s'enfonça seulement à demi dans l'épaule de bel astre qui retrouva d'un seul coup toute sa vigueur, il jeta un grand coup de pieds dans les parties les plus vulnérables de Miracle et le repoussa violemment ,si violemment que Miracle en perdit l'équilibre et s'affala sur un tas d'objets qui tournoyèrent et se brisèrent tandis que miracle qui était devenu fou furieux tentait de se saisir d'un crucifix en bronze qu'il avait renversé ;et quand il parvint à s'en saisir il le jeta violemment à la face de bel astre qui l'évita de peu; bel astre lui asséna en retour un coup de poing terrible dans le ventre. Bel astre aperçut en rêve à cet instant l'image d'une femme aux traits violemment défigurés par la colère ,il sentit une force surhumaine l'envahir; en même temps qu'une vive douleur lui déchirait l'épaule. Il vit Miracle se relever et foncer sur lui tel un taureau au cou puissant ,il avait dans sa main un couteau qu'il voulait lui enfoncer dans le cœur, il aperçut alors à ses côtés une femme au visage gris et vert les cheveux dressés sur la tête comme des serpents ,il comprit que c'était JALOUSIE qui secondait Miracle et il prit peur, car la Force de Miracle plus celle de JALOUSIE formait une armée terrifiante. Il vit a nouveau en rêve l'image d'une femme aux traits défigurés par la colère , il sut bientôt qu'elle était avec lui, quand il la vit lutter à ses côtés ; d'ailleurs elle lui dit pour l'affermir - Regarde ta blessure! Il s'aperçut que du sang coulait le long de son bras .Pour l'affermir davantage, elle l'invectiva avec force en lui disant ceci: LE SANG D'ATTILA COULE DANS TES VEINES ,qu'elle jouissance sublime de pouvoir donner libre cours à ta force. TUE ce FLEAU! Il comprit en la voyant hurler à ses côtés telle une furie déchaînée ,que c'était celle qu'on surnommait VIOLENCE qui l'avait prit dans ses rets ,un beau filet de sang s'écoulait de sa bouche qui était d'or, et il vit resplendir un des tétons blancs qu'elle tenait caché sous sa tunique couleur de sang ;elle le tenait fermement d'une main en lui disant -SUCE MON SEIN ET ECRASE CE CRIQUET - Il suça goulûment son sein et il sentit après avoir avalé le jus affreux qu'il contenait que sa force était bien supérieure à celle de JALOUSIE, car il se sentit pénétré d'une force démesurée Il vit alors VIOLENCE se rapprocher de lui ,elle déposa un baiser acide sur ses lèvres et mit dans ses mains en souriant la hache blanche avec laquelle Miracle l'avait frappé, et elle lui dit avec tendresse:- FRAPPE FORT NET ET SANS DETOURS ET TU ABATTRA CE PUCEAU D'UN SEUL TRAIT. Il s'apprêtait à frapper celui qui s'appelle MIRACLE D'un coup net et précis du tranchant de la hache blanche que lui avait tendu VIOLENCE, quand il vit soudain se dresser une femme au corps d'or étincelant , elle se dressait face à lui, le suppliant d'arrêter; elle était si divinement belle comparée à ces deux furies qu'étaient Jalousie et Violence ,que bel astre eut grande peur de la blesser avec l'arme terrifiante qu'il tenait à la main ;c'est pourquoi il lâcha prise ,il jeta la hache de côté et recula de deux pas, Miracle qui semblait tout à coup dégrisé fit de même un peu plus lentement, car il avait vu surgir le tranchant de la hache blanche qu'agitait bel astre avec une telle violence qu'il en était resté muet d'effroi. Ils s'étaient arrêtés tous les deux au même instant de se battre ,comme deux vulgaires bêtes enragées ,car la beauté quasi divine de la femme au corps étincelant les avaient éblouis ;elle avait réussit à percer la cuirasse de leur cœur au moment précis ou celui allait s'obscurcir pour un temps infini, elle leur était apparue d'une telle effrayante beauté, que la rage qui les animait retomba d'un seul coup; c'était comme si le ciel s'était soudainement ouvert au-dessus de la tête de deux fauves en train de s’entre-déchirer, pour laisser entrevoir une partie du feu céleste qui consumait l'espace ;cette vision surnaturelle impressionna si fortement leur cœur tout aveuglé par la rancune, qu'il en oublièrent d'un seul coup pourquoi ils en étaient venus à se battre d'une façon aussi vindicative ;c'est pourquoi ils s'assirent et pleurèrent comme deux enfants honteux.La beauté si singulière qui avait surgit si impérieuse n'était rien d'autre que la déesse qui protégeait Feu d'or ,elle était apparue comme par magie pour montrer qu'elle aussi avait son droit à dire.FEU D'OR redevenue une âme simple soigna la blessure de Bel astre, Miracle qui était dessaoulé se mit à contempler la situation d'un œil plus affermit .Il avait honte d'avoir cédé, à Jalousie, tout comme bel astre avait honte d'avoir cédé à Violence .Miracle semblait effondré, car il ne s'imaginait pas qu'il tenait tant à FEU D'OR.FEU D'OR de son côté avait peur de laisser Miracle tout seul, car elle craignait qu'il ne commette quelques actes irréparables si elle le laissait seul pour partir avec Bel astre; c'est pourquoi Bel astre voyant les choses ainsi tourner, leur annonça qu'il allait les quitter, car après ce qui c'était passé ,il ne voyait pas d'autre solution que de partir .Miracle malgré la terrible blessure que lui avait infligé FEU-D’OR était tout heureux pourtant de la garder auprès de lui, car si elle reste pensai t’il, c'est qu'elle tient encore à moi. En réalité FEU D'OR ne restait auprès de Miracle ,que parc’qu’elle l'avait toujours en affection et qu'elle voulait lui faire accepter le fait qu'elle vive avec un autre; c'est pourquoi elle prit Bel astre dans un coin et lui dit juste avant qu'il parte .- Je dois m'expliquer avec Miracle ,c'est avec toi que je veux vivre, laisse-moi quelques jours de répits, ensuite je te rejoindrai car c'est pour toi que j'en ai. Soigne ta blessure ,elle pourrait s'infecter .Ou seras - tu? Bel astre écrivit une adresse sur un morceau de papier et lui tendit en disant :- C'est dans un SQUAT dans le quinzième !FEU D'OR lui répondit :Je viendrai! - Et elle disparut. Bel astre longea prestement les quais et marcha dans Paris ,il avait la sensation enivrante de vivre un conte de fée cruel et merveilleux.









CHAPITRE II



____________________________________________________________________________
Apparition de Raie D'or. Bel Astre réintègre le squat céleste. Feux d'or qui est venu rejoindre bel astre au squat céleste ,prend la place de Désir dans le cœur du poète. Rencontre avec blanc rêves, folle danse et étoile Apparition de BEL ART. Présentation des nouveaux habitants du squat céleste...Feu d'or et bel astre participent en compagnie de leurs deux amis Blanc rêve et folle danse, à la création d'un Mystère sur le parvis d'une HLM. Ouverture de la "La Sainte clinique." Dispersion. Départ de Blanc rêve et folle Danse.
_______________________________________________________________________________


Lorsque bel astre revint dans le squat céleste ou il avait vécu avec Désir, il rencontra sur sa route son ami Raie d'or ; Raie d'or qui roulait en vélo et qui transportait sur son porte bagage un gros panier dans lequel se trouvait plusieurs chaton l'interpella en ces termes -"Ohé ! Ohé ! Voilà un revenant ! Ou étais - tu donc passé Bel astre je te croyais enterré…! Tu tombes bien, car j'aimerais savoir si tu compte revenir habiter là, car on n'arrête pas de me demander si votre piaule est disponible. J'ai pu dissuader jusqu'à présent les candidats au poste ,mais tu dois revenir ici si tu veux la garder, car sinon demain on va vous la squatter, d'ailleurs on a changé la clés, il y avait trop de grabuge. Bel astre lui répondit - J'ai bien galère durant quelques temps, je te raconterai…une autre fois, à présent je reviens y habiter ! Je te remercie de l'avoir gardée pendant notre absence. Il ajouta. Désir n'y reviendra plus elle s'est envolée ! Raie d'or lui dit : - C'est vraiment dommage vous étiez bien ensemble ! - Sur ce il ajouta : - Je dois te laisser, j'ai une course urgente à entreprendre, on se revoit à plus ! Je repasserai demain Salut ! Pour la clé demande à ta nouvelle voisine, elle s'appelle Étoile. Bel astre le salua et le regarda partir, il ressemblait à un clochard céleste, avec son grand manteau noir qui lui pendait jusqu'aux mollets, avec ses bottes de cuirs peintes en jaune, et son écharpe multicolore qui flottait au vent ; et ses grands cheveux noirs qui formaient de folles vagues dans son dos ; on l'appelle Raie D'or non sans raison pensa bel astre en contemplant l'empreinte qu'il laissait derrière lui. Lorsque Raie d'or passe - on voit se profiler dans son sillage, une rainure magnifique qui brille comme de l'or, c'est son cœur sans relâche qui la trace. D'autres disent que Raie d'or doit son surnom à cause de la dextérité avec laquelle il manie le pied de biche, et à la manière particulière qu'il a de tracer à l'aide de celui ci une sorte de signature sur la porte des maisons qu'il vient juste d'ouvrir, mais bel astre lui, ne voit aujourd'hui que la ligne éclatante que son cœur trace sur l’asphalte.Il vit revenir Raie D'or tout essoufflé, Raie d'or s'arrêta prés du trottoir pour lui dire : - Au fait ça t'intéresse peut-être j'ai quelques chatons à caser… çà pourrait peut-être t'intéresser, ils sont vraiment trop mignons, regarde ! Allez - tu va bien m'en prendre un pour me les sauver lui dit Raie d'or d'un air désespéré... J'ai pas pensé à te les proposer tout à l'heure, mais après tout... tu pourrais faire mon affaire ?Bel astre se souvint qu'il adorait les chats lorsqu'il était enfant, présentement, il ne pas voulait encombrer sa vie avec un animal, mais Raie d'or était tellement émouvant qu'il finit par céder. Lequel veut - tu lui dis Raie d'or qui était ravit de pouvoir lui refiler un de ses précieux petits ? Laisse-moi déesse (Isis), lui dit Bel astre elle est noire, comme la nuit et ses yeux sont d'or, pourrait ressembler à désir par certains côtés, je ne sais pourquoi, elle me fait penser à elle !Bel astre mit Déesse (Issis) dans la poche intérieure de son grand manteau de coton, il traversa le boulevard et contempla le Squat céleste. Il le trouvait réellement beau, car la façade en était peinte; il agita la cloche qui était suspendue à l'entrée; une jeune femme qu'il ne connaissait pas apparut derrière la grille de la porte. Je suis bel astre, j'habite ici dit-il - Ah c'est toi bel astre ! Nous sommes donc voisin, j'occupe depuis quelques jours la petite chambre juste à côté de la tienne, je m'appelle Etoile. Elle avait l'accent belge, et son blanc visage était aussi beau que celui d'une étoile de cristal.Bel astre, avait peine à reconnaître la chambre dans laquelle il avait vécu avec Désir, elle lui parut assez confortable, mais une odeur de misère s'en échappait. Il ouvrit grand les fenêtres et brûla un bâtonnet d'encens pour parfumer l'atmosphère. Il demanda à sa nouvelle voisine si elle n'avait pas un bol de lait à offrir à sa petite chatte qui s'appelait Déesse, et il partit faire des courses dans le grand supermarché FRANPRIX qui trônait quelques rues plus loin. Il passa tout le reste de son temps à faire du ménage. Puis quand il eut finit, il se mit à lire quelques livres au hasard ; le premier de ces livres contenait des poèmes de Verlaine, le premier poème sur lequel il tomba, lui remit en tête il ne savait pourquoi le souvenir de Feu D'OR, le poète s'adressait pourtant à Dieu et non pas à une femme.

- Il faut m'aimer. Je suis ces Fous que tu nommais,
Je suis l'Adam nouveau qui mange le vieil homme,
Ta Rome, ton Paris, ta Sparte et ta Sodome,
Comme un pauvre rué parmi d'horribles mets.



Mon amour est le feu qui dévore à jamais
Toute chair insensée, et l'évapore comme
Un parfum et c'est le déluge qui consomme
En son flot tout mauvais germe que je semais,



Afin qu'un jour la Croix où je meurs fût dressée
Et que par un miracle effrayant de bonté
Je t'eusse un jour à moi, frémissant et dompté.



Aime. Sors de ta nuit, Aime. C'est ma pensée
De toute éternité, pauvre âme délaissée,
Que tu dusses m'aimer, moi seul qui suis resté !

Il lui semblait que le souvenir qu'il avait de Désir s'estompait, c'était désormais FEU D'or qui tourmentait son cœur.Il se dit : - Je suis un inconstant, chaque femme que j'aime est à chaque fois nouvelle, et chaque fois que j'aime - je ne vois que le visage de celle que j'aime. Il continua sa lecture jusque fort tard et quand il en eut marre il sortit pour prendre l'air. Les jours suivant - il se dit qu'il lui fallait à nouveau faire rentrer de l'argent car il n'en avait presque plus. Il fit les petites annonces et passa l'essentiel de son temps à courir après des jobs.- Si j'étais fils de riche pensais t'il je pourrais me passer de ce genre de galères, celles ci m'obligent à courir après la vie comme un chien coure après son os ; mais il se disait aussi... ne suis - je pas après tout légal d'un chien errant? Il dégotta un job comme distributeur de prospectus, car il ne voulait pas se trouver un job durable, d'ailleurs il se sentait si vulnérable du côté là, que c'était préférable de ne pas y penser. Il n'arrêtait pas de rêver en silence au grand et merveilleux poème qu'il devait écrire ; mais il savait que pour lui le temps jouait en sa défaveur, il se sentait brisé et faible il était estourbit. Il se demandait pourquoi il se sentait si vulnérable alors que la vie aurait du lui sourire, il se demandait s'il n'était déraisonnable d'être un simple parias, alors qu'il aurait pu devenir comme tout le monde, un simple et affreux citoyen. Il aperçut une fois encore marchant à ses côtés, celle qui s'appelait INCERTITUDE.-elle me colle comme si j'étais son concubin; je devrais la chasser, mais je ne sais comment m'y prendre pour la chasser ;elle me poursuit comme une amante fidèle ,je dois donc m’acoquiner à elle, tout en faisant semblant qu'elle ne soit pas avec moi, car j'ai cessé de l'aimer. Les jours suivant - il retrouva la pêche, car le contact des autres galériens à travers son job, lui faisait prendre conscience qu'il n'était pas le seul à vivre dans la dèche. Certains jours, il voyait aussi rapide que l'éclair apparaître le visage de Sublime, il repensait alors à sa manière ailée de voir les choses, mais comme elle avait cessé de le visiter,il pensait qu'elle avait cessé de s'intéresser à lui alors son visage disparaît de ses pensées aussi vite qu'il avait passé.Il trouva un autre job, il devint compteur de véhicules sur le tronçon d'un axe périphérique à l'intérieur de Paname. Il reprenait goût à la sauvagerie urbaine ; à force de voir autour de lui se déployer le spectacle fantastique de milliers de véhicules d'aspects brillants se déverser en un flot continu sur les boulevards splendides, cela le rendait mystérieusement joyeux. Il exultait parfois prit par l'ivresse de la ville ; une voix résonnait en lui ; elle disait : - Je suis le poète exalté, Je suis le grand veneur, je fais partie des hommes tatoués d'instincts qui contemplent le spectacle de la vie comme si c'était un festin prodigieux qui leur était donné pour apaiser leur goût du meurtre, je retrouve à travers ces grossiers délires civilisés les attraits innombrables du grand cérémonial que nous offre la nature lorsqu'elle surgit toute nue devant nos yeux pour bien s'assurer qu'elle est à l'exemple de Venus la seule déesse digne d'être vénérée à cause de sa divine beauté, l'instant d’après il se disait, n'exagérons rien, je suis cinglé ; je suis à peine moins cinglé que tous ces hordes de citadins qui participent sans s'en rendre compte, à la célébration de la folie du monde. Saoulons-nous d'ivresse, jouissons des mille éclats du soleil tant qu'il brille sur nos têtes, demain sera peut-être un jour funeste. Toutefois malgré ses foutus états d'âme, cette cure de rixes urbaines lui faisait du bien, il se sentait de nouveau amant des grands espaces de ceux qui se tiennent cachés, sous les revers de la voûte splendide qu’égrène sans complaisance la complainte toujours ravivée des jours monotones.FEU D'or n'était pas apparue, il se dit : - Je dois l'oublier ! Elle est retombée dans les bras de Miracle, les femmes sont imprévisibles ! J'aurais du m'éviter la peine de l'aimer. L'instant d’après il se disait : - Je suis fou, fou et stupide je raisonne comme un vulgaire amant... en réalité j'aurais du la ravir à Miracle au lieu de consentir à ce qu'elle lui reste, car à présent elle doit être retombée sous sa coupe... l'instant suivant - il raisonnait ainsi. - Si Feu D'or ne vient pas, c'est bien ainsi, c'est qu'elle aura fait son choix, je dois consentir à la perdre, car elle ne m'appartient pas. - INCERTITUDE croisait toujours son chemin.FEU D'OR fit son apparition dans la vie du poète alors que celle ci tendait à prendre la forme d'un douloureux calvaire ; il s'abandonnait au fil inconstant des jours comme un être exilé dans la profondeur de ses rêves sans élans, il s'imaginait qu'il était un poète exilé au fond d'un pays incertain alors qu'il n'était qu'un être humain traversé par le doute et la désespérance.Feu D'or raviva sa vie en lui donnant le Feu qui brûlait dans son cœur elle fit resplendir ses jours en déposant sur ses lèvres le baiser furieux des amants. La vie terne du poète revêtit du jour au lendemain des airs plus magnifiques ; il se rendit compte alors combien il était faible ; car seule la présence d'une femme pouvait magnifier son errance, il avait cru pouvoir défier la vie en solitaire lorsqu'il vint sur Paname pour accomplir son grand périple initiatique ; il s'apercevait que sans le secours d'une femme il était désarmé. Feu D'or, lui fit l'effet d'une bourrasque, elle transforma radicalement l'appartement ou ils vivaient, elle fit briller le feu de la passion dans leur campement et sur le squat devenu soudainement un grand campement solaire, elle insuffla dans la vie du poète atterré, la vigueur saisissante qui lui faisait défaut pour affronter la vie avec l’œil des hommes en proie à l'extase bienheureuse, ceux dont le cœur est remplit des plus folles espérances. Elle entraîna Bel astre presque à son corps défendant sur la rive dure des battants, car elle avait une énergie éblouissante. Bel astre en réalité vivait toujours intérieurement son chemin de croix ; depuis que Désir l'avait abandonné, il ne savait plus ordonner sa vie selon la suite des plaisirs. Il vivait sous la coupe éblouissante de Feu D'or qui l'avait prit pour son nouvel amant, car elle avait remarqué en lui le feu intérieur qui couvait, et elle voulait qu'il en fasse jaillir un Poème somptueux ; mais bel astre attendait, il attendait que le manteau de sombritude et solitude  qui recouvrait sa vie, vienne à s'user pour en porter un autre qui fût plus resplendissant, il le voyait ce manteau recouvert de grandes formes solaires prodigieusement éclatantes, et non plus seulement parcheminé de pétales de tristesse, comme ceux qui formaient une boucle sinueuse sur le manteau qu'il portait.C'est à cette époque qu'il fit la rencontre de celui qui s'appelait Blanc rêve.
Il vit un jour alors qu'il se promenait sur les quais du métro pour observer la faune qui débarquait, un homme singulier vêtu de blanc, il ressemblait à une apparition ; c'était blanc Rêve qui traversait la ville, comme si c'eut été une plaine ou une forêt ; il marchait nu - pieds et soufflait dans une grande flûte de bois qui avait l'aspect tendre ;des sons qui avaient la consistance limpide de l'eau qui jaillit des ruisseaux s'échappaient de l'instrument qui paraissait dans ce lieu souterrain bruissant de toutes part sortir d'un autre âge. La foule parisienne battue par le rythme infernale de la ville meurtrière, ne semblait pas même ouïr ces sons échappés d'un quelconque, mais prodigieux cirque naturel, elle passait rapide comme un fleuve de montagne, se contentant de s'écarter comme le ferait une rame d'eau, impétueuse lorsqu'elle heurte un rocher qui se trouve placé au milieu de sa course ; de même, la vague d'écume bruissante et les nappes de voix floconneuses qui tournoyaient dessous la voûte céleste du Métropolitain, ne semblait pas avoir prise sur celui qui marchait d'un pas égal sur ses flancs ; pas plus d'ailleurs que les immenses panneaux publicitaires qui encadraient l'espace prisonnier de la ville souterraine ,ils miroitaient sans fin tels des mirages que plus personne ne voyait à force qu'ils apparaissent; ils semblaient exilés sur les murs sombres parsemés de lumière de cette cité humaine qu'on sentait lourdement enfouie sous la terre.Bel Astre écouta le son captivant de la flûte, et lorsque l'homme habillé de blanc s'assit sur un banc, il vint à lui pour lui parler, car il avait reconnu en lui, un frère de rêve. Il l'invita à venir tenir gîte dans le Squat céleste, car il voulait en faire son ami. Il l'amena avec lui dans la maison céleste, et c'est alors que lui apparut Blanc rêve dans toute sa splendeur. Il reconnut en lui nom seulement un frère de rêve, mais aussi un magistral poète des espaces insoumis.Blanc rêve qui était de quelques années l'aîné de bel astre avait derrière lui un passé glorieux, il avait vu resplendir les premières vagues de spleen dans cette partie du monde qu'on appelle occident offert par une société repue à une génération de poètes encore soumise afin qu'elle se révolte contre l'ennui mortel que les flots implacables déversaient sur leurs âmes, ce que voyant, dans un geste de défi impétueux, ils avaient décidé à l'encontre des flots contraignants de vivre selon l'ordre imprimé par leurs rêves, ils s'étaient réunis l'âme en feu, et s'étaient mis à construire des vaisseaux somptueux. Sur des nefs d'argent d'or et de neige, ils avaient embarqués ; parcourant les océans d'ennuis ,à cheval sur la crête fabuleuse des vagues étincelantes ,leurs vaisseaux d'argent d'or et de neige avaient fini par accoster sur des terres nouvelles dont certaines pouvaient avoir quelques ressemblances avec ce blanc pays qu'on appelait l'Eden. Blanc rêve était un des premiers de cet étrange et belle contrée qui s'appelle France à avoir fait le voyage vers le pays des hauts rêves ; il avait accosté sur une de ces îles splendides quelques années auparavant, il y avait bâtit un temple gigantesque un grand auditorium d'or, il l'avait bâtit aux dimensions du rêve édénique démesuré qui l'habitait. Dans cette splendide demeure il recevait les divins musiciens qui voyageaient sur toutes les mers, dont nous avons parlé, ils débarquaient poètes et bardes en tête de leurs grandes nefs d'argent d'or et de neige, et ils soufflaient dans leurs grandes conques de verre pour attiser les vents précieux qui soufflants sur les mers devaient entraîner toute une génération de poètes illuminés sur le chemin tumultueux des océans couverts de rêves, c'est pourquoi certain disaient en les voyants passés l'air inspiré, les vêtements déchirés, qu'ils ressemblaient à des Clochards célestes ; car c'est ainsi que se fabriquent les légendes ; Blanc rêve qui en faisait partie était encore tout auréolé par ses feux, lorsqu'il croisa bel astre.Blanc rêve vint habiter dans le squat céleste, il était perdu dans le maelström de ses rêves a moment ou il rencontra celui dont nous contons l'histoire ; il errait dans Paname tel un oiseau égaré dans un palais immense dont il ne voyait pas l'usage. Il avait décidé de monter sur la grande capitale après avoir vécu quelques temps dans les bois afin de retrouver le contact avec les forces éclatantes de la nature, car son divin voyage l'avait mené au cœur du pays des mirages ; là il s'était perdu dans une contrée brillante qui s'appelait extase. Il avait dressé sous les grands chapiteaux, où ils recevaient ses bardes, sacrés et ses nombreux convives de grandes cuves remplie de ce précieux et dangereux nectar qu'on appelait Extase, certains la surnommaient la déesse des voyages, à cause qu'elle avait la faculté d'entraîner celui qui buvait à sa coupe vers des pays lointains, inaccessible à tout homme ordinaire. Blanc rêve qui avait trop bu du précieux nectar avait perdu l'usage de la raison car celui qui oublie que la déesse avenante qui s'appelle extase dépose toujours dans le fond de sa coupe précieuse un poison qui rend fou, celui là méritera de chuter, lorsqu'il boira la coupe, s'il est assez stupide pour la boire jusqu'au bout. Blanc rêve non seulement avait perdu l'usage de la raison, mais il avait par la même occasion perdu son grand chapiteau d'or celui sous lequel il recevait les bardes et les poètes céleste, car la police ailée et prompt à réprimer les gens d'extase, l'avait surpris en train de verser dans la coupe de ses invités le précieux nectar. Elle l'avait chassée de son grand auditorium d'or, et l'avait mené pieds et poings liés jusqu’à la dure prison. Ayant purgé sa peine Blanc rêve, pour se purifier de tous ses excès s'était promener tel un ermite dans les bois, se nourrissant d'herbes et se baignant dans l'eau clair des ruisseaux, comme l'avait fait avant lui, mais pour d'autres raison, le grand poète nostalgique qui s'appelait Thoreau. Après s'être converti au culte de la nature, blanc rêve avait décidé de venir affronter Paname la ville céleste il voulait savoir si la force de son chant, sa flûte et ses pieds nus, pouvaient traverser la ville altière, avec la même légèreté qu'ils avaient traversés les bois souverains. Blanc rêve défiait la ville meurtrière avec l'air superbe des voyageurs qui ont frôlés l'abîme, il savait qu'il marchait pieds nus devant une divinité qui pouvait à chaque instants l'écraser, car elle ne supportait pas qu'on défie sa splendeur, et encore moins qu'on l'offense en croyant qu'on pouvait avoir accès à ses ruelles splendides à ses précieux boulevards, à ses temples prodigieux sans avoir consentit à lui adresser les offrandes qu'elle réclamait à tous ceux qui voulaient jouir de ses sublimes attraits ; il fallait consentir de se livrer à elle, si on voulait être accepté dans ses murs, car l'impitoyable divinité dévorait sans pitié tous ceux qui ne se pliaient pas à ses caprices. Elle laissait sur le tapis tous ceux qui avaient la prétention de croire qu'ils pouvaient fouler son espace éclatant, sans avoir consentit à baiser ses pieds d'argent, et sa robe de lumière, car si elle pouvait se rendre aussi belle qu'une déesse d'amour, elle pouvait devenir plus cruelle qu'une déesse guerrière pour ceux qui avaient eut la malchance de lui déplaire.Lorsque Blanc rêve vint habiter le squat céleste, il n'était pas seul, il était accompagné de celui qui s'appelait Folle Danse. Il avait rencontré ce dernier par hasard au fil de ses errances dans la belle capitale. Folle Danse était venu dans la splendide capitale pour s'exercer à l'art du théâtre qui avait cours en cette partie du monde qu'on appelle occident, il avait survolé l' océan et la terre, puis la terre et l'océan assis dans le beau réceptacle d'un avions blanc argenté, pour venir étudier nos coutumes qu'il ne connaissait qu'imparfaitement, car il était natif d'un pays ou avait cour d'autres manières. Le pays d'où venait folle danse, on ne l'apercevait pas facilement, car il était masqué par huit épaisseurs de nuées blanches, c'était du moins ce que disait de lui, il y a de cela plus de deux cents années, un des nombreux barde céleste qui y tenait demeure. Folle danse lui-même semblait lorsqu'on l'apercevait, avoir le corps couvert d'au moins dix épaisseurs de nuées blanches, car son corps qui était souple et agile, portait un cœur qui respirait toujours au rythme du peuple auquel il appartenait. Ce peuple qui vivait confiné sur un archipel, était un des peuples les plus esthétisant du monde. Folle Danse qui avait hérité de son sens artistique, était pour sa part un danseur prodigieux, cela donnait, qu'en l'observant danser - on pouvait admirer hormis la force et la beauté de sa danse, le talent d'un peuple qui savait donner grand style et parure exceptionnelle à chacune de ses apparitions, c'est pourquoi chaque intervention de folle danse était reçue comme une fête pour l’œil, est était attendue avec grande impatience par tous ceux qui l'admiraient. Lorsque folle danse se mettait à danser Blanc rêve l'accompagnait du son de sa divine flûte, blanc rêve tout de blanc vêtu arpentait l'espace avec grande lenteur, alors folle danse, de couleurs vives habillé, se mettait à projeter son corps dans les airs à la façon d'une hirondelle céleste tournoyant dans le ciel, ses va et vient rapides fouettaient l'azur avec si grande grâce qu'on en était tout éblouit.Avec l'apparition de Blanc rêve et de folle danse, la vision que Bel astre avait du monde se modifia, c'était comme si leur présence dans le squat céleste venait jeter du baume sur ce qui aurait pu lui rester de tristesse depuis le départ de Désir. Il y avait déjà la présence charnelle de Feu D'or qui avait ravivé ses instincts amoureux, la présence de ces deux amis à ses côtés vint pour le rappeler à ses devoirs de création ; il se remit à écrire, et s'initiait avec Folle danse à l'art de la danse, il puisait dans la grande force de persuasion de Blanc rêve de nouvelles convictions sur l'emploi qu'il y avait à faire à bon escient des choses qui nous sont données en ce monde ; ce dernier savait lui insuffler la dose d'enthousiasme qu'il est nécessaire de posséder pour affronter la vie d'un œil perpétuellement en éveil. Blanc rêve qui sortait d'une longue période de repli retrouvait en partie les énergies qui avaient fait de lui un souverain catalyseur d'espérances à l'époque ou brassant à pleine main les utopies les plus folles, il avait réussit à ériger son temple dédié aux plaisirs de la vie ; son grand auditorium d'or. Peu à peu la face intérieure du squat céleste se transformait, on y voyait paraître de nouvelles têtes des têtes toutes portées vers les rêves, les mauvais génies qui hantaient le squat sous la forme de démons attachés à des seringues d'argent, s'étaient volatilisés. Etoile, la nouvelle voisine de bel astre et de Feu d'or faisait partie de ces nouvelles têtes toutes en proie au rêve ; elle pratiquait-elle aussi l'art de la danse, elle était certes plus réservée que Folle danse mais sa cambrure divine n'avait rien à envier aux plus belles danseuses qu'on voyait sur les scènes des musées d'art moderne, sa passion pour la danse était encore toute neuve, elle avait encore besoin d'être renforcée ; toutefois, elle avait beau sortir avec un amant qui s'appelait beau rivage, elle n'en demeurait pas moins toute tremblante et soumise à l'éclat de ce grand séducteur qui avait pour nom BELART .Ce dernier agitait au-dessus de la tête de ceux qui rêvaient d'une gloire même éphémère la promesse d'une vie éclatante ;BEL ART promettait à tous ses amants épris de beauté, une vie de gloire éternelle.
C'était un prince plein d'attraits aux façons de faire subtiles et gracieuses qui avait le génie de faire reluire les choses les plus vulgaires et les plus laides en choses désirables ,ils les rendaient si délicates et si avenantes qu'on les croyaient tout à coup dignes d'être aimées, il transformait le métal vulgaire en or précieux ;le corps le plus laid apparaissait revêtu de ses atours aussi splendide que celui d'une déesse de l'antiquité ; tous ceux qui avaient le secret désir de s'accoler à lui pour apprendre de lui devaient sans compter sacrifier leur temps et leurs humeurs afin d'être entièrement à son service car Bel art était un amant capricieux rancunier et exigeant. Certains pouvaient passer leur vie à lui offrir ses services, ils n'en retiraient souvent que vaine gloire.Bel art était grand et généreux,mais il était souvent en compagnie de celui qu'on appelle Faux semblant (ou Artifice) ,il n'hésite jamais à se prostituer pour une simple poignée d'argent ce dernier fausse tous les talents à cause qu'il ne sert que les apparences de l'art ;cela d'aillleurs ne semblait pas affecter Bel Art ;les relations qu'il 'entretenaitt avec les plus grands de ce monde l'obligeait souvent à se prostituer sans que cela d'ailleurs ne parût l'affecter ,car Bel Art était parfaitement inconstant, il avait prit pour mauvaise habitude car sa vie était instable de se faire macquer par des individus grossiers qui achetaient ses services par le seul fait qu'ils avaient assez d'argent pour le payer grassement, comme il y trouvait parfois son compte il s'était fait une raison de composer avec toutes sortes de circonstances et il n'hésitait pas à se compromettre avec toutes sortes d'individus qui s'intéressaient à lui uniquement pour le prestige qu'il y avait à être vu en sa compagnie. Bel Art usait de son prestige sans compter, ce qui lui valu souvent quelques déboires, car à force d'être sollicité de toutes part - il finissait par ne plus savoir parmi tous ceux qui le sollicitaient lesquelles ils devaient satisfaire en premier, soit les riches ou les pauvres, soit les bavards, les menteurs les naïfs ou les sots tant il les confondait tous à force de les voir tous réclamer son pucelage, c'est pourquoi il finissait parfois en compagnie de Faux Semblant dans les bras de quelques bourgeois stupides ou vantards ou dans ceux de quelques proxénète au grand cœur qui l'employait à faire le tapin sur les boulevards de la dernière grande avenue des Temps modernes. Si Bel art n'avait pas été talonné de prés par sa sœur aînée qui s'appelait Belle âme il y a de fortes chances qu'on l'aurait employé uniquement à astiquer à longueur de journée les pissotières des rois et des riches seigneurs qui peuplent notre univers, car Bel art était trop prompt à faiblir devant richesse et pouvoir pour tenir en respect à lui seul toutes ces canailles, seule Belle âme en était capable.Elle pouvait faire la distinction entre un riche et un pauvre entre une canaille et un simple d'esprit. Sans le concours de Belle âme Bel art n'était rien d'autre qu'un simple pourvoyeur de rêves qu'on pouvait rançonner tout à merci selon les circonstances ou sa vie instable le menait. Si Bel art était tant admiré malgré tous ses défauts, c'était que bien peu de personnes semblaient instruites de ses défauts, seul ceux qui avaient prit l'habitude de le côtoyer d'assez prêt pouvaient connaître sa véritable nature, ils se méfiaient alors de lui comme de la peste; c'est pourquoi beaucoup de ceux qui se laissaient prendre à sa belle mine et se mettaient de bonne foi à son service, se retrouvaient parmi ceux qui le détestaient le plus une fois qu'il les ait laissé choir, car ils s'étaient aperçu ,mais trop tard des traîtrises de Bel Art.Bel astre qui n'était pas entièrement niais, avait compris du peu qu'il connaissait des choses de la vie que Bel Art était un des personnages de qui il devait le plus se méfier, car il avait aperçu plusieurs fois son ombre tourner autour de lui. Bel astre malheureusement tombait souvent dans l’excès inverse, il vouait un culte obsessionnel à Belle âme, la sœur aînée de Bel Art. Belle âme qui avait certes de belles qualités n'était pas non plus exempte de défauts ; elle conduisait souvent ses amants à leur perte, car elle leur faisait confondre, le sublime et le réel, tant est si bien que la vie de ceux qui ne voyait que par elle devenait parfois sujette à des déboires, car ils recherchaient toujours une vérité située au-delà de celle qu'ils avaient présente sous les yeux, pensant que la seule vérité se trouvait en dehors de celle qui leur était directement accessible. Ils ne trouvaient pas celle qui leur était accessible suffisamment digne de confiance ou d’intérêt, c'est pourquoi ils s'ingéniaient à en chercher d'autres hors de portée, alors que celle qu'ils avaient sous leurs yeux aurait du leur suffire amplement. Bel astre à l'époque ou nous le décrivons n'avait pas encore tout à fait compris cette chose, c'est pourquoi nous le verrons en maints endroits tomber sous la coupe lancinante de Belle âme.


LES HÉROS.
Dans le squat céleste il y avait aussi Raie d'or qui passait régulièrement mais qui n'y habitait pas, toutefois il y tenait une place importante car il faisait partie de ceux qui avaient fait partie de la première vague d'occupation du squat céleste, la réputation de son coup de pied de biche doré avait déjà fait son chemin, c'est pourquoi il était déjà accueilli partout ou il passait comme un véritable héros de légende; héros il l'était en vérité dans le cœur de ceux qui connaissaient par cœur la première partie de la légende des squats célestes.Dans le squat céleste il y avait aussi feuille d'or qui s'était installé ; feuille d'or passait ses journées à sculpter des formes en papier mâché qu'elle recouvrait de feuilles de papier argenté et de vives couleurs, parfois, elle glissait une ou deux feuilles dorées sur ces étranges sculptures qu'elle exposait dans la vitrine du squat divin, car avant d'être occupé par des squatters célestes, la maison peinte tout de vert et de violet l'avait été par toutes sortes de boutiquiers, et la belle vitrine qui leur avait servit à faire reluire leurs divins objets servait à présent pour les nouveaux occupants du squat céleste à faire reluire leurs étranges poèmes, qui prenaient tantôt la forme de sculptures nègres urbaines que Raie D'or réalisait à ses moments perdus de mots sculptés par Désir dans les épais annuaires téléphoniques, de peintures exotiques tirées d'un catalogue des galeries Lafayette que Bel Astre travaillait à la façon des primitifs, car le démon de la peinture avait commencé par le prendre.La divine maison accueillait dans son sein des poètes de passage et des chanteurs de rue, des contestataires et des militants révolutionnaires venaient parfois la visiter pour l'offrir en exemple car elle faisait figure de Reine dans les milieux de la contre culture de la fin des années soixante dix. Sa sublime façade avait été peinte par un couple mythique qui était reparti pour Amsterdam la divine, c'est ainsi qu'on l'appelait, car pour tous elle était la Mecque des squats céleste de ces années là.Il y avait aussi parmi ses nombreux occupants celui qu'on appelait Braqueur à cause de la facilité qu'il avait à subtiliser à tous ceux qui faisaient acte de propriété, les reliques qui faisaient leur orgueil de divin propriétaire ; il y avait Malfrat et Errante qui vivaient parfois ensemble, mais qui souvent se disputaient, car Malfrat trompait souvent Errante avec des homosexuels de passage, car Malfrat qui n'avait pas de principes ne faisait que ce qu'il jugeait utile de faire pour son souverain plaisir. Errante quant à elle ne savait jamais s'il lui valait rester coucher avec Malfrat ou plutôt aller voir ailleurs, car jamais elle ne trouvait place qui lui convenait. Il y avait celui qu'on appelait Sauvage à cause qu'il ne parlait à personne, car il était solitaire ; il y avait aussi jongleur qui était un véritable génie, car il jonglait avec tout ce qui lui tombait sous la main. Le squat céleste ressemblait déjà à un divin squat d'artistes même si le mot emblématique n'existait pas encore. ART Cloche et son bateau Lavoir céleste n'était pas encore apparut sur le ciel de la splendide capitale, la légende dorée des SQUATS DIVINS n'était pas encore née.Bel astre n'avait pas encore eut le temps de rentrer dans le corps de celui qu'on appellera BLEU SQUAT ou encore FENDEUR. BEAU-CHRIST errait quelque part dans Paname recueillant sur l'alsphate noir étincelant les restes splendides de quelques oiseaux blancs qui avaient heurté dans leur vol machinal la carrosserie brillante d'une folle automobile, SPLENDEUR était encore prisonnier derrière le mur d'airain communiste qui l'empêchait d'accéder au faramineux Paradis capitaliste, il n'avait pas encore pu baiser le voile d'or qui recouvrait le corps de la déesse radieuse aux pieds d'argents, son cœur était encore bercé d'illusions. Bel astre de même n'avait pas encore pu contempler de face le Blanc visage de celui qui s'appelle MYSTÈRE, ni entrevu celui de RÉVÉLATION qui se tenait à ses côtés, il n'avait pas encore entendu les divines paroles que MYSTÈRE lui avait murmuré à l'oreille lorsqu'il le convia à visiter son royaume souterrain.- Il te faut tuer ta peur si tu veux accéder au blanc corps de DÉSIR. lui avait dit Mystère - Mais tuer ta blanche peur, cela même ne suffit pas - Avait murmuré dans le creux de son oreille celle qui s'appelait RÉVÉLATION il te faut aussi fendre sans pitié tes désirs et ne prendre d'eux que ce qui t'importe de prendre, lui avait t'elle dit, car sinon tes désirs te prendront à revers .Fend les avant qu'ils ne te fendent, et tu accéderas au CORPS DE CRISTAL BLANC de LA TOUTE NOUVELLE POÉSIE MODERNE - Il n'avait pas entendu ce que murmurait dans son dos un homme au visage de lumière qui ressemblait à celui de mystère et qui était peut-être son frère car il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau , il n'avait pas entendu ce qu'il disait, car il était sourd à tout ce qui ne prenait pas la forme de ses rêves. Il avait murmuré doucement, mais assez pour qu'il l'entende ces paroles énigmatiques, car il avait vu le cœur de bel astre palpiter un peu trop rapidement : GARDES TOI DE PRENDRE SES PAROLES TOUT UNIMENT AU MOT ET A LA LETTRE il lui montra du doigt RÉVÉLATION,PREND GARDE EN L’ÉCOUTANT A NE PAS T’ÉGARER EN FAISANT COMME CEUX QUI RÉPÈTENT OBSTINÉMENT APRÈS L'AVOIR ÉCOUTE,QUE LA VRAIE VIE ET AILLEURS,LA VRAIE VIE EST ICI ELLE N'EST NUL PART AILLEURS, CEUX QUI VEULENT ACCÉDER AU BLANC CORPS DE RÊVE DE LA TOUTE NOUVELLE POÉSIE MODERNE DOIVENT APPRENDRE SANS DOUTE A FENDRE LEURS BEAUX DÉSIRS AFIN DE LES FAIRE RESPLENDIR A TRAVERS LE CORPS ÉLANCÉ DE SUBLIME,MAIS ILS DOIVENT SURTOUT APPRENDRE A RENONCER SANS REGRETS A LEURS PLUS FOLLES CHIMÈRES -CAR JE TE LE REPETE A NOUVEAU POUR QUE TU NE ME PUISSE PAS DIRE DEMAIN AU SEUIL DU DERNIER SOUFFLE ET DU DERNIER BAISER QUE TU NE L'AVAIS PAS ENTENDU,LA VRAIE VIE EST ICI, ELLE N'EST NUL PAR AILLEURS ! – Bel astre ne pouvait pas entendre ces paroles, il ne pouvait pas entendre ces paroles, car à cette époque il marchait encore obstinément sous le couvert des ailes d'or et de rêves de la plus éblouissante de ses chimères, elle avait revêtu pour lui depuis longtemps déjà le visage de MYSTÈRE, il était tourmenté sans jamais débander par sa splendide et trop violente lumière il n'y voyait plus tant elle l'éblouissait. .Bel astre était l'amant vertigineux de cette bête.A l'époque ou nous parlons BEL ASTRE était toujours sous le choc que lui avait procuré le blanc corps de Désir il ne voyait les formes magistrales que devaient revêtir la nouvelle poésie , qu'à travers les splendeurs élancées de son Blanc corps de rêve ; c'est pourquoi, il pleurait jour et nuit après désir, comme si cela eut été la seule qui ait été capable de le faire accéder à la vie authentique dont il rêvait depuis toujours et qui obsédait son coeur comme un cruel souvenir.






A l'époque que nous examinons, bel astre était encore en vérité prisonnier de son cœur incertain.
Mais déjà il était attiré par le corps de cristal blanc de ceux qui révèrent les mystères. C'est pourquoi Se voyant entouré d'une telle pléiade d'artistes Bel astre se souvint de la première initiation au mystères que lui avait offert Miracle, alors qu'il était encore prisonnier des bras de Misère. Il ne pouvait pas faire autrement que de repenser à Miracle, car les nombreux artistes qu'il côtoyait lui rappelaient la fameuse troupe des ESTOURBIEURS CÉLESTES, car ils préparaient tous plus ou moins des spectacles. Il repensait donc à Miracle ; il repensait à lui, comme à une figure que le destin avait placée sur sa route pour lui faire des signes, il repensait à Miracle comme à une figure divine, même si dans son esprit Miracle avait perdu une partie de son prestige. Miracle avait perdu une partie de l'admiration que Bel astre lui portait, non pas à cause qu'il avait tenté de tuer Bel astre dans un accès de Jalousie, mais à cause des moyens qu'il avait ensuite utilisés pour tenter de reconquérir Feu d'or après qu'elle eut décidé de rester quelques temps avec lui ; Miracle avait assez vécu avec Feu d'or pour savoir qu'elles étaient ses plus grandes tentations, il n'hésita pas à les faire jouer ; il proposa à FEU D'or de partir avec elle pour un voyage de rêve sur un grand bateau blanc, il lui proposa de passer quelques temps dans les îles céleste de la Polynésie, voyant qu'elle n'y cédait, il lui proposa un voyage au Népal, car il savait qu'elle adorait ce pays ; voyant qu'elle n'y consentait pas il se proposa de lui faire des enfants car elle les adorait. Il avait beau s'évertuer à la reconquérir Feu d'or ne cédait pas, elle était décidée à partir. Miracle voyant que Feu D'or ne fléchissait en rien, se mît alors à lui jouer le coup de la déprime il fit semblant de vouloir se suicider. Il finit seulement par obtenir de Feu D’OR qu'elle consente à lui rendre des visites d'amitié, tout en vivant avec bel astre son amoureux ; ce que Feu d'or lui concéda facilement, car elle commençait sérieusement par se fatiguer de Miracle qu'elle trouvait trop encombrant ; elle trouva dans cette proposition un prétexte pour partir rejoindre Bel astre qu'elle était de plus en plus pressé de revoir. Miracle lui avait toutefois fait promettre de ne jamais venir lui rendre visite en compagnie de Bel astre, au prétexte que jalousie risquait de le reprendre ; c'est qu'en réalité il voulait plutôt pouvoir jouir de la présence de Feu D'OR en se donnant l'impression qu'elle lui appartenait encore ; si elle était venue avec Bel astre celui lui aurait tout gâché. Mais cette histoire fait déjà partie du passé.
Bel astre quant à lui avait décidé de tourner la page ; après le drame qui s'était déroulé dans la péniche, il savait que leurs rapports avec Miracle ne pouvaient pu être les mêmes, Feu d'or lui avait laissé entrevoir qu'une réconciliation puisse s'opérer entre eux, mais il doutait que Miracle puisse en dépits de toute sa générosité ne pas lui en vouloir de lui avoir ravit FEU D'OR ; il se disait que la rancune qu'il lui portait ne s'atténuerait pas du jour au lendemain ; il trouvait d'ailleurs normal que Miracle lui en veuille, Miracle avait besoin de décharger sa rancune sur quelqu'un ; comme il était toujours épris de Feu d'or, c'était sur Bel astre que sa rancune devait se cristalliser ; Bel astre n'y trouvait rien à redire, c'était dans la logique de la nature humaine que les choses se déroulassent ainsi. Pourtant, Il s'était donné une ligne de conduite; c'était celle qu'il s'était promis de suivre sur les conseils de Miracle ,alors que désespérance le harcelait encore, il s'efforçait de voir les choses du bon côté; c'est pourquoi quand il pensait à Miracle il s'efforçait de ne conserver de lui que les meilleurs souvenirs; ce n'était pas pour lui chose trop difficile, car Miracle lui avait donné beaucoup ,il lui avait surtout et par-dessus tout, redonné le goût de la vie au moment ou il l'avait perdu ,et il lui avait aussi donné, mais c'est vrai que c'était à son corps défendant une femme qui s'appelait Feu d'or, c'était pourquoi lorsque Bel astre repensait aux événements qui s'étaient déroulés, il se disait qu'il avait eut la partie belle avec Miracle ,et qu'il faudrait qu'il rende un jour ou l'autre à quelqu'un ,ce que Miracle lui avait donné, même s'il ne voyait pas présentement comment il pouvait le faire. Quant à Miracle, ce qu'il aurait pu lui donner en échange du don de Lumière qu'il lui avait fait, ce qu'il aurait pu lui donner ; c'était une chose difficile à monnayer, ce qu'il aurait pu lui donner, c'était le cœur de Feu d'or pensait il ; c'était le cœur de Feu d'or si celui si avait été en jachère ou à vendre ; mais celui ci n'était ni en jachère ni à vendre ; Feu d'or tenait son cœur bien trop fermement entre ses mains pour qu'on puisse lui ravir à la dérobée, elle le tenait entre ses mains sans frémir, comme on tient deux belles torches qui éclairent un chemin dans la nuit, de telles torches ont ne les lâchent pas si facilement, car si ont les lâchent, on se retrouve soudainement livrés à la merci du noir - c'était l'impression émouvante qu'on avait en voyant Feu d'or marcher seule superbe dans la nuit - car le noir était pour Feux d'or - mais il en était de même pour la plupart des êtres humains- synonyme de deuil, d'angoisse et de peur, ils sont rare ceux qui osent affronter le noir sans torche pour y voir clair.Feu d'or qui tenait dans ses blanches mains deux belles grandes torches qui dégageaient un feu intense, Feu d'or n'avait pas pu voir la grande torche que tenait Bel astre dans sa main à lui, au temps ou il fréquentait désir, car celle ci s'était presque consumée ; celle qu'il tenait dans sa main au moment ou elle le vit pour la toute première fois était minuscule et elle était presque éteinte ; ce qu'elle avait aperçu en apercevant Bel Astre était tout autre ; elle avait aperçut l'éclatante aura lumineuse qui enveloppait son corps de cristal blanc Bel astre lui-même ne pouvait pas la voir, car il était aveugle, mais ceux qui marchaient dans la nuit à ses côtés ils la voyaient surgir splendide comme un astre.Sur le chemin qu'elle empruntait à la même époque ,Feu D'or n'avait pas encore réussit à trouver celui qui marchant dans la nuit, était capable de s'y mouvoir sans presque rien pour y voir ; c'est pourquoi, lorsqu'elle aperçut l'aura de Bel astre, elle tomba immédiatement sous sa fascination, car elle n'en avait jamais vu de pareille, elle était impressionnée, car elle n'était pas capable de s'orienter dans la nuit comme le faisait Bel astre qui était doué du don d'y voir mais n'en était pas clairement conscient ; si elle n'avait pas rencontré Bel astre elle aurait trouvé probablement quelqu'un d'autre que Bel astre, car elle cherchait depuis longtemps, celui qui avait le don de voir clair dans la nuit Quant aux torches que Miracle tenait dans ses mains, elles étaient si splendides et elles éclairaient tant, qu'elles en devenaient par trop éblouissantes, à leur contact les torches que Feu d'or tenaient dans ses mains devenaient presque inutiles, elles n'éclairaient surtout que des parties de paysage que Feu d'or avait déjà largement exploré, c'est pourquoi, elle avait furieusement envie d'en découvrir de nouveaux, c'était pourquoi sans doute, quand elle vit Bel astre surgir, elle tomba presque immédiatement amoureuse de lui, car elle ne vit pas en Bel astre un homme perdu tel qu'il était, mais elle vit un être lumineux marchant dans la nuit un être capable de lui ouvrir le chemin d'un monde qu'elle croyait peut être divin ,à cause que l'aura de Bel astre en donnait la flagrante illusion.Bel astre, quant à lui, lorsqu'il avait vu surgir Miracle il n'avait pas remarqué Feu d'or qui marchait à ses côtés tellement les étincelles de lumières qu'il projetait étaient éblouissantes ; il ne l'aperçut qu'après, lorsque son regard s'étant réhabitué à la lumière, il put distinguer le contour des choses et les différencier nettement ; ce qu'il n'était pas capable de faire, alors qu'il vivait dans la nuit. Miracle lui avait en fait redonné la vue, c'est pourquoi il pensait à lui dans ses meilleurs moments, avec une profonde gratitude ; et il y avait sans doute en cela une certaine naïveté, car Miracle n'avait pas agit forcément avec un si beau désintéressement que l'imaginait Bel astre qui de ce côté là était parfois d'une candeur et d'une naïveté désarmante. Il n'appartient pas toutefois à l'auteur de ces lignes de juger de la sincérité des intentions de Miracle, le jour ou celui ci intervint pour sauver Bel astre de la mouise ou du désastre ; l'auteur de ces lignes avait simplement gardé en mémoire les paroles de FEU d'or lorsqu'elle invita Bel astre à demeurer dans la péniche de Miracle ; elle avait dit à Bel astre - Miracle aime que ceux à qui il a cru rendre service, se plaisent chez lui ! - On pouvait supposer à entendre ces paroles, que Miracle avait le cœur large car il aimait que les gens qu'il avait sauvé profitent jusqu'au bout de sa générosité ; mais on pouvait aussi se dire que Miracle était tellement imbu d'amour propre qu'il ne sauvait les gens que pour avoir le plaisir de s'entendre dire qu'il était l'être le plus généreux que la terre ait portée, s'il en était ainsi il faudrait admettre, que Miracle appartenait à cette race d'hommes, - la pire que compte la terre - car ils ne sauvent pas les hommes par pure compassion, mais ils les sauvent pour la satisfaction égoïste de pouvoir se dire qu'ils les ont sauvés. Mais nous pouvons nous tromper sur le compte de Miracle en lui prêtant si mauvaises intentions, c'est pourquoi nous laissons à tous ceux qui nous ont ardemment suivis jusqu'ici, le triste privilège de décider par eux même si Miracle était une crapule ou un véritable saint ; nous ferons mine en passant de poursuivre notre récit comme si celui qui fait parler Bel astre par sa bouche n'avait pas vu briller nos vilaines pensées s'il les voyait briller cela pourrait peut être le rendre moins convaincant, cela nous priverait alors de pouvoir contempler le récit qui va suivre avec la même candeur que si c'était Bel astre lui-même qui l'avait écrit, car c’était bel astre qui parlait par sa bouche.





CHAPITRE III




SCÈNES OU L'ON VOIT BEL ASTRE TEL QU'IL ÉTAIT VRAIMENT AU DÉBUT DE SA VIE AVEC FEU D'OR.






Lorsqu'ils rentrèrent de vacances c'était, le plein été, le squat céleste était désert, presque tous ses habitants étaient partis; feu D'or décida d'aller rejoindre sa famille qui habitait la Normandie, elle laissa Bel Astre tout seul, en compagnie de Isis la chatte céleste. Blanc rêve était parti juste à leur retour avec sa flûte ,un sac de couchage son sac petit sac de tissu dans lequel se trouvait l'essentiel de ses affaires ,il s'était acheté des sandales neuves, car à force de marcher pieds nus sur le bitume parisien ,il avait chopé des blessures aux pieds, Blanc Rêve était fatigué du squat céleste, il avait besoin de retrouver la pleine nature, Bel Astre l'avait accompagné jusqu'à la gare Montparnasse ou il était allé rejoindre des amis en Bretagne. Folle Danse était allé rejoindre une troupe de théâtre aux États Unis, car on lui avait proposer un travail la bas. Dans le squat céleste presque désert, on voyait errante faire quelques apparitions, Malfrat était parti quelque part ailleurs, Raie D'or venait fréquemment rendre visite à bel Astre, car il sortait rarement de Paris, il n'aimait pas vraiment la campagne ,il préférait passer son temps à photographier, les ruines des vieux quartiers de Paname, car Raie d'or était photographe, en plus d'être étudiant en philosophie; il ne vendait pas ses photos, c'était par pure passion qu'il se livrait à cette activité. Feuille d'or faisait quelques apparitions, mais la plupart du temps elle était partie. Seule Étoile était restée, mais elle allait partir pour son pays natal, la Belgique, elle avait eut une histoire avec Blanc rêve qui ne lui avait pas plu; elle avait dit à Bel Astre avec l'accent belge - Blanc rêve est un mufle! - Bel Astre se demandait ce qui avait pu se passer; il crut tout d'abords à l'écouter parler qu’ Étoile avait cédé au charme de Blanc rêve, et que celui ci en avait profité pour la séduire ,Bel astre qui trouvait Étoile fort jolie ,se dit que Blanc rêve avait commis un impair, mais il n'y voyait pas à redire car il se dit qu’étoile devait avoir consentit un peu ;il pensa que si Blanc rêve s'était comporté avec légèreté, Étoile avait peut être sans le savoir attisé son feu. Bel astre qui avait beaucoup d'admiration pour Blanc rêve, avait du mal à admettre que son ami ait pu se comporter comme un ignoble amant, c'est pourquoi lorsque Étoile lui fit comprendre qu'il l'avait séduit presque sans qu'elles s'en rende compte,c'est à dire contre son gré , il finit par se résoudre à admettre avec tristesse que Blanc rêve avait failli car un véritable amant n'use pas de ses charmes contre le gré de son amante. Il admit alors qu’Étoile avait quelques raisons d'être révolté et en en colère. Blanc rêve avait à ce qu'il comprenait du récit voilé que lui faisait Étoile séduit celle ci, en utilisant l'autorité prestigieuse qu'il exerçait sur elle du fait qu'il incarnait à ses yeux l'image d'une certaine grandeur d'âme dont il aimait parfois se parer ;il se dit que si tel avait été le cas Blanc Rêve, méritait d'être cloué au piloris, car on ne séduit jamais une femme de cette façon à la dérobée, et par derrière,il faut toujours le faire de face et avec dignité .Il savait aussi qu' Étoile était d'une trop grande naïveté et qu'un jour ou l'autre une telle chose devait inévitablement se produire, car elle prenait les choses et les gens trop au sérieux ;il ne pensait pas que ce serait son ami Blanc rêve qui lui apporterait cette triste leçon de choses,car il avait utilisé sa confiance pour lui ravir sa fleur d’après ce qu'elle disait. Comme Étoile était désirable entre toutes, Bel Astre crut reconnaître en lui, la tentation auquel Blanc rêve avait cédé en lui volant sa fleur, car elle était fort belle elle était de celle qui faisait oublier aux hommes toutes leurs meilleures résolutions. Bel Astre à sa propre consternation - car il ne s'était pas cru si couard- ne sut pas quoi lui répondre au lieu de prendre le parti D'Étoile qui était la victime, il se contenta de lui dire -que ce n'était pas sa faute à lui Bel Astre si son ami Blanc rêve qu'il vénérait pour sa sagesse avait cédé à un mauvais penchant. Devant Étoile qui recherchait une consolation ou peu être un soutien moral, il resta évasif, il ne chercha pas à savoir ce qui s'était réellement passé, il préféra faire comme si cette affaire ne le concernait pas, ce qui était par certains côté la pire des lâcheté, car si Blanc rêve avait réellement abusé d’Étoile, il fallait au moins qu'il en fasse repentir, car il n'y a rien de pire pour une victime que de se sentir bafouée. Bel Astre ,malgré son indifférence affichée se sentait touché, il était aussi tout dubitatif, car il n'était pas certain que Blanc Rêve ai commise la mauvaise chose dont l'accusait Étoile, car Étoile interprétait les choses à sa manière. Comme il admirait Blanc rêve par dessus tout, il lui semblait que cette vilenie dont l'accusait Étoile retombait sur sa tête. Pour le justifier il se dit en lui-même,- Même les êtres que l'on admire le plus peuvent avoir des faces cachées, nul n'est à l'abri de quelques vilenie causée par une passion subite, par un aveuglement, ou par une envie longuement répriméeIl se promit de parler de cette histoire à Blanc rêve quand il le reverrait, mais en même temps, il avait peur d'envenimer les choses; c'est pourquoi en dernier lieu, il se décida prudemment de ranger cette histoire sur le même rayon que celles similaires qui se passaient tous les jours entre les habitants du joyeux squat céleste.Depuis qu'il était là ,de nombreuses histoires étaient déjà survenues entre les habitants du squat céleste, Étoile qui était réputée pour sa naïveté était aussi réputée pour sa manie d’éplucher les choses en quatre et de créer des histoires; c'est pourquoi il se dit que dans cette nouvelle complication qui survenait, il fallait faire preuve de prudence et ne pas trop prendre les choses à cœur, Étoile qui était un peu trop maniaque parfois comme une femme d'intérieur prend goût à l'être dans un appartement trop confortable, avait sans doute oubliée qu'elle vivait dans un squat ,et que les fol poètes qui passaient par ici n'étaient pas tous des saints ;elle avait eut l'heureuse malchance de tomber sur une des pires espèce d'animal que comptait le squat céleste; car en dépit de ses apparences célestes Blanc rêve qui était du signe du serpent savait lorsqu'il avait saisit une proie et comment faire pour la dévorer tout entière car si Blanc rêve était un poète,il vivait aussi dans la jungle comme tous les célestes habitants du squat céleste et dans la jungle il faut savoir à chaque instant rester vigilant. Blanc rêve pensa Bel Astre avait réussit sans nul doute grâce à son charme à fasciner Étoile, en lui faisant croire qu'il était un simple ermite au cœur de cristal blanc ,et puis la nature reprenant ses droits, il l'avait avalée ,car un serpent mange des grenouilles,des crapauds des poissons d'eau douce, et des petites souris aussi naïve qu’Étoile. Blanc Rêve avait oublié ce jour là qu'il était un Blanc poète qui détestait les fauves aux dents aiguisées comme celles des grand prédateurs et des politiciens il était redevenu lui même un chasseur au cerveau reptilien,un superprédateur ultime comme le sont tous les humains aveuglés par leurs ego ,il semble qu'aucune autre espèce animale n'en possède autant qu'eux ,seul l'homme à la faculté de se transformer en prédateur uniquement pour nourrir sa soif de jouissance ,il est prêt à sacrifier toute sa dignité pour satisfaire ses sombres pulsions ;seul l'homme est capable de tuer uniquement par plaisir.Bel Astre malgré tout ce qui s'était passé ne pouvait s'empêcher, car c'était un idéaliste invétéré de voir Blanc Rêve avec de grandes ailes d'or, il avait constaté avec tristesse que sur ses ailes blanches et pures, des taches de noirceur étaient apparues qui les rendaient pour quelques temps à ses yeux moins étincelantes ,il en était peiné, car il ne pensait pas que Blanc rêve puisse jamais les salir, toutefois, il pensa en regardant ces tâches , qu'un ange avec du cambouis sur les ailes c'était ce qui différenciait un ange mortel d'un ange immortel; seul le double céleste de Blanc rêve son double sublime devait posséder des ailes Blanches et pures; les anges restés mortels n'arrêtent pas eux de salir leurs ailes, Bel Astre lui-même, malgré tout le soin qu'il mettait à garder les siennes propres, n'arrêtait pas de les salir la plupart du temps s'en même s'en rende compte .Quant aux ailes d’Étoile ,il les voyait toujours luire de satin blanc éblouissant ,mais il sentait que bientôt elles deviendraient moins vives, car les ailes resplendissantes de Blanc rêve leur avait fait un trou semble t'il en passant trop prés d'elles ,et il en était triste à mourir, car il aimait l'un et l'autre comme deux anges issus tout droit du ciel.(Ce qu'ils n'étaient pas).






INTROSPECTION.


Durant l'été, Bel Astre qui s'essayait à composer son grand poème bleu fauve sentait que les choses lui échappaient. Lorsqu'il regardait ses ailes il avait la curieuse impression qu'elles avaient été coupées. Il voyait souvent en rêve les splendides ailes de Blanc rêve, et celle éblouissantes de Feu D'or et il se disait que sa vie n'était pas à sa place.Il revoyait surtout en rêve les blanches ailes de Désir et il se demandait souvent pourquoi sa vie avait si soudainement basculé après qu'il l'eut rencontré. Il réalisait qu'il n'avait été l'amant voluptueux de Désir que par un coup de chance, il se rendait compte qu'il n'avait pas été digne de la chance qu'il avait eut de la rencontrer. Il comprenait en voyant les choses avec du recul, que les amants de Désir succombaient tous lorsqu'ils s'oubliaient dans ses bras en croyant posséder une chose qui était en tous points inaccessible, car Désir n'était pas une femme qu'on possède ,elle n'appartenait jamais à un homme que pour un temps éphémère, elle était de par sa nature l'amante éternelle de plusieurs." Elle était "Le taureau puissant aimé de Maat " Pour la posséder il fallait posséder un cœur égal à celui de l’Horus d'or, le faucon céleste des Égyptiens; pour l'aimer sans crainte d'être brisé par elle, il fallait posséder en soi toute cohérence ,et toute largeur de cœur, elle tuait sans pitié tous ses amants qui n'avaient pas cette grandeur et cette superbe d’âme. Bel Astre ne l'avait pas compris ,c'est pourquoi, il était tombé amoureux d'elle à en perdre la raison ;il était tombé dans le piège des amants inexpérimentés et trop dociles qui une fois qu'ils étaient devenus l'amant de Désir s'étaient pris dans ses rets et l'avaient voulue tout entière pour eux; c'est pourquoi voyant cela, elle l'avait brisé sans pitié comme les autres qui n'étaient pas dignes de la posséder. Désir ne se donnait qu'aux hommes dont le cœur était aussi ferme que celui du superbe faucon ;elle avait bien vu luire un faucon dans le cœur de Bel Astre, mais elle n'avait pas réussit à le faire s'envoler.Bel astre qui possédait un faucon dans son cœur n'avait pas encore rencontré pensait il celui ou celle qui devait l'aider à le faire voler ,mais comme bien souvent dans ces cas là, il se trompait.Désir avait bien vu le faucon qui dormait dissimulé dans le cœur de Bel Astre ;elle l'avait même aidé à naître, mais elle avait renoncer à le faire voler, car elle s'était aperçue qu'il était trop faible, il fallait que quelqu'un d'autre lui insuffle son feu pour qu'il puisse voler de son vol naturel; désir l'avait compris ;elle avait aussi compris, qu'elle n'était pas cette personne; c'est pourquoi elle avait abandonné Bel Astre à son destin. En réalité, la personne qui devait aider le faucon de Bel Astre à naître s'appelait Feu D'or mais Bel Astre l'ignorait.Bel Astre était tout à ses pensées, il se disait qu'il avait payé de sa personne avec Désir, à cause de sa trop grande naïveté, il se disait que son cœur de poète n'était pas encore assez musclé pour affronter les vastes espaces de l'âme humaine; et il n'avait pas tord.Heureusement, Bel Astre bien qu'il ait été porté par son tempérament aux extrêmes, Bel Astre savait parfois être réfléchit ; ainsi, après sa première rupture avec désir il avait compris qu'il n'était pas le grand poète fauve qu'il croyait être ,alors qu'il marchait éperdu sur les pas de celui qui s'appelait Mystère ,il avait compris également qu'on ne pouvait être digne des accolades fauves de celle qui se faisait appeler Désir qu'en devenant un de ses plus éclatant amants selon ses termes; c'est à dire en renonçant à jamais à toute idée de vouloir se l'approprier. Il lui avait fallu sombrer dans la détresse et chuter comme un ange déchu pour comprendre la leçon, il ne l'oublierait pas.Il n'oubliait pas non plus que Désir avait été emporté par sa trop grande fougue,et qu'elle était partie à cause que son intrépidité l'avait rendue aveugle aux périls de ce monde ,car il n'osait penser que Désir se soit volontairement jeté dans les bras de celle qu'on appelle la Faucheuse,car elle aimait trop la vie.Son besoin ardent d'amour et de liberté l'avait conduit dans l'antre sombre de celle qu'on appelle Obstination .Obstination la jeté dans les bras d'Ivresse,et Ivresse la remis entre les mains de Folie. Folie la jeté dans les griffes d’Égarement et pour finir Destin là jeté dans les bras de Faucheuse,car Destin est impitoyable, pour sa gouverne on ne joue pas impunément avec la vie.Bel Astre malgré tous ses déboire était un être sincère naïf mais aussi profondément obstiné ,il décida que même si cela devait lui prendre un temps plus long que prévu, qu'il volerait un jour d'un vol aussi majestueux que celui des céleste faucons que lui avait montré du doigt Désir ;car il avait l'intuition que c'était par eux que devait passer le grand poème Bleu fauve qui l'attendaient plus loin,le grand poème magique et céleste qui lui était destiné,car chaque poète rêve d'inscrire dans le ciel un immense poème qui restera visible pour chacun jusqu'à la fin des temps. il était pourvu d'une superbe et fantastique imagination.






























FEU D'OR

suite





Chapitre IV

________________________________________________________________________________________

Quelques banalités.


Le squat céleste dans lequel vivait Bel astre et Feu D'or, avait réussit à tenir le coup sans trop de problèmes, grâce à l'intervention ponctuelle de Raie D'or et celle de Braqueur qui effectuaient régulièrement les démarches légales pour en assurer la défense, ils faisaient partie des" Braves" qui assumaient le suivit juridique des lieux, ils étaient aidés par un collectif associatif qui regroupaient cinq ou six lieux délictueux ; c'est ainsi qu'on qualifiait dans certains milieux forts mal intentionnés l’activité des squatters. Bel Astre avait assisté une fois ou deux à ces réunions, et il ne les prisait guère, car elles lui rappelaient les années ou il travaillait comme laborieux dans une blanche usine, il était alors un militant syndical ailé ardent à se battre, car à l'époque il avait des convictions révolutionnaires qui lui donnaient des ailes brillantes et resplendissantes. Il faut comprendre qu'entre temps Bel Astre, avait évacué de son esprit tout ce qui pouvait lui rappeler l'ancienne vie de prolétaire aux ailes de nacre et de militant au regard somptueux qu'il avait été bien antérieurement à sa venue sur Paname.Car Bel Astre n'était pas un simple oisillon tombé du nid ; il avait déjà vécu une vie de prolétaire dure exaltante, passionnante mais aussi mortifére dans une vie ancienne. S'il avait éprouvé le besoin de brûler ses vieilles hardes, c'était qu'il avait pensait - il épuisé tous leurs fastes.Ainsi, lorsque nous avons rencontré Bel Astre au début du récit en poète exalté ; nous avions omis de préciser qu’il avait été un autre avant d'être celui là. Avant d'être celui là il avait été un splendide militant au regard somptueux, doublé d'un dur prolétaire aux ailes blanche nacré comme celles des archanges.
Cela c'était avant que MYSTERE lui apparaisse pour la première fois et lui dise :- J'ai remarqué que tu as gravé sur ton cœur la marques Folle de ceux qui aspirent à rejoindre le pays des grands chieurs de lumières ; je t'en prie abandonne tes vieux habits de prolétaire bouseux et cagneux et tu les as portés assez longtemps, abandonne tes vieilles défroques merdèrifique et viens me rejoindre au pays fabuleux des poètes ; je te promet que tu trouvera à défaut de la gloire ou du confort auquel tout le monde aspire, comme chien stupide aspire au collier et à la niche, une vie encore plus exaltante que celle que tu as vécu car cette vie que je te promet si tu me suis, n'est pas la vie factice d'un prolo ou celle d'un céleste cabot comme ton père, c'est la vie authentique d'un poète.Bel Astre qui vénérait le poète comme si c'était son frère céleste, avait décidé de se suivre ses conseils, il avait abandonné ses vieux habits de prolétaire civilisé il n'avait gardé qu'un couteau de scalpeur, car le poète lui avait dit aussi "abandonne tout ce qui est inutile, n'emporte avec toi que ton cœur de lumière, et un couteau tranchant pour trancher ta peur, le reste viendra de lui-même."Bel Astre reconnaissait que le poète avait raison, il fallait emporter avec soi un couteau tranchant, car la vie d'un poète n'était pas chose facile, la peur de la vie advenait toujours là où on l'attendait le moins.Toutefois, à l'époque ou nous le situons, Bel Astre qui s'était aperçut l'âme en peine, qu'il ne pouvait pas écrire non plus facilement le grand poème Bleu Fauve des aspirants à la lumière s'était décidé faute de mieux à renouer mollement avec son vieux passé de militant aux ailes nacrées. Il pensa en lui-même" on abandonne pas si facilement ses défroques anciennes je revois des images que j'avais cru devoir abandonner" ; il pensait à cela car tout ce qu'il voyait autour de lui, lui rappelait ses vieilles hardes. Pourtant Bel Astre faisait comme si, il appartenait à un autre ; car il ne voulait pas retourner tout entier dans ses vieilles demeures. C'est pourquoi, lorsqu'on lui demandait de s'engager plus activement dans le mouvement de défense des squats célestes, il faisait comme si cela ne l’intéressait pas ; c'est qu'au fond de lui-même il avait compris qu'il préférait l'errance du poète à la belle charge du militant.C'est Feu D'or qui parvint grâce à son feu à le faire sortir de son rêve poétique et à le pousser à l'action ; elle obligeait Bel Astre à s'extraire de son coma sidéral pour rejoindre la vie authentique des squatters, car elle était en pleine effervescence.C'est en s'inscrivant dans le sillage de Feu D'or qui était pétulante d'énergie que Bel Astre renoua avec son passé militant aux ailes de nacre. Il le fit presque à son corps défendant, comme s’il avait la sensation de renouer avec une ancienne partie de sa vie à l'époque ou il était encore un oiseau fou, lâché dans un ciel de cristal pour y faire resplendir les ailes frissonnantes de la révolution sociale ; avec cette différence notable ; c'est qu'il avait cessé d'imaginer qu'il en était un des héros ; c'est pourquoi, il voyait les choses avec parfois une teinte de blase.




FARFELADES

Les divins squatters dont nous narrons l'histoire dans cette première partie de l'harassant récit consacré aux squats célestes, les divins squatters Bel Astre Feu D'or Raie D'or et tous les autres, occupaient des bâtiments situés dans des vieux quartiers de Paname, situés à la limite du quatorzième et du quinzième arrondissement de la céleste capitale.C'était dans cet endroit que Désir avait élu domicile,c'était cet endroit qui lui servait de refuge lorsqu'elle cherchait un endroit où dormir;où lorsqu'elle cherchait à fuir la monotonie des jours.Désir voyageait dans différents endroits de Paris,elle pouvait s'installer dans de curieux hotels envahits par des cafards ou parfois dans des hotels au luxe somptueux ,elle avait une vie mystérieuse que Bel Astre ne perça jamais à jour. La maison violette et verte, occupée par Bel Astre Feu D'or et leurs amis squatters était située à proximité de la rue Dutot .Là dans une vaste bâtisse au murs badigeonnés de rose résidaient de célestes squatters homosexuels ; Bel astre ne les fréquentait pas .Désir elle les connaissaient bien; elle venait fréquemment les voirs pour parler avec eux et pour leur amener des amis de son cru. Bel Astre dans la première partie de sa vie à Paris se préoccupait assez peu finalement de ce qui l'entourait ; seul le corps élancé de Désir revêtait de l'importance à ses yeux, c'était à peine si le fait de vivre dans un squat lui importait, à part le fait qu'il trouve là un gîte gratuit, et la sensation un peu grisante de vivre en dehors du monde ; vivre dans un squat ne lui faisait ni chaud ni froid ; il n'était pas porté à les idéaliser, sauf à travers la figure mythique de Désir et à travers celle de quelques personnages d'une beauté sidérale, comme par exemple son ami Raie D'or qu'il retrouvait à nouveau .Raie d'Or incarnait à ses yeux une sorte de Légende à lui tout seul, car il avait la fascinante beauté des héros souterrains annonymes qui plaisait à Bel Astre.Il y avait à quelques centaines de mètres du squat céleste ou vivait Bel astre et Feu D'or à présent un autre grand bâtiment couleur de larmes, car il était triste et gris , ce bâtiment était squatté depuis de nombreuses années, on l'appelait le labyrinthe dans le milieu céleste des squatters, à cause qu'il n'était occupé que par quelques personnes qui se partageaient une bonne quinzaine d'appartements à eux tous seuls. Ces célestes squatters partageaient ces divins lieux avec quelques locataires indécrottables qui s' étaient maintenu dans cet immeuble destiné à la démolition. Certains naifs payaient encore loyer à un propriétaire. A chaque fois qu'un nouveau locataire de guerre lasse et par peur de la promiscuité se décidait à partir les célestes squatters, trouaient le plafond ou le mur de l'appartement pour accéder à celui qui venait d'être libéré. Cette divine technique de grignotage leur avait permit de créer un palais magnifique à l'intérieur de l'immeuble, cela sans avoir à emprunter, ni escalier ni couloirs, ils utilisaient des échelles fantastiques pour monter aux plafonds.Quand tous les anciens locataires furent partis ils condamnérent tous les accès de l'immeuble, de façon à demeurer seuls maître dans la place ; on appelait ce squat céleste le labyrinthe, car on pouvait si perdre tellement il était vaste et somptueux.C'est dans ce lieu céleste, que se retrouvèrent en secret un jour de printemps une bonne vingtaine d'âmes séditieuses dont Feu D'or et Bel Astre, il s'agissait de mettre au point une vaste opération de squattérisation quelques vingtaine de mètres plus loin. Il y avait en effet à proximité du labyrinthe, une splendide clinique désaffectée, elle contenait une vaste cours et quelques maisonnettes charmantes l'entouraient ; le tout était voué à la démolition - Dieu soit loué, dieu des vauriens, car tu penses aux squatters c'était les paroles que braqueur avait murmurées en se signant, comme le font les Cathos, lorsqu’on l'évoquait, et il en rajoutait comme le font les bigots, car il adorait ce genre de contrepèterie.Celui qui coordonnait la céleste opération d'occupation s'appelait Lion d'or, il était architecte et faisait partie d'un réseau de compagnons bâtisseurs qui était implanté dans le quatorzième arrondissement, à un demi-vol d'oiseau de l'endroit ou les célestes squatters se réunissaient.Lion d’or était un personnage complètement mégalo, mais d'une superbe efficacité, il voulait squattériser à outrance le quartier, il vivait dans le splendide labyrinthe, c'est là qu’il avait installé son quartier général céleste et ses bureaux d'architecte. L'opération avait été minutieusement préparée. Les postulants célestes à l'occupation avaient été couchés sur une liste en carton dur, on avait recruté dans un réseaux de sympathisants et de relations sûres, il y avait des étudiants fauchés de purs militants écolos et divers gauches, et des personnes qui recherchaient simplement de quoi loger. Les communiqués de presse annonçant l'opération avaient été lestement mis au point, les journalistes alliés mis promptement dans la confidence devaient couvrir la céleste opération, les avocats chargés d'intervenir si l'opération tournait mal avaient été prévenus qu'il devraient peut-être appeler depuis leur résidence de campagne pour donner des conseils sur la marche à suivre, un couple de vidéaste amis qui s’intéressait à la capture de l'événement devait couvrir l'opération tout le temps qu'elle durerait. On enseigna aux néophytes célestes, comment fonctionnait la réquisition d'un lieu déserté dans un état de droit, pour les rassurer - on leur fit un léger cours de jurisprudence. On avait stocké un lot de matelas réquisitionnés à Emmaus dans le splendide labyrinthe. Lion d'or qui était en pleine forme, décrivit sur un tableau comment on allait procéder à la défloration. Bel Astre apprit ce jour là l'essentiel de ce qu'il devait apprendre sur les techniques d'occupation des squats célestes, car il commençait par sortir de sa pesante léthargie de poète merderifique.Feu d'or qui venait juste de rentrer, était tout feu tout flammes, elle se prenait quelque part pour une héroïne de série b, elle aimait ce n'était pas sa faute, tout ce qui sortait de l'ordinaire, elle était enthousiasmée jusqu'au cou, car l'opération promettait d'être chiamant spectaculaire. Blanc Rêve n'était pas encore rentré de sa mise au vert, mais il devait revenir quelques jours plus tard, juste avant le jour, J ; entre temps était apparu un autre personnage de légende, nous en reparlerons par la suite, car il était le camarade de communion de Bel Astre et il allait jouer un rôle non négligeable dans la saga des squats célestes des années quatre vingt, il s'appelait Rayon d'or. Braqueur, Feuille d'or et Raie d'or étaient également de la partie, plus quelques autres squatters du squat de la confrérie gay, Etoile n'était pas encore rentrée de sa Belgique natale, elle était en train de se remettre de sa vie magistrale de «squatteuse » dans un petit pavillon belge, situé quelque part dans la banlieue de Bruxelles.Lion d'or qui était aux anges car il avait enfin sous la main son commando d'occupation céleste décida que l'abordage de la Sainte clinique aurait lieu durant le week-end.

________________________________________________________________________________________
LE JOUR J, MAIS AUSSI EN SUS QUELQUES EXPLICATION SUR L'ART DE SQUATTER PLUS QUELQUES COMMENTAIRES SUR LA REVOLUTION FRANCAISE ET SUR LA PROPRIETE CAR L'AUTEUR HELAS EST PROLIXE JUSQU'A EN ÊTRE GONFFLANT.
________________________________________________________________________________________
L'opération céleste fur menée de jour, car on avait opté pour une occupation spectaculaire. Pour accéder au saint des saints de la divine clinique, il fallait résoudre quelques petits problèmes pratiques ; il fallait rendre présentable le chiasseux bâtiment de façon à pouvoir y accéder sans se battre les flancs dessus en plein jour ; c'était une simple question de routine qui avait pour objectif d'éviter à ceux qui rentreraient dedans d'être inculpés tout de ric tout de rac pour bris de clôture ; c'était courir à la peine, si le divin propriétaire pouvait prouver qu'on était rentré dans son céleste bâtiment en commettant une molle effraction, cela en général se présentait rarement, car les lieux abandonnés étaient souvent visités et on trouvait toujours une céleste brèche par ou se glisser subrepticement, car les bâtiments désaffectes en laissent voir de multiples ; mais parfois les lieux pressentis étaient rébarbatifs, il fallait alors les amener à se faire plus conciliants. Ceux qui s'occupaient du ramollissement étaient en générales les personnes ayant du sens pratique et de l'autorité car ils savaient comment parler aux merderifiques baraques, en général ils adoraient en surplus les jeux de cache et les expéditions nocturnes qui leur rappelaient probablement la chasse aux trésors de leur enfance, car il fallait fureter de droite et de gauche pour découvrir la petite brèche insigne qui allait aider à défoutre le lieu, ces personnes en sus de leur habileté à décoincer le lieu, devaient avoir en sus une qualité encore plus nécessaire, elles ne devaient pas être peureuses, car cette opération de décrottage se menait généralement de nuit, et elle pouvait dans notre société portée à voir le mal partout, comporter certains risques, les innocents squatters pouvaient attirer l'attention du voisinage et de la police ; ils pouvaient être pris pour des montes en l'air pour des coupe gosier pour des maniaques ou des détraqués ou simplement pour des cambrioleurs surtout si les espaces inoccupés étaient encore à moitié vidés de leur infecte contenu ; Bel astre qui manquait encore d'expérience en ce domaine en fit la triste expérience quelques temps plus tard sur une maison piégée par des merdes infectes abandonnées sciemment par une maquerelle énervée par les exactions répétées de petits monte en l'air qui pillaient ses affreux meubles pourris.Dans ceux qui jouèrent les monte en l'air pour délivrer la sainte clinique de ses vils protections et préparer le terrain, il y avait probablement Raie d'or, car bel Astre observa le jour de l'occupation sa divine signature sur certaines portes, il y avait aussi Rayon d'or car c'était un génial touche à tout doublé d'un réel talent d'équilibriste, il y avait aussi d'autres personnes que Bel Astre ne connaissait pas. Ici il faut bien le dire pour rendre à César ce qui lui revient, tous, cette cohorte de peties mains et d'artisans anonymes, sont quelque part à eux seuls les héros secrets ,c'est à dire en vérité les véritables héros de la souveraine épopée des squats célestes ; ils ouvrent d'une céleste main, les portes à demi branlantes des divines forteresses qui protègent comme elles peuvent le seul trésor qui reste encore à convoiter ou à découvrir dans ces vieilles demeures déglinguées de nos cités opulentes;car il ne reste souvent à braquer dans ces piteuses et branlantes forteresses que DE SUBLIMES ESPACES VIDES. On ne peut d'ailleurs s'emparer de ce trésor magistral que pour un temps en général assez restreint, car en dernier recours force reste à celui auquel il appartient;c'est la loi d'airain et de fer de la céleste république dans laquelle nous vivons qui le dit. .L'espace dont nous parlons est un espace moins vaste certes et bien plus réduit encore que celui que les ardents pionniers Européens ont squatté d'une main habile aux natif peuples indiens des Amériques lors des grandes migrations économiques qui ont caractérisées l'occident moderne ,ceci pour tenir comparaison avec des choses simples et évidentes qui devraient sauter à l'esprit lorsqu'on parle d'occupation sociale de la propriété.Il s'agit en général dans le cas des squatters urbains Européens ,d'une occupation restreinte et limitées ,plus restreinte pour sûr que celle qui touchaient aux terres des Indiens d'Amériques , souvent désertées pour quelques raisons mystérieuses, les domiciles occupés par les squatters urbains sont généralement tellement pourri que leurs propriétaires les ont désertés. Les sublimes espaces vides ceux qui n'en ont pas en connaissent le prix;ceux qui en disposent légalement en connaissent le prix également car il l'ont disent t'ils payer grassement ; c'est pourquoi sur cette question de la propriété ils s'affronteront toujours en toute bonne fois, car ce sont des questions qui les divisent par voie de fait et sur lesquelles ils ne pourront jamais s'entendre ;c'est pourquoi ils préfèrent régler par la loi leurs points de vue en pratique hostile . La législation Française ne reconnaît pas le mot squatters, c'est un barbarisme en provenance de la langue anglaise ,mais on connait sa définition -Personne qui occupe illégalement un logement vacant -. Dans notre jurisprudence on nomme en notre langue bien plus subtilement encore ,les squatters "occupants sans titre" .Lorsqu'on constate leur présence au sein d'un lieu qui ne leur appartient pas en titre on les sommes de déguerpir . Le sublime législateur confronté moultes fois à cet épineux problème de délinquence à dut légiférer à défaut de texte précis ,il a délibéré, ce qui nous donne des "cas de jurisprudence". Il a fini par considérer après mûre réflexion ( sans doute) qu'en cas d'occupation ,si les célestes espaces étaient désertés par leurs propriétaires depuis un temps infiniment long, ils pouvaient temporairement être occupés par des indigents s'ils parvenaient à faire la démonstration qu'ils l'étaient réellement, et qu'ils puissent démontrer en sus que les espaces occupés étaient réellement vacants . Il leur accorde alors le bénéfice de l'indulgence ,en ce qui concerne l'occupation du lieu en question; il peut repousser selon les cas la demande d'expulsion fomentée par le propriétaire de l'espace s'il juge que l'individu est dans une situation critique. La loi supplée la législation déficiente ,car elle a prévu que durant la plus mauvaise saison ,les expulsions étaient suspendues; cela ne les empêchent pas d'avoir lieu, car la loi n'est pas toujours formellement appliquée. Cela ne concerne que la mauvaise saison; une fois le printemps venu les occupants sans titre devront de nouveau craindre l'expulsion ,et le cas échéant s'ils se font expulser aller chercher gîte ailleurs sauf si le divin propriétaire à oublié de se manifester; mais en général s'il se retrouvent devant le tribunal ,c'est qu'il s'est déjà manifesté ,il ne leur restera plus alors qu'à faire appel" à l'avis de décamper "généralement signifiée par huissier interposé, et de tenter à l'aide d'un avocat qui connaît bien les procédures d'attendrir le président ou la présidente du tribunal qui statue sur leur sort.

Souvent les divins propriétaires abandonnent leur espace entre deux problèmes de succession ou après une faillite , ou simplement l'espace ayant cessé de les servir ;ils l'avait abandonné ,en attendant de le fourguer au meilleur prix. Certains abandonnent leur demeure qui sont le plus souvent des ruines, comme des enfants trop gâtés abandonnent leurs trop plein de jouets; ils s’esclaffent après coup, car ils voient que des enfants pauvres et chiasseux le récupère .Ils redeviennent alors des enfants gâtés ,ils s'acharnent mordicus à démontrer que leur bien leur fait toujours usage. Certains enfants gâtés plus débonnaires, vont même jusqu'à envoyer des chiens stupides ,hargneux ,boiteux , chiasseux , tous puants et tous obéissants et mal léchés ,car tous élevés rondement à la baguette pour récupérer de force leurs jouets; en générale quand une telle joie leur échoit, s'ils parviennent à les récupérer, c'est en faisant fis des pratiques inscrites dans les mœurs républicaines et le législateur bien qu'il soit timoré n'apprécie pas vraiment ces pratiques anarchiques, il aime bien que les choses s’opèrent avec sérénité.Le grand foutreur de lois républicaines, se réveillant pour l'exemple de son profond sommeil ,signifie alors par grands renforts de gestes, qu'il n'est pas de bon usage qu'un confitureux propriétaire défende sa tartine avec un roc à merde ,ou avec un coupe choux effilé comme celui d'un primate ;c'est pourquoi il décide de temps en temps de condamner ces niaises façons d'agir .De la même façon, il n'hésite pas à intimider les squatters trop impétueux par des arrêtés expéditifs qui les envois bouler hors des célestes lieux qu'ils occupent. Le grand foutreur de lois républicaines remet de temps en temps sur sa caboche son bonnet Phrigien décoloré, matelassé ornée de belles lettres bleu blanc rouge et prestement dorées, de celles qui faisaient succomber d'espérance moultes petits enfants de France qui les contemplaient l'âme bouleversée derrière les bancs en bois de l'école laïque comme si c'était gavroche lui-même qui les voyaient du haut d'une barricade; sur le bonnet on peut toujours lire heureusement ,même si elles sont presque à demi effacé, ces belles lettres assurément brodées avec un fil de lumière assez scintillant pour qu'on le voit de loin: REPUBLIQUE FRANCAISE .PAYS DES DROITS DE L'HOMME.LIBERTE EGALITE FRATERNITE PAS TOUCHE A LA PROPRIETE.Sur le torse du grand foutreur de lois républicaines quand il l'a nu,on peut aussi voir luire ,si on est placé de biais, ces lettres horribles car il les avaient tatouées avec le sang des nobles royalistes qu'il avait estourbit à l'époque de la terreur révolutionnaire avant de revêtir sa robe; LA LIBERTE OU LA MORT PAS DE QUARTIER.A BAS LES NOBLES LES ARISTOTS ET LES CURES,A BAS LES EHONTES PRIVILEGES!A MORT LES EXPLOITEURS DU PEUPLE CELESTE A BAS TOUS LES TYRANS!VIVE LA REPUBLIQUE!ET VIVE LE PEUPLE FRANCAIS !. Ces dernières inscriptions un peu viriles il est vrai, ne figuraient que sur le torse des législateurs amis du grand Marat que Bel Astre avait contemplé entre deux métiers à tisser ,alors qu'il relisait l'histoire de la révolution Française durant son adolescence laborieuse ;c'est pourquoi tout le monde ne pouvait pas les apercevoir, on ne pouvait pas les apercevoir; car d'une part on avait balancé Marat hors du panthéon car il faisait trop canaille auprès des hommes illustres; d'autre part il faut bien l'avouer, de nos jours les législateurs qui portent des robes ont effacé de leur poitrine ces mâles inscriptions; elles n'apparaissait plus qu'à ceux qui adoraient comme Bel Astre alors qu'il était encore adolescent le beau galbe des baignoires de l'époque irritée; ainsi on comprend pourquoi Bel astre était de temps en temps porté à l’enflure ,quand il raisonnait intérieurement ,il avait mal lu l'histoire de France, car dans son adolescence, il n'avait admiré mordicus malheureusement que des canailles. Marat qu'il admirait il faut bien l'avouer avait le corps bougrement chiasseux et irrité, c'est sans doute pourquoi il ne faisait pas dans la dentelle; Bel astre à l'époque ou il lisait Marat avait aussi le corps tout irrité mais pas d'la même façon, mais c'était quand même pourquoi il l'avait aimé, c'est pourquoi parfois il se disait naïvement que si Marat était resté au panthéon il aurait pu squatter sans se faire traiter par les nobles propriétaires d'individu crapuleux chiasseux et délinquant, car Marat aurait probablement chiassé sur eux avec une fureur pestilentielle céleste et surnaturelle.Ainsi, les plus intelligents d'entre nous l'ont compris, dans un état républicain moderne il y a des règles du jeu a respecter, quand on est riche ,il vaut mieux savoir partager ,comme partager n'est pas dans la nature de l'homme, on a recourt à quelques lois pour y arriver, c'est la règle du jeux que découvrent à l'occasion les citoyens de l'état de droit, c'est aussi celle que les démocraties modernes intelligentes et "pragmatiques" se reconnaissent le devoir de faire intervenir de temps en temps, pour obliger les" Gourmands propriétaires" à se discipliner; de même être assez ferme pour dissuader les pics assiettes les sans culottes, les vaseux ,les bouseux, les indigenteux, et tous les boiteux, les chiasseux les galeux, et tous les amis des indiens ou ceux de Marat de vouloir refaire une révolution; cela peut avoir du bon ;c'est pourquoi il est de bon ton de calfeutrer juridiquement les choses ; sinon c'est le foutoir tout le monde peu piquer à tout le monde. Bel astre avait fini au contact de Malfrat alors qu'il vivait dans le squat céleste par se faire une petite idée de la propriété privée; après s'être fait taxé des affaires qu'il laissait traîner d'une façon désinvolte ,il avait fini par comprendre qu'avoir de l'humour quand on possède ,c'est savoir qu'on peut perdre ce qu'on laisse traîner à l'abandon d'une façon insolente, mais cette simple disposition d'esprit n'est pas si facile à adopter; surtout lorsque l'état de droit défend comme un os à moelle substantifique la propriété privée .Pourtant ce devrait être un réflexe naturel de l'homme évolué, savoir qu'il peut perdre ses biens si il les laissent traîner ;cela pourrait peut être à défaut d'humour l'obliger à reconnaître qu'il en possède trop qui ne lui servent à rien pensait bel astre, car on ne laisse traîner que ce dont on n'a plus besoin Bel Astre qui n'était pas lettré mais un vilain qui avait beaucoup lu lorsqu'il était emprisonné dans sa vie de souqueur et de rameur en usine se souvenait qu'avant lui un des plus fin lettré que la france ait portée Jehan de Meung le Rabelais,ou sinon le Voltaire du XIIIe siècle criait déjà en direction des vilains, ces belles phrases pleines de sagesse virile . “ -Toi vilain tu est l'égal des puissants de la terre, car ils n'ont rien de plus que toi. Tout cet or, toutes ces richesses qu'ils entassent, tous ces titres, tous ces châteaux, tous ces esclaves qui rampent à leurs pieds, ne sont pas leurs; ils sont à Fortune qui leur donnait hier, qui leur enlèvera demain. L'homme n'a rien à lui sur cette terre que son libre arbitre, sa conscience et sa volonté. Le roi lui-même est plus faible que le premier ribaud venu, car il ne sera rien le jour où le peuple voudra, et ce jour-là, pourra-t-il lutter contre un vilain? Non, car le moindre vilain est plus fort que lui. Ce qui fait la force d'un roi, sa valeur, sa puissance, sa richesse, c'est la force, le courage, le dévoûment et le travail de ses sujets, et rien de tout cela ne lui appartient; car rien n'est à nous que ce que Nature nous donna, et Fortune ne saurait faire qu'on possédât un seul fétu, l'eût-on par la force obtenu, si ne nous l'a donné Nature!.
Au temps de l'âge d'or les hommes étaient heureux; ils n'avaient pas comme aujourd'hui rois pour ravir le bien d'autrui; tous étaient égaux sur la terre. Les anciens, n'eussent pas vendu leur liberté pour tout l'or du monde; car tout l'or du monde ne saurait payer la liberté d'un seul homme! - “.Bel Astre ajouta ,sans se prendre pour Jehan de Meung mais pour le poète céleste et pour le vilain qu'il était -Cette lois naturelle qui est celle que les squatters mettent œuvre lorsqu'ils squattent, et qui consiste à se servir sans complexe de ce qui traîne; cette loi si elle était appliquée d'une façon plus générale éviterait aux gens qui se prennent pour des propriétaires de droit divin de disposer d'un bien dont ils ne font plus usage. Si on appliquait cette loi d'une façon générale, l'état qu'on appelle l'état de droit revêtirait peut être un autre éclat, les marchands de bien dont les affaires sommeillent devraient se dépêcher de les vendrent à bas prix sous peine de se les faire retirer, les riches propriétaires dont les vastes propriétés dépérissent devraient se hâter plus vite de les revendrent sous peine de se les voir confisquées, l'état ordonnateur suprême jouerait vraiment son rôle d'ordonnateur, il pourrait se saisir de beaucoup de lieux livrés à l'abandon, pour y loger après rénovation tous les nombreux chômeurs misérables qui n'arrivent plus à payer leurs traites en fin de mois, les quelques richissimes et puissantes familles qui possédant les trois quart des biens devraient se hâter de trouver des justificatifs pour établir les raisons qui font qu'ils possèdent autant de privilèges .En regard de la noblesse de leur état, on pourrait décider ou non s'ils appartiennent ou non à une nouvelle forme d'aristocratie de droit divin ou à une sorte de royauté à légale de celle qu'on a déboulonnée, on réglerait une fois pour tout le problème de l'usage qu'ils font de leurs biens à l'égard de l'ensemble du pays qui s'appelle Républicain, on installerait discrètement une guillotine en kitsch sur la place de la concorde pour rappeler à ceux qui possédant trop que c’est mal vu de l'afficher dans un pays qui a céder au vice de couper la tête de son ex souverain; une guillotine en toc assurerait une fonction régulatrice symbolique ,on rétablirait l'esprit civique par l'exemple;des tribunaux révolutionnaires en kitch siégeraient sous le feux des médias, on couperait la tête de quelques mannequins en smoking en faisant jaillir du sang articiel pour l'exemple, les journalistes auraient de quoi probablement remplir leurs colonnes de faits divers, car les détenteurs des bénéfices de la croissance économique, n'osant plus accumuler autant qu'à l'accoutumé commenceraient par séclipser par centaine, on s'amuserait enfin du spectacle de la croissance au lieu d'en pleurer comme on le fait maintenant.
«Vous autres rentiers et gros propriétaires ne valez pas mieux que les vilains. Vous dites: «Je suis propriétaire,je suis gentilhomme! Donc je vaux mieux que les misérables qui squats .» Eh bien, moi je vous dis que non. L'homme n'est noble que par ses vertus et vilain que par ses vices. Noblesse vient de la valeur, et noblesse de naissance n'est rien qui vaille à qui manque la prouesse de ses aïeux. Par plusieurs je vous le prouverais qui, sortis de bas lignage, montrèrent plus noble coeur que maint fils de comte ou de roi ou de rentiers que je ne veux pas nommer. Mais, hélas! en vain on voit les bons toute leur vie parcourir de lointains pays pour sens et valeur conquérir, cultiver les sciences, les lettres, les arts et la philosophie, souffrir la pauvreté; personne ne les aime.”.Ainsi parlait Jehan de Meung dans le céleste roman de la rose.

Bel Astre qui avait lu un peu dans sa jeunesse se souvenait de Jehan de Meung,mais malheureuseent il avait aussi lu Robespierre et Marat au milieu du bruit sur ses machines à tisser ,de même il adorait Danton, en qui il voyait une figure admirable de la révolution.Ainsi sa furia tenait peut être uniquement de ce que on lui avait enseigné en france étant petit que" les privilèges lorsqu'ils étaient trop criants devaient être abolis" et si il était tout à coup en furia ,c'est qu'il les revoyaient en songe fleurir partout en des formes multiples sur la belle terre de France. Mais, comme c'était un poète au cœur tendre ,il avait choisit de se taire .Mais de temps en temps Furia le prenait et il ne pouvait pas se retenir de venir crier à la face du ciel et dans les rues de paname ce qu'il pensait de l'état dans lequel se tenait son beau pays la France.
Il savait que si la révolution survenait à nouveau, elle reproduirait peut être les mêmes horreurs que celles qu'il avait vu s'afficher à Paname deux siècle en arrière lors des journées sanglantes de 1792. Pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de légalité,il a fallu massacrer sans vergogne .Le peuple des sans culottes et les poissardes à la tête des révoltes n'hésita pas à couper tête à mutiler et égorger ,ce que restait de la vieille société. L'humanité humiliée ne pouvait pas se passer de toutes ces vicieuses pratiques.C'est sans nul doute pourquoi Bel Astre se dit qu'il était préférable de courir après les mystères de la rose plutôt que de fomenter des guerres révolutionnaires. Lorsqu'il fermait les yeux il voyait toujours luire, une rose étincelante; cette rose était celle des philosophes, des mystiques,et des poètes agitateurs de lumière ; bel astre avait choisit son camp ,c'était celui des quêteurs de vie. Bel astre était même prêt à reconnaître que l'instinct de propriété pouvait être une vertue pourvu qu'on en fasse bon usage il résonnait comme quelqu'un qui avait déjà vu à l’œuvre les plus splendides utopies et qui n'y croyait pu car elles s'étaient souvent ratatinées sur le front abominable des réalités, toutefois il n'avait pas perdu tout espoir d'en voir apparaître d'autres ,car il était toujours bercé par le grand rêve changeant de ses humeurs exravagantes.

A l'époque dont il est question, un joueur d'accordéon était à la tête de l'état, la grande vague de roses synthétiques parfumées qui devait embellir magiquement les années quatre vingt ne s'était pas encore abattue sur les célestes têtes des utopistes de gauche, pour les estourbir définitivement, nous étions encore dans l'ère préparatoire à la grande alternance qui devait bouleverser la vision en contre-plaquée que certains se faisaient de la société française soudainement pétrie par les mains d'un sculpteur fou, qui avait prit tout le monde à revers en remodelant le visage de la France selon un ordre qui allait la surprendre, puisqu'il avait décidé de tremper la divine rose socialiste qu'il tenait fermement dans sa main dans un bain de jouvence aux idées libérales, n'oubliant pas d'y adjoindre une poignée de poudre d'or infecte à l'américaine dont tout le monde finit par se réjouir en catimini, car l'argent n'a jamais autant coulé à flot qu’en France socialiste des années quatre vingt rénovée et monte en l'air, dans la France soudainement saisie du démon jouissif de la spéculation, mais c'était encore trop que d'en parler, car nous étions toujours qu'on veuille bien s'en souvenir à l'époque ou l'action se passait, nous étions toujours plongés dans la partie d'un roman qui se passait à la fin des années soixante dix dont bel astre était le héros principal à son corps défendant, car il était loin de penser à ce moment qu'il était destiné à écrire son grand poème bleu fauve et or dans une partie du monde aussi magistralement estourbissante que celle qu'on voyait reluire dans les bouges parisiens qui constituaient le décor splendide et dérisoire de sa vie de poète errant et toujours incertain.
On l'aura compris, en écoutant les propos décousus précédemment cités, il arrivait parfois à bel astre de raisonner comme un vulgaire pion lorsqu'il cessait d'être un poète.
Lorsque bel astre cessait de fixer l'image de la rose qui dormait dans son cœur ,il ne voyait plus le monde que sous la forme d'une vaste conspiration et son cœur se remplissait de confusion ;c'est pourquoi il faisait effort malgré des chutes brutales dans la sauvagerie de ses pensées pour ne voir le monde que sous la forme d'une vaste colonne de lumière ou circulaient des ombres de temps en temps, des ombres qui rendaient encore plus éclatantes la lumière qu'il voyait jaillir du fond des êtres qu'il admirait.
Bel astre était à l'époque de sa vie avec feu d'or le cul assis entre deux chaises ,il naviguait continuellement entre deux eaux; et lorsqu'il assista aux scènes héroïques qui suivent ,il n'avait pas probablement toute sa tête, sinon il ne les auraient pas vu telles qu'il les a vu ;il les voyaient obscurcies par la sensation qu'il avait en permanence d'être à côté de la plaque ;il sentait qu'il n'avait pas encore accès aux parties substantielles de lui-même; il n'était pas le grand fauve ardent qu'il aspirait à devenir ,ni le poète éblouit qu'il avait rêvé d'être à l'approche de mystère; c'est pourquoi sa vie à cette époque revêtait la forme d'un rêve pâle effectué par un dormeur l'esprit à demi obscurcit par le reflet des ombres que projetaient en lui , ses multiples pensées.
Sa vie ne revêtait pas encore la forme éblouissante d'un grand poème irisé de splendeur aux ailes de lumière éclatantes; c'est que bel astre n'avait pas encore effectué sa mue, celle qui devait le transformer en un splendide archange aux grandes ailes dorées, aussi splendides que celles d'un faucon d'or mythique.
Quant à Feu d'or elle s'était prit pour une passionaria des squats , sa fougue était irrépressible et contagieuse, elle entraînât bel astre dans une série d'aventures toutes plus ou moins éblouissantes ; bel astre et feu d'or étaient encore liés corps et âme l'un à l'autre à cette époque le temps de leur séparation n'était pas encore venu; bel astre accompagnait feu d'or au feu car il l'aimait, sans elle peut être que qu'il se serait contenté de resté à l'écart de tous ces événements ,car il était persuadé quelque part au fond de lui même qu'il devait s'absenter du monde afin de retrouver la part substantielle de son intégrité, il savait que celle ci avait disparu depuis le choc de sa rupture avec désir ,mais il ne parvenait pas à s'expliquer entièrement le pourquoi de la chose ,il avait pu pressentir ou se trouvait le fond de sa faiblesse; c'est pourquoi il était persuadé qu'il ne parviendrait à retrouver son intégrité qu'après avoir effectué un grand bain de solitude; il sentait pourtant qu'il n'était pas assez fort pour décréter d’emblée qu'il devait rester seul, c'est pourquoi il choisit d'accompagner feu d'or jusqu'au bout dans ses pérégrinations ,il pensait au fond de lui même que c'était sans doute l'épreuve qu'il devait subir ,car n'ayant plus toutes ses facultés ,il devait consentir de suivre celle que le destin avait placée sur sa route pour guider ses pas ou plus simplement pour l'obliger à sortir de sa torpeur.














CHAPITRE V





_______________________________________________________________________________________________________________________

SCÈNES HÉROÏQUES

________________________________________________________________________________


Tous les squatters s'étaient engouffrés le samedi en fin de matinée dans la céleste clinique ,il faisait beau temps ,le soleil éclairait de son feu ardent les ruines magiques de la divine clinique.
A peine rentrés à l'intérieur du bâtiment ,les célestes squatters y installèrent leurs matelas et commencèrent par barricader tout le rez de chaussée de façon à en condamner l’accès; les éclaireurs avaient posé de nouveaux verrous sur la porte principale qui donnait accès au bâtiment. On accédait désormais à ce dernier par une échelle qui montait jusqu’à une fenêtre du premier étage; cette technique avait été adoptée afin de pouvoir mieux résister à l'assaut des forces de l'ordre qui risquaient d'intervenir, car la forme un peu trop spectaculaire de l'opération ne pouvait manquer d'attirer leur attention dans les heures qui suivaient. L'opération de squattérisation telle qu'elle avait été conçue par lion d'or ne pouvait être que purement symbolique, car il arrive rarement qu'on puisse faire accepter de force l'occupation d'un lieu d'une telle ampleur, en utilisant une méthode d'occupation aussi spectaculaire; il aurait fallu que plusieurs centaines de personnes soient présentent sur les lieux nuit et jour pour en défendre l’accès pour dissuader les forces de police d'intervenir temporairement du moins; à cette époque la crise économique qui fit son apparition au début des années quatre-vingt dix sur la scène sociale ,n'avait pas rendu l'opinion favorable aux type d'occupation spectaculaire ,comme ceux mis en place par le DAAL ,la société française ne reconnaissait pas encore aux sdf le droit de réquisitionner les logements vacants; le maire de paris un certain J - Chirac régnait sur la capitale ,comme un fauve ardent défenseur de la propriété privée et de la France ultra-conservatrice ; il n'avait pas encore limé ses dents, comme Mitterrand les siennes pour apparaître plus crédible en représentant de toute la nation ;il ressemblait encore à un politicien aux idées extrêmes, entouré de conseillés et de gardes du corps aux coupes de cheveux rappelant celle des cadres de l'église de Scientologie; les socialistes étaient encore considérés ,il est vrai pour leur part par une la Vieille - France, comme de dangereux bandits de grand chemin qui n'avaient qu'une idée en tête, spolier la France riche avec l'aide de leurs amis bolcheviques; nous étions encore à l'époque ou la distinction entre gauche et droite semblait crédible ,car elle traçait dans les consciences habituées à faire la distinction entre les bons et les méchants un fossé bienheureux; les bons étaient toujours ceux qui étaient dans notre camp, les méchants ceux qui étaient dans le camp opposé; la cohabitation des bons et des méchants n'avait pas encore faussée notre capacité de discernement.
L'occupation de la clinique se termina par un fiasco,mais la résistance symbolique des occupants squatters avait attiré l'attention des journaux,surtout de l'un d'entre eux,Le matin de Paris.On voyait sur la première page du journal une photo de Bel Astre et de feu d'or en train d'escalader une fenêtre de la céleste clinique,on voyait en bas le commissaire d'arrondissement essayer de forcer avec un pieds de biche la porte d'entrée du superbe bâtiment,c'était une image délicieusement ironique de la situation du moment.
Bel-Astre venait de faire l'expérience de la rude vie du squatter confronté à la propriété privé et livré aux mains de la destiné incarnée par l'ordre républicain.




TROISIÈME PARTIE

PETIT PANORAMIQUE D'UNE ÉPOQUE HÉROÏQUE










CHAPITRE I
______________________________________________________________________________
SUITE DU RÉCIT
BEL ASTRE REJOINS BLANC RÊVE ET FOLLE DANSE SUR LE PARVIS D'UNE HLM POUR RÉPÉTER UN RITUEL THÉÂTRAL, FEU D'OR LES ACCOMPAGNENT.
_____________________________________________________________________________


Bel-Astre a rejoind en compagnie de Feu d'Or le squat à la façade violette après l'échec de la tentative d'occupation de la céleste clinique .
Bel astre se souvenait de la première initiation au mystère céleste que lui avait offert Miracle alors qu'il était encore prisonnier des bras de Misère. Miracle avait offert à celui qui n'avait plus d'espoir et dont le cœur était éteint un spectacle merveilleux et surnaturel .C'était don d'amour, que bel art lui avait offert ce jour là .Il avait conjugué ses efforts avec belle âme sa sœur aînée pour féconder le cœur de Bel-Astre en proie au plus grand désespoir. C'était un Mystère de la passion selon leur cœur qu'ils avaient offerts à Bel-Astre en compagnie de la troupe des Estourbieurs célestes.Ils avaient réussi a ouvrir le cœur de Bel astre assombrit par Misère et par Fatalité ,ils y avait déversé la splendide joie d'amour païenne qui avait délivrée son âme des tourments infligés par Désolation sœur ainée de honte bonne Chrétienne.Bel astre aurait pu disparaître sans jamais revoir le jour, si Miracle et ses compagnons ne l'avaient pas aidé à sortir de l'infernale ronde de désespérance dans laquelle il s'était laissé prendre. C'est pour quoi lorsque Blanc rêve et Folle danse se joignirent à une troupe de comédiens Danseurs qui s'étaient regroupés sous le nom étrange de la " Compagnie de la rose et du mystère" il décida de se joindre à eux, car il voulait à légal de ceux qui lui avaient apporté réconfort quand il était dans la détresse, redonner courage à ceux que la misère présentement assiégeait ; il avait convaincu folle danse de lui apprendre les rudiments de son art de façon à ce qu'il ne fasse pas trop piètre figure devant les autres acteurs
.Il avait appris de la bouche de Blanc rêve et de folle danse que cette compagnie était une compagnie éphémère constituée pour partie d'étudiants en théâtre et de véritables acteurs, dont certains avaient travaillés avec une troupe légendaire qui s'appelait le Living – Théâtre, d'autres avaient travaillés avec les acteurs Saints du célèbre théâtre laboratoire crée par un Génial poète Dramaturge qui s'appelait Grotowsky, d'autres encore avaient travaillés avec une troupe fabuleuse venue d'outre atlantique elle avait pour nom le Bread - and Puppet, car elle utilisait d'immenses marionnettes pour ses spectacle célestes, les acteurs distribuaient du pain à tout le public qui assistait à ses Mystères, car ils voulaient que ceux ci communient avec la chair et le sang du théâtre, comme les chrétiens communient avec l'hostie céleste représentant le divin corps de Jésus .Feu d'or s'était joint à eux et ils passaient tous leurs après midi à répéter les figures Saintes du RITUEL qu'ils devaient représenter avec leurs nouveaux compagnons sur le parvis d'une HLM située au cœur même de Paris. Bel astre découvrait l'univers du théâtre avec grande satisfaction et grand étonnement.
Celle qui dirigeait ces rituels s'appelait EVENT, elle était secondée par une femme qui s'appelait PROF ESSOR et que l'on avait surnommé pour s'amuser DIDASCALIE à cause qu'elle improvisait toujours d'étranges monologues qui semblaient n'avoir ni cul ni tête, mais qui pouvait revêtir un sens pour ceux qui savaient prêter l'oreille, on la voyait le plus souvent en compagnie d'un comédien que l'on avait surnommé DELL ' ARTE à cause qu'il portait toujours un masque avec un grand nez sur le visage ; tous les trois s’entendent comme larrons en foire ; mais ce que vit surtout bel astre ce fut une femme splendide et fascinante qui se faisait appeler SILENCE ; SILENCE avait le visage d'un moine Zen, et l'élégance de gestes d'un Danseur de NÔ, mais ce qui le fascinait par-dessus tout, c'était la beauté éclatante de sa démarche qui semblait intemporelle. Lorsqu'il la vit pour la première fois, il eut la sensation de revoir son maître adoré, le grand poète insoumis qui s'appelait MYSTÈRE,mais surtout il cru revoir SUBLIME et DÉSIR réunies à nouveau dans une seule personne.SILENCE se faisait fréquemment accompagner d'un homme qu'on appelait SCANSION à cause que de sa bouche sortaient toujours des mots qui avaient la douceur du chant, il marchait toujours dans les pas de SILENCE sa voix ne semblait pas lui déplaire car elle semblait accompagner sa marche et la mettre en valeur, lorsque ont les voyaient surgir, on avait devant les yeux on ne savait pourquoi l'image de deux amants tendrement enlacés qui semblaient pleurer serrés l'un contre l'autre, on ne comprenaient pas pourquoi, car ils avaient toujours sur les lèvres un sourire éclatant.Bel-Astre cru se souvenir en les voyant qu'il aurait pu être l'amant qui tenait serreé contre lui cette divine beauté.








CHAPITRE II

______________________________________________________________________________

ENTRE DEUX REPETITIONS, BEL ASTRE ASSISTE EN COMPAGNIE DE SES AMIS AUX DISCOURS D'EVEN LA SPLENDIDE ET A CEUX DE DIDASCALIE LA MENTEUSE, DELL'ARTE QUI DEVAIT PARLER REFUSE DE PARLER ET PRÉFÉRÈ JOUER

______________________________________________________________________________


EVENT, était une Française qui avait vécu plusieurs années dans ce vaste pays qui s'appelait les Etats Unis. Elle avait traversé toutes les grandes révolutions artistiques qui avaient agité ce célèbre continent encore vierge de traditions. Elle avait connu presque toutes les divines figures de cette prodigieuse transformation qui s'était emparée du continent américain juste après la deuxième guerre mondiale. Elle avait assisté à l'apparition du nouveau théâtre, elle avait vu tous les arts se mettent en mouvement presque spontanément.
Elle parlait de cette époque, en plaçant devant les yeux de bel astre et des autres qui l'écoutaient, la fresque somptueuse de cette épopée quelle connaissait par cœur, car elle avait vécu de l'intérieur les principaux épisodes.

DISCOURS D'EVEN.
Voyez disait-elle :
- Dans ces années là, les sculptures empruntaient à l'espace et à l'air, le plaisir d'éprouver leurs formes changeantes. La peinture avait quitté son cadre, elle envahissait les galeries, descendait dans la rue et englobait le spectateur dans ses méandres. Il n'y avait plus d'écoles. La vie était devenue un Grand HAPPENING, on y retrouvait les lois des mystères anciens actualisés à l'échelle d'un pays entièrement nouveau. En supprimant leur distance d'avec la vie tous les arts saisit de frénésie se combinaient. Les mouvements des acteurs sur les scènes improvisées des plus extravagantes cités modernes, provoquaient par magie électronique, des projections de couleur, de sons et d'images et de rêves que les nouvelles générations de ce peuple entreprenant toujours avide de changement observaient d'un œil entièrement neuf car il n'était pas retenu par les préjugés de nos mœurs européanocentriques. .Dans ce nouveau théâtre, intimement mêlé à la vie, le public entrait dans le jeu ; on ne savait plus qui jouait et qui regardait. On bouleversait le centre d'attention et la mise en perspective que l'on avait pris tant de peine, depuis la renaissance, à enseigner dans les écoles de nos vieilles cités Européennes.Pour beaucoup à cette époque il n'y avait plus ni Dieux ni maîtres ; on voyait sur plusieurs scènes simultanées apparaître un jeune homme aux cheveux longs, il tenait une fleur d'or à la main et il disait à qui voulait l'entendre" LE Bouddha est partout" car cette génération puisait une partie de son inspiration dans le sublime orient. C'était l'époque ou les vagues psychédéliques venue de l'Ouest des Etats Unis se déversaient par flots entiers dans le super grand pays ; leur mot d'ordre AMOUR ZEN ET PARTICIPATION ne revêtait pas encore la forme d'une réclame semblable à celle qu'on voit fleurir aujourd'hui sur les annonces publicitaires luxueuses qui vantent les cosmétiques de luxe, l'Occident chrétien n'avait pas encore eut le temps d'afficher ce divin slogan sur ses mouroirs de luxe ultra sophistiqués que sont devenues nos belles cités modernes.





CHAPITRE III

______________________________________________________________________________
INTERFERENCES LEGEREMENT DEPHASEES DU NARRATEUR

______________________________________________________________________________

Alors l'auteur de ces lignes regardant par le monde et se souvenant des paroles de celle qui s'appelait EVEN se mit à retrouver l'accent de l’aède des temps splendides de l'insoumission, il vit se dessiner sur ses lèvres comme si c'eut été les siennes les slogans naïfs qui dénonçait les mêmes horribles apparitions que celles qui avaient révolté cette génération ; et il s'entendit murmurer sans parvenir à les arrêter ces paroles ailées.
ACCESSION ACCESSION A LA DIVINE PROPRIETE
mot d'ordre terrible et lancinant .
Que les médias aveugles déversent à longueur de journées
Dans les journaux du matin
Et a longueur de journée dans les postes de télévision,
Mot d'ordre trop prompt à s'envoler de la bouche de speakers grassement payés
Et de celle des déesses éphémères qui les tourmentent
Par leurs bouches splendides à travers leurs yeux brillants
Apparaît sur l'écran le même mot d'ordre terrible et lancinant
Il dit encore et toujours le même slogan
Il répète à l'infini le même chant
Il dit ADORATION CONTEMPLATION
SOUMISSION DÉVOTION ADORATION CONTEMPLATION AU CULTE CÉLESTE DE LA MARCHANDISE ET DE LA DIVINE PROPRIÉTÉ
SOUMISSION DÉVOTION AUX IDOLES DE PAPIER QUI RÉGISSENT LA SOCIÉTÉ DE MARCHE,
ADORATION CONTEMPLATION DE L'OLYMPE MÉDIATIQUE,
SOUMISSION AVEUGLE AU CULTE DE LA VIOLENCE ET DE LA COMPÉTITION.
...Mais il retint son souffle car nous n'étions plus au temps ou les poètes BEAT chantaient à la face du monde les couplets limpides de la grande poésie Zen insurrectionnelle nous étions rentrés de pleins pieds dans l'ère du culte au DIEU TECHNOS les grandes cités planétaires étaient liées par le culte sacré de la TECHNO SCIENCE ENVIRONNEMENTALE, celle qui régit les nouvelles lois de la SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION A OUTRANCE. Le monde n'était plus régit par deux grandes puissances nucléaires qui ordonnaient les règles du jeu planétaire ; le colosse américain était devenu la seule puissance gardienne du feu sacré de l'intelligence. Nous n'étions plus dans l'âge d'or des sociétés modernes, encore rebelles à l'embrigadement et a l'endoctrinement, les Feux du cyclope TECHNOCRATOS avaient commencés pas recouvrir la terre de leurs feux d'utopie néo - libérale, les utopies d'amour, n'avaient plus le droit d'être citées, d'autant que la plus grande partie du monde vivait sous la crainte de la pauvreté, et que Misère avait refait son apparition dans des endroits qui semblaient pourtant l'avoir chassée. Le monde vivait encore sous le choc de l'apparition de l'abîme que celui ci traversait après qu'il a vu s'effondrer l'énorme colosse aux pieds d'argiles celui qui était recouvert d'étoiles d'or et de rouge, mais surtout de rouge car le rouge était signe d'espoir il tenait ce colosse dans ses bras la toute dernière grande et désastreuse utopie des temps modernes, le splendide communisme aux doigts d'airain. On l'avait vu fièrement et divinement resplendir au-dessus des nuées, il tenait dans une main un gros marteau ailé d'aspect doré et dans l'autre une faucille également dorée à la lame aussi éblouissante que celle d'un flot d'écume blanc transformé par les feux ardents du soleil en une chose quasi surnaturelle. En réalité d'ou on était derrière les murs de papier de riz et de bronze qui séparaient les supers grandes puissances, on voyait depuis nos rives d'occident, on voyait surtout s'échapper de la coupe des colosses des plaintes sinistres et des lamentations, car ceux qui avaient vécu dans l'antre du colosse et qui venaient nous voir, avaient le visage triste comme celui d'un mulet, leur sourire était illuminé par la tristesse plutôt que par l'aube aux doigts rosés, même si les chants de victoire du colosse glorifiaient la superbe déesse aux doigts rosés et aux cheveux bouclés en l'appelant d'un autre nom que nous, il l'appelait l'aube rouge radieuse des temps nouveaux, c'est pourquoi nous sentions bien que la divine patrie du colosse aux pieds d'argile n'était pas l'Eden tel qu'on nous l'avait décrit dans les superbes manuels révolutionnaires des temps nouveaux. Nous n'étions plus aussi parfaitement exaltés par les hymnes poétiques d'émancipation radicale des peuples laborieux, car nous savions que ceux ci lorsqu'ils étaient libérés devaient subir le joug d'un colosse infernal qui les maintenaient en peine, il est vrai qu'il était apparu au prétexte qu'il devait sauver les peuples asservis des bras d'un affreux cyclope qui lui était sans pitié il était pourtant le fils naturel d'une déesse aux pieds d'argent que tous les peuples vénéraient d'un commun accord ; à présent qu'il n'est plus le colosse aux pieds d'argiles qui combattra l'affreux cyclope si jamais il revenait ?A présent qu'elle est seule à se disputer les faveurs de l'espace, celle qu'on appelle à présent la déesse radieuse aux pieds d'argent, seule pourra t'elle contenir les accès de folie de son fils monstrueux ? Son glaive aigu pourra t'il transpercer le corps de celui qu'elle a engendré et lui trancher la tête si jamais demain il se rebelle ? Une mère tranche t'elle aussi facilement le cou de son rejeton ? Les nombreux poètes aux cœurs ailés qu'elle avait engendrés et qui avaient contesté sa puissance ou sont - ils ?.Voilà avec quelle déferlante de méditation celui qui transcrit ces lignes se trouva mit en présence, lorsque cédant à un caprice de sa déraison, il se mit à penser ; c'est pourquoi revenant à lui, et, et voyant que ses pensées lui pesaient, il jugea préférable de reprendre sa respiration afin de poursuivre son récit là où il l'avait laissé.















CHAPITRE IV





_____________________________________________________________________________

SUITE DU DISCOURS D'EVEN

______________________________________________________________________________



- C'était pourquoi ayant entendu ce qui est à entendre plus haut, d'autres à l'époque dont je parle rêvaient à d'autres utopies beaucoup plus exaltantes ; elles étaient aussi radicales que celles que la jeunesse prompte à se révolter porte toujours en son cœur lorsqu'un pays libre et repus n'offre plus qu'un confort surfait pour satisfaire la soif de VIE IRRÉPRESSIBLE qui l'anime.

- Nous voguons vers l'harmonie universelle. Après deux mille ans, l'humanité quitte le signe des poissons pour entrer dans celui du céleste Verseau. - Ainsi parlaient ceux qui rêvaient d'une nouvelle cité terrestre à l'époque dont je parle.


- Je marche, je marche et l'Orient
marche avec moi et toute l'Afrique marche
et tôt ou tard l'Amérique du Nord marchera.
Écrivait Ginsberg le grand barde divin de l’Amérique céleste.

Ils marchaient ; beaucoup marchaient en tournant le dos au meilleur des mondes, Le meilleur des mondes, était celui promit par l'Amérique repue à ses rejetons issus des nouvelles classes moyennes ; ils marchaient main dans la main avec les Noirs AMÉRICAINS qui réclamaient mais pour d'autres raisons le droit de s'asseoir à la table de la nouvelle cité terrestre ; ils réclamaient le droit à l'égalité dans une Amérique BLANCHE qui leur refusait ce droit à cause qu'ils étaient des descendants d'esclaves et qu'ils avaient la peau plus noire que le velours noir du pubis éclatant des femmes blanches d'Amérique, à travers ce noir primitif profond aussi noir et obscur que la sexualité primitive de la première race primitive, ils contemplaient leur propre humiliation et celle de l'Amérique ; car ils craignaient par-dessus tout qu'on puisse reconnaître à ces noirs primitifs, le droit de se mélanger avec leurs femmes au corps blanc, blanc comme le paradis promit à la vieille Amérique hautaine puritaine et raciste. Ils craignaient que ces sales noirs ne VIOLENT le blanc corps de leurs femmes, c'est pourquoi ils avaient inventés LA TERRIBLE et PERFIDE SEGREGATION.
C'est pourquoi la figure mythique du divin Martin Luther king vint bouleverser l'Amérique à un moment ou repue, elle pensait qu'elle avait réussit à atteindre sans heurts les hautes sphères ensoleillées du Meilleur des mondes emportant avec elle sa technologie ses gadgets sophistiqués et son haut niveau de vie. Il était venu pour rappeler au grand peuple américain les règles de l'Eden, mais ces règles n'étaient pas celles dont rêvait l'Amérique profonde...

J'ai fait un rêve disait 'il
J'ai rêve qu'un jour sur les collines rouges de Géorgie
Les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves
S'assiéront ensemble à la table de la fraternité.


Ces règles n'étaient pas celles dont rêvait l'Amérique profonde...
Car une balle noire et dorée vint se loger dans le cœur blanc comme l'azur du prophète céleste
Il gisait à présent nu immobile étendu sur le sol de la pieuse Amérique
Un trou noir éclatant recouvrait son blanc cœur céleste
Lorsqu'on se penchait sur le trou noir éclatant
On voyait tout au fond, luire une perle noire
Qui avait revêtu l'aspect brillant et étincelant d'une épée d'or antique
C'était celle que le Black Panther Party
Tenait serrée dans son poing noir éclatant
Et qu'il enfoncerait bientôt
Dans le cœur étoilé de la splendide Amérique blanche et perfidement raciste.



C'était l'époque ou dans les villes de la vertigineusement belle Amérique, de longues marches s'organisaient, c'était des défilés interminables d'hommes de femmes et d'enfants à la peau noire qui rappelaient les grands pèlerinages du Moyen - âge, quand toutes les populations accompagnaient des reliques Saintes d'une église à l'autre. Des images se dressaient au-dessus de la procession, des hymnes en évoquaient les épisodes, c'est ainsi assurément que naquit le théâtre il naquit de ces cortèges semblables à ceux dont je vous parle, pour aboutir au "Jeu du monde" sur le parvis de la cathédrale baroque ; c'est ainsi de même que le nouveau théâtre fit son apparition aux Etats Unis, il réinventa à sa façon les Mystères ; ceux joués par le Living Théâtre et ceux mimés par les grandes marionnettes du Bread and Puppet étaient inspirés de ceux là. A Sella à Birmingham ou j'étais, je voyais des pancartes surgir au-dessus des têtes du grand peuple noir, les chants et les mélopées se croisaient ponctués de slogans qui ressemblaient à des récitatifs - " Freedom Now ! " "FREEDOM NOW !" " F R E E D O M N O W ! " C'était le chœur de l'Amérique obscur qui s'élevait au-dessus des vastes champs de blé de l'Amérique repue.
Déjà bien avant ceux qu'on appellera les hippies les noirs américains avaient commencé par tracer sur leur bannière en cristal d'or le nouveau mot d'ordre de la désobéissance civile, celui qui servira de signe de rassemblement à toute une génération éprise d’Amour et de LIBERTÉ.LOVE LOVE LOVE écrivaient t’ils sur leurs bannières en cristal d'or ,car la force du divin Martin King ,c'était la NON-VIOLENCE inspirée du divin GANDHI.
Mais cette époque hélas est révolue





CHAPITRE V







______________________________________________________________________________

DISCOURS DE DIDASCALIE LA MENTEUSE

______________________________________________________________________________




Even celle qui venait de parler, récitait par cœur les rimes d'un poème qui chantait les rêves d'une sublime Amérique, elle décrivait les sinistres douleurs et les jours splendides ;mais rapporter son récit nous n'étions pas sur d'y parvenir, tant celui ci était vaste et ses paroles rapides, pourtant,nous devons nous hâter, car d'autres attendent sur le parvis du céleste HLM pour parler à leur tour, nous devons leur céder la parole, si nous voulons que notre récit avance, car elles étaient aux moins deux à faire entendre leurs voix,car Didascalie elle aussi voulait parler ,et sagement bel astre Feux D'or blanc rêve Folle danse et tous les autres écoutaient.Alors lorsque DIDASCALIE se leva pour parler tous ceux qui étaient présent firent silence pour l'entendre, son discours leur semblait parfois ennuyeux ; néanmoins ce jour là elle fit un effort pour se rendre plus gracieuse ; je ne suis pas certain pour autant qu'elle fasse échapper à l'ennuie ceux qui l'écouteront ; cependant parmi ceux qui l'écoutaient, beaucoup buvaient ses paroles, car beaucoup étaient passionnés par le divin théâtre, on aurait pu leur faire entendre beaucoup d'autres discours de ce genre, que tous auraient également écoutés, tant leur désir de s'instruire était grand et allait parfois même jusqu'à la niaiserie.Voilà ce que DIDASCALIE la forte en gueule celle qu'on appelle l’obscène bavarde  leur confia ce jour là :Comme à son habitude, elle commença par harceler toute l'assistance par une longue introduction semblable à celle que font subir les universitaires divins dans leurs étables à débiter le savoir.
Elle s'appuya contre un pilier pour la faire entendre, et ils s'allongèrent tous du mieux qu'ils purent pour recevoir sans trop avoir à en souffrir ses longues tirades.
VOUS QUI M’ÉCOUTEZ DIT  T’ELLE, JE VOUS LE DEMANDE, OUBLIEZ POUR UN TEMPS CE QUE VIENT DE VOUS DIRE EVEN LA GRANDE PROPHÉTESSE NOSTALGIQUE, OUBLIEZ POUR UN TEMPS LES FURIEUSES ESTOCADES DE LA VIE FACE A LA MORT, DE LA MORT FACE A LA VIE, OUBLIEZ POUR UN TEMPS LES TERRIBLES INJUSTICES ET LES GRANDES IVRESSES D'AMOUR.FAITES LE VIDE EN VOUS, ET CONSIDÉREZ CE QUE J'AI A VOUS DIRE D'UN ŒIL FROID, CAR MON DISCOURS N'A RIEN D'EXALTANT, IL EST CELUI D'UNE ESTHÉTICIENNE QUI OBSERVE LA CHOSE THÉÂTRALE, COMME SI C’ÉTAIT UNE VULGAIRE CHIENNE.
OBSERVEZ, ÉCOUTEZ, AMIS FIDÈLES VOILA MES HAUTES RECOMMANDATIONS CONCERNANT LA CHOSE THÉÂTRALE, CERTAINS DISENT QUE JE NE SUIS QU'UNE EMMERDEUSE POMPEUSE LASSANTE QU'UNE VULGAIRE ET STUPIDE MAQUERELLE UNE SALOPE ENTREMETTEUSE, CEUX LA SONT DES MAUVAISES LANGUES, JE ME CONNAIS ASSEZ POUR POUVOIR ME VANTER SANS AVOIR A EN ROUGIR D'ÊTRE UNE ASSEZ BRILLANTE DIALECTICIENNE.
VOYEZ PLUTÔT :
JE VOUS EXPOSE MON POINT DE VUE CONCERNANT L'ART DU THÉÂTRE AVEC GRAND ART ET GRAND DISCERNEMENT, JE VOUS L'EXPOSE CAR C'EST MON RÔLE DE ME TENIR DEBOUT DEVANT VOUS AUSSI RAIDE QU'UN FROID BRÉVIAIRE, CAR J'AI CHOISI HABILEMENT DE ME TENIR SEREINE EN DEHORS DE TOUTES CES AFFLIGEANTES PASSIONS QUI AGITENT LE CŒUR DE CEUX QUI SONT TROP PROMPT A S'ENHARDIR POUR LES BELLES GRANDES ET NOBLES CAUSES QUI LES OBLIGENT A TENIR FERME LES RÊNES SUPERBES GENEREUSES ET GROTESQUES ISSUES DE LEUR AFFECT.OBSERVEZ CE QUE J'AI A VOUS DIRE AVEC GRANDE ATTENTION, CAR JE NE VOUS LE RÉPÉTEREZ PAS DIX FOIS, LES CONSEILS QUE JE VOUS DONNE JE LES VOUS LES DONNENT MAGNANIMEMENT, JE VOUS LES DONNENT DANS LE SEUL BUT DE FOURBIR DES ARMES BIEN AIGUISÉES POUR BATTRE ET HARCELER VOTRE CÉLESTE ET DIVINE PASSION, C'EST D'AILLEURS FACILE POUR MOI DE DONNER DES CONSEILS QUE JE NE SUIVRAI PAS, CAR ANCIENNE PRATICIENNE AYANT ACCÉDER AU GRADE ILLUSTRE DE PROFESSEUR MON RÔLE A PRÉSENT CONSISTE ESSENTIELLEMENT A ENSEIGNER DES CHOSES FUTILES.
Son introduction terminée, elle commença son exposé.


- Certains ont cru, et nous l'ont fait savoir, que la forme dramatique du théâtre
Etait pure action, uniquement pure action
D'autres ont cru et nous l'ont fait savoir, que la forme épique du théâtre était narration uniquement pure narration
Certains ont cru et nous l'ont fait savoir, que ces deux formes étaient purement antagonistes et ne pouvaient jamais se mélanger
Moi je vous dis, d'un œil détaché, ne soyez pas comme des bedons simples d'esprits
Réunissez ces deux formes antagonistes pour les faire se baiser

La forme divine dramatique du théâtre implique paraît t'il d'une façon exclusive le spectateur dans l'action
La forme céleste épique du théâtre fait il paraît du spectateur un simple observateur
Alors chamboulez tout avec ardeur Impliquez sans complexe le spectateur dans les deux formes en même temps, accolez la divine forme dramatique à la céleste forme épique, faites les se rencontrer, comme deux amants qui se baisent
Faites en sorte qu'ils deviennent à la fois acteur et observateur de l'action ainsi que le sont les amants expérimentés
Faites en sorte qu'ils jouissent l'un dans l'autre comme deux amoureux
Épuisez à force de les faire s'accoler et jouir leur divine activité intellectuelle
N'hésitez pas à l'éveiller au besoin par derrière
Suggérez
Argumentez
Empalez
Caresser
Engoncer
Foutrasser
N'hésitez pas à limer


DANS LA FORME DRAMATIQUE MAGISTRALEMENT RESULTANTE
Les sentiments peuvent être conservés tels qu'ils demeurent à l'état brut
Ils peuvent aussi être poussés jusqu'à la divine prise de conscience
CAR DANS LA FORME DRAMATIQUE QUE NOUS PRECONISONS :
L'homme est supposé connu, mais il peu aussi être l'objet de l'enquête
Il est à la fois L'homme immuable, et celui qui transforme et se transforme
Ainsi de même en sa présence, et à sa vue,
Le spectateur participe car il foutre
Et il observe sans répit ce foutre car il le voit briller en face de ses yeux
Il est plongé dans ce divin foutre car il en est tout couvert des pieds à la tête
Et il est placé devant lui, car il le voit resplendir en lui et autour de lui
IL EPROUVE UN INTERET PASSIONNE ET SIMULTANE
Pour le divin dénouement de l'action qui est embrassement
Pour son divin déroulement qui est baiser
Pour sa divine croissance qui est caresse douceur, mais aussi parfois revers
Pour la céleste Montagne qu'est l'ensemble il éprouve grand respect
Il éprouve devant l'évolution continue du spectacle, en particulier
Pour les bonds imprévus qui résultent de cette dramaturgie céleste
Il éprouve une réelle sympathie, car il adore être aveuglé embrouillé et Mystifié.
NOTRE MOT D'ORDRE EST SIMPLE
Une scène pour la suivante
Chaque scène pour soi
Prenez l'homme comme donnée fixe éternel
Et l'homme comme processus divin
Prenez l'homme par les sentiments
Et par la raison
Car si la divine pensée détermine l'être
Le divin être social détermine également la pensée
RESTEZ ÉVEILLES,
SOYEZ SANS PRÉJUGÉS, C'EST LES CONSEILS QUE NOUS DONNONS A CEUX QUI VEULENT-NOUS SUIVRONT DANS NOS DIVINES DIDASCALIES.

Ainsi se termina le discours sublime et incohérent de celle qui s'était fait surnommer DIDASCALIE à cause qu'elle parlait les trois quart du temps pour ne rien dire d'une façon
magistrale.


CHAPITRE VI


______________________________________________________________________________


DELLARTE A QUI DEVAIT PARLER REFUSE DE PARLER

______________________________________________________________________________

Bel astre qui rencontrait Didascalie pour la première fois, faillit la prendre au sérieux, car il avait été (il ne savait pourquoi )séduit par son discours qui ne voulait rien dire, il se demandait en même temps pourquoi il était là à écouter tous ces gens qui parlaient, car il était venu sur le parvis céleste pour participer à un spectacle divin qui devait être donné au profit des habitants d'une HLM qui les regardaient du haut de leurs hautes tours tristes comme s'ils avaient été des extra terrestres.
C'est pourquoi il demanda à Folle danse s'il n'eut mieux pas valu que l'on joua ce spectacle sans faire étalage de toutes ces discussions, il lui dit aussi - Que la compagnie de la rose et du mystère lui paraissait une compagnie sans cul ni tête - Folle danse lui dit de faire preuve de patience - C'est compagnie n'en est pas vraiment une lui dit il, car il y a beaucoup d'étudiants et de novices comme toi... ajouta t' il en riant qui viennent se confronter avec le monde du théâtre, mais il y a aussi des gens expérimentés qui savent ce qu'ils font. - Bel astre qui respectait folle danse comme on respecte quelqu'un pour qui on a une grande admiration, se décida à faire preuve de patience, d'autant que celui qui s'appelait DELL'ARTE que Even avait convié à parler, y avait renoncé, il avait d'autre chose à faire ce jour là, ; car il avait invité les enfants du voisinage à un spectacle, Beau rêve l'accompagnait en faisant sortir de sa flûte des sons qui étaient devenus beaucoup plus vifs que ceux qu'il avait l'habitude d'entendre. DELL'ARTE avait revêtu un costume bariolé et mit sur son visage un superbe grand nez. Et il faisait rire les enfants grâce à son énorme Faconde.C'est le moment que choisit Bel Astre pour enserrer Feu D'or dans ses bras ; il lui demanda - Comment ça va ? - Elle lui répondit - C'est le pied ! Mais je suis fourbue, Folle Danse m'a éreinté tout à l'heure il m'a obligé à courir pendant au moins dix minutes sur la pointe des pieds... Pour me rendre plus légère ma t'il dit ! Et elle éclata de rire.
- Folle danse est fou, il s'entraîne dix heures par jour ! Lui répondit Bel Astre. Mais il est vrai, que c'est un bel artiste.- Et moi je ne suis pas belle peut - être ? Lui répliqua Feu D'or en le poussant du coude.- Toi tu n'as pas besoin de la danse pour être belle, tu l'es naturellement !- Menteur ! Lui balança t'elle en lui écrasant le pieds.- Tu n'en pense pas un seul mot !- Je t'ai observé danser, lui dit bel astre, tu danse merveilleusement bien ; mais la plus belle danse que j'ai vu de toi ,c'était celle que tu as faite ,lorsque je me suis battu avec Miracle ,tu était quasi divine.- Tu ne crois pas que je sois une artiste, lui murmura Feu D'or dans le creux de l'oreille, tu as tord, car j'en suis une, je te montrerai cette chose ce soir si tu ne t’effondres pas comme hier, en ronflant comme un loir juste après qu'on ce soit pieuté.- Je ne vois pas le rapport lui répliqua Bel Astre.- Moi si- lui répondit Feu D'or en l'embrassant dans le cou.

Il répétèrent durant plus de deux semaines, et un jour ils installèrent la scène sur le grand parvis. Puis les marionnettes qu'ils attendaient finirent par arriver.Il faudra vous jeter à l'eau demain, comme si vous saviez nager, leur avait dit EVEN la veille au soir, car les marionnettes que nous attendions sont enfin là, malheureusement les gens de la compagnie ne peuvent pas rester à Paris plus d'un jour ; nous n'aurons pas le temps de répéter avec elles comme prévu. Mais si vous exécuter exactement les figures que nous avons misent au point ; tout devrait se passer correctement. SILENCE ET SCANSION qui doivent utiliser les grandes marionnettes ont l'habitude de ce genre d'imprévu, il n'y aura pas de problème.

________________________________________________________________________________________

LE GRAND JOUR

________________________________________________________________________________



C'était un bel après midi de juin, le soleil était de la partie. Bel Astre, Folle Danse, et Feu D'or étaient assis tous les trois dans la position du lotus sur la blanche scène qui se trouvait au milieu de la sombre esplanade, ils attendaient que le cortège divin fasse son apparition et monte sur la scène pour entreprendre leur danse. Autour d'eux dans ciel il y avait des multitudes de têtes qui dépassaient des fenêtres des hauts H L M qui ressemblaient à beaucoup d'égards à des prisons modernes, sans doute à cause de leur air froid sinistre et désolé, mais surtout à cause des multitudes de petites fenêtres en forme de guichet de parloir qu'on apercevait d'où on était ; pour Bel Astre, ces immenses citées dortoir était l'incarnation du purgatoire, il vivait dans un squat sans eau chaude ni confort, mais il se disait qu'à tout faire, cette situation valait mieux que celle de ces habitants entassés les uns sur les autres dans la promiscuité la plus totale, c'est pourquoi il se disait au final en contemplant les sinistres HLM, misère s'est incrustée ici sous une forme qui revêt l'apparence du bien être social, mais c'est pour mieux tromper son monde, je reconnais ses airs terribles sous le vernis des belles façades des plus récentes bâtisses. Au alentour de la scène il y avait peu de monde, comme si les habitants des HLM célestes avaient préférés regarder le spectacle qui leur était offert du haut de leur grandes murailles, ils savaient qu'il se préparait un spectacle dans leur cour, ils semblaient y prêter peu d' attention, ils auraient sans doute préféré qu'un cirque vienne s'installer ici, avec ses chapiteaux, ses lions et ses girafes, mais ils n'avaient pas de chance, ils étaient tombés sur la troupe charismatique de la rose et du mystère. Il y avait là surtout des enfants qui riaient et criaient, car ils étaient tous excités à l'idée de ce qui allait se passer. Bel astre essayait de se concentrer, mais il avait du mal d'y arriver. Il se demandait si les figures du rituel qu'il avait répété avait un sens, car il les avaient répétées un peu comme un automate répète une scène apprise par cœur mais sans en comprendre le sens, il les avaient répétées sans être convaincu que ce qu'il faisait, puisse avoir la moindre chance de toucher le cœur de ceux pour lesquels elle étaient destinées, c'est à dire les misérables habitants des HLM, car certaines scènes qu'ils répétaient avaient été écrites par des intellectuels anarchistes qui vivaient aux Etats Unis durant la folle période que EVEN venait de leur décrire. Il se remémorait anxieux les scènes du rituel dans lesquelles il devait intervenir et son cœur battait la chamade, car il avait l'impression de s'être fourré dans une affaire qui n'était pas la sienne. Il devait déclamer un cours texte sur la scène, pointer son doigt en direction des immenses façades grises qui resplendissaient d'une façon terrifiante au-dessus de sa tête, et il devait exécuter une série de mouvement dont il avait peine à mesurer toute l'ampleur, car la plupart des scènes avaient été répétées sans la présence des grandes marionnettes ; c'est pourquoi ils avaient travaillés sans elles, en traçant à la craie sur la scène et sur le sol l'espace qu'elles devaient occuper, SILENCE ET SCANCION avaient indiqués avec leurs corps les gestes et les déplacements qu'elles devaient effectuer.Bel Astre doutait de lui, il doutait surtout d'avoir assez de force pour porter assez haut le cours texte qu'il devait crier en direction des habitants du HLM céleste, il doutait d'avoir assez de rigueur pour effectuer correctement sa partition. Il se demandait encore une fois dans quelle aventure il s'était fourré. Il voyait Feu d'or resplendir sur la divine estrade, elle lui faisait face, elle fermait les yeux, il remarqua que Folle Danse lui aussi les fermait ; pourtant ils garda les siens grands ouverts, car il voulait apercevoir le céleste cortège, qui devait déboucher, une cinquantaine de mètres plus loin, là bas, dans une trouée de l'espace située en contrebas d'un immense bloc d’HLM





CHAPITRE VII




ACTION

______________________________________________________________________________
COURTE VUE DU SPECTACLE DONNE PAR LES ACTEURS DE LA COMPAGNIE DE LA ROSE ET DU MYSTERE SUR LE PARVIS DE L'HLM CELESTE

______________________________________________________________________________



LE SPECTACLE DE LA COMPAGNIE DE LA ROSE ET DU MYSTERE A DEBUTE.
BEL ASTRE VOIT APPARAITRE SILENCE ET SCANCION SUR LA VASTE ESPLANADE.



C'est alors qu'il était en proie à de folles pensées, qu'il vit apparaître SILENCE et SCANCION dans la trouée de l'espace qui donnait accès aux célestes HLM. Il réalisa en voyant apparaître le céleste cortège qu'il était venu ici pour redonner à d'autres hommes, ce que MIRACLE lui avait donné alors qu'il vivait sous les ponts, il éprouva un sentiment de gêne, car il s'était laissé allé à des pensées d'une légéreté qui lui faisait honte, il ferma les yeux et il concentra son attention sur l'image d'une fleur qu'il voyait régulièrement apparaître avant de s'endormir depuis qu'il œuvrait dans la compagnie de la rose et du mystère ; cette fleur était celle qui servait d’emblème à cette compagnie éphémère, il la voyait scintiller dans un espace bleu pâle elle était d'une beauté surprenante.Lorsqu'il rouvrit les yeux, il sentit son cœur remplit d'une douce lumière. Il vit le cortège s'avancer lentement, trés lentement vers la blanche estrade, où il était assit, il vit le cortège s'avancer, comme si il le voyait dans un rêve.SILENCE avait revêtu l'apparence d'une immense marionnette d'au moins trois mètres de haut, il avançait bercé par la lenteur, il portait un masque blanc sur le visage et avait le corps ceint d'une grande robe de satin d'une blancheur éclatante, il s'avançait lentement trés lentement, devant lui quatre officiants au visage blanc, dont les cheveux les mains et les pieds étaient recouvert d'or, quatre officiants jetaient des fleurs en papier de diverses couleurs qu'ils puisaient dans une vaste corbeille qu'ils tenaient en marchant suspendue dans les airs, ils avaient un voile bleu qui leur couvrait le corps ; les fleurs qu'ils lançaient étaient si légères, quelles volaient comme de splendides papillons, et les enfants du voisinage les attrapaient ils regardaient cet étrange cortège avec des yeux grand ouvert, comme si c'eut été une céleste apparition, bientôt SCANCION qui marchait derrière silence et qui avait la même apparence que lui, mais encore plus mystérieuse, car ses vêtements étaient entièrement dorés SCANCION. d'une voix qui portait aussi loin que le vent pu porter, car elle était reprise et amplifié par un chœur qui marchait à sa suite SCANCION fit entendre un murmure ,et ce murmure fût aussitôt reprit par le chœur; les officiants du chœur céleste étaient vêtu de la même façon que les lanceurs de fleurs ,ils avaient le visage enduit de fard blanc leurs cheveux étaient d'or ,ainsi que leurs mains et leurs pieds ;leurs corps était ceint d'un beau voile bleu, transparent, ils portaient tous uniment sur leur dos un grand oiseau d'une blancheur divine, cet oiseau par instant donnait l'impression de vouloir s'envoler ,car le céleste chœur des officiants le propulsait par instants dans les airs, au bout de grand canne ayant l'aspect du métal étincelant.
Scansion arrêta son murmure, le chœur s'arrêta aussi.
Scansion alors se mit à réciter un étrange poème qui était composé d'une seule syllabe.
TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TATA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA..TA.TA.TA.TATA.TA.TA.TA.TA.TA.
TA
TA.TA.TA.TA.TA.TA.
TA.TA.TA.
Cette étrange syllabe était aussitôt reprise par le chœur derrière lui, et tout uniment, ils s'avancèrent vers la blanche estrade qui était disposé sur la grande place, triste et froide comme la pierre d'un sinistre tombeau. De belles colonnes blanches jaunes et doré resplendissaient sur les pourtours de la scène, elles étaient incrustées de motifs colorés qui étaient fait de fleurs enlacées et de sculptures bleu et rouge fort joliment tracées, à les voir ainsi se dresser au milieu de la place, toutes resplendissantes sur la blanche estrade on avait l'impression on ne savait pourquoi, qu'on allait assister à l'apparition de quelque mystère venu en droite ligne des temps issus du moyen âge.




CHAPITRE VIII















_______________________________________________________________________________

DÉBUT DU RITUEL SCÉNIQUE


________________________________________________________________________________________






SILENCE monta d'un pas lent et solennel sur la splendide estrade ,il pointa doucement ses doigts de géant vers le ciel, puis vers les supers grands HLM puis il les pointa de même vers le sol triste et froid avec chaque fois une grande douceur. Alors le chœur céleste fit entendre un murmure qui ressemblait à celui de la houle, et l'on vit le grand corps de SILENCE agité par un mouvement d'ondulation semblable à celui qu'on observe sur la mer après une tempête. Silence doucement se pencha vers le grand oiseau Blanc que les célestes officiants tenaient au bout de leur canne ayant l'aspect du métal étincelant, il le prit dans ses mains et le tena tendrement enlacé sur son cœur pendant quelques instants ;puis d'un geste divin ,il ouvrit largement bras et mains ,on vit alors le grand oiseau blanc s'envoler tout resplendissant au bout des cannes étincelantes du chœur des célestes officiants.Alors, Bel Astre, Feu D'or et Folle Danse doucement s’apprêtèrent à exécuter leur danse .




CHAPITRE IX



________________________________________________________________________________________

BEL ASTRE FOLLE DANSE ET FEU D'OR EXECUTENT LEUR DANSE.


________________________________________________________________________________________



Folle danse le premier s'élança sur la scène ,il avait attaché à ses poignets de grands rubans blanc, il était torse nu son corps luisait d'or et d'argent ,il avait un ruban rouge sur le front et un pantalon bleu ,auquel étaient attachés des rubans de couleur, il projeta son corps dans l'espace, et commença par entreprendre au ralenti une danse somptueuse, il se tenait sous le grand oiseau blanc qui tournoyait au même rythme que lui ,les rubans qu'il avait attaché à ses poignets tournoyaient dans l'espace, et le chœur alors reprit son étrange murmure semblable parfois à celui que les vagues furieuses font en se jetant sur les rochers, semblable parfois, à celui que le vent fait entendre lorsqu'il parcour prestement la haute cime des forêts. SILENCE SE TENAIT IMMOBILE IL SEMBLAIT CONTEMPLER LE CIEL INACCESSIBLE .,ses mains bougeaient imperceptiblement au rythme de la danse, son corps de géant dominait tout l'espace car SCANSION qui était de même taille était resté planté immobile sur le sol de la grande place triste et froide comme la pierre d'un sinistre tombeau.C'est alors que deux acteurs montèrent sur la scène, leur corps était entièrement recouvert d'une fine couche de pastel doré ,Ils portaient sur le côté un beau carquois remplit de splendides torches l'un était une femme et l'autre un homme ,ils s’avancèrent lentement et gravirent les marches qui se trouvaient sous les blanches colonnes qui encadraient la scène, ils tenaient chacun dans une main une belle torche qui dégageait un feu blanc éclatant qui lançait des éclats somptueux bien que nous fussions en plein jour.Puis se fut au tour de FEU D'OR de s'élancer sur la scène, d'un bel élan elle présenta son corps qui était tout de blanc vêtu ,en direction de l'oiseau qui volait haut au-dessus de sa tête, elle faisait comme si elle voulait l'atteindre, sa danse qui semblait hésitante avait quelque de chose de follement désespéré ,elle ressemblait à celle d'un oisillon tombé du nid. qui cherche à voler, mais qui n'y parvient pas; c'est pourquoi le chœur derrière elle faisait entendre un murmure pathétique, Feu D'or soudain sortit de l'espace; alors ce fut au tour de bel astre de s'élancer sur la scène, son cœur battait fort car il apercevait une multitudes de visages minuscules qui le regardaient ,la haut tout en haut des immenses tours HLM .Il fit comme on lui avait appris, il effectua une danse au ralenti au centre de la scène, et il pointa son doigt en direction du ciel, en même temps il cria à la façon de celui qui se trouve sur la proue d'un céleste navire et qui soudain aperçoit la terre, il cria :LE ...C...I E L. du plus fort qu'il put, et le chœur reprit avec lui ces deux mots... LE...C.I.E.L en les scandant haut et fort pour que tous les entendent. Bel astre avait le torse nu, son corps luisait d'or et d'argent, il avait un ruban rouge noué sur le front et un pantalon bleu auquel étaient attachés des rubans de couleur, il avait de grands rubans blanc qui étaient attachés à ses poignets, de sorte que lorsqu'il dansait, les rubans se déployaient dans l'espace au même rythme que son corps on aurai pu croire à le voir qu'il était le miroir de Folle Danse car ils avaient la même apparence. Quand bel astre eut terminé sa danse, Folle danse le relaya ,il effectua un mouvement prodigieux au centre de la scène comme si d'un miroir avait surgit l'image même de Bel Astre en même temps il se courba et pointa son doigt vers le sol et cria: LA... .T...E.R.R.E, de la même façon que l'avait fait bel astre, mais sa voix était plus puissante que celle de bel astre, elle résonna plus longtemps à travers les murs gris et froids des célestes HLM, le chœur à sa suite scanda plusieurs fois ces deux mot LA... TERRE, haut et fort pour que tous les entendent, tandis que le super oiseau blanc volait toujours d'un vol céleste et rapide au-dessus de la blanche scène, et que SILENCE balançait ses mains en une sorte de violent tremblement .On voyait partout la scène resplendir, car les blanches torches que tenaient les deux acteurs debout sur les belles colonnes, dégageaient un feux étincelant, de même leur beau corps doré luisait de toute part sous le feu ardent des célestes torches. Feu D'or s'élança sur les pas de Folle Danse, elle effectua une danse rapide autour de la scène comme si elle était devenue une folle vague blanche, puis on vit encore son beau corps de feu tourner dans l'espace, semblable à un soleil on la vit éclairer de sa blancheur radieuse la scène qui semblait devenue soudainement encore plus blanche. On entendit sa voix qui vibrait comme du cristal sonore prononcer ces simples mots : L O.. C..E..A.N..L.O.C.E.A.N et le chœur avec elle répétait ces mêmes mots L' O.C.E.A.N....L'. O.C.E.A.N. Alors reprenant tous ensembles leur mouvement Folle danse bel astre et feu d'or, sur la scène reprirent leur danse et leur voix qui portaient loin lançaient ces simples mots. LE... C.I.E.L...LA...T.E.R.R.E.. L'O.C.E.A..N...LE.C.I.E.L..LA...T.E.R.R.E.. L'O.C.E.A.N. et le chœur reprenait avec eux ces étranges slogans.





CHAPITRE X





_______________________________________________________________________________________

LE MYSTERE PREND LA FORME D'UNE ETRANGE ACCOLADE ENTRE SILENCE ET LE BEL OISEAU BLANC

________________________________________________________________________________________


Alors Blanc rêve fit son apparition, tout de blanc vêtu, il soufflait dans sa flûte et des sons brillants sortaient de sa flûte il marchait sur la scène comme s'il eut marché sur la crête étincelante d'une mer invisible, il marchait en soufflant dans sa flûte, et s'arrêtant soudain, il s'immobilisa devant la grande forme blanche de SILENCE, disparaissant presque à la vue de ceux qui observaient tant leur blancheur éclatante se confondait. Alors SILENCE leva tendrement ses mains vers le ciel en direction de l'oiseau à la blancheur de lys, et l'on vit celui ci se poser par trois fois sur ses mains, et par trois fois s'envoler au rythme du murmure du chœur.







CHAPITRE XI


________________________________________________________________________________________
APPARITION DE SCANCIONE. TENSION DRAMATIQUE
________________________________________________________________________________

Alors on entendit une curieuse mélopée s'élever de terre et fendre l'air, c'était par la voix de SCANCION qu'elle prenait forme... TA... TA... TA... TA... TA... TA... TA... TA.. derrière lui le chœur répétait TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. quatre acteurs agitaient quatre belles crécelles toutes dorées, on se sentait hâpé par une étrange frayeur ,car on voyait se dresser SCANCIONE sur la blanche estrade ,les bras haut levé agiter dans ses mains un immense voile qui avait la couleur du sang et de l'or ,il s'avançait comme une étrange divinité surgie d'un temple mystérieux; tandis que la scène se couvrait d'une épaisse et rouge fumée. et que du haut des colonnes brillait l'éclat splendide des torches blanches que tenaient dans leurs mains les deux acteurs a la chair dorée.

CHAPITRE XII


________________________________________________________________________________________

RITE FUNÊBRE

________________________________________________________________________________




Les quatre acteurs du chœur qui tenait les belles crécelles dans leurs mains, prirent dans celles ci une partie de l’immense voile rouge et or que tenait SCANCION, et ils couvrirent la scène tout entière de cet immense voile rouge et or, ensevelissant Feu D'or Bel Astre et Folle Danse sous ce grand voile d'or et de sang tandis que SILENCE demeurait immobile à l'écart le regard tourné vers le ciel et que Blanc rêve continuait à jouer de la flûte comme si de rien n'était..




CHAPITRE XIII




______________________________________________________________________________________

OU L'ON ASSISTE A LA
MORT TRAGIQUE DE L'OISEAU BLANC

_______________________________________________________________________________
Alors l'oiseau tout de blancheur ,l'oiseau tenu au bout des grandes cannes étincelantes par les acteurs du chœur céleste, l'oiseau tournoya dans les airs comme une folle toupie et son blanc corps céleste vint s'abattre sur la toile rouge et or alors du chœur monta imperceptiblement d'abord puis avec force une longue plainte semblable à celle qu'on entend souvent murmurer sur les lèvres de ceux qui ont perdu un être aimé. SCANCIONE alors tournoya au centre de la scène, sur le grand voile rouge et or là où était tombé le céleste oiseau blanc, en répétant cet étrange poème. TA.. TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...qui n'était amplifié par nul autre voix que la sienne, car le chœur était tout à sa peine , le chœur bientôt s'amplifia de telle sorte qu'il devint pour tous méconnaissable, on croyait à l'entendre soudain qu'un lion rugissait plutôt qu'une plainte c'était un terrible grognement qui sortait de sa bouche, à ses côtés deux acteurs agitaient deux belles plaques de métal doré qui faisaient un bruit terrifiant ,elles resplendissait en sous le feu des torches qui brûlaient toujours en haut des blanches colonnes tenues ferme en main par les deux acteurs au corps couvert de craie dorée.





CHAPITRE XIV



________________________________________________________________________________________

REVOLTE DU CHOEUR.

________________________________________________________________________________


Le chœur vêtu de bleu éclata alors soudainement aux quatre coins de la vaste scène ,et les célestes officiants dont le visage les pieds et les mains étaient recouvert de la divine couleur de l'or ,les célestes officiants s’emparèrent du voile or et rouge et l’agitèrent avec colère ,tant est si bien qu'on croyait voir sur la scène une vaste mer en furie ,elle ressemblait à une mer de sang ,lustrée par des éclats solaires.




CHAPITRE XV


_______________________________________________________________________________________

MISE A MORT DE SCANCIONE.

________________________________________________________________________________________
SCANCIONE semblait prît de vertige ,il tournait au ralenti comme une folle toupie, il étendait ses bras qui étaient immenses pour tenter de s'accrocher à on ne savait quelle falaise ,car autour de lui l'espace était désert, il répétait mécaniquement comme un homme poursuivit par une malédiction, cet étrange poème. TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...Et puis on le vit soudain vaciller ,puis s'écrouler comme au ralenti sur la vaste mer rouge, aux reflets dorés; alors tout uniment comme le ferait un seul homme, tous les célestes officiants replièrent sur lui le vaste voile rouge et or et SCANCIONE disparut engloutit sous le superbe voile, son corps roulé avec celui du céleste oiseau blanc dans ce grand linceul rouge fut alors hissé sur les épaules du céleste chœur qui l'emporta lentement ,hors de la scène, en faisant entendre un céleste murmure, car ils soufflaient dans d'étranges sifflets qui émettaient des sons qui rappelaient étrangement le divin chant des baleines ,ils disparurent au loin.





CHAPITRE XVI



________________________________________________________________________________________

APPARITION DE LA ROSE CELESTE.


________________________________________________________________________________________

Sur la scène découverte, on aperçut le blanc corps de Feu D'or, de même que celui de Bel Astre, et aussi celui de Folle Danse allongé tout de long, comme si ils étaient mort ,puis on vit comme dans un rêve s'élever au milieu de la scène parmi ces beaux corps immobiles ,une fleur magnifique ,elle resplendissait elle était éclatante; c'était une magnifique rose comme on en voit fleurir avec joie les premiers jours de printemps, celle ci était d'un bleu ciel pâle étonnant, elle rayonnait comme une vierge pure au centre de la scène. Elle s'élevait doucement au-dessus de celle ci, comme si une main invisible située quelque part dans le ciel lui permettait de se maintenir ainsi suspendu dans les airs comme une chose quasi surnaturelle. Elle possédait une longue tige dorée, et des feuilles d'or éclatantes étaient fixées sur elle.Une lumière mystérieuse d'une blancheur étincelante surgissait de dessous la scène elle projetait ses feux sur la fleur merveilleuse, on avait l'impression étrange d'assister A UNE APPARITION .SILENCE alors s'avança lentement, précédé par Blanc Rêve qui marchait à pas lent au même rythme que lui , des sons qui résonnaient comme le cristal s'échappaient de sa flûte, au fur et à mesure qu'ils avançaient en direction de la belle rose bleu pâle comme le ciel, Bel Astre Feu D'or et Folle Danse doucement s’extrayaient de la scène ou ils étaient rivés, leurs corps doucement se mouvait dans l'espace, comme celui des oiseaux qui déploient lentement leurs ailes après un temps long passé à dormir. SILENCE lentement tendit sa blanche main en direction de la belle rose bleu pâle comme le ciel et doucement il la prit entre ses doigts, et dans un geste souverain, il la présenta à tous ceux qui regardaient de prêt ou de loin cet étrange spectacle, tandis qu'il offrait à ceux qui voulaient la voir cette fleur magnifique; de la cavité ou elle était sortie on vit surgir une belle coupe d'or étincelante, elle était remplie de roses d'un bleu éclatant; Folle Danse dans un mouvement céleste se saisit de la coupe et la tint fermement dans ses bras; une seconde coupe d’or étincelante chargée de roses bleues éclatantes fit son apparition ,Bel Astre d'un geste rapide la prît dans ses bras et il la tint fermement serrée contre lui, une troisième coupe apparu, chargée des même présent ,ce fut au tour de Feu D'or de s'en emparer, elle le fit d'un geste léger, et tint fermement la coupe serrée contre sa belle poitrine. Alors on vit descendre de la colonne ou ils étaient montés, les deux acteurs au corps dorée ,ils tenaient chacun une belle torche blanche fermement dans leurs mains; ils se placèrent devant SILENCE et tous ensembles se mirent à descendre lentement de la blanche scène.





CHAPITRE XVII


________________________________________________________________________________________

DEVOILEMENT DU MYSTERE

________________________________________________________________________________________



SILENCE tenait la belle rose bleu pâle couleur de ciel dans sa main de sorte que tous la voient, Blanc rêve marchait devant lui, des sons qui avaient la résonance du cristal s'échappaient de sa flûte ;Bel Astre, Feu D'or et Folle Danse suivaient derrière en serrant chacun contre leur poitrine, la belle coupe dorée remplie de roses bleu éclatantes d'une seule main, car d'une autre ils semaient sur le chemin et dans les airs des roses bleu éclatantes.Ils parcoururent l'immense esplanade durant un temps qui parut infini, car ils marchaient avec lenteur ,SILENCE s'arrêta soudain prés de la porte d'un sinistre HLM et là, il déposa la rose avec une infinie lenteur dans une simple boîte en carton que lui tendit un jeune garçon .On le vit alors mettre la main sur son cœur et s'incliner respectueusement vers l'enfant, puis on le vit faire demi-tour, et le cortège avec lui disparu lentement comme il était venu.


CHAPITRE XVIII




________________________________________________________________________________________

FIN DU MYSTERE
________________________________________________________________________________





On vit alors sur la blanche scène deux personnes qui tenaient dans leur main une grande bannière sur lequel étaient écrits ces mots ailés :LA COMPAGNIE EPHEMERE DE LA ROSE TE DU MYSTERE VOUS REMERCIE DE L' AVOIR ACCUEILLIT .
C'était EVEN et DIDASCALIE qui tenaient chacune dans leurs mains une partie de la splendide bannière.







CHAPITRE XX


_______________________________________________________________________________


DELLAR'TE RENTRE EN SCÈNE

_______________________________________________________________________________


Alors DELLARTE apparu en faisant grand bruit, car il avait autour de lui toutes sortes d'instruments qui faisaient du bruit, il avait son costume bariolé, il avait aussi son grand nez, il était poursuivit par un groupe d'enfants qui attendait son spectacle avec impatience, car il avait prévu qu'il en délivre un sur la céleste scène, celui ci était destiné à faire rire, car le Mystère qui s'était déroulé ne prêtait pas assez à rire, et DELLARTE qui aimait à se moquer de tout n'hésita pas à parodier les scènes qui venaient d'être jouées.






















CHAPITRE XX


______________________________________________________________________________
LES ACTEURS SE RETROUVENT AUTOUR D'UN HOMME CELEBRE.

______________________________________________________________________________



Lorsqu'elle eut fini son spectacle, la troupe des acteurs qui composait la troupe éphémère de la rose et du mystère rangea ses instruments, et se regroupa autour d'un camion rouge et jaune qui était rangé sur un parking, un homme entouré d'une foule de personnes que Bel Astre ne connaissait pas discutait avec animation, c'était le directeur de la troupe de marionnettes géantes, il plaisantait et tout le monde voulait lui parler, il enlaça amicalement SILENCE et SCANCIONE qui s'étaient débarrassés de leurs grandes marionnettes, et des échasses sur lesquelles ils étaient montés pour les animer, il plaisanta gaillardement avec DELL'ARTE car ils semblaient se connaître. EVEN apparut peut de temps après, ainsi que DIDASCALIE ,et de même il les embrassa avec chaleur. Puis Even présenta en riant, tous les participants du mystère à celui qui semblait si célèbre ,il les salua tous avec de fortes plaisanteries; cet homme c'était le céleste fondateur de la troupe des marionnettes géantes, il n'avait pas pu voir le spectacle il le regrettait car il était passé spécialement par Paname pour voir Even et les acteurs de la compagnie du Mystère, il devait repartir avec ses camions et sa troupe, le soir même, car ont les attendaient ailleurs. Even lui expliqua ce qui s'était passé, et il riait beaucoup, car sans doute il trouvait que la troupe de la rose et du mystère, n'avait pas réussit son coup, car les gens n'étaient pas sorti des célestes immeubles pour leur sauter au coup. - Ce sera pour la prochaine fois, semblait il dire à Even qui semblait pourtant satisfaite de cette intervention, car elle avait permit de montrer à quelques-uns uns de ceux qui étaient là - La difficulté qu'il y avait à réaliser un mystère moderne , dans la sainte cour d'une HLM . - Beaucoup de ceux qui étaient là étaient des étudiants en théâtre, et ils semblaient au même titre que Bel Astre étonnés d'avoir participé à un tel événement, ils riaient et parlaient en se remémorant ce qu'ils avaient fait ,ils parlaient à haute voix des parties du spectacle qu'ils avaient donné, surtout de celles qui les touchaient de prés. Tous s'amusaient et riaient comme des enfants. Beau rêve embrassa et serra Folle Danse entre ses bras, il fit de même avec Bel astre et Feux d'or qui lui rendirent la pareille et ils riaient et plaisantaient en se rappelant des scènes de leurs interventions soit parce qu'elles n'avaient pas marchées, soit parc’qu'ils les trouvaient au contraire fantastiques et sublimes.











CHAPITRE XXI








____________________________________________________________________________

SUITE ET FIN DE CETTE SEQUENCE

_____________________________________________________________________________



Plus tard on démonta la céleste scène ,c'était sans doute le plus difficile, car elle était trés grande, heureusement il y avait beaucoup de bras. On la chargea dans un camion. Et tandis que les enfants tournaient et s'amusaient autour accompagnés de quelques badauds, quelques personnes parfois les interrompaient dans leur travail, ou profitaient d'une pause pour parler avec eux. Certains leurs demandaient pourquoi ils faisaient ça. D'autres leur dirent qu'ils n'avaient pas compris ce que ce spectacle voulait dire, d'autre vinrent les remercier de ce qu'ils avaient fait.
Bel Astre se sentait bien, il avait tenu son pari qui était pour l'essentiel de dépasser sa peur de monter sur la scène ,il était tout excité de se trouver au milieu de cette faune bruyante et bonne enfants que composaient la troupe éphémère de la rose et du mystère, il ne regrettait pas d'avoir participé à ce prodigieux spectacle qui dépassait en espérance ce qu'il avait imaginé, il repensa à Miracle car c'était lui qui lui avait donné l'envie de participer à ce beau mystère des temps modernes; au fond de lui-même pourtant il entendait une petite voix qui disait - Je n'en finirai donc jamais avec Miracle! Je dois le mettre de côté, il ma sauvé de la mouise certes, et bien maintenant il est temps de l'oublier - Peu après, il avait en vision la rose bleu scintillante qui lui était apparut alors qu'il était assis sur la scène; en la revoyant, il compris soudain qu'il avait été touché dans le cours du spectacle par la grâce d'une chose qui lui était infiniment supérieure; il baisa doucement l'image de cette rose; il fît ensuite comme si rien ne s'était passé, il fit ainsi, car il craignait qu'elle disparaisse si il l'étreignait trop; il aurait pu confier aux autres qu'il avait vu cette rose, peut-être l'avaient ils vu aussi; il préféra se taire, il pensait peut-être qu'il avait été le seul à l'avoir vu; ce qui n'était pas certain.Feu D'or de son côté était enthousiasmée par la beauté du spectacle, elle voulait continuer à faire du théâtre, elle disait qu'elle avait trouver là sa véritable vocation, elle avait été éblouie et transportée tout le temps qu'avait durée l'action ;elle disait qu'elle s'était senti renaître, car elle avait pu s'exprimer totalement comme si une espèce de grâce l'avait accompagnée; elle avait sentit la même chose tout le long des répétitions. Elle dit ensuite à Bel Astre : - j'ai vu une chose brillante autour de toi quand tu es intervenu ,je crois que c'était ton aura! - Il lui dit que tout était possible, car il avait lui-même eut quelques apparitions, mais il ne lui dit rien de la rose - Il lui confia alors ses impressions et ils parlèrent ensembles de ce qui s'était passé comme deux amants pressés de s'embrasser.Blanc rêve quand à lui, faisait l'éloge des acteurs et il parlait avec Even de l'organisation, qui l'intéressait, car il se souvenait que dans son passé récent il avait organiser de grandes fêtes somptueuses, et il félicitait Even pour le travail magistral qu'elle avait fournit.Folle Danse parlait et plaisantait avec un groupe d'amis, en anglais et en français, car il maîtrisait les deux langues, il était souvent entouré d'un groupe de jeunes filles qui semblaient s'intéresser à lui.Le soir tous se réunirent chez Even pour dîner, elle habitait une petite maison dans la proche banlieue et l'on fit la critique du spectacle qui s'était déroulé, on la fit en plaisantant et en préparant le repas; l'alcool et la belle herbe qui circulait rendaient les choses irréelles.Le spectacle avait été financé par l'université - Il est probable leur dit Even - Que nous ne pourrons pas en refaire un autre de sitôt, car nous avons raclé, les fonds de toute une année de crédits alloués à notre département, par un généreux donateur dont je tairai le nom - Ce qui fit jaser tout le monde, car tout le monde voulait savoir qui était le généreux donateur; mais Even tenait à son secret, elle ne voulait pas donner son nom.Bel Astre compris alors que c'était probablement Even elle-même la généreuse donatrice, car on lui avait laissé entendre que l'université ou elle enseignait était plutôt du genre fauché.Dans la troupe de marionnettes, il y avait des Allemands, des anglais une suisse un ou deux français et plusieurs américains, car la troupe était stationnée aux Etats Unis ,ce soir là on parlait surtout anglais et français, Bel astre quant à lui ne parlait que le Français, il n'avait jamais pu réellement se faire à l'anglais, il le regrettais ,car cela le gênait beaucoup de ne parler qu'une seule langue, il avait la curieuse impression d'être presque infirme. Blanc rêve non plus ne parlait pas l'anglais, il dit à Bel Astre - Je n'ai jamais compris leur langue, et je ne la parlerai jamais !- Il était moins complexé que Bel Astre sur ce plan là. Beaucoup des invités dormirent dans la maison d' Even, le lendemain quand Bel Astre se réveilla dans les bras de Fe u- D'or, la plupart des gens de la céleste troupe de marionnettes avaient désertés la maison; ils étaient partis dans la nuit pour la Bretagne, de là ils avaient prit le bateau pour rejoindre une ville située en Angleterre ,ou on les attendaient avec grande impatience .Ceux qui restèrent passèrent toute la journée chez Even à se faire dorer la pilule au soleil, car c'était la fin du travail universitaire, Even et tous les étudiants étaient en vacance.Le lendemain Bel Astre et Feu d'or partirent pour Minorque, ils avaient décidés eux aussi de se prendre des vacances, ils avaient juste assez d'argent pour le faire.






QUATRIEME PARTIE


CHAPITRE I


________________________________________________________________________________________
Celui que nous appelons Bel- Astre revoit Beau Hasard..Beau Hasard l'invite à venir installer son campement en compagnie de Feu D'or dans un nouvel appartement situé dans la partie nord de Paris.Feu D'or qui a rencontré un nouvel amant se bat avec Bel-Astre , elle lui reproche son manque de jalousie.Feu-D'or et Bel-Astre se séparent.Comment Bel-Astre se fît cruel avec Granpeine.
________________________________________________________________________________________

Après diverses péripéties Bel-Astre et Feu D'or se retrouvérent à la rue,car le céleste Squat à la façade violette,qui avait hébergé Désir et servit de havre à leurs amours avait fini par être expulsé.Après un passage dans une autre squat,ils avaient trouvé temporairement à se faire héberger dans l'appartement d'un ami qui partait en voyage.Lorsque cet ami fût revenu ils durent de nouveau décamper et chercher un autre domicile.Ils finirent par en trouver un dans un rez de chaussée minable ou ne filtrait pas même la lumière du jour.De guerre las Feu d'or avait fini par se faire héberger chez une amie qui refusait d'héberger Bel-Astre,car elle n'avait pas assez de place pour les accueillir tous les deux.Bel-Astre resta quelque temps dans le sombre appartement ou il rongeait son frein.Un jour alors que Bel-Astre déprimait dans cette chambre sans lumière,il entendit en provenance des sous sol une voix qui passait par les bouches d'aération. C'était celle d'un homme.L'appartement qu'occupait Bel-Astre donnait sur une cour,sombre qui communiquait avec les cuisines d'un restaurant,les lieux étaient sombres,mais on entendait parfaitement ce que disaient les gens qui travaillaient dans les sous sol.-Un appartement va se libérer dans la rue qui est plus haut,c'est un deux pièce,le propriétaire recherche un jeune couple tranquille pour l'occuper;si vous en connaissez un dans vos relations envoyez les à cette adresse!.Et il donna l'adresse.-Celui qui venait de parler s'appelait Beau -Hasard.Bel -Astre ne vît jamais son visage,mais il se rendit en compagnie de Feu-D'or à l'adresse indiqué qui était celle d'une concierge.Ils mirent leurs plus beaux vêtements et s'arrangérent pour être le plus aimable possible.La femme qui les reçu,était une femme bien enrobée à l'air débonnaire.Elle leur demanda qui les avaient tuyauté.Ils lui repondirent qu'ils étaient là par hasard,et qu'ils cherchaient un appartement car le leur était beaucoup trop à l'étroit.Elle les dévisagea et leur dit d'attendre.Elle leur demanda quel était leur métier.Ils repondirent qu'ils étaient enquêteurs pour la SNCF,ce qui était la vérité,car à cette époque ils faisait ponctuellement ce job pour survivre.Elle leur demanda de repasser le lendemain,car elle devait contacter le propriétaire,elle donna le montant du prix de la caution et le prix du loyer.Lorsqu'ils repassérent le lendemain,la concierge les accueillit avec un grand sourire.Si vous désirez vous pourrez occuper cet appartement,j'ai parlé avec le propriétaire qui a donné son accords.C'est un loyer de quarante huit,vous avez beaucoup de chance d'être venu là par hasard ,vous êtes les premiers à être passé,nous n'avons pas encore fait paraître d'annonce.
Il déménagérent leurs affaires les jours suivant et s'installérent dans le petit deux pièces qui était beaucoup plus agréable que l'appartement sombre du rez de chaussé que Feu-D'Or avait fuit.Ils vécurent durant six mois dans cet appartement comme un jeune couple modéle.Bel-Astre avait la sensation qu'il avait changé de peau et qu'il était devenu un jeune marié,cela lui paraissait un peu irréel .Après toutes ces allées et venues d'un lieu à l'autre en compagnie de Feu-D'or,il avait la sensation soudaine d'être arrivé dans un port,où régnait un calme étrange.Il commençait par écrire des poèmes,et à dessiner de la même manière qu'il avait vu faire Michaux;il réalisait des dessins automatiques qui avaient pour but de traduire ses états d'être et de les matérialiser sous la forme de poèmes visuels.Feu-D'or de son côté s'absentait de plus en plus fréquemment,elle revenait tard le soir,et ne lui disait rien.Bel-Astre qui lui faisait confiance,ne lui posait pas de question.Il se faisaient toujours l'amour,mais d'une façon de plus en plus éloignée.Bel-Astre sentait à peine que Feu-D'or était en train de lui échapper.Il était amoureux d'elle, ne s'inquiétait pas,car il était certain qu'elle lui était fidéle.Un matin,à la sortie du lit Feu-D'or lui dit- Je viens bientôt partir j'ai trouvé quelqu'un d'autre!-.Bel-Astre lui dit ,tu fait comme tu veux tu est libre de toi même!.Si tu ne m'aime plus,c'est peut être mieux ainsi!.Bel-Astre lui disait cela sans en penser un mot,mais il ne savait pas quoi lui dire,il ne s'attensdait pas à ce que Feu-D'or l'expédie aussi vite en enfer.Cette déclaration lui donna un grand coup sur la tête.Tu me donneras l'argent que tu me doit!.Lui dit elle!.Quel argent?-Celui que je t'ai avancé pour ce loyer.-Comme tu veux!-Lui répondit Bel-Astre.- C'est tout ,tu n'a rien d'autre à dire!.Tu ne me demande même pas le nom de celui avec qui je vais partir!-.Elle s'empara d'un objet posé sur le revers de la cheminée et le lança violement conre le mur,puis elle s'élança sur Bel'Astre pour essayer de le frapper.-Tu n'est même pas capable de m'aimer correctement,si tu l'avais été tu serais jaloux !-Elle tenta de le frapper,mais Bel-Astre la maîtrisa sans peine.Il roulèrent sur le lit et se batirent .Feu-D'or se battait avaec fureur,elle avait perdu son sang froid et semblait extrêmenent en colère contre Bel-Astre,qui se demandait ce qu'il avait bien pu faire pour qu'elle lui en veuille autant.Il se dit qu'elle était toujours probablement amoureuse de lui ,car elle donnait l'impression de vouloir qu'il la frappe et qu'il lui fasse du mal,elle semblait rechercher une étreinte .Elle lui aurait dit-Prend moi!Baise moi!C'eut été tout pareil.Bel-Astre sentait que la Colère de Feu-D'or était surtout dirigée contre une partie de lui même , quelle détestait à cause qu'elle l'avait fait souffrir dans son orgueil,car il l'avait délaissé sans doute sans s'en rendre compte il l'avait laissés à l'abandon.Feu-D'or était en train de lui reprocher de n'être pas assez épris d'elle .Elle lui dit qu'elle aurait aimé être baisé par un homme plus fort et plus sûr de lui,elle aurait aimé avoir un homme fort et violent,un homme qui sache mieux affronter ses désirs et les portent plus haut.Feu-D'or se sentait bien trop délaissée par Bel-Astre.Il s'en rendit compte mais le mal était déjà fait.Il ne l'avait pas vu venir,il avait fait preuve d'une grande faiblesse et d'un aveuglement sans bornes.Il méritait de voir s'abattre sur sa tête le grand spectre de Malheur.Il vit Malheur venir à lui,mais il ne vît jamais paraître jalousie,pourtant il était toujours épris de Feu-D'Or.


GRAND PEINE.

Quelques temps plus tard,Bel-Astre rencontra celle qui s'appelait Grandepeine;elle était plutôt belle avait de belles mains,de beaux pieds un beau corps ,mais son esprit était remplit de peine à cause qu'elle prononçait le “j” ou le “g” par “z”et “ch” par “s” .Bel-Astre qui l'avait rencontré chez des amis de Raie-D'or lui avait proposé de l'héberger pour la nuit car elle logeait loin de Paris .Il s'étonna de voir qu'elle s'intéressait fortement à lui,c'était rare que les femmes s'attachent si vite de cette façon .Elle avait fort besoin d'affection .Bel-Astre aussi avait besoin d'affection mais il ne voulait pas que cette affection lui rende la vie trop compliqué.C'est pourquoi lorsque Grandepeine l'attira sur le lit qu'il lui avait prété pour la nuit Bel-Astre eut un mouvement de recul .Il se souvenait du beau corps de Désir de sa voix douce ,et intelligente,et aussi c'est certain de son beau cul d'or;il se souvenait aussi de la voix sensuelle de Feu-D'or ,alors il comprît qu'il ne pourrait pas supporter de faire l'amour avec Grandepeine même si il en avait envie,car sa voix zézailante l'effrayait ,il ne pourrait pas faire l'amour à Grandepeine sa voix faisait fuir tout son désir .Il lui dit pour ne pas la heurter; qu'il ne pourrait pas faire l'amour,il sortait d'une trop grande chute amoureuse,il ne pourrait pas. Elle s'effondra en larme et lui cria que c'était à cause de son zézaillement qu'il ne voulait pas d'elle,que c'était à cause de ça qu'il la repoussait.Elle avait compris ,mais Bel-Astre qui ne voulait pas lui faire du mal,ne voulu pas reconnaître que c'était à cause de son zézaiement que son désir était parti.Il avait surtout peur de la blesser,mais aussi peut être de s'attacher à Grandepeine ,car après avoir connu les feux de l'amour avec Désir ,et les étreintes de Feux D'or il n'aurait pas pu supporter de faire l'amour avec Grandepeine il détestait son zézaiement .Il s'aperçu à cet instant avec effroi,que certains être sur cette terre étaient comdamnés à cause qu'ils étaient marqués par le mauvais sort.Il savait aussi que Grandepeine était dejà sortie avec un ami de Raie D'or qui s'appelait Belleâmeenpeine.Un être que Bel-Astre trouvait absolument fabuleux,à cause qu'il lui trouvait un grand coeur,un coeur plus grand que le sien .Mais quelque chose Chez Belleâmeenpeine semblait clocher,il était profondément désespéré ,il y avait en lui un désespoir et une souffrance qui le rendait infréquentable tellement il était en chute perpétuelle .Bel-Astre n'avait pas envie de se rouler dans la même barque que celle de Grandcoeurenpeine ,car il se dit que si Grandpeine et lui étaient sortie ensemble c'est qu'ils étaient tous les deux marqués par la même étreinte malheureuse .Belleâmenpeine était sorti avec Grandpeine,parceque il était tombé dans la mouise ,ils avaient une même mouise en commun qui leur tenait les flancs.Bel-Astre qui avait déjà cotoyé Misére et Honte,ainsi que celui qui s'appelait Désespoir savait aussi qu'il fallait fuir à tout prix ceux qui voulaient vous enfermer dans leur peine, où dans leurs malheur car ils étaient capable de vous dévorer tout entier sans rien laisser de vous qui vaille encore la peine d'être montré.







CHAPITRE II
________________________________________________________________________________
    Feu -D'or est partie . Sur les conseils de son ami le poète aux yeux d'or Julio ,Bel-Astre décide d'aller à la rencontre de celui qui s'appelle mystère,(le poète exilé).Accompagné d'un femme qui s'appelle nuit ,il erre à nouveau dans Paris.Transformée en voyant par la grâce des baisers que lui accorde cette femme, il erre d'une contrée à l'autre de cette grande capitale Paname transformée en TERRITOIRE DE RÊVE.
________________________________________________________________________________________
Feu-D'Or est partie,Bel-Astre se retrouve seul il est envahit par un profond sentiment d'abandon.Il a l'impression que le sol s'est dérobé sous ses pieds,il lui semble que sa vie est redevenue aussi noir que la nuit.Il héberge chez lui,un ami de passage qui est comme lui Poète.Cet ami s'appelle Julio ,on l'appelle ausssi le poète aux yeux d'or.Ce dernier essaye de lui enseigner les fondements d'une science secrète qu'il a reçu en héritage de ses ancétres originaires de l'Amerique du sud.Chaque jour il lui prodigue ses conseils,le soir venu il allume des bougies dans tous l'appartement pour faire fuir,les maladies et les démons qui peuvent venir hanter le lieu.Il frictionne la nuque et les épaules de Bel-Astre avec le nectar de la bougie brûlante,pour le désenvoûter dit il,car il voit que Bel-Astre est en train de céder à la tentation des abîmes.Il lui dit d'aller à la recherche de Mystére, leur maître à tous les deux. Seul Mystére parviendra à le sortir des limbes où il le voit sombrer dit il .Julio lui dit que Le grand poète qui s'appelle Mystére loge dans un repli d'espace sacré qui est dans Paris,le poète la vue dans ses rêves .Bel-Astre doit marcher la nuit,pour aller à sa rencontre,car Mystére ne sort que la nuit.S'enduisant le corps de la bougie brûlante sur les conseils de son ami le poète aux yeux d'or,Bel-Astre va errer durant de longues nuits dans Paris. La quête qu'il méne l'aide à oublier les souffrances que lui ont causé le départ de Feu-D'Or dont il est toujours épris . Il se met à errer dans la ville mirage ; il erre en se remémorant les paroles qu'un grand poète dégenté murmurait avant lui- Sois sage, ô ma Douleur,et tiens toi plus tranquille.Tu réclamais le soir;il descend ;le voici- .(C. Baudelaire).Chaque jour qui passe voit Bel-Astre qui s'enfonce un peu plus dans la nuit ,on le voit qui arpente la ville mirage.Il marche en compagnie de celle qui s'appelle Nuit,ils marchent côte à côte et on les voit parfois enlacés,tel deux amants épris l'un de l'autre.Les baisers ardents que dépose Nuit sur la bouche de Bel-Astre le rende de plus en plus sujet à des visions.Il voit réguliérement apparaître des formes humaines et animales issues de ses rêves,certaines sont grimaçantes et d'autres sont riantes,il traverse en rêvant des ponts et des pyramides tantôt recouvertes d'or,tantôt recouvertes de feu. Parfois il éprouve,il ne sait trop pourquoi le besoin irrésistible d'errer autour du grand fleuve de soie qu'on appelle Seine,c'est elle qui étire son corps ardent et voluptueux au centre de paris,elle apaise son tourment.Nuit lui parle souvent en ces termes - Allanguis toi,Poète ,laisses toi aller à la dureté du mirage que creuse mes rêves,tu dois comprendre que dans mon pays tout est énigme et mystére ! - .Laisse toi bercer par le chant des sirénes que tu entends sourdre entre les célestes pavés qui occupent cette ville divine,si tu les écoutes avec attention, elles lanceront leurs chants éblouissant jusque toi et graviteront jusque dans ton coeur!.Elles sont le reflet et le miroir ,du grand corps magique de celui que tu appelle Mystére ,elles tracent des lignes ésotériques sur la surface de ton cerveau qui est à peine sorti des limbes ,limbes où tu nage encore,car tu es toujours prisonnier de ton corps d'homme pas encore né.










CHAPITRE
III
___________________________________________________________________________
    Il entrevoit des figures extatiques et grotesques qui balisent sa route. Il rencontre magie, puis il rencontre illusion, puis il finit par retrouver la trace de mystère.Alors qu'il s'apprêtait à rencontrer mystère, il fait la rencontre de folie. Folie l'entraîne vers le campement de son ancien maître et voudrait lui faire franchir les barrières qui isolent le poète exilé du monde des vivants, mais un vieillard du nom de sagesse le dissuade de l'approcher, car le poète exilé est devenu aveugle à force de résider dans le noir et tous les gens qui l'approchent deviennent aveugle à leur tour.Le poète parvient tout de même à parler avec son ancien maître qui le pousse à partir du lieu ou il se trouve. Leur conversation. ______________________________________________________________________________


Bel-Astre toujours enlacé au beau corps de Nuit,se laisse emporté par son désir pour elle.Il la baise comme un amant fougueux et dans ses bras blanc et luisant doux comme neige il passe de longues heures à rêver et voyager.Nuit l'emporte loin des rivages paisibles de la sérénité qui emporte les espaces du matin et ceux du jour ,elle l'emporte dans des contrées lointaines qui sont semblables à des songes.Hier elle et lui se sont promenés dans un jardin fabuleux situé à la limite oocidentale du monde ; là elle lui montra des femmes au visage si agréable et si séduisant qu'il lui prît l'envie de leur parler,mais un dragon d'or noir au loin veillait sur elles,et Bel-Astre prit peur .Ces femmes sortie de la mythologie ou bien d'un rêve ancien étaient si belles qu'elles paraissaient toutes irréelles,elles dansaient autour d'un arbre sur lequel poussait il lui semble des fruits d'or.Nuit lui montra du doigt un grand visage qui luisait dans les ténébres.Regarde lui dit t'elle ce grand visage du dieu aux ailes qui poussent sur le côté ,il s'appelle Hypnos,si tu t'enfonce avec lui dans les ténébres tu pourras peut être passer du côté du jardin de la sapience sacré ,celui situé aux limites occidentales du monde,le dragon que tu as vu tout à l'heure ne pourras te toucher si c'est Hypnos qui t'y ménes,car il est le gardien de l'arbre aux fruits d'or,et Hypnos et son maître.Regarde maintenant de ce côté- Sur l'autre rive du fleuve que tu vois courir dans Paris,il y a un homme qui est debout au dessus de l'arc d'or qui traverse les deux grands musée d'Art -moderne, cet arc est tenu par celle qu'on appelle Destinée,elle tient cet arc dans ses mains et peut le faire chuter quand elle veut.L'homme qui se tient debout sur l'arc à le même visage que celui d'Hypnos,car ils sont frères jumeaux, Nyx ma soeur les as tous deux engendrés.L'homme ailé qui se tient sur l'arc s'appelle Thanatos,il à deux grandes ailes dans son dos et il porte à son côté une épee.-Elle ajouta:A présent poète repose toi !.Je t'offre pour divan les bras de ma plus jeune soeur,elle s'appelle Magie,je te la laisse jusqu'au matin,revient me voir demain à la même heure c'est à dire à l'heure charmante ou tombe le soir.-Elle se désapprocha de lui, et il sentit partir son ombre.Il se retrouve bientôt seul en proie à des hallucinations.Il voit passer sur une grande place comme dans un rêve ,une belle femme mystérieuse entouré d'une meute de chiens blancs et noir qui semblent parti en chasse . Lorsqu'il léve les yeux il aperçois la superbe obélisque où Désir il n'y a pas si longtemps l'avait amené pour lui faire entendre ses poèmes de nacre .Après que cette femme soit passé,il en voit passer une autre une deuxiéme puis une troisiéme , toutes sont vétues de soie et de fines perles d'argent,l'une d'elle porte un flambeau, les deux autres semblent errer dans la nuit avec une meute de chiens au poils aussi longs que ceux d'un lyon.C'est alors qu'il senti s'aplatir sur sa nuque le souffle léger d'une respiration. Lorsqu'il se retourne il voit surgit tout près de lui ,une très jeune femme au corps ravissant à la peau clair et transparente comme celle de la faience.Au lieu d'un seul visage,elle en avait trois ,ils semblaient tous aussi doux au toucher que celui d'une vierge.Lorsqu'elle se pencha sur lui ,elle le prit et l'enlaça Bel-Astre fût comme pris de vertige,car il apercevait trois visages qui embrassait le sien ;puis ses trois visages disparurent et trois autres apparurent tout aussi émouvants .Il prenait un tel plaisir à embrasser et à caresser du regard tous ses visages qu'un sentiment d'amour d'effroi et de joie se mélait au plaisir qu'il avait à les contempler car Magie lui faisait peur et en même temps elle l'attirait .Elle mit sa main sur son épaule et lui montra dans le ciel une figure qui s'avançait doucement dans la nuit,en tournant sur elle même,elle lui dit regarde!. Elle fît signe à la figure de s'approcher et lui intima l'ordre de s'arréter- Lorsqu'elle fût à deux pas de Bel -Astre elle s'immobilisa dans les airs et l'on vit SURGIR DU NEANT trois femmes au beau corps de nymphe blanche à moitiée nues seulement voilées par un léger nuage de poudre blanche et d'or;l'une avait une tête de cheval,l'autre une tête de chien et la troisiéme une tête de lion.-Ne teffraye pas ! Lui dit magie ,ce que tu vois ce sont mes soeurs .Maintenat regarde !-Les trois femmes tournèrent à nouveau la tête, et l'on vit celles ci changer subitement ;à la place de la tête du chien on aperçu le beau visage de Désir qui souriait,à la place de la tête du lion on aperçu le beau visage de Sublime et à la place de la tête du cheval ,il aperçu le visage de Feu-D'or; Feu d'Or tenait dans ses mains un serpent et un poignard,Désir tenait une torche dans ses belles mains et Sublime tenait une grosse clés entre ses bras.Ce que tu viens de voir,n'est pas donné à tous de le voir lui dit Magie,seul ceux qui ont puisés au plus profond d'eux même peuvent l'apercevoir. Au même instant surgît devant Bel Astre une grande femme plus belle que Désir elle avait des cheveux d'or éclatant,elle tira amicalement Bel-Astre par le bras et l'entraina vers elle.Elle l'embrassa sur la bouche et le serra contre son corps de neige qui ressemblait il ne savait pourquoi à la fumée d'opium.Bel-Astre perdit immédiatement connaissance à son contact et plongea aussitôt dans un sorte de ferveur amoureuse .Il vit Désir qui l'entraînait vers un grand puit de lumière,qui se referma imédiatement sur eux,mais bientôt il ressenti une violente douleur tout à l'intérieur de lui ;alors il se réveilla et vit un crabe noir qui lui mangeait les entrailles.Alors Magie tout d'un coup le fît revenir à lui même,et le tança en lui disant.-Celle que tu as vu qui a les cheveux d'or et que tu as pris pour Désir t'a entrainée dans un sortilége,son nom retient le pour ne pas retomber une autre fois dans ses mains,elle s'appelle Illusion.Le lendemain,à l'heure charmante ou tombe le soir,Bel-Astre revint pour enlacer le beau corps de Nuit,et au moment où il s'apprétati à l'enlacer,il vit luire dans le ciel une étoile toute spéciale,elle avait la forme d'un pénis posé à plat sur une feuille de lotus,et son linga brillant était si lumineux qu'il pensa que c'était par elle qu'il parviendrais à débusquer Mystére,car c'est à lui qu'il pensait lorsqu'il marchait depuis si longtemps dans les rues de paname à la recherche de la poèsie divine et sauvage ,divine et virile qui devait fracasser l' esprits de l'ancien monde.Il vit son coeur tressaillir quand il aperçu le linga qui jailli du ciel comme une étoile filante pour tomber juste au pieds du fameux Moulin Rouge,car ce soir là Bel-Astre se promenait dans le quartier de pigale sur les bords des avenues de clichy et de Rochechouart,il venait de contempler les enseignes multicolores,et les nombreux néons qui,éclairaient ce quartier hanté par le mythe d'Eros,et il venait de passer devant ces célestes cabarets,qui ont pour nom Divan du Monde,la Cigale,la Boule noire,les Trois Baudets, Trianon et Moulin Rouge.Le linga lumineux en forme d'étoile éblouit un instant le célèbre batiment ,où les stars du monde entier de passage à Paris s'étaient produites,Ella Fitzgerald,Liza Minelli,Franck Sinatra,Yves Montand Edith Piaf et bien d'autres.Mais la foule des touristes qui se pressait pour assister au spectacle du célèbre cabaret,ne vit pas la Dame blanche qui était cachée derière la station de mètro,et qui marchait en direction de Bel-Astre pour tenter de lui montrer les mystéres de l'origine du monde.Bel-Astre qui avait vu resplendir la lueur du linga avait aperçu dans son sillage le signe d'une prophétie ,c'est pourquoi il s'arrêta pour regarder passer la Dame Blanche;mais il ne vit pas celle qu'on croit,il ne vît pas une dame vétue de blanc avec des gants noir ou blanc selon sa fantaisie,il vit marcher dans Paname redevenu un lieu de poésie magistrale ,il vit passer un être surnaturel couvert de peintures blanches cérémonielles ,il vit qu'il était en train d'effectuer une danse rituelle et dans sa main l'arc et le calice qu'il tient son ceux de Magie .Mais ces objets sont accompagnés par les symboliques chamaniques de la magie première les anneaux d'or de Shiva .Ces anneaux representent la magie primordiale,mère de toutes les magies ,elle enseigne par la transe et fait voir les visions les plus extraordinaire et fantastiques à ceux capables seuls de les appréhender grâce à un don qui leur a été fait par la divine nature qu'on appelle aussi le don de voir au delà du commun.Bel-Astre s'imagina alors que les Dieux l'avaient choisi pour voir au delà de ce que voient les mortels ,il s'imagina un instant qu'il était élu des Dieux.Mais ce que Bel-Astre ne voyait pas c'est que derrière lui une femme mystérieuse au visage d'or tirait un fil d'elle à lui,et que ce fil tirait son esprit ,car elle voulait s'en emparer.Cette femme au visage d'or s'appelait tout simplement Folie.C'est pourquoi précédent folie il marchait dans la rue en croyant qu'il était tout à son libre arbitre,alors qu'en réalité il était manipulé par Folie.Folie l'emmena des heures durant errer dans la sublime ville,elle failli plusieurs fois le perdre dans des endroits fumeux envahis par les rats la galle et les poux ;elle failli l'envoyer dans divers coupes gorges que l'esprit troublé de Bel-Astre prenait pour des palais orientaux aux airs nobles en apparences et aux moeurs raffinées,et pour finir elle l'entraina sûr d'elle sur ses ailes élargies ,vers le sublime campement de son maître adoré.Ce campement était caché dans un repli secret de la ville soutteraine il fallait pour y avoir accés franchir une barrière de soie qui formait un écran mystérieux entre le jour et la nuit ,pour voir la cité souterraine ou logeait le céleste et mystérieux grand poète il fallait posséder soit le don de voir à travers les abîmes ou le don de Folie.Celui qui franchissait la barrière grace au don de voir pouvait accéder au coeur divin du céleste poète,celui qui la franchissait avec Folie devenait instantanément aveugle lorsqu'il sautait la barrière,car celle si protégeait les humains du feu de la puissance divine.Bel-Astre que Folie entrainait grâce au fil d'or qu'elle avait fixé sur sa tête sans qu'il s'en aperçoive,s'apprêtait à sauter la céleste barrière,lorsqu'un vieillard à l'air maigre et sans relief lui prît le bras,et d'un coup sec avec ses doigts arracha le fil que Folie avait fixé sur sa tête.-Enfant stupide lui dit le vieillard,tu devrais réfréner tes ardeurs, et surtout ta folie,car elle te méneras aux plus profond des enfers si tu n'y prends garde.Ce que tu cherche,je peu te le montrer du doigt sans qu'il te soit nécessaire de te jeter la tête la première dans cette nuit sans fin qui te recouvrira si tu coupe le fil qui te relie à la réalité.-Cet homme que tu veux voir de l'autre côté du monde que tu veux franchir,cet homme est séparé de nous par un fil invisible qui est fait d'or et de pure folie,si tu veux essayer de lui parler tu doit te plier aux régles de la sagesse qui ordonne tout l'espace et la totalité du monde crée par les puissaces d'en haut. Si tu essaye de t'y soustraire tu deviendra aveugle pour l'éternité comme ton maître adoré. Il a choisi de vivre dans l'obscurité pour le restant de ses jours,car il avait fait serment de baiser le coeur immatériel de l'Astre Divin qui engendre Tout le Ciel la Terre et les Espaces Infinis.Pour son intrépidité et pour son courage à affronter les puissances de l'au delà il reçu en échange le don d'éternité,mais pour son orgueil et sa Témérité à vouloir défier les espaces invisibles il à perdu pour toujours l'usage de la vue,car nul n'affrontes impunément la violente lumière des feux célestes, Homère aussi s'y est brûlé.Il est devenu aveugle.-Maintenant suis moi!-Celui que certains appelle Sagesse,mena Bel-Astre par un chemin de traverse qui longeait le domaine,du grand poète qui se faisait appelé Mystére.Au détour du chemin,ils aperçurent de l'autre côté du fil d'or et de soie qui les séparaient du domaine des ombres ,une forme sombre sur laquelle une colombe argentée voletait en permanence. Celui qu'on appelle Sagesse dit à Bel-Astre- Voici ton maître celui que tu vénéres,tu peu d'ici lui parler il te répondra.-Bel-Astre parla comme dans un rêve, il était blême et il failli s'évanouir,car il ne s'attendait pas à une telle rencontre.Il failli même reculer et s'enfuir car il était pris de panique à l'idée de parler à celui qu'il vénérait comme un Dieu.
-QU'EST TU VENU FAIRE ICI MON FILS?-Lui demanda alors d'une voix haute ferme et généreuse,celui qu'il avait tant vénéré--Je suis venu pour voir si j'avais le courage de suivre la voie que j'ai aperçu en suivant vos divines traces,et elles me ménent jusqu'à votre triste demeure,je suis troublé et triste de voir que vous résidez dans l'ombre,alors que vous seul avez osé affronter les feux céleste de la grande poèsie universelle ,vos divins poémes ont marqué pour toujours mon esprit,je vous vois comme celui qui a ouvert pour les siècles qui viennent et pour plus encore,pour toujours peut être,ce que je crois sincérement être la nouvelle poèsie ,la toute nouvelle poésie LA TOUTE NOUVELLE POESIE MODERNE,LA POESIE DIVINE! .-
Le vieux poète après l'avoir écouté dit ceci:-NOS DESTINEE SONT LIEES A CE QUE NOUS EN FAISONS!MAIS SEUL DIEU DECIDE DE TOUT. DIEU N'EST NUL PART SAUF DANS TON COEUR. DIEU DECIDE SELON TON COEUR ET DIEU SAIT CE QUE TON COEUR DECIDE.MAIS LORSQUE TON COEUR EST PERDU C'EST A DIEU QU'IL FAUT SE RENDRE,CAR DIEU EST LE SEUL A CONNAITRE TON COEUR. Il abaissa la voix -Mes plus beaux poèmes je les dois à Dieu,mes plus belles poèsies ne sont rien sans Dieu,mais Dieu n'est pas comme je croyais.Dieu se balance de savoir ce que la nouvelle poésie adviendra.Dieu est le mystére qui guide le mystére.Il n'y a pas de mystére hors Dieu,et sans Dieu le mystére aussi est hors de porté.Alors je te dis de faire ce que tu dois faire selon ton coeur,car le mystére qui hante toujours ton coeur sera toujours Dieu,car Dieu qui est nul part est partout dans ton coeur!Reprenant soudain les accents exaltés qui avaient portés sa poésie si haut dans l'ancien temps,il répéta très fort ces paroles que Bel-Astre avait déjà entendu plus d'une fois dans sa bouche:POETE AFFRANCHIS TOI DES DIEUX ET REGARDE TOUT AU FOND DE TON COEUR CAR C'EST DANS LUI QUE SOMMEILLE LA NOUVELLE POESIE,LA POESIE DIVINE QUI ATTENDS L'AUBE POUR SORTIR DE LA NUIT OU TON COEUR DEMEURE!.Va poète et retiens ton souffle si tu veux durer,car en réalitéDieu n'existe pas!Seul existe le cristal céleste de ses plus beaux poèmes ,ceux qui sont dans ton coeur,qui deviendrons les tiens,si tu sais les retenir!.MAINTENANT PARS!LAISSE MOI ERRE DANS LA DOUCEUR DE LA NUIT.Surtout arrête de te perdre dans ta folie et dans tes délires;tout ça n'est que mirage et passion. Le sait tu?L'aveugle passion mène à l'enfer.Arrête toi ,va t'assoeir pour méditer où bien c'est selon jette toi dans le vide de tes rêves d'absolu,toi seul décides en dernier lieu!.ADIEU!VA!.Ainsi que tous mes fils bien aimés!.Je te le dit:Soit libre oublie moi,ainsi que tout ce qui viens de moi,car ma vie est finie et la tienne ne fait que commencer!.Bel-Astre,ne pu comprendre entièrement ce que Mystére venait de lui dire,car son message était pour lui trop recouvert de mystéres ,il crût un instant que son maître adoré avait perdu raison car il ne voulait plus poursuivre sa route lumineuse ,celle qu'il lui avait vu tracer,depuis si longtemps à travers sa divine et sublime poèsie .Il était surtout bouleversé,car ce dernier l'avait désigné comme l'un de ses -Fils bien aimé – Pareil grand hommage le troubla il se dit qu'il avait enfin gagné l'estime du poète vénéré ,mais l'instant d'après il se vît autre ,il se sentit faiblir,car la vue de son maître prisonnier des abysses lui revenait en mémoire il redevint alors non pas céleste poète qui marchait à travers les abîmes ,mais simplement un être simple soudainement désespéré .C'est pourquoi il se décida de faire ce que lui avait dit son maître,il trouva une pierre et alla s'assoeir pour réfléchir et méditer .Il médita au bords de la Seine qui coulait toujours belle et imperturbable à deux pas de l'endroit où il semblait avoir aperçu son céleste maître,dans une ville divine et irréelle qui s'appelait Paname .



CHAPITRE IV

    __________________________________________________________________________
Au retour du périple qu'il a entreprit dans la grande capitale devenue un caravansérail de rêves, Bel Astre rencontre Désir qui à prit la forme d'une autre femme, elle s'appelle à présent Baratta, elle est accompagnée de Lydia qui lui enseigne l'usage des danses sacrées du Kerala.
    ___________________________________________________________________________
    Quelques semaines plus tard,alors que Bel-Astre s'était remit du choc que lui avait procuré la vision de son maître céleste, aperçu dans la profondeur de Paris au fil de ses errances, il reçu une invitation pour un spectacle de danses en provenance du sud de l'Inde.Il s'y rendit par curiosité et par fascination,car l'Inde lui paraissait un pays presque magique aux longues traditions religieuses ,mais trop lointain se disait il pour qu'il puisse apprécier ses traditions et son art.Il s'y rendit pourtant,car il avait rarement l'occasion d'assister à des spectacles aussi prestigieux que ceux qu'on amenaient ici au ceour de Paname dans de luxueux endroits sculptés et couverts de marbre pour le divertissement des parisiens .Lorsqu'il rentra dans la salle majestueuse ou se déroulait les danses,il crût tout d'abords qu'il allait s'ennuyer car les danseuses qui étaient sur la scéne dansaient d'une étrange manière;la scéne était presque nue ,il n'y avait rien à part un groupe de musicien qui se tenait assis sur le côté éclairés par une lumière qui ressembalit à de l'or ,ils semblaiernt irréls;leurs instruments paraissaient exentriques .Lorsque les lumières s'éteignirent et que les danseuses se mirent à bouger Bel-Astre regarda le spectacle sans comprendre.Pourtant, par un effet de la magie sans doute ,il pénétra soudain au son des instruments qui étaient d'une beauté toute nouvelle pour lui ,dans la partie d'une sphére qui lui parut presque intemporelle ;peu à peu il avait l'impression que ces danses venues d'ailleurs lui devenaient extrêmement familières;même au bout d'un certain temps, elles cessèrent de lui paraître étrangères.Il avait la curieuse sensation que es danses essayaient de lui dire quelque chose , quelque chose qu'il connaissait déjà depuis un temps long incertain extraordinairement proche et lointain mais qui n'apparaissait pas directement accessible à son esprit .Son attention fût pris bientôt presque entièrement par l'atmosphére envoûtante de la musique et par les figures qu'exécutaient les danseuses.Et puis d'un seul coup ,le voile de paresse et d'invisible obscurité qui le traversait se leva brutalement ,il fût pris de surprise ,c'est comme si il se réveillait dans un autre monde; il avait soudain l'impression très nette que ces danses lui parlaient,et plus extraordinaire encore,il avait l'impression qu'elles ne parlaient qu'à lui .Elles lui parlait d'une façon si intime bien qu'il y eut foule dans la salle qu'il en fût comme choqué ,il était stupéfait.Il essayait de comprendre ce qui se passait,ce que ces danses devenues magiques lui disait sans toutefois y parvenir car il lui sembla à cet instant qu'il avait l'esprit obtus .Il essayait de chercher au fond de sa mémoire,ce que ces danses lui disait, car elles lui disaient quelque chose .Elles parlaient une langue qu'une partie de lui semblait connaître presque par coeur , mais stupidement il ne parvenait pas encore à la déchiffrer . Il avait ces danseuses devant lui qui lui parlaient d'une chose qu'il connaissait depuis toujours ,mais dont le sens exact lui échappait.Il avait la curieuse sensation d'être un enfant qui gisait dans le ventre obscur de sa mère,il écoutait sa voix sans totalement encore saisir ses paroles .C'est alors que Magie parût à ses côtés sans que personne la vît paraître ,celeste comme à son habitude , elle lui montra les gestes que faisaient les danseuses; elle disait en parlant directement à son oreille regarde!Les danseuses que tu vois ,ne te rapellent t'elles rien?.Les danseuses tournoyaient avec une infinie grâce comme des planétes dans l'espace galactique , leurs mains et leurs bras d'une habileté prodigieuses semblaient former des figures qui lui rappelaient les alphabets divins qu'il avait aperçu dans des livres sacrés qu'il avait feuilleté sans en comprendre le sens,elles lui montrait des images magiques qui dessinaient dans les airs des histoires célestes; dont soudain le sens lui apparut avec une extraordinaire clarté.Ces danseuses divines,ces Hasparas comme on les appelaient montraient la naissance du monde ,et les principes divins qui accompagnaient son apparition ,elles décrivaient ce à quoi nous étions rattaché durant notre vie et au délà jusqu'à notre mort.Elles étaient des entités qui semblaient avoir été crées par une puissance supérieure pleine de bonté de sagesse et de clairvoyance ,ces danses était toute à la fois joyeuse extatiques puissantes et gaies,et surtout elles enseignaient à travers leurs gestes extraordinairement concis ,ce que l'on pourrait appeler,bien que l'expression puisse paraître excessive -une langue Divine -.Elles transmettait aux hommes la langue des entités célestes qui résidaient au coeur du cosmos.Je ne rêve pas;se dit Bel Astre ;cette langue dont certains niaient l'existence ,existe belle et bien ,je suis à l'instant même le témoin sidéré de son apparition.Il lui revenait pêle mêle à l'esprit dans une sublime confusion ,les figures égnimatique qu'il avait déjà entrevu sous les ponts de Paris lorsqu'il était accompagné de sublime,il lui semblait revoir la palette des émotions qui naissent à l'intérieur de l'homme lorsqu'il est plongé dans un coma divin ;libéré de toutes les fièvres qui ordonnent son monde intérieur,il avait l'impression d'apercevoir à travers ces danses étranges et irréelles ,le spectacle cosmique grandiose et sacré des origines du monde .Il voyait les planétes et les astre et apercevait à travers leur mouvement l'extrême et splendide intelligence qui animait l'ensemble ;à cet instant les figures qu'il avait apercut sous les ponts lors de ses promenades avec subime lui parurent toutes semblables à celles qu'il voyait sur la scéne.Il se dit qu'une intelligence poétique nouvelle se dressait face à lui et qu'il devait en apprendre la grammaire.
Bel-Astre fût prît par un tel feu d'amour pour ces danses qu'il désira immédiatement en apprendre le langage;ces danses,lui paraissaient éminemment savantes et extraordinairement poètique ;se penchant vers Magie qui était toujours à ses côtés,il lui dit.-J'aimerais renconter les êtres sublimes qui ont chorégraphié ce spectacle ce ne peu être que des êtres éminemments supérieurs où des êtres célestes ceux ont pu qui put composer ces danses,car elles instaurent sur la scéne une Poésie qui quasi d'essence Divine .-Magie lui dit:Je t'enverrai demain celle qui s'appelle Bharata,elle t'expliquera ce que tu cherches à savoir.Mais ce n'est pas si facile de pénétrer l'esprit de ces danses et de les pratiquer ,appréte toi à subir quelques déceptions.sur ce elle disparut.Il rencontra plusieurs semaines après ,celle qui se faisait appelé Bharata ,il fût sincérement étonné en la voyant, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à Sublime. Il était assis devant sa fenêtre lorsqu'elle vint à lui,il lisait.Elle mît sa main sur son livre et lui dit:Excuse moi d'interrompre ta lecture,j'ai rencontré Magie qui m'a parlé de toi,elle ma dit que tu t'intéressais à nos danses,je suis, venu pour te rencontrer,mais le mieux avant tout toute chose ,c'est que tu me dise pourquoi ces danses t'intéresses!.Bel-Astre ne sût quoi répondre.Il murmura simplement. - C'est à cause qu'elles mont tellement émues!.- Les danses que tu as vu,sont enseignée en Inde dans les temples sacrée du Kerala.Ce sont des danses extrêmement sophistiquée est aussi très simples,elle provoquent toutefois la modification de certains de nos états de conscience,c'est pourquoi tu as ressenti un grand trouble à leur apparition.Mais tout le monde n'a pas la chance de pouvoir accédé à la dimension extra temporelle de ces danses; ceux qui y ont accés sont des êtres ulta-sensibles et peut être prédestinés.Ils sont capables de lire l'esprit de ces danses,même si ils ne les comprennent pas, leur âme est simplement réceptive à leur message .Tu fais partie de ceux qui ont été touché par elles ; tu as perçu le tournoiement des danseuses qui symbolisent la danse des atomes et des planétes et tu as aperçu les divers degrés d'élévation spirituelle qu'elles dissimulent à travers la grammaire de leur gestes fluides.Je vais te faire rencontrer une de ces danseuses,elle s'appelle Lydia, elle t'expliquera par le détail le fonctionnement de ces danses,mais ne t'attends pas à de grandes révélations;ceux ou celles qui pratiques ces danses,sont des êtres voués à la patience et à l'humilité,car les messages véhiculés par ces danses ne se transmettent qu'à travers une terrible discipline.

_____________________________________________________________________________

LYDIA


Bel -Astre qui rencontra Lydia quelques jours plus tard ,se mit à l'ouvrage,il pratiqua avec elle durant plusieurs semaines , les figures lentes et répétitives de ces danses sacrés ,il s'appliqua pour tenter d'en percer les secrets,mais finit rapidement comme à son habitude par perdre patience,il se découragea .Il sombra comme souvent quelques jours plus tard dans une profonde déprime car il avait la subite impression qu'il n'est qu'un triste bon à rien.Il avait voulu apprendre le langage magique des divinités ,celui qui contenait sans doute LA LANGUE POETIQUE QUI EST A L'ORIGINE DE TOUT ,mais il venait de s'apercevoir qu'il était trop prompt à s'affaler .Mais comme Bel Astre était un poète merdérifique doublé d'un incurable optimisme ,il se dit qu'il apprendrait le secret de ces danses par un autre biais,car il était persuadé qu'en art tout à une même céleste origine.C'est ce que Art-Sacré avec qui il s'était entretenu ,lui avait enseigné .Il se dit qu'il trouverait ce qu'il cherchait plus tard, et qu'il le trouverait peut être ailleurs à travers une discipline qui correspondrait mieux à son tempéramment qui était au final bien plus proche de celui d'un sauvage ou d'un Sadou que de celui d'une danseuse de Bharata.




CHAPITRE V


Il doit fuir Paris, car sa raison vacille.Blanc rêve l'accueille dans sa demeure située prés de l'océan. Alors qu'il danse sur la plage, Pastel d'Or vient le visiter ,il a revêtu les vêtements de Sublime, le double céleste de Désir. Le poète décide de se marier avec pastel d'or; leur union est célébrée en présence de deux témoins océan et soleil.
________________________________________________________________________________________
    Bel -Astre comme à son habitude lorsqu'un obstacle l'empêche d'avancer,se transforme en un triste et misérable humain,incapable de marcher sur la voie resplendissante des Poètes aux ailes d'ambre (blanches) immortelles tel qu'il se voyait dans son fort intérieur.Bel-Astre quelques temps plus tard après sa rencontre avec Bharata sombre au plus profond et son âme ronge l'abîme.Il ne sait plus qui il est,il ne sait plus ce qu'il fait,il exagére tellement sa détresse et à tellement d'appitoiements sur lui qu'il devient supérieurement savant dans l'ordre de la bétise.Alors sa bêtise l'invite à aller se noyer vers quelques lieux nouveaux où il pourra épancher ses affreuses déprimes.Ses pas lui firent rejoindre celui qu'il avait en fort grande estime,son ami Blanc Rêve.Il savait aussi que Blanc Rêve pourrait l'aider à remonter la pente vertigineuse dans laquelle il était tombé,car Blanc-Rêve avant lui avait chuté,et il connaissait la souffrance et la désespérance de celui qui chute.C'est pourquoi Blanc Rêve l'acceuillit chez lui pour le temps ou BelAstre se sentant perdu avait besoin d'une aide.Bel-Astre pour sortir de sa violente déprime s'oblige chaque jour à répéter sur la plage en bordure d'océan où vivait son ami, les figures de Bharata que lui a enseigné son maître Lydia,car il persiste a croire qu'il pourra en capter les secrets .Il danse comme un dément tourmenté par un feu qui lui vient d'un trou placé au centre de son esprit.Il danse chaque jour,qu'il vente ou qu'il pleuve,durant presque un mois il poursuit ses exercices.Un jour ayant retrouvé les énergies la volonté et l'espérance,il vît apparaître qui marchait avec lenteur et grande élégance sur le sable de la plage ,un homme extraordinairement beau . Il avait presque le même visage que Sublime. Il avait comme elle deux grandes ailes blanches presque invisibles qui donnaient divine et leste manière à son allure.Les vagues de l'océan qui venaient s'échouer sur la grève léchaient ses beaux pieds rose argentés son teint devenait de plus en plus doux au fur et à mesure que l'aube levait ,et lorsque Bel-Astre aperçu son beau corps de rose juste où à peine éclôt,il ne pût s'empêcher d'en tomber follement amoureux,ses hanches étaient rondes et sa poitrine ferme,ses cuisses étaient longues et galbées,ses bras avaient la puissance du chêne et la souplesse du roseau,son dos était aussi beau que la courbe des vallées mystérieuses qui descendaient l'olympe imaginée par les célestes poètes des temps passés.Un léger voile de mousseline couleur de pêche et a demi transparent recouvrait son corps nu androgyne .Celui qui était beau comme un Dieu et aussi séduisant qu'une déesse ,salue Bel-Astre,et lui sourit divinement ,aimablement.-Bonjour ami je suis venu à toi car j'ai aperçu les très fort belles figures que tu as exécuté dans l'espace ,j'ai admiré la claire beauté la fermeté et la suprême légéreté avec laquelle tu les as dessinées et je m'y suis reconnu dans la forme splendide de ton art .Mainteant laisse moi te montrer à mon tour comment je conçois l'art d'écrire.Et sur ce, il traça sur le sable avec une très longue baguette de forts belles figures qui représentaient toutes sortes de choses ,arbres,animaux,fleurs plantes et humains,et milles choses abstraites dans une telle belle manière que Bel-Astre tomba immédiatement sous le charme de celui qui se faisait appeller d'un fort beau nom ,il se faisait appeler PASTEL D'OR.Ils scellèrent leur union un soir sur la grève alors que l'eau de l'océan captait les reflets d'or et d'argent du soleil déclinant .Pastel d'Or initia Bel- Astre aux arts du dessin de la peinture du graphisme et du trait, et lui montra l'art d'émouvoir et de composer avec justesse les figures les plus belles,avec l'aide d' une simple baguette qu'il tenait à sa main.Bel-Astre se souvint alors à cet instant d'une vie qu'il avait eut ,il y avait fort longtemps,mais qu'il avait presque oubliée,car son esprit devenu trouble avait perdu pour partie la mémoire de ses origines.Il se revit en train de peindre,dessiner et sculpter des figures admirables.Cela se passait dans un pays remplit de montagnes mais il ne savait plus au juste où c'était.Il savait seulement qu'il avait vécu dans ce pays autrefois et qu'il y avait eut une vie bien différente de celle qu'il vivait aujourd'hui



CHAPITRE VI

    ___________________________________________________________________________________
    De retour sur Paris le poète retrouve son ami Beauregard .Pour fêter leur rencontre,il créent un poème qui va faire surgir une déesse imaginaire qui a pour nom Transmigration , ils décident de lancer un mouvement qui portera son nom. Illumination du poète il perçoit un soir dans sa chambre la forme radieuse d'un homme qui semble porter des habits de lumière .Son ami Beauregard qui l'aperçut peu de temps avant lui, devient le disciple "de la fleur au cœur divin " une Belle fleur que l'homme tenait dans sa main. Il incite son ami bel astre à devenir disciple à son tour. Bel-Astre s'y essaie,mais son coeur n'y parvient.Bel Astre fait la rencontre de belle Amante.

Lorsque Bel – Astre remonta sur Paris,il avait retrouvé en lui une grande dose de vitalité,il avait aussi mis à jour un don qu'il avait en lui et qu'il avait redécouvert grâce à l'apparition de Pastel D'or cet androgyne céleste qui était passé maître dans l'art de peindre de dessiner ,dans celui de rendre plus vrai que vrai la réalité mais aussi dans celui parfois de fabriquer de l'illusion.Pastel d'or rendait fréquemment visite à Bel-Astre car il étaient liés par un serment .Pastel d'Or avait promi à Bel-Astre de l'aider à capturer son art,si ce dernier lui promettait fidélité .Bel-Astre avait promis , il avait même arrêté de pratiquer la danse du Bharata,pour se consacrer exclusivement à l'art de dessiner et de peindre. En réalité il était soulagé d'avoir à arrêter Bharata car ses exercices répétés le lassaient, il avait cédé à Impatience,il n'était pas parvenu au degré d'humilité nécessaire pour parvenir à se discipliner et pour construire selon les régles de la tradition sacré les belles figures qu'il avait observé lors de sa révélation en présence des danseuses célestes.Bel-Astre était pour partie un inconstant,car son coeur souvent vibrait pour un visage et pour une fleur qui souvent le jour d'après le lassait;c'est pourquoi il lui arrivait parfois de courir après plusieurs amantes dans la même journée.Il était toutefois résolument resté fidéle à certaines de ses conquêtes,ainsi Désir tenait toujours dans son coeur une place exceptionnelle,de même que Sublime qui se tenait toujours en deuxiéme derrière elle.Il retrouva un matin par pur hasard peu de temps après son vieil ami Beauregard qu'il avait connu avant de séjourner dans les squats alors qu'il était encore à étudier avec lui dans une grande université à Paname .C'était bien avant qu'il fasse la rencontre de Désir,c'était lorsqu'il avait encore une vie stable et réglée .Beauregard était de retour de l'étranger ,il avait passé plusieurs années à Londres et revenait pour tenter de publier un livre de poèmes sur ses errances à travers l'Europe .Beauregard était poète,mais il écrivait aussi des pièces de théâtre .Il était originaire du Portugal ,il avait passé toute son enfance là bas. C'était un poète polyglotte,il parlait l'Anglais ,l'Espagnol le Portuguais et le Français . Bel -Astre avait rencontré le poète lors de son premier séjour à Paris bien avant qu'il rencontre Désir , à l'époque il vivait encore sagement ,sans passer son temps à errer comme il le fît par la suite .Bel-Astre s'était épris de Beauregard ,il avait une profonde affection pour lui; il admirait secrétement sa poèsie et son esprit vagabond ,il avait aussi de l'admiration pour lui à cause qu'il parlait plusieurs langues ce que Bel-Astre ne savait pas faire,il l'aimait aussi parceque son coeur était aussi vaste que l'océan.Ils se retrouvèrent un jour dans un câfé et décidérent pour fêter leurs retrouvailles d'écrire un poème à deux mains ,car à l'époque de leur première rencontre,ils faisaient déjà ainsi,ils écrivaient des vers et récitaient ceux des poètes qu'ils admiraient .Le poème qu'ils mirent à jour avait pour titre TRANSMIGRATION.Ce titre étrange comportait écrit à la suite un poème de Rainer Maria Rilke que Beauregard connaissait par coeur et que Bel-Astre trouvait très beau, car quand il le récitait il voyait immédiatement surgir le beau visage de celle qu'il se faisait appeler Sublime.Le reste qui était écrit de la main de Beauregard et de celle de Bel-Astre ne valait pas trop la peine qu'on prise la peine de l'écouter car il n'y avait rien là de très exceptionnel .Voici plutôt jeté ici, le beau poème de Rilke.


La déesse
Au midi vide qui dort
combien de fois elle passe,
sans laisser à la terrasse
le moindre soupçon d'un corps.

Mais si la nature la sent,
l'habitude de l'invisible
rend une clarté terrible
à son doux contour apparent.


Bel-Astre et Beauregard discutèrent des heures durant pour savoir ce que serait le mouvement poètique qu'ils voyaient s'agiter dans leurs rêves. La déesse qu'il venait d'engendrer qui s'appelait Transmigration était en apparence fort belle,mais elle était d'une beauté encore plus difficile à percevoir que le beau poème écrit par Rainer Maria Rilke,car elle n'avait pas sa sublime apparence.Pourtant Beauregard et Bel-Astre se décidérent à lui consacrer une partie de leur temps,car ils étaient obstinés et croyaient fort en leur génie. Leur génie n'était peut être qu'invention,comme l'était bien souvent tous les poèmes inventés par les furieux et mégalos poètes des temps anciens où ceux des temps modernes ou post-modernes. La vie humaine étant faite de toutes sortes de vraies et fausses parures et de vraies et fausses vérités,il fallait bien passer par le réduit de son corps pour accéder à la divine clarté qui résidait cachée tout au loin dans le tréfond de ce coeur.De même pour accéder à la perle de la sincérité qui était cachée dans la coquille du coeur des deux poètes,il fallait affronter l'apparence malheureuse de leur vrais faux poèmes. Dans le coeur de leurs vrais faux poèmes dormaient quelques vérités qui étaient aussi belles à voir et à entendre que les vrais faux mensonges des poèmes bien lissés des poètes officiels.


    APPARITION DE L'HOMME A LA ROSE D'OR.
    Peu de temps après alors qu'il était assis dans sa chambre pour méditer dans la position du lotus, car il avait appris dans sa vie passée à méditer comme les Saints Yogis,c'était une chose qu'il avait appris par lui même .Bel-Astre fût surprit par l'appartion d'un ange au beau visage flamboyant .Ce que Bel-Astre prenait pour un ange n'était peut être rien d'autre que le reflet d'une lumière en provenance de son propre cerveau,qui emettait une vive clarté et la répercutait dans la chambre qui apparaissqait toute pleine de beauté rayonnante.La lumière qui brillait à travers chaque objet, leurs donnaient une dimension presque surnaturelle, quelque chose qui faisait croire à la vue d'une apparition. Bel-Astre crût entrevoir dans leur sillage la forme d'un homme aux contours étincellants comme ceux d'une torche divinement belle .Il crût apercevoir le corps sacré d'un méditant ou celui d'un yogi plongé dans la méditation,son corps émettait des rayons de lumière qui transperçaient les airs et apaisaient son coeur.Bel-Astre qui était habitué à confondre les douces réalités de ce monde avec des apparitions,ne fût pas surpris par celle là;il la jugea même très naturelle,comme si il s'attendait un jour ou l'autre à la voir paraître . A la différence toutefois des autres apparitions ,celle là était d'un genre nouveau . Un homme au visage étincellant s'adressait à lui dans une langue éblouissante ,il lui disait qu'il pouvait s'il le voulait accéder à la pleine lumière et à la flamme éternelle.L'homme tenait dans sa main une rose d'or resplendissante .Bel-Astre vît que cet homme lui ressemblait,il avait pris son visage ou du moins son apparence .Il voyait bien que cet homme ce n'était pas seulement une apparition;mais cet homme c'était lui .Il voyait qu'il était rentré dans le corps astral de son double divin qui lui montrait la voie .LA VOIE D'ACCES A LA DIVINE POESIE DES MONDES SUPRANATURELS EST EN TOI!.TU ES TOI MEME CE POETE SUPRANATUREL ,IL NE TIENS QU'A TOI DE RENTRER DANS CETTE GRANDE FLAMME BLANCHE ELANCEE QUI FORME LE CORPS ET L'ESPRIT DE LA NOUVELLE POESIE. Bel Astre effrayé chancela d'un seul coup et s'évanouit,les paroles de son double céleste au corps d'un poème si puissant,avait tellement effrayé son esprit qu'il avait peur de les entendrent,car il savait que si demain il devait les entendrent ,la vie du misérable poète qu'il était cesserait d'apparaitre héroique; confronté à la destinée des poètes supranaturels sa vie de poète ordinaire ne tiendrait pas la route;il doutait encore qu'il puisse jamais atteindre la sublime rose qui ornait le coeur de si puissants poètes.




    BEAUREGARD.
    Lorsqu'il revu Son ami Beauregard ,ce dernier lui conta avec forte effusion l'émotion qu'il avait ressenti en voyant surgir devant ses yeux un homme habillé de lumière, il tenait dans sa main une Belle rose,une fleur au coeur divin ,.Bel-Astre tenta de lui parler de l'apparition qu'il avait eut lui même ,mais son ami tellement enflammé par sa propre apparition ne l'écouta qu'à peine ,Bel Astre ne parvint pas à se faire entendre.Son Ami Beauregard,tout à son enthousiasme voulût le convertir à sa vision .Il disait qu'il n'existe pas plus belle rose que celle qu'il avait vu et que c'était celle là seule qui était éternelle,il lui dit que cette rose lui était apparu suite à la récitation d'un celestre mantra et il insista pour que Bel-Astre récite son mantra. Bel Astre récita le mantra de son ami Beauregard,car il voulait croire à ce que son ami lui disait,puisque lui même avait aperçu la rose qui rayonait dans les mains du double au corps de lumière qui lui était apparu. Il récita le céleste mantra de son ami Beauregard durant quelques temps,mais comme il ne parvenait pas à atteindre le coeur sublime de la rose vertueuse ,il se contenta de méditer dans la position du lotus ,comme il avait appris à le faire depuis toujours. C'est à travers le livre sacré des yogis de l'Inde ancienne qu'il avait découvert la Belle rose flamboyante de la poésie moderne ,c'est en poursuivant dans cette voie ,qu'il était parvenu à apercevoir la lumière flamboyante de la divine rose;elle était semblable à ses visions cosmiques de la danse Bharata.Il se dit que c'était étrange que son ami et lui aient aperçu tous les deux la même rose,mais par des biais différents.C'est pourquoi,chacun sans doute apercevait la nouvelle poésie d'une façon différente.Il se dit que la nouvelle poèsie moderne serait sans doute plus compliquée si chacun la voyait flamboyer par des biais différents,mais en même temps il se dit QUE LA NOUVELLE POESIE MODERNE APPARTENAIT SANS DOUTE A UNE NOUVELLE ESPECE DE POESIE QUI TRANSCENDAIT TOUTE NOS CONCEPTIONS INTELLECTUELLES CAR ETANT D'ESSENCE SUPRANATURELLE ELLE POUVAIT ETRE PARTOUT A LA FOIS AUSSI BIEN VISIBLE POUR LES UNS QU'INVISIBLE POUR LES AUTRES,ELLE POUVAIT MEME PRENDRE MILLE FORMES CONTRADICTOIRES.






    DISPUTES ET RECONCILIATION.


Son ami Beauregard qui le harcelait pour qu'il récite son fameux mantra,n'osa plus le harceler,après que Bel-Astre lui demanda fermement de ne plus l'ennuyer avec sa Belle rose. Bel-Astre lui dit qu'il avait aperçu une Belle rose identique à la sienne en regardant l'image d'un Saint Yogi qui lui était apparu en consultant un livre de Poésie Antique.Beauregard ne le croyait pas , il avait grand coeur mais il était aussi aveugle et obstiné , il ne croyait qu'en la rose qu'il avait aperçu à la main de l'homme qui avait frappé à sa porte sous la forme d'un Buddha asiatique .Les deux amis finirent par admettre que l'un et l'autre avait leur raison de vénérer des roses différentes,le parfum qu'elles répandait et leur robe si elle était dissemblable pouvaient séduire de même manière et emporter l'âme d'une même façon.C'est pourquoi ils décidérent de s'unir afin de faire connaître la Rose à travers le fameux mouvement qu'ils avaient décidé de mettre a jours celui qui s'appelait TRANSMIGRATION nom étrange entre tous.Ils s'y employérent nuit et jour,tant et si bien que Bel-Astre qui était excessif en tout fini par s'épuiser et qu'un jour il tomba dans la rue victime d'une grande fatigue.Lorsqu'il se réveilla il y avait à son chevet une fort belle femme,elle lui pris la main et sur le dessus dessina un coeur et une rose avec un stylo rouge.Il la prit pour Désir,car elle était fort désirable,mais en réalité elle n'était pas réelle,c'est lui qui délirait.Elle n'avait pas de grandes ailes,mais de beaux yeux et un sourire avenant.Ele s'appelait Belle Amante,mais se faisait appeler Inspiratrice.Elle avait un corps de Nymphe; c'était une créature imaginaire d'aspect humain,mais Bel-Astre ne faisait pas la différence.Il l'aimait comme une véritable créature.Pour lui c'était une déesse des temps modernes. A travers elle il voyait resplendir les feux de l'azur , il ne pouvait la saisir ,sa beauté toujours lui échappait.Un jour il crût la voir surgir céleste et nue sur la page glacées des magazines qui s'étallaient en rangs serrés dans les kiosques ,il ne pouvait l'attraper ,elle était devenu une icône presque immatérielle ,elle surgissait à l'improviste ; il croyait apercevoir comme dans un rêve l'instant ou son apparition allait se produire ,c'était dans la fraction de seconde ou l'Ere publicitaire remplaçait dans son esprit l'Ere Poétique ancienne.A ce moment là il la voyait surgir céleste et divine tenant dans la main une belle rose éclatante;c'était celle de la Nouvelle Poésie Moderne .C'est dans la fraction de seconde ou l'Ere Post-Moderne remplacait par un détours cosmique imputable aux caprices du temps les anciennes féeries et les vieilles mythologies issues de l'ère paienne que son image surgissait égale à un mirage .Comme la plupart des poètes, Bel-Astre était souvent en proie à des visions surnaturelles .






CHAPITRE VII



    ____________________________________________________________________________
    Beauregard présente à Bel-Astre Splendeur le poète à main d'or.Bel-Astre envoi Splendeur qui cherche un hâvre vers son ami Raie d'Or qui vient d'ouvrir un nouveau squat céleste.Splendeur rejoint Beauregard et Bel-Astre au sein de la confrérie des fleurs à coeur Divin,c'est ainsi que s'appelaient en secret les membres du groupe Transmigration.
____________________________________________________________________________________
Quelques temps plus tard Beauregard vint rendre visite à Bel-Astre dans son nouverl appartement situé au coeur de Panama.Il était accompagné par un homme que Bel-Astre ne connaissait pas.Beauregard lui dit:-Je te présente mon ami Splendeur,c'est un grand peintre qui a fuit le grand pays où les libertés sont mortes,il à cherché asile en France ,il est à la recherche d'un logis.Il a souvent mangé à l'armée du Salut,et traîne d'un lieu à l'autre à la recherche d'un lieu où planter son chevalet, je lui ai dit que tu pourrais peut être l'aider.Beauregard qui avait rencontré Splendeur dans un restaurant pour les artistes fauchés situé prés du Palais Royal s'était immédiatement lié à lui,car il avait vu luire en lui une aura mystérieuse.C'était celle que transporte avec eux, tous les exilés du monde entier,mais surtout il avait vu luire les marques célestes de la Poésie sur son visage et sur ses mains,qu'il avait belles et resplendissantes comme de l'or.Beauregard lui avait dit- Je connais un ami français qui est artiste,il peut peut être t'aider à résoudre ton probléme,il connaît du monde dans le milieu artistique souterrain.-Bel-Astre qui avait toujours conservé des liens d'amitiés avec Raie d'Or, parla à Beauregard d'un lieu où Splendeur pourrait trouver asile ,c'était un lieu qui venait justement d'être occupé à Paname par Raie -D'or et ses amis. Quelques temps plus tard Splendeur débarque et s'installe dans le squat céleste de Raie d'Or.Peu de temps après,il rejoind Bel-Astre et Beauregard au sein de la confrérie des amis de la fleur au cœur divin, ils signent leur premier manifeste poétique ,d'un nom étrange aux consonances d'or et de nuit ,à l'aide d'un beau tampon en forme d’œuf sur lequel est écrit : -REVE D'OR (Institut Transmigrationiste ) ce qui le rend à l'évocation totalement mystérieux .Ils entraînent avec eux deux autres foll poètes .L'un s'appelle faille d'or ,il est poéte superbe ,mais dangereusement lié à la maladie des ombres,celle qui fait plonger les hommes dans leur passé ancien.Faille d'Or exécute des figures raffinées qui sculptent les lumières et les ombres de sa vie intérieure,il agît dans un tourment, mais son dessin et net et précis, et ses oeuvres somptueuses. L'autre compagnon de la rose s'appelle Feuille D'or ,il dessine et peint des figures aux contours extraordinairement précis sur des morceaux de papiers minuscules , il est versé dans les arts martiaux,il passe la plupart de son temps dans d'immenses salles couvertes de livres,car il est bibliothécaire. Ils décident tous les deux de s'accoler à la fleur de rose au cœur divin qui symbolise l'union de l'homme et de la beauté divine . Ils rejoignent la confrérie des amis de la rose.Pour Bel astre l'accolade sera surtout d'ordre poétique ,pour Beau regard l'accolade revêtira une forme poétique mais elle prendra aussi souvent une forme religieuse allant parfois jusqu'au prosélytisme.Quand à Splendeur qui ne croit qu'en son art l'accolade se fera avec Bel - art.Pour Faille D'or c'est l'accolade de la dernière chance car depuis si longtemps qu'il a prît l'habitude marcher au bras de fatalité ,il ne voit plus luire le beau visage d'humanité ,il voit tout en noir sa vie est coupée de moultes déspérances.Pour feuille d'or l'accolade sera semblable est une prise d'arts martiaux, car il pratique cet art depuis si longtemps qu'il est devenu semblable à la rose.



On aura eu sous les yeux qu'une partie de la belle légende des squats après avoir suivi Bel-Astre et ses amis dans ces étranges aventures. La vie de Bel astre telle que nous l'avons conté,dans ses tribulations avec Désir ,n'était qu'une première amorce de cette légende .On saisira mieux la suite de celle ci après que Bel-Astre devenu disciple de la rose la face rayonnner grâce à l'aide de BEAU-CHRIST, et de SPLENDEUR qui mirent à jour LE TRES SUBLIME GROUPE ART-CLOCHE PRECURSEUR DU DIVIN MOUVEMENT DES SQUATS D'ARTISTES Tous ces acteurs en secret étaient disciples DE LA MYSTERIEUSE ROSE D'OR.Leur histoire céleste ,je la raconterai dans le livre qui viendra après celui là.








FIN DU PREMIER LIVRE















LA FOLLE LEGENDE 


 DEUXIEME LIVRE














DEUXIEME LIVRE






























CLOCHE D'OR
LA BASE CELESTE



Suite et résumé

________________________________________________________________________________________
RESUME: Après avoir fonde le mouvement de la rose au cœur divin,en compagnie de son ami Beauregard,Bel Astre décide d'aller rejoindre son ami Raie D'or qui a ouvert avec d'autres amis un sublime espace dans un ancien entrepôt de bombes de la deuxième guerre mondiale.Là il y retrouve Splendeur qui y a élu domicile,et qui commence par crée de sublimes chef-d’œuvres.
_______________________________________________________________________________________









PREMIERE PARTIE




LA NOUVELLE POESIE MODERNE

APPARITION D'ART-CLOCHE ( CLOCHE D'OR)
LA BASE MATERNELLE CELESTE











PREMIERE BASE CELESTE




CHAPITRE I

_______________________________________________________________________________________
1981.Visite de Bel astre à Raie d'or et à Splendeur .Vision de Bel -Astre qui aperçoit une cloche d'Or rayonnant sur la futur base céleste la futur base Art-Cloche . Il y aperçoit Manteau-D'Or ,celui qu'on appelle parfois Foudre- D'Or à cause de sa voix tonitruante.( le prodigieux ferrailleur, le ferrailleur céleste illumine la cour du bâtiment mythique de ses divins déchets il aperçoit les divines fumées des feux qu'il allume pour récupérer les métaux précieux qu'il vendra à prix d'or sur le marché aux métaux de la grande mégapole. )Premières manifestations des bateleurs célestes qui peuplent le squat céleste.

_______________________________________________________________________________________


Lorsque Bel-Astre vint rendre visite à Splendeur qui vivait à présent dans le Squat ouvert par Raie d'Or et ses amis ,il vît apparaître la base alternative qui rayonnait de milles feux .Elle était lumineuse et d'une beauté hors du commun.Il n'aperçu pas les vieilles bâtisses et les déchets,les vitres et portes déglinguées ,les sombres couloirs et les fils électriques qui pendaient de partout,il ne vît que la coque resplendissante d'un navire qui luisait d'or au milieu des vieux immeubles parisiens et des tristes HLM qui l'entouraient.Il vît surtout apparaître ce qu'il est convenu d'appeler un mirage; un beau mirage d'où semblaient s'échapper des fumées d'or fin qui montaient vers le ciel en volutes harmonieuses. Il vît le soleil resplendir et former un sorte d'écrin majestueux autour de l’illustre bâtiment.Il vît aussi surgir en lettres d'or écrit haut sur le ciel ces mots venus d'ailleurs – ICI RESIDE LA NICHE EN OR CELESTE DE LA NOUVELLE POESIE MODERNE -. L'instant d'après il vît apparaître une Cloche d'or géante ;elle émettait en tintant un son si particulier qu'il crût entendre résonner plusieurs centaines d'autres cloches à travers son battement résonnait des cloches de balise des cloches de houle, des cloches de cheval, des cloches de chameau, des cloches de bois, des cloches tibétaines, des cloches minuscules, toutes invisibles, alignées en rang d’oignons ,elles tournaient tournoyaient en émettant milles sons qui récitaient mille poèmes sonores en même temps. Il aperçut comme dans un rêve des sonneurs alignés sur une planche dorée qui poussaient et tiraient sur des cordes et faisaient danser les célestes cloches et les carillons. Aussitôt que les sons apparurent,il vît la céleste base qui s'ouvrît de l'intérieur comme une fleur géante, et l'instant d'après il vît surgir une céleste rose ;elle resplendit merveilleuse et virginale dans l'azur. Il vît surgir de son cœur à peine ouvert, un démon couvert d'or et de noire fumée,un homme barbu couverts des haillons qui lui servaient de manteau ,il ressemblait à être mi démon mi Dieu surgit des profondeurs d'un volcan ,il criait à plein poumon on émettant des cris épouvantables ,on aurait cru un Loire géant surgît des entrailles de la terre.C'était un des clochards célestes qui venait de faire son appartion ,celui qu'on appellait Manteau d'or où parfois foudre d'or à cause de sa terrible voix qui résonnait comme un boomerang ,certains l'appelaient aussi Ponpon la feraille ,car c'était avant tout un excellent et très grand ferrailleur .Il brûlait dans la cour de la céleste maison,des pneus tout noirs devenus tout rouge de feu. Une fumée noir épaisse montait au dessus dans les airs , qui devait effrayer tout le céleste voisinage.Lorsqu'il vît Bel-Astre il s'élança sur lui un grand bâton de fer et de feu à la main en lui disant – Que viens tu foutre chez moi,jeune Merdeux!-.Bel-Astre,recula et n'eut pas le temps de lui répondre que déjà le céleste personnage était parti ailleurs en marmonnant des paroles indélicates .Il semblait parler à un autre que lui.Bel-Astre resta immobile et contempla les lieux sordides autour de lui. La vision divine qu'il venait juste d'apercevoir s'était envolée,il n'y avait plus devant lui qu'une sinistre baraque aux airs fumeux. Apparu subitement Raie d'Or ,il déboula sans crier gare .Alors la sinistre baraque s'alluma de milles feux,et Bel Astre vît que Raie d'or traînait dans son sillage une nuée de poudre dorées étincelantes. Il était beau avec ses long cheveux noir et son grand pardessus noir qui lui couvrait tout le corps ,il ressemblait à un poète de la nuit ,il resplendissait pourtant dans le jour lorsque Bel-Astre le vît. - Tu as été reçu par le comité d’accueil de la maison! - Lui dit son ami . - Ponpon est juste un grand enfant qui s'amuse avec le feu ,il récupère le cuivre qui est contenu dans les pneus une fois qu'ils sont cramés,c'est de cela qu'il vît ,il revend la ferraille cela empeste dans tous le voisinage et nous crée des ennuis ,mais ce n'est pas grave,les gens s'y sont habitués. Manteau D'or est le capitaine du bateau,il faut le respecter!-Bienvenu à toi,sur notre base céleste!.Je vais te la faire faire visiter ,et te montrer par la même occasion ou réside ton ami Splendeur!- Je vais te faire voir en premier le vaste campement où réside mes rêves de poète nomade.Viens!- . Il fît rentrer Bel-Astre par une très petite porte et ils plongèrent dans un couloir aussi sombre que la nuit,puis ils s’enfilèrent dans un escalier plus sombre encore que le reste. Arrivé à l'étage Raie-D'or d'un geste royale écarta une tenture,il alluma une prise électrique qui fît surgir du noir une scène hallucinante et fantastique.Sur le devant de l’entrée de ce qui semblait être une grotte ,une Pancarte était écrite et illuminée par plusieurs néons – ESPACE MONGOL STEPPE POETIQUE DE L'ART NOMADE- .Il y avait tellement de choses hétéroclites et extraordinaires rassemblées à 'intérieur de ce splendide labyrinthe d'art-brut que Bel-Astre ne savait plus où donner de l’œil,il y avait rassemblé ici multiples choses stupéfiantes.Il remarqua à l'entrée une sorte de mannequin habillé de vêtements de récup dont le visage était recouvert par une photocopie noir et blanc moulée sur un masque ,il reconnu le visage de celui qu'on appelait Mao le Grand Timonier,il était assis derrière une caisse enregistreuse ,il attendait assis derrière la caisse,que les visiteurs égarés dans ce lieu insolite viennent pour l'immortaliser à l'aide leurs appareils photographique ultra sphistiqués ,mais personne ne venait .D'autres visages apparaissaient ici et là sur d'autres mannequins vêtus de façon toutes aussi excentrique on reconnaissait des poètes oubliés ,des écrivains des philosophes et des gens du cirque connus et inconnus des acteurs décadents et même parfois des stars de cinéma embellies ou défigurées par la magie du copié collé des ciseaux célestes de Raie d'or.- Mais il y avait surtout au centre de tout ce peuplement les habitants de la céleste maison,les artistes égarés et les clochards et ferrailleurs qui étaient passé ici, dont le visage avait été découpé sculpté modelé et plaqués en papier photocopié sur des mannequins aux airs surréalistes démesurés- .Ce sont les gardiens de la steppe épique que j'ai imaginé s'exclama Raie d'or. Tout ce fourbis tout ce bazar ,c'est ma divine comédie à moi Raie d'or poète annonyme ;c'est une divine fresque sur les poètes modernes que sont les artistes bruts ,les poètes squatters, et les clochards ils sont entourées de tous les artistes et célébrité qui sont descendus de leur trône pour leur tenir compagnie et leur rendre hommage. Il montra à Bel-Astre des chameaux réalisés en papier mâché , des oasis peuplés de plantes artificielles et d'ingénieuses construction faites de récup. Il y avait lorsque l'ont s'enfonçait plus loin dans la steppe de vastes Yourtes réalisées en toiles ,où avec des sacs,des vêtements usagés et de la moquette. Des animaux imaginaires et réels de dimension supérieure hantaient la grande steppe poétique de l'art brut imaginée par Raie -D'or.C'était lumineux ténébreux et fantastique.Bel-Astre surpris et émerveillé,n'imaginait pas qu'on puisse avec seulement des produits de rebus fabriquer un tel chef-d’œuvre. Il félicita chaleureusement son ami qui resta modeste ,il se dépêcha de le conduire ensuite vers les autres étage de la céleste base car il était pressé.
Ils traversèrent différents lieux qui parurent sombres et déglingués,puis s'approchant d'une porte ,il frappa et lui dit c'est là que Splendeur est logé,je te laisse avec lui,j'ai des choses urgentes à faire,on se revoit plus tard!à plus!-.
Splendeur apparu lorsque s'ouvrit la porte ,il semblait fatigué mais acceuilli Bel-Astre avec un grand sourire.-Ah c'est toi!Rentre!.Je te prépare un thé . En attendant que l'eau chauffe,je te fais voir mon antre!-L'atelier ou Splendeur compose ses Chef-d’œuvres est vaste et lumineux,il contraste avec les sombres couloirs.Deux grandes vitres donnent sur une maison qui apparaît juste en face,laissant entrevoir lorsque les vitres sont ouvertes le modeste logis de ceux qui y habitent.Bel -Astre ne fît pas attention au beau désordre artistique qui régnait dans l'atelier qui servait aussi de chambre d'habitation à Splendeur. Ce qu'il vît en premier c'est les magnifiques tableaux qu'il était en train de réaliser.Sur une grande table qui traversait tout l'espace de la chambre,il avait posé ses études ,et il procédait à des découpages,à l'aide d'une lame tranchante.Ce que faisait Splendeur,c'était un travail minutieux de découpe de structures géométriques noir et blanc en forme d'abeille,qu'il avait précédemment dessiné à la main et qu'ensuite il avait photocopié.Il réassemblait ces structures sur de grands châssis en contreplaqués de grandes dimensions .Le résultat était remarquable et surprenant.Les tableaux que composait Splendeur une fois fini,laissaient entrevoir des espaces diffractés,qui ressemblaient beaucoup à des paysages cosmiques.Splendeur travaillait sur ces séries depuis qu'il était arrivé en France.Auparavant dans sa Biélorussie natale sous l'emprise de la rouge URSS,il ne pouvait pas se livrer entièrement à ses fantasmes de création,car la société lui interdisait. Il devait exposer des œuvres académiques.Ce qui ne l'avait pas empêché déjà de peindre des planètes et des visions extrêmement réalistes des systèmes solaires ,ceux qu'il voyait en rêve,car Splendeur était un artiste visionnaire. Splendeur ,sorti des sachets de thé qu'il plaça dans des verres,s'empara d'une vieille bouilloire,qui était placé sur une plaque chauffante ,à côté sur une table où sans doute il prenait ses repas, il versa l'eau dans les verres,en même temps il s'empara d'une chaise qu'il poussa vers Bel-Astre .Ils parlérent de choses et d'autres ,entre autre du projet qu'ils avaient en commun ,qui concernait l'extension du mouvement de la Rose ils parlérent aussi de la santé de Beauregard,qui était alité pour cause de crève.Splendeur lui annonça ensuite avec enthousiasme que les habitants du lieu allaient bientôt organiser la première manifestation poétique pour la défense du lieu.Il montra a Bel-Astre l'affiche qu'il avait réalisé avec Raie d'or et Beau-Christ pour célébrer la manifestation.Sur celle ci on voyait figurer les célestes habitants ,on les voyaient à travers l'imagination de Splendeur tracer avec des poudres d'or sur la façade de la maison les premières lettres magistrales de la légende dorée des Squats célestes . Bel-Astre à son tour les vît en imagination aidé par l’enthousiasme de Splendeur se découper sur le ciel de la splendide capitale, et former les premières rimes d'or d'un fol poème,où c'était écrit:


CLOCH-ART
SCHAROGN'ART
PLUM'ART
TZ'ART
BAB'ARD
RING'ART
ANTI'ART
QUI RIMAIT NAZE


Un peu plus tard,Bel-Astre s éclipsa de l'atelier de Splendeur pour aller rejoindre Raie D'or.Il le trouva en train de réparer un vélo dans la cour.Il parlèrent de la manifestation qui allait avoir lieu et de diverses autres choses.Raie D'or lui demanda si il avait toujours des contacts avec Feu-D'or, ils lui demanda aussi comment il trouvait le nouvel appartement qu'il occupait à présent au centre de Paname.Puis Bel-Astre prît congé de son ami et regagna son nouveau havre .Bel-Astre habitait depuis quelques temps ,au centre de Paris une rue tout à côté de la bourse du commerce. Depuis le Squat de la Cloche D'or,ou vivaient ses amis , il devait emprunter le métro Cité -Universitaire ,changer au Luxembourg,et descendre à Châtelet pour se rendre chez lui .Sur le parcours,il se remémora son histoire avec Feu-D'or et il revit Raie-D'or à l'époque où ils étaient liés.Il se souvint qu'avec lui il avait failli se faire enfermer ,à cause d'un squat qui avait mal tourné, Feu -D'or les accompagnaient.Ils avaient essayé d'occuper boulevard de Picpus près du métro Nation ,une vieille baraque abandonnée en très piteux état .Ils avaient passé toute la nuit à défoncer une double porte blindée pour essayer de rentrer à l'intérieur du chiasseux immeuble. Après y être installé vers le début du matin,ils entendirent une femme qui indiquait par son vocabulaire qu'elle était une furieuse mégère , ils l'entendirent crier elle les invectivaient ,elle leur disait que c'était sa céleste maison qu'ils occupaient,elle leur intimait l'ordre d'en sortir sans délai; elle leur disait que la police allait bientôt venir pour les ravir,car ils avaient tenté de voler ses célestes biens qui étaient soi disant entreposés dans ce chiasseux immeuble.Bel-Astre Feu-D'or et Raie D'or décidèrent après s'être concerté de rester dans la piteuse demeure,où ils avaient déjà installé table lit et chaise pour montrer qu'ils occupaient les lieux en bon père de famille.Ils s'étaient malgré tout fait piéger ,ils auraient dût s'enfuir,car la maligne et chassieuse propriétaire avait laissé dans son immeuble pourrir quelques meubles soi-disant neufs pour pouvoir dire que sa maison était encore habitée.Elle porta plainte contre les squatters.Bel-Astre Feu-D'or et Raie D'or se retrouvèrent en garde à vue car la police vînt les prendre sirène hurlante sur le lieu même du délit. On les garda vingt quatre heure dans un chiasseux poste de police et on les relâcha .Plusieurs mois passèrent avant qu'ils fussent convoqué au tribunal,pour violation de la propriété privée. Mais après avoir mis en branle ,une quantité astronomique d'énergies ,aidé de leur jeune avocat,celui qui roulait à moto,ils parvinrent à démontrer photos à l'appui que le chiasseux immeuble était abandonné et presque prêt à s'effondrer.Ils furent relaxé du délit de violation de domicile, on leur reconnu après moultes rodomantates le statut de squatter.Celui qui fût le plus réprimandé par les juges,c'était Raie-D'or,car il était propriétaire d'une petite chambre de bonne et pour cela les juges le harcelèrent,car ils le regardaient comme un plus grand délinquant,vu que pour eux il n'était pas SDF,mais propriétaire.







CHAPITRE II
_______________________________________
1982.LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Rituels poétiques des membres de la confrérie de la fleur au cœur Divin dans Paris ils veulent lancer l'hyper poésie du futur dans Paname.Ils débarquent dans le squat céleste pour consacrer le lieu à la divine poésie.Beau-Christ apparaît aux côtés de Splendeur.Surgît Bel-Astre accompagné de Beau -Rêve .Ensemble ils frappent la Divine cloche en or du squat céleste. Seul l'aperçoivent les véritables disciples de la Nouvelle Poésie ; celle que certains rappeurs Français ou Américains qui adorent contracter la langue pour la rythmer appellent NPM la Nouvelle Poésie Moderne. Au son de la céleste cloche Beau – Rêve l'ange du monde de l'artifice et des songes surgit dans ses vêtements de Lumière. Il bénit la base céleste en répandant sur les lieux une nuée de Poèmes tous écrits à l'encre invisible .


Après plusieurs réunions les membres de la confrérie de la fleur au cœur divin, qu'on appelait aussi groupe Transmigration ou groupe T°°décidèrent de venir projeter leurs divins feux poétiques sur la céleste base ou habitait Splendeur .Devenu par la force des choses un artiste squatteur Splendeur s'était pris au jeu de l'activisme poétique . Il pensait que c'était une façon de protéger la nouvelle base artistique qu'il s'était trouvé car il était pragmatique. Il avait fait entre temps sur le lieu la rencontre de Beau-Christ qui excellait dans l'art de la provocation et qui voulait à tout prix se faire une place au soleil dans un lieu mal aimé et détesté par les bourges; car il ne concevait lui la poésie moderne que dans la provocation.Il avait décidé que c'était dans un squat qu'il partirait à la conquête de la nouvelle poésie moderne , car il était animé par une âme de vengeur. C'est dans la nuit dans l'ombre et dans l'obscurité que devait briller le spectacle de la nouvelle poésie,c'était sur le fumier de la société moderne que devait éclore la rose Divine de la nouvelle création.Beau -Christ pensait que la révolution passait par le corps noir des animaux crucifiés ,par la momification de l'hypocrisie humaine et par l'exposition provocatrice de la misère. C’était un écorché vif comme ses tableaux. Il rencontra en Splendeur un allié,mais aussi un être qui par certains côté était son opposé,car Splendeur ne vivait lui que par la lumière éblouissante de son art qu'il élevait plus haut que terre,et qu'il ne concevait que d'une beauté stricte obéissant aux lois de la l'harmonie divine et à celle des divines proportions.Les membres du groupe T°° qui projetaient de lancer sur Paname leurs très grand manifeste poétique ,décidèrent de mêler à leur projet celui de Splendeur et Beau-Christ c'est pourquoi alors qu'ils organisaient une grande exposition pour faire connaître leurs manifeste et leurs œuvres,ils décidèrent de débarquer dans l'espace des squatteurs pour y fonder une base ,ils chargèrent Bel-Astre de son implantation car il connaissait déjà le milieu des squatters .Bel-Astre s'installa sur le squat avec l'accord de Raie d'Or ,son ambition secrète était de rendre le lieu plus radicalement poétique. C'était aussi dans l'intention de Beauregard d'agir ainsi,mais il n'aimait pas le côté trop destroy des squatters ,il préférait vivre à l'écart , c'est pourquoi on ne le vit pas s'installer sur la base.L'objectif des membres de la confrérie de la rose au cœur divin,plus connu sous le nom du groupe T°°-Transmigration c'était d'inventer un mirage pour faire croire qu'il existait caché dans Paname un corps poétique secret une folie nouvelle extraordinaire qui pouvait transformer le monde en féerie .Bel-Astre fît appel à Magie et à tous ses amis de la rose et il organisa avec la complicité de Beau Rêve l'ange du rêve et de l'artifice spécialement venu pour le soutenir une séance de transe hyper-poétique sur Paris .Il était fortement soutenu par Inspiration,il était prît d'une belle transe poètique et ne songeait point à rien d'autre qu'à divulguer dans Paris les secrets de la grande poésie que lui avait enseigné Désir. Il organisa sur l'esplanade du Trocadéro, un premier grand rituel qui se tint un soir près des superbes sculptures à tête de taureau dorée .Il avait mît sur la tête un grand masque d'oiseau étincelant couvert de fines feuilles d'or, il avait posé des feux d'artifices multicolores sur le parvis. Autour de lui des membres de la rose tenaient dans leurs mains de blanches bougies qui étincelaient dans la nuit .Pour commencer, Bel-Astre décrivit dans l'espace une danse magique inspiré des rites de passage que pratiquaient les Indiens du Mexique ; c'était son ami Herbe D'or originaire du Vénézuéla et Indien lui même qui lui avait enseigné ce rite. Puis quelqu'un distribua dans l'assistance des poèmes écrits à l'écriture phosphorescente, tandis qu'un magnéto diffusait d'une façon répétée ce beau et énigmatique slogan poétique NPM!NPM!NPM!NPM!NPM!NPM!NOUVELLE POESIE MODERNE! .Bel-Astre répéta plusieurs fois cette danse mystérieuse et troublante à plusieurs endroits de la grande capitale , avec beaucoup de succès car Beaux Rêve qui l'accompagnait connaissait l'art de l'artifice et des songes .Ils jetèrent ensuite des poèmes qui allumèrent des feux d'une beauté fantastique dans plusieurs endroits de Paris, ils en jetèrent aussi dans l'espace Vierge du squat,mais cette magie n'était visible que par quelques uns, c'est pourquoi ils ne virent pas foule se convertir au programme des membres de la confrérie au cœur divin.Ils parvinrent pourtant à installer sur le sublime squat une aura invisible autour de la céleste cloche de lumière et d'or , qui resplendissait invisible au dessus des squatters qui résidaient là, celle la même que vit apparaître Bel-Astre le tout premier jour qu'il accéda au squat ,car elle réapparût plusieurs fois en présence de tous les squatters réunis,ils ne surent pourquoi elle apparaissait,mais ils la voyait surgir de temps en temps,soulevée à grands renforts de slogans de poésie et de cris par les bras de Beau-Christ par ceux de Splendeur et de Bel-Astre et par les bras de tous ceux de la confrérie de la rose céleste qui tournaient autour d'eux.Ils étaient peu nombreux ceux qui apercevaient Beaux -Rêves agiter la splendide cloche d'or,car Beaux-Rêve demeurait invisible la plupart du temps sauf à ceux qui savaient percevoir sa céleste silhouette qui était semblable à celle d'un ange aux ailes dorée par la lueur divine de sa noble origine.C'est à cette époque que Splendeur commença par coller sa céleste main cosmique sur la base des squatters.C'est aussi à cette époque que Beau-Christ s'élança dans Paris pour mendier une pancarte à la main sur laquelle était écrit – Une pièce pour payer les funérailles de mon chien. -C'est aussi à cette époque qu'apparût Fol-D'or le fameux poète inventeur des Hyper-échecs,il était accompagné par un jeune breton à peine plus âgé que Rimbaud à l'époque des Illuminations,il se faisait appeler Timbale d'Or,mais on le surnomma très vite - poète sans foi ni loi,car il était aussi ardemment imprévisible que les nobles et belles vagues de l'océan.C'est aussi à cette époque que s'installa Crinière - d'Or le grand peintre Australien qui décorait les sombres espaces du squat avec ses œuvres primitives sidérales qui jetaient des feux en directions des terres aborigénes.





CHAPITRE III


________________________________________________________________________________
1982.LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Apparition de Contraintes qui vient poser sur la base céleste les premiers avis de décamper.
Splendeur demande à Bel-Astre de venir s'installer sur la céleste base.Bel-Astre répète ses figures de Baratta .Pastel D'or poursuit Bel-Astre.Un bref aperçu sur les membres de la confrérie de la rose d'or. Sur les Dieux et les hommes .Sur la Folie poétique de Bel-Astre.
Les habitants du squat céleste prennent la Cloche D'or comme emblème de leur monde artistique , et ils rédigent des manifestes qui appellent à l’insurrection poétique. Réunions. Premièrs manifestes et affiches.Bel-Astre s'installe sur la base et il fait la connaissance des célestes habitants. Horse,Raie D'or,Marti,Christian,Genevière,Thierry,Pompon,Baron,Capitaine,mélange d'une faune étrange,passage de Arturo.qui héberge de temps en temps un ami qu'on surnomme Artiste connu.
________________________________________
Un matin un homme en gris vint coller sur la porte du céleste squat,un avis de décamper.Cela effraya quelques habitants du céleste lieu,mais pas Raie -D'or qui avait l'habitude des avis de tels sorte pas plus que Beau-Christ que la provocation animait .Splendeur se réveilla de son hyper-sommeil artistique il conseil à Bel-Astre de venir s'installer au plus vite sur la céleste base car il craignait que la police ne vînt les déloger – Il faut que tous les artistes soient sur le qui vive!-.Bel-Astre le rassura et lui dit qu'un simple avis de décamper ne devait pas les alarmer,c'était la procédure qu'utilisait généralement les propriétaires pour chasser les squatters .Il nous faut l'appui ,de quelques personnes aimables et influentes comme celui du député de notre arrondissement,il nous faut aussi l'appui d'un avocat le meilleur ce sera.
Bel-Astre au début ne venait que de temps en temps sur le céleste squat.Il y venait surtout répéter ses figures de Baratta ,cette danse céleste et sacrée qu'il apprenait en compagnie de son maître Vidia. Il répétait les figures de cette danse dans le céleste sous sol du squat céleste ,il y faisait presque nuit,mais rayon d'or l'ange céleste de la Danse, lui faisait voir l'espace comme si il était clair. Pastel d'or l'ange de la création,ne l'avait pas encore initié complètement aux arts du dessin et de la peinture,il regardait Bel-Astre danser,sans intervenir, attendant le moment propice pour lui sauter sur le paletot ,et pour lui faire acquérir le désir violent de marcher dans son sillage. Bel-Astre qui avait crée un atelier dans son céleste appartement situé dans le centre de Paname, était surtout à la recherche de la Poésie nouvelle,de celle qu'il avait surpris dans les fonds obscurs de la caverne originelle en compagnie de son maître aveugle celui qui se faisait appeler Mystère. Bel-Astre touché par la grâce à chaque fois qu'il voyait paraître un nouvel ami qui l'inspirait c'était le cas de Splendeur, ne tarda pas à se jeter dans le feu de l'action picturale,car Pastel-D'or ne le le lâchait plus. Beauregard venait de temps en temps sur le squat,mais il ne si trouvait pas en sécurité,il préférait se mettre à peindre de son côté,car animé par l'exemple de Splendeur il s'était mis à la peinture. Entre temps, le groupe T°° le groupe de la rose au cœur d'or, se réunissait régulièrement,car il était décidé à appliquer son programme poétique. Le groupe était prêt à s'élancer dans la folle aventure de l'art total. Faille D'or qui devenait parfois dommageusement paranoïaque à force de se faire serrer par les psychanalystes ,car sa névrose artistique les intéressaient fortement ; apercevait la mort à chaque coin de rue,il pensait qu'elle venait pour le saisir.Il peignait des scarabée,puis se mît à avoir des visions qui le faisait voyager dans son cosmos mental;c'est pourquoi il dessinait des cartes de ses mondes intérieur semblables à celles que Bel-Astre avait aperçu dans le livre du Poète Belge Henry-Michaux quelques temps auparavant. Il fût nommé explorateur des mondes irréels par ses amis de la rose au cœur d'or.Feuille D'or avait un don pour la voyance.Il dessinait des cartes des mondes futurs,il pensait pouvoir lire à travers ses cartes les influence astrales des siècles à venir. Il n'était pas si éloigné des mondes mis en vision par Bel-Astre ,et de ceux que Splendeur dessinait .Bel-Astre apercevait en rêve les continents poétiques de la NPM (la nouvelle poésie moderne) comme les primitifs aborigènes natifs d'Australie, leurs peintures sculptaient en trois D la cartographie sacrée de leurs territoire,elle montrait les mondes invisibles enfouis sous les mondes visibles.Bel -Astre tentait de les rejoindre en tentant de dessiner la cartographie sacrée visible et invisible de ses mondes intérieurs,il sculptait avec des mots sortis de son ventre mais aussi en provenance de ses songes mais pas seulement,il s'était mis aussi avec de la couleur et de la matière à peindre l'espace invisible ,car Pastel D'or qui l'avait pris en chasse ne le lâchait plus .C'était les uns par don de voyance qu'ils exerçaient leur art ,où par hyper lucidité,comme Splendeur qui avait des visions cosmiques des mondes à venir uniquement en s'imprégnant des méthodes de la science qui découvrait par la voie rationnelle la beauté fantastique et complexe de notre univers. Beauregard quand à lui avait le don de la couleur et c'est par elle qu'il tentait d'interpréter le grand songe transmigrationiste de l'histoire de notre existence.Il dessinait les différentes réincarnations des hommes voyageant sur la terre, où dans des planètes lointaines où ils s'étaient réincarnés,car tous pensaient que notre univers existait sur de multiples formes et en plusieurs exemplaires. Au milieu de tous ces songes il y avait un être céleste qui planait mystérieux au centre du cosmos;il s'appelait Revenir Les Pieds sur Terre cet être était imaginaire et pourtant il était bien réel,car Bel-Astre l'aperçu deux ou trois fois errer devant sa porte il tenait sa main une lumière vive qui attirait son attention et la rendait plus vive ;bien que Bel-Astre était souvent aveugle et obstiné il respectait Revenir les pieds sur Terre ,il écoutait son point de vue,car Bel-Astre n'était pas si sot ,il savait que les choses de l'existence ne pouvaient pas toujours se résumer simplement à un grand rêve poétique.Pourtant bien que Revenir les pieds sur Terre lui avait déconseillé de venir s'installer sur le grand squat céleste il céda à son démon familier qui s'appelait Folie et il décida sur un coup de tête de venir s'installer sur la céleste base .Bel-Astre connaissait le monde j'en foutre des squats et il ne lui avait pas semblé que ce monde était aussi fantastique que Folie le disait ;il y avait vu tellement de merde et de misères étalé dans ce milieu qu'il ne pouvait l'idéaliser tout entiérement. C’était grâce au souvenir de Désir et à sa beauté fatale qu'il se remit à rêver ;il avait vu reluire la beauté provocante de Désir dans les reliefs sordides du squat,il s'était imaginé aussitôt qu'elle était revenue, il en avait conclus qu'elle lui montrait le chemin de sa futur mission ; c'était aussi grâce à la beauté de Raie D'or qu'il avait aperçu rayonnant sur la céleste base, puis à celle de Splendeur qu'il admirait qu'il décida de venir s'installer lui aussi sur la base;sans eux il ne serait peut être pas venu car sans l'amitié de ses amis et sans l'amour qu'il vouait à Désir il était moins intrépide.Mais c'était surtout grâce au charme que Folie exerçait sur lui que son désir de marcher sur des braises le repris,car il avait gardé dans son coeur les paroles que son maître fou MYSTERE le poète aux yeux ardents martelait sur ses tempes les jours ou il était en transe.

Prière



Ah donne-nous des crânes de braises
Des crânes brûlés aux foudres du ciel
Des crânes lucides, des crânes réels
Et traversés de ta présence

Fais-nous naître aux cieux du dedans
Criblés de gouffres en averses
Et qu’un vertige nous traverse
Avec un ongle incandescent

Rassasie-nous nous avons faim
De commotions inter-sidérales
Ah verse-nous des laves astrales
A la place de notre sang

Détache-nous, Divise-nous
Avec tes mains de braises coupantes
Ouvre-nous ces voûtes brûlantes
Où l’on meurt plus loin que la mort

Fais vaciller notre cerveau
Au sein de sa propre science
Et ravis-nous l’intelligence
Aux griffes d’un typhon nouveau
Folie avait pris havre en lui depuis quelques annéeset. Folie était un être complexe dont il ne pouvait se détacher. Folie pouvait être une excellente amie ,mais conseillère du pire elle pouvait souvent mener celui qui était sous sa coupe à d'affreux désastres où plus rarement bien que cela aussi était possible à de choses admirables plus hautes et plus sublimes que l'art , à des vertiges épuisants dans la beauté de ciels innaccessibles à des ruts voraces dans des ciels sans fin.C'était ainsi en partie grâce à elle que Bel-Astre avait vu luire sur le céleste squat la grande rose au coeur d'or et avec elle la cloche divine qui sonnait le réveil de la nouvelle poésie moderne.De même que la nature de l'âme ,on pouvait connaître la nature de Folie en la représentant sous une forme mythique.On avait représenté dans les temps anciens l'âme sous la forme d'un char ailé. L'attelage de l'âme est porté sans encombre par les ailes au sommet de la voûte céleste dans un mouvement ascensionnel uniforme ,cela c'était en ce qui concerne l'âme des Dieux,car dans les temps anciens,on était persuadé de leur existence. Les Dieux étant omniscients ,toute fausse manœuvre était rendue pour eux impossible . En ce qui concernait l'âme des hommes que nous sommes l'ange céleste imaginaire qui s'appelait - Revenir les pieds sur Terre – nous avait mis en garde,les hommes ne sont pas les Dieux disait il car depuis que les dieux ont cessé d'exister (à nos yeux ) ,il n'existe plus que des hommes,et les hommes sont tous éminemment fragiles.Il en allait de même pour Folie le char céleste de Folie pouvait mener jusqu'à la voûte des cieux si il appartenait aux Dieux, mais si il appartenait aux hommes il pouvait vite mener aux enfer,car les caprices des hommes n'ont pas la même solide souveraineté que ceux des dieux, le plus souvent ils entraînent l'homme à sa perte.La folie avait toutefois du bon dans la mesure où étant comme c'était le cas ici pour Bel-Astre Poétique ,elle pouvait permettre au poète de percevoir des choses que les hommes ordinaires ne voient pas.Bel-Astre avait reçu en don par la grâce du ciel des visions qui lui faisaient percevoir des choses que le commun des mortels ne semblaient pas percevoir. De même que la folie amoureuse rend l'amant sujet à des visions extraordinaire,de même lorsqu'il se réveil de son attachement ,il s'aperçoit avec consternation qu'il s'est laissé abusé par son désir .Il en est de même de l'homme atteint de la folie poétique il peut voir des choses extraordinairement lumineuse au milieu du monde le plus sombre ,puis se réveillant tout d'un coup de son attachement à la folie poétique,il retombe au plus profond des ténèbres et son désespoir n'en est que plus profond. Bel-Astre appartenait à ce genre d'homme qui pouvait parfois avoir affaire avec les choses divines,puis parfois lorsqu'il se réveillait il tombait en enfer,dans l'enfer de son moi. C'était un être tourmenté par les astres.Mais pour autant ,pour tout le temps où dura la Folle Légende Bel-Astre ne céda que rarement à la tentation du nihilisme c'est à dire du désespoir total,car il avait en lui une profonde énergie qui le portait à voir plutôt la lumière que les ombres,c'était un être soumis à la beauté des choses il vénérait la vie plutôt que la mort ,même si souvent c'était seulement après plusieurs années qu'il se réveillait de ses songes,en se demandant pourquoi il s'était laissé tant abusé par eux et par sa sainte folie ,et même alors qu'il chutait dans la fosse noir de ses tourments,il conservait en lui une part de l'innocence d'un enfant ,car il était né protégé pour toujours par l'amour d'une mère qui veillait jour et nuit sur sa destinée.A l'époque dont il est question Bel-Astre n'en était qu'au début du règne de sa folie poétique,il ne pouvait pas imaginer qu'un jour lointain elle se retournerait peut être contre lui,car il était encore trop soumis à l'emprise du charme langoureux et flamboyant de ses passions ,Folie le tenait tout entier dans ses mains et ne lui cédait rien.


CHAPITRE IV
________________________________________________________________
1983.Les habitants du squat céleste prennent le nom de Cloche D'or comme emblème de leur monde artistique,ils rédigent des manifestes qui appellent à l’insurrection poétique. Réunions. Premiers manifestes deuxième Festival affiches.Bel-Astre s'installe sur la base.
________________________________________________________________________________

Les artistes qui occupaient la céleste base de la cloche d'or décidèrent fermement de s'organiser afin de défendre leur précieux espace,clochards artistes et résidents de passages se réunirent pour tenter d'organiser la défense des espaces menacés.Parmi les célestes habitants il y en avait peu pour vouloir assumer la charge de faire sonner la cloche en or du lieu céleste,car beaucoup n'avaient pas assez la niaque ou simplement ils se sentaient trop peu reluisant pour le faire.C'est un fait on a rarement vu des ferrailleurs des marginaux ou des clochards écrire des lettres en préfecture ou aller faire le pieds de grue dans les officines des députés pour obtenir le droit de rester sur leur piteux espaces; eux se contentes souvent de rester accroupis,car c'est dans cette position qu'on les repère le moins.Seul les artistes pouvaient faire vibrer la céleste cloche d'or qui était suspendue au dessus du squat céleste.C'est pourquoi pour faire vibrer la céleste cloche on vit surtout surgir Beau-Christ et Splendeur,Bel -Astre vint à leur côté pour leur prêter main forte,car il se sentait des leurs ,Raie-D'or qui était un anarchiste se méfiait des chapelles,il leur prêta main forte,mais par dessous.Lorsque les artistes susnommés décidèrent de créer l'association La Cloche D'or,il décidèrent aussi de jeter quelques manifestes pour se faire connaître artistiquement, ils organisèrent une exposition de leurs chef-d’œuvre à l'extérieur de leur céleste base pour montrer qu'ils étaient capable de sortir de leur trou et de faire du bruit au dehors. Ils organisèrent aussi un deuxième festival avec de nouveaux artistes qu'ils avaient réussi à faire rentrer dans leurs filets.
C'est à cette époque ou peu de temps après que Bel-Astre reçu une nuit dans son appartement la visite surnaturelle de Pastel d'or,il rayonnait comme à son accoutumé,il avait moins figure d'ange que le premier jour qu'il l'avait aperçu,mais il avait toujours belle mine,il était accompagné d'un homme brillant comme de la soie ; c'était de l'argile blanche qui brillait sur son corps ,de nombreux tatouages mystérieux formaient comme une dentelle partout sur sa peau.-Je te présente mon ami Arts- Sacré ,lui dit Pastel d'or- il voulait te connaître car il ta vu en rêve.Tu marchais avec lui dans une grande plaine déserte,le soleil éclairait vos pas d'une lueur noire étrange .S'adressant à Bel-Astre Art-Sacré lui dit -Cette lumière est celle qui fait jaillir les forces du mystère qui sont cachées dans la nature,le double de l'homme qui marchait à mes côtés avait le même visage que le tiens ,c'est pourquoi je suis venu te voir,car je sais lire les signes.Dans une autre vie tu avais connu les chemins secrets de la transformation , et ton âme était semblable toute semblable à la mienne.Aujourd'hui tu t'es perdu dans le monde civilisé,mais ta mémoire est encore toute empreinte des mondes magiques anciens . J'ai pour mission de t'accompagner pour franchir quelques portes de manière à te redonner ta forme et tes pouvoirs anciens . Tu me verra surgit de temps en temps ,ne sois pas étonné si je ne ressemble pas à la forme élancée qu'a prit Pastel D'or,nous sommes différents en apparence ,pourtant nés de la même chair nous sommes presque identique à l'intérieur. Bel-Astre se demanda au matin, si il avait fait un rêve ,mais quand il se réveilla au matin ,il aperçu sur le sol la forme lumineuse d'une empreinte de pieds toute blanche et une cordelette en fil de soie qui traînait sur son tapis ,il sût alors qu'un songe lui avait parlé.Il se rendit les jours suivant voir Raie-D'or et Splendeur et leur dit qu'il allait s'installer dans le céleste squat. Ils lui indiquèrent le lieu ou ils pouvait ériger son atelier.Il alla immédiatement s’asseoir dans son nouvel espace pour méditer.Il vît bientôt surgit en vision le visage D'art-Sacré,et tout en lui parlant il peignit son visage sur un carton. Le lendemain il revint et dessina son corps sur une grande toile.Le troisième jour il revint pour essayer d'ajuster le visage qu'il avait dessiné sur le corps,mais il n'y parvint pas.Le quatrième jour il regarda le visage d'Art-Sacré qu'il avait peint sur le carton et il décida de le mettre sur son visage .Il découpa ensuite le visage d'Art-Sacré et le fixa sur la toile à l'aide de la cordelette de soie qu'il avait trouvé dans sa chambre.Il avait la sensation tout à coup d'avoir fait un pas décisif ,il se voyait marcher dans les pas d'Art-Sacré ,car le visage qu'il avait fixé sur la toile lui avait ouvert la voie;il vit apparaître en lui une nouvelle vision de ce qu'il appelait la poésie moderne,elle avait le visage d'Art -sacré et pourtant elle était entièrement moderne . Il vît paraître en songe le jour suivant le visage de Pastel-D'or qui lui souriait et qui lui promit de l'accompagner tous les jours dans le céleste squat.C'est peut être pourquoi il revint presque tous les jours travailler en secret dans son nouvel atelier,il peignait la nuit et le jour,il peignait en songe des figures mystérieuse où il voyait parfois apparaître en filigrane le visage d'Art-Sacré et parfois celui de Désir.Il se mît de nouveau à l'ouvrage et bientôt sortit comme par magie de sa main un tableau composé de huit têtes,dont la première était celle d'Art-Sacré,accompagné de sept de ses doubles ,il reconnu dans ces visages les divinités originelles qui présidaient aux mystéres sacré d'Eleusis ;derrière ces visages il aperçu en filigrane ,sept autres visages c'étaient les siens à différentes périodes de sa vie ,on voyait à leur aspect irradiant qu'ils venaient de traverser le monde des apparences pour rentrer dans l'univers de la transformation,Bel-Astre compris qu'il était en train d’effectuer sa mue initiatique,son visage reflétait la couleur de la transe insible qui se déposait sur le visage des disciples de la Rose.


CHAPITRE V
_______________________________________________________________
1983.
Bel-Astre fait la connaissance des célestes habitants Crinière D'or (Australienne) , Croise souvent Belle âme en peine accompagné de Poème Errante ,et Poète rebelle . Revoit Raie D'or,rencontre Belle-âme(Américaine) et son ami anglais Sait-rire . Parle avec Habit-précieux et Veste D'or, faune étrange qui dorment dans l'ancienne chaudière. Conversation avec Artiste-flamboyant (Allemagne).qui héberge de temps en temps un ami qu'on surnomme Grand-artiste-connu.Passage de Folle-ivresse avec Timbale D'or.
.Performances de Blanc-d'or de Bel-Astre.(bleu squat) de (Guan) Totem-bleu . Clash avec Beau Christ .Performance de Flamboyant puis de Beau-Christ dans Paris. Premiers poèmes vidéo poétique de Bel-Astre.
Venus des States trois amis qu'on appellent voyageurs-célestes peintre et metteur en scène.
_______________________________________________________________________________

Au fur et à mesure de ses visites au squat céleste Bel-Astre découvrait qu'à l'intérieur de la zone sombre dans les étages demeuraient une faune discrète qui avait élue domicile sur le lieu.En plus de ceux qu'on appelaient les clochards célestes qui vivaient au rez de chaussée ,il y avait dans des chambres plus ou moins confortables ,des poètes voyageurs, et des habitants qui étaient eux aussi poètes et artistes . Bel-Astre rencontra Crinière D'or, un artiste venu de sa lointaine Australie qui était animé par le désir de conquérir paname ,il le croisa un jour dans le noir des escaliers,il ressemblait à un lion en promenade.Il eut bientôt l'occasion de découvrir ses œuvres dans une des salle du céleste squat ,car Crinière D'or avait décidé de se faire connaître des habitants du lieu en étalant ses célestes chef-d'oeuvres à la vue de tous.La beauté flamboyante des tableaux de Crinière D'or jetait un feu sur la base,elle lui donnait une âme de fauve.Crinière D'or passait en coup de vent souvent accompagné par une muse à belles mains et aux pas incertains car elle n'était pas habitué à des lieux si moches. Ils se récitaient des poèmes à la bouche l'un de l'autre comme deux amants pressés de se ravir leur jeunesse.Un autre poète au coeur éblouissant arpentait réguliérement le lieu ou Crinière D'or exposait mais on l'apercevais à peine,car il était discret et peu enclin à la conversation il s'appelait Poète Rebelle,il était photographe .Il parcourait les rues de Paname le jour et la nuit pour photographier les rues et les gens qui passaient,il lui arrivait aussi de coller certaines de ses photographies sur les murs pour que tous puissent les voir et s'en emparer,il avait les cheveux bouclés et son visage était celui d'un ange il était rebelle mais était toujours animé par une étrange douceur. Bel -Astre croisait aussi Poète Errante,une jeune femme qui s'habillait souvent de noir et de gris avec un chapeau sinistre,il l'avait déjà vu car elle connaissait Raie -D'or,leur chemin s'était déjà croisé.Elle était discrète ,écrivait des poèmes,qu'elle récitait dans sa chambre artistiquement aménagée avec de la récup, elle était cultivé,mais ne le laissait pas paraître; habituée à vivre avec les ombres,elle marchait souvent la nuit sans que personne la vît,elle écrivait ses poèmes à la craie sur les trottoirs et sur les murs de Paname un cœur troué d'une flèche souvent elle dessinait lorsqu'elle n'écrivait pas des poèmes de tristesse. Il arrivait aussi à Bel-Astre de parler avec un être singulier qu'il ,affectionnait particulièrement ,car il avait l'impression qu'il s'était échappé d'un roman fantastique écrit par un poète génial et rebel qui s'appelait Jean Genêt. Cet être singulier s'appelait Belle-âme-en-peine,Bel-Astre l'avait déjà rencontré avant,c'était un ami de Raie D'or ,il était à lui tout seul un poème vivant,son cœur était énorme toujours prêt à aimer et à mourir,il était poursuivit tantôt par le malheur tantôt par des joie extrême,il ne parvenait pas à conduire sa barque sans qu'elle s'échoue sur les sables ; souvent il l'envoyait s'échouer sur des berges nuiteuses ou rodaient des spectres aux visages maladifs,car son regard était envahit par des tourments ; son cœur braisé à vif était malmené par des nuées d'alcool,il piétinait souvent sur les marches du céleste squat.La nuit durant on l'entendait pleurer ou chanter ou bien il appelait ses amantes qui fuyaient sa couche après lui avoir tordu l'âme.En le revoyant Bel-Astre repensa à Grande-peine à cette jeune femme qu'il avait rencontré il y avait quelques années et qu'il avait fuit par peur de son esprit à vif causé par son mauvais phrasé.Il eut un instant de regret car il se dit qu'il aurait dût l'aider, au lieu de la laisser choir,le jour où il l'avait croisé.Bel-Astre devenait parfois légèrement trop sentimental,mais cela ne durait jamais,il connaissait trop la vie pour imaginer pouvoir la changer d'un seul coup surtout il connaissait trop bien les capacités d'extension limitées de son propre charisme .Changer la vie c'était pourtant l'énorme le défi que s'était lancé les membres de la rose au cœur d'or,c'était aussi celui que Bel-Astre s'était donné en les rejoignant et en tentant ardemment de faire surgir de son coeur et de son esprit la nouvelle poésie LA POESIE MODERNE .C'était le même défi qu'avait lancé un siècle en arrière le bel adolescent à l'imaginaire de feu et aux céleste ailes D'or le céleste poète aux semelles de vent qu'on appellait Rimbaud il avait lancé à la face de l'humanité le défi du feu et de l'ivresse. Ce défi qui semblait s'être ramasser semblait avoir sombré car les hommes parvenaient rarement à voler au dessus de leurs monde étriqué,ils préféraient toujours le confort et la sécurité plutôt que les grandes flammes lumineuses ravageantes des défis poétiques . Défi de l'aventure hors des sentiers battus ,seuls quelques explorateurs plus téméraires que d'autres pouvaient s'y adonner.Eux s'enfonçaient dans la nuit pour allumer des feux ,qui feraient entrevoir à leurs semblables de nouveaux continents et leur feraient connaître de nouvelles façon d'être, de nouvelles vies possibles,des lieux où la beauté du monde pourrait se révéler sous de multiples facettes dans toute sa splendeur.Vie ou les plus riches cesseraient de s’accaparer toutes les richesses de la terre,vie où l'harmonie spirituelle régnerait en maîtresse sur tous les continent,surtout sur le premier d'entre sur l'espace purifié de nos cœurs redevenus innocents122.
Bel-Astre revoyait régulièrement Raie D'or et il fît bientôt connaissance avec celle qui avait appui sur son cœur,elle s'appelait Belle-fleur;elle souriait toujours et passait en coup de vent dans le squat céleste,elle préférait avec Raie D'or aller à la campagne sur les bords de la Marne où elle avait famille,où bien elle préférait dormir chez Raie D'or rue Rochefoucauld dans une chambre de bonne au 6éme etage d'un immeuble situé pas très loin de celui où Bel-Astre avait vécu en compagnie de Feu-D'or.Avant qu'il rencontre sa muse,Raie D'or avait une chambre complètement bordélique,on arrivait à peine à marcher sur le sol de celle ci tant il y avait de livres répandus dans la chambre ,car Raie D'or était un insatiable lecteur,il ne voulait pas de bibliothèque son grand plaisir était de tendre la main depuis son matelas pour se saisir d'un livre au hasard .Dans un réduit à côté de sa chambre,il y avait fort bien rangé,sur des étagères pleins de dossiers contenants toutes les photos qu'il prenait lors de ses errances dans Paris,car Raie D'or en plus d'être un fameux squatter un grands sculpteur d'art fantastique était aussi un excellent grand photographe. Sa connaissance géographique de Paname lui permettait de repérer,tous les endroits vacants où en passe de l'être.Il se rendait ensuite à Sully au cadastre pour savoir si les immeubles qu'il avait repéré étaient vraiment abandonné.Cela ne l'empêchait pas de se planter,car l'immeuble de Picpus qu'il avait repéré et qu'il a tenté de squatter en compagnie de Bel-Astre et Feu-D'or était un foutre un cave un sacré guet-apens.
Un autre jour sur le céleste lieu,Bel-Astre heurta,une femme dans la fleur de l'âge qui descendait les étages alors que lui les montaient.Il s'excusa de l'avoir heurté,et s’aperçut à son accent ,qu'elle venait d'ailleurs.Elle le salua et l'invita à venir la voir dans une chambre qu'elle occupait plus haut en compagnie de son ami. Nous venons d'aménager pour peu!-Dit-elle.Bel-Astre qui s'ennuyait ce jour,lui rendit visite le ,soir même,et discuta avec elle fort longuement,car son histoire l'intéressais.A vrai dire,il se rendit compte seulement plus tard de l'importance que cette femme revêtait pour lui. Sur le coup il ne la voyait que comme une simple passagère déroutée vers ce céleste lieu.Il aurait pu la comparer plus tard lorsqu'il examina les biographies des grands passagers anonyme du squat céleste ;à Alexandra David Neil,cette femme cultivé qui
visita le Tibet à une époque où il était presque interdit d'y pénétrer. Car Belle-Ame c'était son nom possédait une âme d'aventurière et surtout elle avait déjà beaucoup voyagé,lu écrit et publié,elle était également peintre.Elle enseignait à la Sorbonne à l'époque où il venait de faire sa rencontre,mais elle ne lui, dit rien de cela sans doute par discrétion.Elle lui parlât surtout de son séjour dans une céleste ville située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans l'État du Tamil Nadu en Inde. Son camarade de communion Flèche D'or lui avait déjà parlé de cette ville,car lui aussi passé par là lors de ces voyages en solitaire , il lui avait décrit la fabuleuse utopie que constituait l'existence de cette ville qu'on disait futuriste .Bel-Astre avait rêvé de cette ville ,il en avait même fait le tour en imagination car il avait eut dans une de ses vies anciennes une admiration sans bornes pour toutes les expériences qui sortaient du commun,et celle là pensait il en faisait partie.Il regrettait quelques part de ne pas être comme Flèche -D'or capable d'abandonner tout ce qui le retenait dans sa vie présente,pour partir au hasard sur les routes de France l'Inde et de Navarre .Il n'était voyageur que dans l'âme,et bien plus encore en imagination.Belle-Âme sans doute était était de la même veine que les clochards célestes qui avaient décidés de faire de leur vie un grand voyage.Elle appartenait à cette génération un peu plus ancienne que celle de Bel-Astre qui avait redessiné en son temps les grands continents de l'utopie ,c'était dans les années cinquante et soixante . Cette génération dite dégentée ,avait installé la contre culture à pieds d’œuvres dans la société réelle,c'était pensa Bel-Astre ce qu'il rêvait de faire lui même en fondant le groupe des compagnons de la rose d'or et en venant se plonger dans cet affreux bouge de lumière que représentait le squat à ses yeux,car le céleste squat pour Bel-Astre était le début d'une forme d'utopie toute semblable à celles qu'avait instauré la vieille génération de la culture underground des années cinquante et soixante .Belle âme peu de temps avant de passer sur le squat lumineux avait donné une conférence .Elle avait parlé d'un auteur qui était devenu un grand mythe littéraire de ces années là ,Bel-Astre le connaissait sans avoir lu ses livres.Il ne découvrit cette parcelle de la vie de Belle-Ame que plus tard,car à l'époque dont nous parlons Bel-Astre était tellement absorbé par sa vie présente,qu'il ne voyait qu'elle,il ne pouvait pas assez lire dans la vie des autres pour tirer parti de leurs riche expérience,il était comme le sont la plupart des hommes convaincu de leur propre génie,qu'ils possèdent assez de clarté en eux pour résoudre tous les problèmes du monde ,aveugles à moitié,il ne voient que ce qu'ils veulent bien voir de la réalité des êtres et des choses .Bel-Astre ne se distinguait en rien à cet égard de tous les jeunes cons qui veulent refaire le monde en croyant qu'ils sont les seuls à en détenir la clés,c'était pourtant cet sorte d'aveuglement qui lui donnait cette folle énergie qui faisait qu'il pouvait se maintenir en toute candeur dans un lieu si minable ,car il le voyait uniquement avec les yeux du poète candide et exalté qu'il était.Il était c'est vrai encore tout convaincu d'être un céleste pionnier de la TOUTE NOUVELLE POESIE MODERNE.

Belle âme avait pour compagnon,un jeune anglais au visage blanc,enrobé d'une fine barbe noire.Il était dessinateur spécialisé dans les bandes humoristiques .Il ne parlait pas le français et était était discret comme le serait une ombre,on les voyaient presque toujours ensemble,ils marchaient d'un même pas enveloppé par un charme amoureux qui les tenaient unis comme deux saules invisibles ,ils marchaient à quelques distances l'un de l'autre on avait pourtant l'impression qu'ils étaient toujours enlacés
.Un jour qu'il passait dans la cour du squat céleste,,il fût heurté par celui qu'on appelait Veste D'or,il avait peu être trop peu dormi où bien il était en manque de quelqu'un qui lui parle car il marchait la tête penchée en ayant l'air de vouloir tenir conversation ,il tenait dans la main une vierge bleu et blanc en plâtre en la pressant contre son corps – Il me faut la réparer elle est juste à peine abîmée,toi l'artiste tu vas me la réparer!- Viens je vais te payer un coup !- Il tira Bel Astre dans la pièce sombre qui lui servait de home . Il avait crée habitat dans l'emplacement de l'ancienne chaudière,et l'avait aménagée comme un espace à sa convenance.Des journaux étaient répandus sur un sofa ,une lucarne jetait de la lumière ,et plusieurs lampes éclairaient les parties sombres; les murs étaient recouverts de tentures rouges.- Voilà mon luxe!-Tiens! -Il offrît un rouge à Bel-Astre et lui demanda dans quel endroit il était installé. Entra soudain,celui qui habitait avec lui dans cette céleste cambuse – Holà que fait ce gens-foutre ici!--Rien d'autre que boire un coup ,Tiens!- Veste D'or fourra un verre dans la main de celui qui était son ami et qui se faisait appeler Habit-précieux - L'artiste ici présent va nous aider à réparer la Sainte qui n'est plus vierge à retrouver sa si précieuse couleur!-Il mît la vierge dans les mains de Bel-Astre .Bel-Astre vida son verre et repartit avec dans les mains la précieuse vierge,qu'il répara le soir même.Les célestes habitants qui logeaient dans le rez de chaussée du céleste squat accueillaient les visiteurs du lieu ,on leur donnait le faux nom de clochard,mais ils étaient en activité à leur manière ,ils tenaient le rôle de gendarmeurs et de concierge ,si des margoulins,des incendiaires des malfrats où des huissiers tentaient de s'incruster dans la céleste base,ils étaient les premiers à signaler leur venue ,si un visiteur égaré cherchait dans cette bouge un génial artiste,il étaient les premiers à leur prêter main forte pour les renseigner; ils étaient les princes et les barons de ce taudis céleste,l'empereur qui gîtait à leur côté deux pas plus loin dans un taudis immonde s'appelait Manteau D'or, le très céleste ferrailleur dont nous avons déjà fait valoir en début du récit la très valeureuse existence
.Les jours suivants Bel-Astre se rendît chez celui qu'on appelait Artiste -Flamboyant,à cause qu'il était d'un caractère délibérément provocateur,il avait fuit l’Allemagne par soucis d'esthétique,il ne parvenait pas à oublier les horreurs générées par ses pairs dans les funestes camps d'extermination,il n'avait pas renoncé à sa nationalité ,mais il avait honte. Il était encore sous le coup des sols dévastés par les bombes des punisseurs qui vinrent châtier Berlin l'ancienne Babylone des usurpateurs nazis pour leurs crimes .Dans son enfance il avait vu la mort marcher avec une grande faux dans les prés verdoyants de sa maison natale,situé à quelques encolures du Rhin, il fuyait une image de sa patrie qui avait trahit et défiguré l'image de Goethe son mentor.Ils s'était confectionné un passé imaginaire et vivait sur la surface de la terre comme un poète illuminé par les frappes répétées du clavier de sa machine à écrire,en compagnie de Poème Errante souvent ils écrivaient et tous deux ils riaient .Dans sa chambre,il y avait un immense tipie coloré,et des bandes de tissu suspendues au plafond descendaient jusqu'au terre comme chez les Tibétains,des poèmes colorés étaient inscrits dessus.Il s'était fabriqué une dizaine de vraies faux passeports , plusieurs lettres il envoyait dans tous les continents avec des vrais faux timbres poste .Il ressemblait à un poète underground américain même s'il était d'origine germanique,car ses pensées étaient toutes semblables à celles de ce poète qui s'appelait Ginsberg. Bel-Astre qui avait une secrète admiration pour lui se demandait comment un tel être presque extra-terrestre aussi extravagant avait pu échoir ici.Un jour Artiste-Flamboyant lui présenta le portrait d'un grand artiste connu,il l'avait près de lui dans un livre posé sur sa table avec tous ses dessins de couleurs rosées réalisés au crayon de couleurs,qui figuraient des scènes de l'antiquité presque naïves mais délicieusement modernisées.Il dit à Bel-Astre.-Il va bientôt passer sur notre base céleste,c'est mon ami ,il est célèbre c'est aussi un grand artiste vivant!-Bel-Astre avait déjà vu l'image de cet artiste internationalement connu,mais il doutait que Artiste-Flamboyant puisse l'amener sur la céleste base,car,les artistes internationalement connu n'ont que du mépris pour les artistes insoumis qui vivent dans la clandestinité.Pourtant un matin,Artiste-Flamboyant,frappa à la porte de l'atelier de Bel-Astre,derrière lui se tenait un homme chapeau sur la tête ,il reconnu sans peine Grand-Artiste-connu; il se sentit intimidé par la présence de cet artiste fort médiatique,dont tous les livres à la mode vantaient la grande modernité.Il montra à Grand -Artiste-connu le portrait à la manière Primitive qu'il avait réalisé les jours passés. Grand-Artiste-connu,demanda à Bel-Astre le droit d'emporter un dessin que Bel-Astre avait fait et qui traînait miteusement sur le sol embusqué de son atelier envahit par toutes sortes de matériaux divers et par plusieurs essais de peinture primitive à moitié esquissés. Grand-Artiste-connu prît Bel-Astre par les épaules et le secoua vivement et chaleureusement en signe d'amitié,puis prenant son chapeau après que Bel-Astre lui eut donné une poignée de ses dessins qu'il chiffonna et mis dans sa poche ,il l'accrocha sur un chevalet minable improvisé par Bel-Astre avec du bois de récup. Artiste -Flamboyant dit alors à Bel-Astre. C'est pour un échange!-Et ils repartirent visiter d'autres célestes squatteurs.Bel-Astre se demanda ce qu'il pourrait faire du chapeau ce trophée, il pensa qu'il pourrait l'intégrer dans un de ses tableaux,puis y renonça,car il était trop épais.Il le garda précieusement près de lui,l'essaya,et trouva même qu'il lui allait,mais ne voulu point le porter de peur d'être ridicule,c'est pourquoi il l'emporta plus tard chez lui au quatrième étage de sa chambre atelier en plein cœur de Paname.Sa chatte qu'il avait belle,flaira le chapeau à son retour et le trouva à son goût en fît pour quelques temps son nid,avant que Bel-Astre songe à lui trouver un endroit où le garder,le chapeau déjà était tout frippé. Bel-Astre garda près de lui le, chapeau,mais aussi la biographie de celui qu'il appelait Grand Artiste Connu,après l'avoir lu,il se dit qu'il aurait dut davantage le serrer ,car cet artiste était quelque part un grand modéle pour lui,surtout un modéle d'artiste chamanique et ils n'étaient pas si nombreux à pouvoir servir de modéle.Son ami Artiste-Flamboyant lui dit quelques jours plus tard que Grand Artiste connu était gravement malade il était afflaiblit ,il pensait qu'il lui restait peu de temps à vivre .Il lui confia qu'il aurait bien aimé rester davantage sur le céleste squat,car il y avait admiré la céleste Cloche d'or,il avait su en l'apercevant que ce lieu serait un jour célèbre ,car il l'avait aperçu en rêve à côté d'un coyotte de lumière, qui tournait autour d'elle, signe pour lui de l'existence d'une force sacrée qui sommeillait dans ces lieux .Bel-Astre se demanda comment Grand Artiste Inconnu avait pu apercevoir la Cloche d'or du squat céleste ,elle était quasi invisible du commun des mortels. Seul les initiés et les grands visionnaires pouvaient apercevoir le corps lumineux de la cloche d'or .Bel-Astre réalisa tout à coup que malgré sa notoriété Grand-Artiste connu faisait partie de la même confrérie qu'eux ,il appartenait sans nul doute à la grande confrérie des disciples de la Cloche D'or,sans doute même il avait vu c'était presque certain la rose céleste ,la superbe rose d'or celle que les célestes membres du groupe T°°avait planté sur la céleste base pour la protéger et pour la faire éclore dans toute sa splendeur .
Grand Artiste Connu,avait un nom il s'appellait joseph Beuys.
Sa biographie:
Pilote de la Luftwaffe sur le front russe pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’écrase en Crimée. Ce moment est pour lui celui de l’instauration de sa légende personnelle : il semblerait qu’une patrouille allemande l’ait retrouvé et emmené à l’hôpital, mais Beuys raconta que, recueilli par des nomades tartares qui l’avaient nourri de miel, il était revenu à la vie, recouvert de graisse et enroulé dans des couvertures de feutre. Ces éléments qui lui auraient sauvé la vie deviendront récurrents dans sa production artistique (exemple : la Pompe à miel).Il utilisera aussi couramment des matériaux tel que le feutre ou la graisse, en souvenir de cet incident qui sans avoir recours à ces éléments, lui aurait coûté la vie.(exemple : En partant de son accident en Crimée (ou du mythe de cet accident), il va édifier une œuvre à caractère autobiographique et métaphorique qu’il qualifie de « mythologie individuelle ». Les croix rouges qui apparaissent dans certaines de ses œuvres, comme Infiltration homogène pour piano à queue (1966), rappellent ainsi des souffrances occultées, personnelles ou ancestrales. La symbolique passe également par l’emploi de matériaux non conventionnels. L’œuvre de Joseph Beuys a une vocation thérapeutique qui vise à guérir la société de ses maux, ce qui n’est pas sans rappeler les études de médecine qu’il suivait avant À partir de 1964, Beuys inclut dans ses installations des matériaux organiques qui lui tiennent à cœur depuis son accident d’avion : le feutre qui isole du froid, la graisse symbole de chaleur et d’énergie, le miel, mais aussi la cire d’abeille, la terre, le beurre, les animaux morts, le sang, les os, le soufre, le bois, la poussière, les rognures d’ongle, les poils. Ces derniers matériaux montrent la réutilisation par Beuys des déchets, non pas pour les magnifier, mais pour les mettre au service de l’art et explorer leur matérialité. qu’elles soient interrompues par la guerre. Beuys crée le concept de sculpture sociale devant permettre d'arriver à une société plus juste ; il pense que tout homme est artiste, et que si chacun utilise sa créativité, tous seront libres.
Les travaux de Beuys ont donc de nombreuses clefs d'entrée ; ils participent à la fois de ce qu'on appelle une œuvre d'art totale (Gesamtkunstwerk) et de formes artistiques basées sur la sensation et sur le sensationnel.



Quelques temps plus tard,vint à apparaître sur la base céleste Fol- D'or celui qui se faisait appelé Altagor,il traînait dans ses basque un furieux jeune poète .C'était lui qui l'avait tiré ici.Certains crurent en le voyant qu'il était le double de Rimbaud ,car il avait ressemblance avec l'âme folle du poète ,il avait comme lui à peine dix sept ans ;on l'appelait Timbale D'or car il avait le corps et l'esprit aussi luisant que celui d'une timbale,qu'on offre à la naissance d'un nouveau né .Plus tard par empathie et provocation,on l'appela “Sans foi ni loi” car il était d'une insolence et d'une témérité vraiment insupportable .C'était à vrai dire une sorte de Rimbaud mal frippé,il écrivait des poèmes à la tronçoneuse,ce qui manquit parfois de grâce et n'était pas du goùt des grands esprits et des esthétes .Il avait comme nom de famille celui d'un Saint très populaire en pays d'Armorique,son nom signifiait en breton -celui qui habite le rivage- didait il avec fierté. Ce Saint très populaire faisait des miracle simplement en agitant sa cloche. C'était donc probable par intuition que Timbale D'or était venu se jeter,sur la céleste base de la Cloche D'or ,sans doute il avait aperçu en rêve ,la grande cloche en or que les disciples de la rose ,et les membres du groupe T°° avaient agité dans la pénombre du céleste squat, pour l'envoûter et pour le jeter en transe,afin de l'initier et de le convertir à la nouvelle poésie moderne.
En réalité ce n'était pas par hasard que Timbale D'or avait amené Fol- D'or sur le céleste squat,il avait lu une affiche des membres de la rose d'or diffusé dans Paris qui parlait d'une intervention sur la céleste base.Il entraînât Fol-D'or le céleste poète,sans doute un des plus grands issu du campement de la nouvelle poésie ,car à cette époque le poète l'initiait à la langue D'Altagor .Fol- d'or que peu de poètes connaissaient ,était pourtant un maître absolu de la nouvelle poésie. Bel-Astre lui même ne vît pas immédiatement le grand poète illuminé, car il se cachait derrière une flamme poétique brûlante et mystérieuse difficile à boire d'un seul trait .Ce n'est que plus tard que Bel-Astre aperçu,les grands bouleversements poétiques qui s'était opéré dans l'esprit du poète, ils l'apparentait encore bien plus qu'il ne pensait à son ancien maître, celui qui était devenu aveugle celui qui était presque devin où en tout cas semblable à un chaman c'est à dire à un poète sacré ,celui qui dans souvenir s'appelait Mystère et qu'il avait presque oublié.



CHAPITRE V
_______________________________________________________________________________

Fol-D'or et la nouvelle poésie moderne.Performances de Masse-d'or de Bel-Astre.(bleu squat) . Clash avec Beau Christ .Performance de Flamboyant puis de Beau-Christ dans Paris. Premiers poèmes vidéo poétique de Bel-Astre.
Venus des States trois amis qu'on appellent voyageurs-célestes peintre et metteur en scène.

________________________________________________________________________________



FOL-D'OR ET LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Prolongements jusque dans les abysses intra-utérins. Relation première avec les sonorités d'avant-naître . Dans ces profondeurs intimes Fol- D'or prend ses atomes sonores, ses puissants phonèmes, il compose, avec ce déjà-connu pleinement incorporé, du nouveau, de l'inédit, du surprenant. Point capital qui distingue le Méta-poète des poètes ordinaires.
La Méta-poésie est une expérience spirituelle intérieure. Il ne pût assez la faire connaître,car il se voulait SEUL et LIBRE. Fol- D'or composait une langue de pure communion ; en lien avec sa langue maternelle . Fol- D'or se comporte en chaman ,c'est à dire en poète qui connaît l'entrée des deux mondes , le monde visible et le monde invisible;ses poèmes sont des flammes qu'il dépose sur le cortex reptilien des hommes du monde matériel envahit par la décrépitude, l'ennui et l'implacable bêtise du monde moderne. Comme Mystère le maître fou et exalté de Bal-Astre qui voulait faire remonter la poésie dans le cortex sacrée de l' humanité moderne ,Fol- D'or était un poète révolutionnaire qui projetait sa Méta-poésie dans l'espace-temps de la transe... Il voulait créer une poésie et une musique tantrique pour faire descendre les dieux dans la vie. Car la vraie poésie disait il – La poésie céleste fait des trous dans la conscience , c'est une initiation !.- . Les textes méta-poétiques, de Fol- D'or en font un être plus un aède qu'un écrivain... Situation paradoxale - car il s'agit de textes écrits, bien que souvent mémorisés, et retravaillés à l'infini... les fluctuations que Folle D'or met en œuvre autour de sa propre création, sont celles d'un danseur. Un transe-danseur qui, sans jamais perdre son sens de gravité, gire et oscille dans une permanente présence à l'immédiat.  Genèse : Tout d'abord le jaillissement enfantin, spontané, non référencé, des glossolalies incantatoires et des formules magico-rythmiques empreintes d'une étrange et sauvage poésie : la Langue du Double...
Fol-D'or a maintes et maintes fois évoqué ces incantations extra-maternelles. Témoignage capital ! A sept ans, toutes conditions réunies, parler créateur originel.
Cet univers sonore - aux temps premiers où le monde était encore vivant -, cette magie des vibrations et des couleurs rythmiques, est le lait des enfants-poètes. Souviens-toi, souviens-toi, et tu seras poète. Alors, il brise coquilles formelles et tabous moraux, et s'ébroue en Dionysos... C'est ainsi qu'il écrit sa Poésie Synthétique , ses Variations Méta-poétiques, Polyphoniques, Synoptiques, Internationalistes, ses Odes Symphonistes, ses premiers tracts et ses déclarations proliférantes... Ses textes s'envolent.Car la Méta-poésie n'est pas un continent découvert d'un seul coup, c'est un palimpseste graduellement révélé à la conscience du Méta-poète. Il faut créer immédiatement un extra-monde, accélérer les conditions planétaires pour une réforme radicale.Il est revenu à l'âge mûr ,à son chant premier, à l'inspiration de ses 7 ans, à cette communion spontanée avec le Verbe caché, la Langue du Double qui affleure de tous les langages humains, et fait signe aux âmes poétiques, aux êtres-de-feu et aux idiots inspirés.La Méta-poésie Altagorienne celle de Fol- D'or résonne comme une évidence et sonne comme une nécessité. Le langage humain n'est pas complet sans l'ouverture vers une langue de pure profération. Cette langue du mystère, irréductible et suffisante, troue l'histoire de la poésie, à l'infini.....
Ainsi parlait de lui un de ses plus fervents défenseur sur un site consacré à ce génial poète de l'ère post-moderne.


MISE EN MARCHE DE LA NOUVELLE POESIE SUR LE SQUAT .


Pour mette en branle leurs idées de la poétique ,car ils en avaient une commune Bel-Astre Splendeur et Beau-Christ, qui s'étaient rapprochés décidèrent d'organiser un festival international de Performances,ils appelèrent ce festival ainsi bien qu'il n'y eut pas plus de quatre artistes performeur pour intervenir.Mais il fallait lancer les dés avec le plus d'entrain et d'ardeur possible pour faire prospérer les feux du désir artistique sur la céleste base .Ils invitèrent dans la foulée les artistes qui habitaient ou travaillaient dans le céleste espace à exposer leurs œuvres et les célestes habitant à mettre leurs plus beaux costumes .
Crinière D'or artiste originaire d'Australie exposa ses grands toiles qui ressemblaient à des diamants ,bien que la plupart de ses tableaux soient seulement revêtu de peau de bête d'affiches colorées et de divers objets brillants mélangés à de grandes couches de peinture . Il les exposa en compagnie des autres dans la salle la plus imposante du céleste lieu ,une salle située au centre du bâtiment,il était accompagné d'Artiste Flamboyant qui exposait ses faux passeports étalés l'un derrière l’autre dans des cadres de récup qui leur donnait un air vaguement dadaïste .Dans la même salle,Beau regard originaire de Lisbonne avait accroché quelques tableaux sur la demande de Splendeur,c'était des tableaux travaillés par couche successives au crayon de couleur,qui représentaient des sphères;des vallées ,et qui faisaient penser parfois à des corps languissant,c'était des tableaux allusifs,qui dépeignaient une troisième dimension,qui était virtuelle et purement poétique;c'était au dire de Beauregard, des travaux Transmigrationistes .Bel-Astre lui même avait accroché un tableau Transmigrationiste qui représentait le visage d'un homme au visage auréolé d'une lumière mystérieuse semblable à celle qu'on trouve dans les grottes des églises troglodytes du paléolithique,c'était une des visions qu'il avait eut d'Art sacré lorsqu'il l'avait vu en songe.Beau-Christ pour sa part avait placé dans la salle une de ses peintures relief représentant un oiseau blanc suspendu dans le vide du tableau;c'était le corps d'un oiseau mort récemment qu'il avait fixé sur la toile à l'aide d'un clou doré et dont il avait peint le corps et les ailes;une pointe de peinture doré déposé sur le bec de l'oiseau apportait une touche de lumière sacré à ce somptueux plagiat d'une scène de crucifixion .Splendeur lui avait exposé une de ses grande toile fractale,qui représentait une vue des structures cosmiques qu'il ajustait dans son atelier logement qu'il appellera bientôt atelier de l'infini.La nouveauté bien toutefois qu'elle ne le fût pas tant résidait dans l'apparition de ce qu'on appelait les Performances. Peu d'artistes étaient capable d'en produire au sein du céleste lieu,seul quelque uns aimaient s'amuser à pratiquer cette forme d'art héritée des rites artistes de l'ancien art-moderne,qu'on appelait alors Performance et dont les principes avaient été théorisé par Allan Kaprow en 1966, un artiste de l'ére avant-gardiste américaine.Les artistes de l'Art-Cloche D'or ne connaissaient pas par cœur les principaux points du manifeste artistique d'Allan Kaprow,certains d'ailleurs s'en foutaient,mais ils étaient comme l'avait fort bien dit un des leurs le grand artiste Son-D'Or un de leur théoricien les plus fameux – Ils étaient conscient d'être les représentant d'une nouvelle forme d'art poétique décomplexé sous entendu ,ils étaient capable d'inventer et de créer sans se soucier des paramétres du beau instauré par les critiques et les intellectuels bourgeois qui débordaient de partout dans la société de l'intelligence paramétrée c'est à dire dans notre société lorsqu'on la regardait bien en face comme un gros con installé sur une chaise et qui se croît autorisé à vous juger . -Dans cet espace qui avait prît le squat comme lieu d'intervention ,la nouvelle poésie moderne n'apparaissait pas directement comme une chose extraordinaire voir même révolutionnaire ,car les transformations poétiques qui s'opéraient était surtout d'ordre existentielles. Ici on ne faisait plus carrément ou presque de distinction entre l'art et la vie,l'art était le prolongement de la vie et la vie le prolongement de l'art. A travers toutes les manifestations des artistes et habitants de la base céleste avait lieu une vaste synergie provocatrice et déboussolante qui créait une vaste déflagration à tous les niveaux de la maison à chaque fois que se produisait un événement qui ressemblait à de l'art .Tous y contribuaient.Les célestes habitants se jetaient dans l'aventure de la création tous à leur façon,les célestes clochards revêtaient leur plus beaux atours,les locataires se transformaient en activistes poétique,pour le temps où durait l'événement artistique. Magie s'installait tout à son aise sur la base céleste.Art-Cloche rêve d'Or ,devenait réalité,l'espace du squat céleste se transformait en un vaste happening de la quotidienneté comme l'écrivait Son-D'or le céleste théoricien de l'art cloche plus simplement on pouvait dire que sortant d'une nuit profonde le sinistre squat s'éclairait d'une lumière blanche mystérieuse qui le rendait splendide sublime et d'une beauté immatérielle à couper le souffle .
Les performeurs qui intervinrent lors d'une nuit prodigieuse d'avril 1983 ,étaient au nombre de quatre ,il y avait Caco,artiste mystérieux qui passa comme un éclair sans que depuis nous ayons recouvert sa trace ,il y avait Artiste -Flamboyant qui déchira des poèmes devant ses faux passeport ,le grand Masse- D'or invité par Splendeur illumina de sa prodigieuse et massive personne,le ciel du ciel du squat par ses phares de peinture corporelle et ses inventions magiques d'acteur prestidigitateur. Il y eut Bel-Astre qui se révéla comme un extraordinaire performeur,et qui au contact de Masse-D'or transforma sa manière magique de performeur,il devint ce soir là sans qu'il le sache encore ,le début de celui qu'on connaîtra bientôt sous le nom de Bleu-Squat.
MASSE D'OR ET LE VIVRISME;
Masse -D'or ne vivait pas sous le toit du céleste squat,il était ami de Splendeur, il venait fréquemment le voir dans son céleste atelier.Bel-Astre assista un jour à une de ses performances,et il fût enthousiasmé par la force et la beauté de celle ci. Masse -D'or ressemblait à un sumo il pesait environ 150 kilos,le poids idéal pour un Sumo.Son aspect était semblable à celui d'un Sumo ,mais il ne frappait pas du pieds pour chasser les esprits avant de rentrer dans l'arène,il ne crachait pas d'eau ni ne jetait de sel.Il produisait néanmoins le plus bel effet esthétique car il enduisait son corps énorme de couleur blanche éclatante sur lequel il peignait des couleurs vives,il pouvait selon ses humeurs y avoir déposé des slogans alittéraires écrits à la main par sa femme ou des mots en français ou en russe ,parfois des insultes pris au hasard dans le dictionnaire du Vivrisme mouvement anticonformiste qu'il avait crée à l'époque de son passage sur la céleste base.Ses interventions étaient d'une beauté plastique et poétique troublante,elles comportait aussi un côté dérisoire et humoristique,car il pouvait lui arriver comme c'était le cas pour celle que Bel-Astre avait vu,de les faire en caleçon de bain à raie rouge ou bleu ,comme en portaient les nageurs vers 1900.Bel-Astre fût saisit de plaisir à la vue du rituel coloré auquel se livrait masse d'or dans ses performances ,il leur trouvait un côté poétique enfantin et provocateur qui lui plaisait beaucoup.C'est pourquoi après avoir vu sa performance,il se décida d' introduire la couleur dans la prochaine qu'il voulait faire et qui eût lieu en présence de Masse-D'or qui intervint lui même cette fameuse nuit de Mars 1983. Bel-Astre se sentait habité par le même amour de la couleur et de la provocation que Masse-D'or son maître du moment .
Bel-Astre ne connaissait pas par cœur à cette époque la vie flamboyante de Masse-D'or,c'est plus tard qu'il l'apprît ,alors même que la faucheuse avait déjà prît Masse -D'or sous la lâme tranchante de sa faux, c'était vingt neuf années plus tard. Car il s'était mît dans ces années là vers 2014 ,dans l'idée de rédiger ses souvenirs d'ex poète underground.En tapant son nom sur la céleste base de données numérique fournie par la nouvelle société des lumières l'Internet Société ,il vît apparaître l'image de Masse-D'or telle qu'elle était à l'époque où il l'avait connu.Simplement Masse d'Or n'était déjà plus ,il s'était envolé un an auparavant et personne ne l'avait prévenu de la disparition de ce gros cul de poète ,acteur artiste et comédien d'une trempe peu commune et d'une volonté anarchisante qui plaisait beaucoup à Bel-Astre, car il disait vrai dans un langage plein d'humour et de provocation ,mais dont la clair volonté avait échappée en partie à Bel-Astre à cause de grande maladresse,car à l'époque où il avait connu Masse-D'or ,comme il était d'origine russe,son français n'était pas assez établit pour que Bel-Astre en saisisse tous les aspects provocateurs.C'est pourquoi ,il jette en pâture au lecteur cet hommage qu'un de ses siens amis lui a rendu le jour de sa disparition.Il n'est jamais trop tard pour bien faire.


MASSE D'OR Anarchiste Vladimir Kotliarov – dit Tolsty où Masse-D'or ,est mort à Paris le 23.02 .2013.

Samedi, Février 23, artiste , acteur et éditeur Vladimir " Tolsty " Kotliarov est mort à Paris , âgé de 75 ans , il était un représentant bien connu de la vague de gauche des émigrés soviétiques .
Kotliarov est né à Moscou en 1937 , et est diplômé de la faculté historique de l'Université d’État de Moscou ,il a obtenu un diplôme en histoire de l'art .
Il a servi dans l'aviation , et en 1958, il a survécu de justesse au crash d'un bombardier nucléaire qui s'est produit alors qu'il venait juste d'être rayé de la liste des techniciens qui devait embarquer à son bords . L'artiste , qui a adopté alias Tolsty ( "Fat " ) Fat Man (« homme obèse » en français) était le nom de code de la
bombe A qui fut larguée sur Nagasaki au Japon le 9 août 1945 par l'armée américaine. C'est la deuxième et dernière bombe utilisée de manière offensive. Tolsty, se souviendra plus tard de l'expérience du crash et de la bombe ,quand il a utilisé des plaques X -Ray dans son travail lorsqu'il était ingénieur en électronique . En Union soviétique, il a travaillé comme ingénieur en électronique , comme restaurateur comme animateur radio, puis comme restaurateur d'art .
En 1979, Vladimir a quitté l'URSS et s'installe à Paris . Au début, il vivait dans la misère et gagnait sa vie à laver la vaisselle . Cependant, étant un avant-gardiste radical , Tolsty méprisait la cupidité bourgeoise , et n'avait pas honte de sa pauvreté . Bien au contraire , il tient à souligner son rejet de l'esprit du lucre , c'est d'ailleurs pourquoi en 1995, il a invente un nouveau type d'art : il commence à détruire des billets de banque en les intégrant à des collages; il colle l'ensemble avec des textes et des slogans politiques et philosophiques . En 1983,il se manifeste en tant que Performeur au sein du groupe d'artistes dadaïste contestataire qui sévit à Paris sous le nom D'Art-Cloche D'or car il se reconnaît dans ce groupe d'artistes squatters avant-gardistes révolutionnaire proche de ses idées.Peu de temps après il créé le groupe anarchiste russe noir Répartition des Terres et Liberté (Rus : Cherny Peredel Zemli ). Il a proposé lors d'une conférence Vivriste réalisée à Paris d'ajouter à la classique ritournelle «Liberté, égalité , Fraternité " à la Française d'ajouter à la formule " aide sociale mutuelle universelle ».
Plus tard il publie à Paris le magazine almanach Muleta , et plus tard, le journal Vecherniy Zvon ( Evening Bells ) , dans lequel il a souvent raillé explicitement le comportement des émigrés «De l'élite russe» .
Le divin Tolsty propageait activement l'anarchisme dans ses publications . Le 4ème volume entier de Muleta [ publié en 1986 ] a été consacrée entièrement à l'anarchisme .
En tant qu'acteur, il a joué dans des dizaines de films, dont Un Indien dans la Ville (1994 ) , La Reine Margot (1994 ) , et Ronin (1998 ) .
Sur sa lancée dans les années 80,il a crée le Vivrisme ,art de la contestation radicale,le vivrisme prônait aussi un ART-DE VIVRE ANTICONFORMISTE qui débordait toutes les situations de l'art Institutionnel. il critiquait vivement l'esprit arriviste et petit bourgeois des artistes de l’Ère post-moderne qui ne désire rien d'autre que se faire connaître et réussir.Il les appelaient les nouvelles pestilences de la démocratie moderne.


TRANSFORMATION DE BEL ASTRE.
Nous ne reviendrons que brièvement sur cette céleste nuit d'avril 1983,appelé Festival international de performance par les membres du céleste squat de la cloche-d'or ,nous y reviendrons juste pour montrer la transformation qui s'est produit dans l'esprit de Bel-Astre à cause du titre qu'il prît pour nommer sa performance .Il l'appela chose singulière connaissant son passé de poète obsédé par les mystères anciens -Hommage tardif à un Grand fauve bleu de l'art moderne. Grand-Fauve -Bleu était poète et peintre de la modernité ,pourquoi Bel-Astre tout à coup virait il ainsi du côté de l'extrême modernité.A vrai dire s'il nous en faut donner raison,nous donnerons la plus courte .A ce moment de sa vertigineuse existence notons le, Bel-Astre avait déjà cessé d'errer, il avait cessé d'errer comme si il était perdu.Il marchait à présent d'un pas ferme sur les traces de la nouvelle poésie moderne, il marchait d'un pas plus ferme que dans les années passées .Il n'oubliait pas Magie,ni Désir,ni Art-Sacré ,il était toujours persuadé d'être un poète qui voulait comme hier,il n'y a pas si longtemps :- Reconvertir l'âme ennuyeuse de l'homme des temps modernes en une âme magistrale semblable à celle de l'homme des temps immémoriaux-. Souvenons nous aussi que la Seine lui avait dit d'un air triste, alors qu'il s'entretenait avec elle au début de son arrivée sur Paname ,que c'était chose difficile à réaliser, que l'homme des temps modernes était devenu allergique aux symboliques magiques qui président aux mystères sacrés de l'existence ; toutefois, elle lui avait indiqué le cours du chemin INITIATIQUE qu'il devrais parcourir s'il voulait y arriver.
Il devrait avait t'elle dit : Trouver les FAUVES qui l'aideraient à ouvrir les portes du grand poème qu'il désirait sculpter au cœur d'une nouvelle capitale semblable en tous points, à celle qu'était Paris au temps bénis ou les poètes inspirés l'habitaient .C'est pourquoi, ne parlant qu'une seule langue, celle des premiers aborigènes, il avait décidé de rentrer dans Paname armé d'un long couteau, car pensait-il, c'est avec cette arme que je vais couper les lianes qui retiennent prisonnières les formes sculptées sur le fronton des cathédrales. Une fois libérées ces formes tous ce qu'il avait de plus authentique dans cette ancienne capitale reviendrait à lui pour hurler sa passion, car tout ce qu'il y avait de plus authentique dans cette ville était tenu en disgrâce depuis qu'on avait pris soin de lui enlever son cœur en suspendant dans ses musées aseptisés les reliques des saints poètes AUX COEURS ARDENTS qui avaient veillé sur elle.
Bel-Astre n'oubliait pas la ferveur de l'être rebelle qui avait occupé son esprit et campé dans ses rêves il n'oubliait pas la liturgie sacré des poètes antiques et des aborigène,mais son cœur avait grandit et il voyait aussi le monde tel qu'il était,il voyait le char céleste de la nouvelle poésie moderne, s'élever au dessus des sphères,il roulait au même rythme que le char furieux de l' art -moderne celui là même qui avait engendré une toute nouvelle vision de la beauté terrestre au XIX et XX éme siècle. Les deux chars étaient liés,Bel-Astre ne pouvait l'ignorer.Ignorer que ces deux chars roulaient côte à côte sût été être niais stupide et bougrement mal voyant.Les flammes qu'avaient répandu les visions hallucinatoires et mystiques que son esprit produisait ,ne l'empêchaient pas d'être lucide . Malgré ses songes et ses troubles,malgré les inventions fabuleuses et chimériques de son esprit malgré ses rêves éperdu de poésie ,Bel-Astre restait au côté de celui qu'il appelait – rester les pieds sur terre- Il ne voulait pas se faire entièrement dévoré par Folie ,car il voyait bien que Folie comme son ancien maître Mystère pouvaient l'un et l'autre l'endauber et sans qu'il s'en aperçoive le mener aux centre des enfers . Bel-Astre était habitué aux caprices de son imagination ,il ne cessait instinctivement en artiste d'aimer ses chimères ,ensuite déçus par ses étreintes avec elles ,il retombait dans les tourmentes de l'amant insatisfait du sort qui lui est fait, il se réveillait l'âme en peine car l'amante qu'il voyait belle et nue sur sa couche la veille au soir,il la voyait tout défraîchie sur le matin .Quand il se réveillait de ses songes et des coups que lui portait sa brusque inspiration, il revenait à la raison,et la raison l'entraînait vers la pente qui rassure.La pente de Grand -Art moderne était de celle qui rassure,car elle rendait à Bel-Astre une dimension sublime et naturelle à sa manière foncièrement rebelle et excentrique de contempler son image dans le miroir de la réalité.C'est pourquoi Bel-Astre gardait toujours présent à l'esprit que son grand œuvre poétique ne pouvait s'accomplir qu'à travers celui qu'on appelle Grand-Art-Moderne et les Fauves qui l'aideraient à réaliser cette folie poétique seraient semblable à lui , aussi soumis à lui que rebel à son image.C'était le cas de Beau-Christ le grand fauve révolté et celui de Splendeur le grand fauve rationnel.
Lorsque Bel-Astre se décida à réaliser une performance en hommage à celui qui était connu sous le nom de Grand-Fauve bleu dans le milieu de l'art moderne,ce n'était pas hasard.Bel-Astre connaissait la dimension hyper-poétique du travail de Grand fauve bleu,il connaissait aussi les artistes qui faisaient partie de la même mouvance que lui,on les appelaient les nouveaux réalistes,façon de signifier qu'ils avaient une nouvelle manière de poser leur regard sur le monde quotidien.Ceux qu'ils connaissaient travaillaient la récup,et faisaient péter la couleur,Bel-Astre se sentait proche d'eux ,comme de tous ceux qui prenaient comme référence les fauves ,même si leur version fauve de la réalité s'éloignait souvent de la sienne qu'il concevait plus ardemment primitive.En même temps le côté absolument moderne de leurs travaux les lui faisaient aimer encore plus ardemment,car ils étaient en phase avec le monde présent,et Bel-Astre ne concevait pas qu'on puisse faire abstraction du monde présent,même si lui même avait parfois tendance,à le fuir à vouloir lui échapper où à le mystifier,car Bel-Astre était un de ces fous qui voyageait toujours au delà de tous ce qui était sous le contrôle de la raison,il pensait toujours qu'une grande force mystique invisible commandait à tout l'univers et qu'elle pouvait s’exercer en contrepoint de la réalité présente.C'était par le même jeu poétique issu des forces invisible que Grand fauve bleu avait inscrit son Bleu immatériel dans l'histoire de l'art ,c'est pourquoi Bel-Astre l'aimait comme un frère de combat .Et lorsqu'il réalisa dans le céleste squat son hommage à Grand fauve bleu une nuit de mars 1983,c'était pour perpétuer une sorte de rite ; Bel-Astre prolongeait la poétique du bleu immatériel inaugurée par son hyper-Grand-Frère ,il l'embrassait dans l'action ,d'un baiser fauve couvert de givre et de rosée ,car cela se passait au début du printemps . Il y avait un côté dérisoire et marginal dans l'intervention de Bel-Astre,car il l'avait conçut pour un public radical aux goût sans enflures.Bel Astre- avait revêtu une chemise blanche aussi blanche que les chemises amidonnées de Grand fauve bleu lorsqu'il réalisait ses célestes performances sauf que la sienne était une chemise qu'il avait prît dans sa penderie qui était défaillante ,il avait revêtu une veste noire pour faire chic ,elle était presque aussi luisante que le smoking de Grand fauve bleu sauf que la sienne avait été achetée dans une friperie , de même pour sa cravate et son pantalon blanc ,mais tout ça ,c'était dans l'ordre des choses, dans l'ordre des choses du squat qui dessinait un lieu d'intelligence sociétale tout nouveau c'est à dire adapté à ses moyens. Les interventions de Grand -Fauve -Bleu se déroulaient en présence du gratin de la bourgeoisie parisienne,l'intervention de Bel-Astre se déroulait au milieu d'un public composé d'un fragment de la société underground anarchisante du début des années 80 ,il y avait comme spectateur ce soir là des artistes exilés des clochards célestes,des intellectuels insoumis,des marchands d'art en mal de rêve,quelques amantes en mal d'amour, c'était ce que le sublime squat offrait en guise de public aux abonnés des Festivals de la Cloche D'or ,l'Art-Cloche- D'or.La toute nouvelle poésie moderne était en marche dans ce lieu de j'en foutre et d'anarchie sublime , personne ne la voyait venir personne ni croyait ,seuls quelques initiés et des obstinés qui lançaient des flammes et des pétards pour qu'on l'entende et qu'on la voit . La France était encore sous le choc ,porté par la grande et céleste vague aux couleurs de la rose,elle avait jaillit sur le ciel des français l'année 81 et débordait comme jamais elle remplissait à présent les caves et les appartements de la vieille république , les nouvelles classes dirigeantes avaient la gueule polie des soixante-huitards qui ont réussis on ne savait plus qui était les riches et qui étaient les pauvres ;la vague avait bouleversé un instant les foules et jeté dans leurs âmes un soupçon d'espoir et de vengeance, car on avait changé pour quelques temps les marques du savoir et de la propriété .Les nouveaux dirigeant jetaient du caviar en tranche dans la mare des classes opprimées avec l'espoir de tout ravir à l'ancien monde,mais la divine réalité rattrapait leur désir d'utopie ,la folle nécessité poussait au cul les décideurs tout rose qu'ils fussent .Alors leur chantre le divin maître Grand fauve ardent prît la posture nonchalante du semeur pour répandre sur la France la nouvelle économie libérale aux couleurs de la rose ,et on ne savait plus déjà sur quelle tête on marchait la rose ou la bleu,mais on était heureux de regarder le monde qui effaçait les anciennes traces de ceux qui avaient longtemps durant asservis la France à leurs idées petite petites bourgeoises ,mesquines et profondément élitaires.Grand fauve ardent ,qui avait limé ses dents de fauve,s'employait à devenir le nouvel émissaire de la Politique moderne,il réussissait car il était d'une fort grande habileté et les français l'admiraient ils avaient admiré par le passé rois princes et évêques, chose étrange ,depuis qu'on avait coupé la tête à Capet les français ces inconstants ne rêvaient que d 'en avoir d'autre qui leurs ressemblent,c'est pourquoi sans doute ils admiraient aussi bellement le Grand chef du camp de la rose et toute sa multitude de sbires .Pendant ce temps dans le céleste squat de la rose d'or celui d'Art-Cloche ,dans ce lieu enfoui dans le Paname de la sub-culture moderne ,la nouvelle poésie commençait pas fondre sur nos têtes, elle avait pris son élan à la lueur de la nuit magique immatérielle qui avait fondu sur le squat et si j'en crois ma mémoire , à cet instant rien ne pouvait déjà plus l'arrêter.
























Perf de Bel astre










CHAPITRE VI
________________________________________________________________
SUITE .1983.1984.
Performance de Beau-Christ dans Paris. Premiers poèmes vidéo poétique de Bel-Astre. Splendeur travail à la galerie de Poète-Exilé. Beauregard travail à la conciergerie,il écrit des histoires de théières. Le groupe T°° fonde la revue intercontinentale et l'Institut transmigrationiste.
Venus des States trois amis qu'on appellent voyageurs célestes peintre et metteur en scène débarquent dans le céleste squat.Exposition de Raie-D'or les nomades ont toujours raison.Aventure sentimentale de Splendeur avec douce Fleur.Bel-Astre visite l'expo Pollock. Ecrit à Dubuffet. Rencontre avec Burrough. Découverte officielle du virus du sida.

________________________________________________________________________________

INTERMEDE:
Le monde tournait sa roue,en France les fonctionnaires d'état lançaient l'art officiel qui était l'art conceptuel.Dans la rue les premiers poètes du street -art tentaient de colorier les façades des premières palissades de l'art-postmoderne,dans leur céleste squat les compagnons d'Art-Cloche et ceux du groupe T°° les disciples de la rose rose D'or, essayaient de faire débouler sur Paname la nouvelle poétique moderne . Bel-Astre écrivait des manifestes enflammées,Splendeur dessinait des ondes cosmiques , Beauregard dessinait des théières et écrivait des contes pour enfants sur les théières. Beau-Christ intervenait en cosmologiste dans Paname,il avait peint un crucifie noir sur lequel était écorché un animal noir,il dispersa 10.000 affiches dans la capitale pour faire connaître l'être écorché qu'il était.
.Partageant sa vie entre le céleste squat et sa vie à Paname dans un céleste espace au loyer de 48,Bel-Astre caressait sa chatte en attendant de retrouver l'âme sœur. Il travaillait à temps perdu dans une compagnie pluridisciplinaire,et comme chauffeur livreur,quelques mois dans l'année pour payer son loyer et assurer sa pitance.Il était un disciple assidu des expositions d'art moderne,comme il logeait à deux pas d'un céleste musée D'art moderne réalisé à base de tuyaux de chaufferie il y était souvent fourré ,il allait admirer ce qui restait des peintres de la grande époque de la moderne modernité artistique.Il se promenait aussi à l'orangerie et passait des heures à rêver devant les nymphéas du peintre qui connaissait Clemenceau le céleste guerrier défenseur de la république,un certain grand peintre qui s’appelait Monet .Il découvrît un grand peintre américain soi-disant alcoolique et coprophage à Beaubourg un certain J.Pollock et en tomba follement amoureux.Mais pour se distraire,il dessinait surtout des oiseaux, il avait abandonné pour un temps la compagnie d'Art-Sacré pour se jeter dans l'étude des modernes.Il rencontre par hasard lors d'une errance dans une céleste librairie du célestes Forum des Halles tout près de chez lui,le célèbre écrivain underground Américain,William Burrough, qui dédicacait ses ouvrages. Le grand écrivain inderground que Bel-Astre admirait avait malencontreusement tué sa femme un jour de défonce,en lui plaçant sur la tête une pomme qu'il avait ratée. Bel-Astre eut avec lui une conversation décousue,car l'anglais de Bel-Astre était foutrement mauvais. Le céleste écrivain lui dédicaca un de ses livres et mit sa main sur son épaule en lui disant une chose que Bel-Astre ne compris pas - Come suck me tonight I will be alone in the hotel Piasa!. .Il écrit à J. Dubuffet le céleste peintre marchand de vin une lettre pour le remercier des trente œuvres d'art-brut qu'il venait de lui acheter,car son ami ..lui avait dit va vite le voir avant qu'il disparaisse ,il aime collectionner les jeunes artistes inclassables .Il fait la rencontre de Belle grande femme nue,qui l'initie à l'art de la rêverie immobile,puis s'arrête quelque temps de peindre pour se livrer à la médiation.


Splendeur dans son atelier logement du céleste squat,dessine toujours des formes géométriques,il a fait la rencontre d'une jeune canadienne de passage qui s'appelle Douce-Fleur.Avec elle ,il vît une grande histoire d'amour ,elle à à peine seize ans.Bel-Astre héberge dans son espace durant quelques temps ,un jeune poète qui s'appelle Forêt noire ,il peint des œuvres en noir et blanc sur du papier agrafé sur les murs de sa chambre,il peint comme un sublime et génial expressionniste Allemand.Pendant ce temps au squat céleste des voyageurs venus des states,ont débarqués,ils sont tous amoureux du théâtre,ils logent dans les derniers étages du squat céleste.Les choses du monde ne varient pas elles dessinent un cortège de misères,
où de réussites en France on découvre le Sida,le chômage de masse s'amplifie,on lance Ariane le céleste satellite Européen de communication,on assiste étonné à la marche des célestes beurs,on apprend la mort du célébrissime chanteur Corse Rossi,et à celle du comiquissime et céleste gendarme Funés ,les vignettes sur le tabac et les alcools augmentent,on installe sur la France un plan de rigueur,on apprend avec stupeur qu'un attentat monté par le foutre et céleszte révolutionnaire vénézuélien un certain Quart-D'os à fait cinq morts dans le TGV ,Paris Marseille et on apprends bien d'autres choses encore,que Bel-Astre et ses amis du Squat céleste avaient peut être en tête au moment ou ils peignaient ,rêvaient où marchaient dans les rues de la céleste capitale reine de toutes les capitales beauté resplendissante ,elle irradiait de tous ses feux,amante inquiète et troublante,elle caressait avec ses pieds le grand mystère de la nouvelle poésie ,la belle l'invisible et invincible poésie moderne,celle que les nouveaux divins poètes , allaient mettre à jour au milieu de la sublime indifférence des aimables parisiens qui avaient essentiellement à se plaindre à cette date du céleste décret daté de mars 1983 accordant de nouveaux égards ,aux citoyens fonctionnaires déjà bardés de privilèges .
DECRET Décret n°83-588 du 1 juillet 1983 instituant une allocation spéciale en faveur de certains célestes fonctionnaires et célestes agents de l’État des célestes établissements publics en service à l'intérieur de la zone de compétence de l'autorité organisatrice des transports parisiens qui, en raison de l'importance de leur céleste handicap, ne peuvent utiliser les célébrismes transports en commun.
Version consolidée au 01 mars 1983

Les divins socialistes qui gouvernaient la France ,se transformaient doucement en boutiquiers ,ils dispensaient leurs faveurs à des citoyens de plus en plus lassé des promesses de renouveau faites par tous les nouveaux vainqueurs des élections présidentielles . Les célestes citoyens français restaient quand à eux toujours les même, toujours d'esprit frondeurs toujours de célestes râleurs.



DIVINE BEAUTE POST-MODERNE .
Bel-Astre l'avait rencontrée,un soir d'errance dans Paris dans le forum des halles,elle errait à la manière d'une ombre; elle était prisonnière de son charme qui était fort ,mais qui dissimulait une excessive langueur . On aurait pu croire à la voir au premier regard qu'elle était une déesse de l'antiquité,qui s'était échappé d'un songe en provenance du lointain.Mais elle était bien réelle,et Bel-Astre habitué ausx songes,reconnu immédiatement lorsqu'il la vît ,la douceur et la fragilité d'une femme qui s'était perdue dans les méandres de son moi.Cette langueur elle la dissimulait sous des airs de grande fierté,qui lui allaient fort bien,car elle était d'un milieu fort aisé.Pourtant après avoir erré quelques temps avec elle,surtout après la tombée de la nuit, car elle ne sortait que la nuit,il finit par comprendre que ses errances sans but avait un sens, car elle lui montrait une face du monde,qu'il n'avait pas pris le temps de réaliser.Elle pratiquait l'art de la rêverie et elle le pratiquait avec une délicatesse extrême.Il passa avec elle des nuits entières à errer dans Paname ,elle se mettait à imaginer,avec un air de reine et avec une grande subtilité ,ce que le monde ordinaire pouvait contenir de beauté cachées surnaturelles et elles les lui montrait .Plus d'une fois ,elle lui fît penser à Désir,car elle avait quelques ressemblances avec elle,mais cela s'arrêtait là.Car il y avait chez elle une absence d'érotisme qui rendait froid celui qui l'approchait .Elle possédait pourtant un corps blanc merveilleux qui pouvait l’apparenter aux mannequins,qu'on aperçoit sur la couverture des grands magasines.Elle lui dévoila plusieurs fois son corps ,mais elle ne lui permis qu'une seule fois de le toucher. Elle était obsédé par une sorte de terreur ,elle croyait que son corps si on le touchait allait se flétrir trop rapidement,elle tenait à le tenir vierge de toutes souillures,elle était obsédé entièrement par l'image de sa beauté.Bel-Astre qui l'amenait chez lui au milieu de la nuit n'allumait jamais les lumières à sa demande lorsqu'elle venait,car elle voulait qu'il voit son corps uniquement à travers le reflet des lumières de la nuit.Il l'affublait en secret du beau nom de DIVINE BEAUTE POST-MODERNE Il ne firent l'amour qu'une seule fois,c'était une nuit où,ils avaient marché plus que d'habitude,elle s'était déshabillé en rentrant et lui avait demandé s'il voulait bien s'asseoir dans la pénombre pour observer son corps à demi dans la nuit.Elle s'allongea sur le lit et Bel-Astre s'assit sur une chaise pour la regarder.Elle lui dit de fixer son regard sur son grand corps blanc,et d'écouter battre son cœur. Au début Bel-Astre ne l'entendait pas ,car il est difficile d'entendre battre un cœur de si haut,il ne voyait que son grand corps blanc qui semblait s'allumer d'une lumière jaune éclatante au fur et à mesure qu'il fixait son attention sur les battements du cœur .Au bout d'une heure ,il commença par voir son corps blanc lumineux s'allumer d'une flamme bleu vacillante qui parcourait toute la pièce,il perçu alors un son de cymbale qui percuta l'intérieur de son crâne ,et il entendit une voix qui disait:- Allonges toi près de moi!-Viens Allonges toi près de moi!-Bel-Astre s'allongea près du corps et il senti bientôt qu'une force puissante l'aspirait,Belle Grande Femme Nue dont il ne voyait plus le corps s'était transformée en DESIR et il voyait a travers le fil de sa respiration luire l'image de son amante .-Aime moi!Aime moi s'il te plaît!-Lui disait elle. Ils firent l'amour lentement comme dans un rêve.Sur le matin celle qu'il appelait Belle grande femme nue où plus secrétement -Divine beauté Post-moderne était partie, il ne la revît jamais .Il se dit que cette nuit sans doute DESIR l'avait rejoins ,mais il doutait, il ne savait plus si c'était bien DESIR,où bien la rêverie immobile engendrée par celle qu'il appelait Belle grande femme nue qui avait provoquée cette très mystérieuse union.
_______________________________________________________________
CHAPITRE VII
  • LA NOUVELLE POESIE MODERNE.1984. Explication entre Beau-Christ et Bel-Astre.La peinture devient pour Bel-Astre une nouvelle raison d'être au même titre que la poésie .Sur ce qui lie en profondeur Splendeur ,Beau-Christ et Bel-Astre .
________________________________________________________________________________


Splendeur,Beau Christ et Bel-Astre se sont liés d'amitié pour faire connaître le céleste squat de la Cloche-D'or .Au début Beau-Christ avait du mal d'accepter la présence de Bel-Astre.Il lui contestait peut être sa place,car Bel-Astre était venu après lui sur la céleste base .Bel-Astre qui n'avait pas froid aux yeux, demanda un Matin à Beau-Christ ,ce qu'il cachait dans la le fond de son âme.Il le prît de face par surprise. Beau-Christ ne sût pas quoi lui répondre ,il était sans doute surpris de cette irruption . Bel-Astre le regarda droit dans les yeux lui dit:-Que cherches tu Beau Christ ,c'est la guerre que tu veux ,si c'est la guerre,elle nous desservira tous.Je n'ai pas peur de faire la guerre quand elle est nécessaire,mais je ne la fait pas avec mes amis.Je suis ici pour les mêmes raisons que toi. Si tu penses que nous avons des raisons de nous faire la guerre dis les moi sinon ne perdons pas de temps à des embrouilles!-.Beau-Christ ne sût quoi répondre,il murmura simplement en baissant es yeux -. Il n'y a pas de problèmes!-Et l'affaire fût réglée. Bel-Astre se demanda pourquoi,Beau-Christ avait voulu l'éliminer de la céleste base,il crût comprendre que Beau -Christ avait peur de la relation très amicale qu'il entretenait avec Raie D'or il avait surtout peur de la relation amicale qu'il entretenait avec Splendeur ;il voyait peut être Bel-Astre comme un concurrent qui pouvait faire de l'ombre à ses desseins qui étaient encore assez mystérieux, et qui consistaient pour l'instant en une sorte d'influence immédiate ,qui était celle qu'il avait sur la céleste base d'or . Mais lorsqu'il se mît à réfléchir il s'aperçut que ne pouvant se soustraire à l'influence de Bel-Astre sur l'espace vu qu'il avait l'intention de s'y donner , il devait faire avec celle là ,d'ailleurs leurs desseins n'étaient peut être pas si éloignés. Certe Bel-Astre et lui n'avaient pas du tout la même approche et la même sensibilité ,leurs conception du monde était pour partie assez radicalement différente,mais un point commun les réunissaient;tous deux avaient envie de construire une histoire héroïque et pourquoi pas d'inscrire leur nom dans l'histoire de l'art souterrain du siècle finissant.C'était pure mégalomanie et pure folie, ils savaient que ce dessein aurait du mal de se réaliser dans un bouge aussi affreux que celui sur lequel ils vivaient ,car la base de l 'Art-Cloche D'or n'était rien moins encore à cette époque qu'un tas de merde fumeux .Ils allaient devoir ramer et sans nul doute pratiquer l'imposition des mains et l'art de la magie,pour en faire un lieux susceptible d'accueillir ,ce que Bel-Astre appelait La Nouvelle Poésie Moderne et ce que Beau Christ appelait lui l'Art de la Provocation moderne.Il devaient l'un et l'autre souquer ferme ,s'ils voulaient que le Squat céleste devienne un vrai lieu d'avant-garde, une référence pour le futur . Ce dessein qui leur trottait dans la tête ,celui de rentrer dans la gloire de l'art, c'était comme la plupart des artistes inconsciemment qu'ils y pensaient. Mais le fait que Bel-Astre ait formulé avec Beau-Christ ses intentions cachées,leur permit à tous deux d'éliminer pour chacun son amour propre et de le mettre à contribution en vue d'une ascension commune qui n'était qu'à demi formulée au départ et qui prît plus de consistance dans leur tête au fur et à mesure qu'ils apprenaient à mieux se connaître.Ils étaient tous les deux persuadé d'être des héros qui œuvraient dans les souterrains de l'époque Post-Moderne.
Pour Bel-Astre son ambition purement idéaliste de faire de ce lieu un lieu de magie poétique moderne ,il la tenait de ses folies Transmigrationistes et des enseignements secrets que son maître Mystére lui avait transmit .Son ambition avec les membres de la Rose D'or,était de lancer un nouveau mouvement artistique futuriste ,et de créer une révolution poètique post-moderne .Partagé entre ses ambitions poétique transcendentales,son désir de changer la vie ,et son désir d'être efficient artistiquement ,il oscillait souvent.Car Bel-Astre qui avait des sentiments poètiques à revendre et une idée supérieure de l'Art transmise par Mystére ,ne voulait pas obtenir la gloire à tout prix. L'idée de marchander et de tout faire pour faire valoir son art ne lui venait pas à l'esprit. Dailleurs il savait que tout restait à faire .Il était seulement au début de son périple poètique , l'idée de devenir un héros artistique ne lui déplaisait pas ,mais l'idée d'accéder à une gloire instantanée dans la société des Images lui répugnait,car il connaissait les faux semblants et les pièges que réservait la société des images.C'était son idée radicale de l'art qui l'emportait lorsqu'il pensait à la consécration,pour lui,le geste poétique de l'artiste devait aboutir à l'apothéose,mais seulement après qu'il ait traversé moultes épreuves. La beauté de l'art résidait dans son dépassement.Il pensait que l'artiste était une sorte d'explorateur,un poète insoumis,qui devait résister aux sirènes de la réussite,tant qu'il n'avait pas démontré la beauté nouvelle radicale et bouleversante de son art .Cette beauté reculait toujours ,lorsqu'il pensait l'avoir atteint,il la voyait disparaître,elle lui échappait continuellement,c'est pourquoi,il était plongé dans une totale incertitude quand au devenir .Beau-Christ avait quand à lui les mêmes incertitudes,elles lui venaient du sens radical qu'il projetait sur l'art,l'art pour lui devait provoquer d'une façon violente,c'est pourquoi Beau-Christ travaillait la laideur,pensant que son art finirait un jour par atteindre son but c'est pourquoi il travaillait la laideur d'une manière méthodique presque artisanale.Mais de même que Bel-Astre voyait la beauté radicale lui échapper,de même Beau-Christ voyait l'idée qu'il avait de la laideur radicale reculer; à chaque fois qu'il essayait de s'en saisir toujours elle s'éloignait.C'était par leur sentiments extrêmes et contradictoires sur la beauté qu'ils se rapprochaient.
Splendeur leur ami était encore d'une autre constitution.Rien ne semblait pouvoir l'arrêter techniquement,il possédait une maîtrise radicale des techniques artistiques .Formé à l'école traditionnelle de l'art,il possédait un éventail de possibilités supérieur.Il était si obsédé par la perfection qu'il donnait continuellement l'impression de vivre sur une autre planète. Il ne vivait que pour la peinture,pour lui elle se confondait avec une sorte d'essence qui ne devait mener qu'à l' absolu.Chaque artiste évolue avec une sorte d'aura qu'il traîne derrière lui .Les deux fauves que Bel-Astre avait rêve de rencontrer ,il ne les avaient pas choisi,ils s'étaient imposé à lui en traînant avec eux leurs grande aura couleur D'or et D'azur .Au départ plus poète que peintre,Bel-Astre avait choisi de rentrer dans le grand monde de la peinture en se pliant à ses terribles exigences,au fur et à mesure qu'il prenait conscience des immensités infinies qu'elle contenait,il devenait plus humble,mais aussi plus intrépide. Il avait l'impression qu'avec elle il était devenu un autre lui même.Son désir poétique d'absolu, lui faisait croire qu'un jour se lèverait la blancheur incandescente de l'astre qu'il rêvait d'atteindre ,cet astre qui s'appelait LA NOUVELLE POESIE MODERNE,il avait toujours l'ambition de l'atteindre,mais il revêtait à présent une nouvelle dimension,c'était celle que déployait la beauté du monde réinterprétée à travers le regard du peintre.La sauvagerie de Bel-Astre poète devenait une sauvagerie cultivée,une sauvagerie intellectuelle,car la peinture donnait à son idée de la poésie une dimension sublime entièrement neuve .











CHAPITRE VIII

______________________________________________________________

Beau -Christ ,Splendeur et Bel-Astre commencent par faire connaître le nom d' Art-cloche qu'ils appellent en privé Squat Maternel Rose -D'or. Ils utilisent la main cosmique de Splendeur comme symbole de la NPM.Sur les conseil de Beau-Rêve ,ils donnent au nom de leur céleste squat le beau nom de Flamme D'or Bateau Lavoir des Temps Modernes, nom qu'ils empruntent au céleste Bateau Lavoir du commencement de l'épopée de L'Art-Moderne.Accompagné par le groupe T°° les disciples de la rose et de Grande Utopie .Ils collent dans Paname la grande et belle main cosmique de Splendeur ils sont accompagné de Désir et Sublime..Exposition de Crinière D'or,clash avec Timballe D'or.Combat de Bel-Astre avec Crinière d'Or (celui qui lance ses sabots) à cause de sans foi ni loi qu'on appelle aussi Timballe D'or.
_______________________________________________________________________________


Beau-Christ Splendeur et Bel-Astre qui avaient décidé de s'unir pour faire connaître leur céleste base ,se mirent à inventer des concepts pour faire reconnaître la dimension artistique de leur activités.Grand poète d'or qui tenait une galerie rue du Maine à Paris ,suggéra à Splendeur de mettre en avant la main cosmique qu'il avait crée pour une exposition de ses travaux dans sa galerie.Il avait décidé de soutenir la céleste base,car c'était un poète et un homme d'affaire.Il avait pris sous son aile Splendeur,et lui donnait des moyens pour pouvoir créer avec de moindres soucis d'argent.Il proposa à Splendeur de diffuser sa main sous forme d'affiche pour faire connaître le nom céleste d'Art-Cloche ; c'est pourquoi,on vît fleurir dans les rues de Paname vers le milieu de l'année 1983,une grande cohorte d'affiches qui montrait la main cosmique de Splendeur accolé au nom d'Art-Cloche et associé au groupe T°°,car cette main servait aussi au groupe de la Rose divine pour faire connaître ses visions cosmique de l'art,c'est pourquoi ceux qui voyaient ces affiches dans Paname ,apercevaient toujours dans leur sillage deux formes brillantes qui se déplaçaient sur les murs où elle étaient fixées,ils ne pouvaient pas voir au milieu de ces blanches lumières les deux anges blancs aux ailes d'or qui leur montrait du doigt la splendide main cosmique car ils n'avaient pas comme Bel-Astre le don de la voyance, l'un de ces anges avait le visage de Désir l'autre celui de Sublime, c'est pourquoi seul Bel-Astre pouvait les voir, car il était le seul à les connaître .Bel-Astre qui avait décidé de mettre en branle une théorie pour le futur mouvement des squats célestes en discutait souvent la nuit avec Beaux Rêve,cet être imaginaire avec qui il passait une grande partie de son temps.Beaux -Rêve après de nombreuses discutions proposa à Bel-Astre d'associer le nom du squat céleste à celui du célèbre bateau-lavoir,car il pensait que c'était une génial façon de récupérer l'histoire de l'art et de faire rêver les jeunes poètes urbains à une nouvelle manière de faire de l'art.Surtout il voulait créer un déplacement .Le squat céleste véhiculait dans les médias une très mauvaise image,il voulait contourner cette malédiction pour la retourner à leur profit.C'est pourquoi il proposa d'adopter ce slogan “-Art -Cloche D'or; Bateau Lavoir céleste des temps modernes”. Le slogan fût adopté .A cette époque les trois fauves prirent en même temps pour résolution de monter une fabrique de faux, sur la céleste base,car l'art-du faux convenait assez bien à l'esprit contestataire qu'ils voulaient mettre en branle ;ils voyaient là un moyen avant tout avant-gardiste de faire résonner la céleste base et de récupérer ce qu'ils appelaient les restes du céleste Art-Moderne.Le céleste Bateau Lavoir Art-Cloche D'or un divin lieu squatté ouvrait une nouvelle ère , la céleste Ere Post-Moderne, Ere de la nouvelle poésie moderne,cette dernière pouvait tout changer ,car les artistes de la nouvelle poésie avait tracé un trait sur l'ancien monde . L'art du faux leur apparaissait comme une céleste apparition , c'était concomitamment dans leur esprit ,une céleste technique d'emboutissage et de recyclage et une forme de transmutation poétique ,une sorte de grand pied de nez fait à un art devenu trop sérieux l'ancien art-moderne et à une poésie devenue constipée,car devenue ,celle l'art d'état officiel.Cette manière de voir convenait assez bien à Beau Christ qui aimait la provocation,elle convenait aussi à Bel-Astre qui avait déjà proposé des formules de détournement et d'emboutissage similaires aux membres de la rose D'or,sous formes de lettres fictives envoyées à leur Institut qui n'était lui même rien d'autre qu'une pure fiction artistique .Quand à Splendeur il n'y trouvait rien à redire,sa main cosmique qui était mise en avant ,lui donnait un avantage qu'il ne tenait pas à perdre en contestant les méthodes aventureuses de ses amis; Splendeur était un génie qui ne croyait qu'à l’efficacité il pouvait se passer de toute idéologie,sauf celle qui était principalement lié à ses convictions sur l'art qu'il avait grande .Cette manière de mettre en musique les décisions portant sur la stratégie artistique du Squat maternel de L'Art-Cloche D'or ,se répétera souvent. Les décisions étaient prises par ceux que Beau-Corps lorsqu'elle apparaîtra quelque temps plus tard appellera les Monstres du Triumvirat ,c'est à dire les trois fauves ,Beau-Christ ,Splendeur et Bel-Astre . Elle les appellera ainsi par dérision mais aussi par dépits de ne pas faire partie du groupe inspirateur de la Transe poètique de la céleste base .Dans l'histoire qu'ils étaient en train de mettre en symphonie , Beau-Christ Splendeur et Bel -Astre ,les trois célestes fauves,une place privilégiée était réservée pour chacun sans discrimination.Chaque nouveau fauve,se présentant dans la céleste base,devenait inventeur de son propre destin.En se joignant aux trois précurseurs , les nouveaux fauves rejoignaient l'idéal utopique du Squat de la rose D'or .Le fonctionnement de la base céleste n'était un mystère pour personne, c'était le Mythe de la Rose d'or qui scellait la grandeur et la beauté du céleste squat .Ce mythe n'appartenait à personne ,mais chacun pouvait s'en emparer pour le faire luire et prospérer d'une façon poétique.Le céleste Triumvirat avait crée un Triangle d'or qui permettait de tenir la folie anarchisante des grands artistes de l'art cloche d'or dans un triangle dont chaque pointe représentait une force,que les trois fauves tenaient dans leur main.Seuls ils ne pouvaient rien ,assemblés,ils constituaient une force difficile à abattre.Le mythe de la Cloche D'or tenait dans ce triangle,sans lui il n'aurait pas pu exister d'une façon aussi resplendissante.

Dans le céleste Bateau Lavoir des temps moderne,Crinière D'or qui exposait régulièrement ses tableaux,ne voulait pas s'accoler avec les membres de la divine Cloche D'or.Il ne voulait pas voir son nom accolé à celui D'art-Cloche , il ne croyait pas y voir une bannière assez majestueuse pour faire résonner et resplendir son art,qu'il croyait supérieur ,il était trop orgueilleux et trop individualiste comme souvent le sont la plupart des artistes,pour vouloir s'associer à ce mouvement naissant qu'il rejetait de toute son âme qu'il avait grande et pleine d'allant.Il était grand artiste,mais ne voulait pas se commettre avec les fauves qui commençaient par engendrer un mouvement qu'il ne trouvait pas à son goût.Il exposait toute à sa mesure qui était grande ses toiles sauvages et lumineuses,pleines de collages et de symboles modernes dans les vastes salle du squat céleste.Il ne voulait l'espace qu'à lui,pour le temps où il exposait ,il défendait ses œuvres avec grande fougue et majesté,il était le roi dans son domaine étant lui même un fauve,il voulait montrer à tous ceux qui habitaient le squat céleste qu'il était le maître sur ses terres.Dans le même temps Timbale D'or qui avait été adopté par les habitants du céleste squat,commençait par y jeter ses feux.Il avait jeté son dévolu sur tous les espaces de la maison qui étaient accessibles à ses chiasseux poèmes qu'il écrivait sur du papier toilette et répandait dans tous les espaces à portée de sa main.Il avait pris modèle sur son maître divin,le grand Poète D'or Altagor et sans s'apercevoir qu'il semait le trouble dans le céleste lieu,il répandait avec sons et cris stridents ses célestes et merdiques poèmes .Il les répandit
jusque dans le lieu magnifié où s’étalait majestueuse la grande exposition de Crinière D'or.Ce dernier ne pouvant supporter la violence anarchique de cette poésie déglinguée s'en prît violemment au jeune poète anarchisant ,il déchira de colère ses beaux poèmes merdiques et le poussa si fort au loin qu'il tomba les quatre fer en l'air dans l'espace lumineux de la salle où il régnait en roi.Bel-Astre qui assista à la scéne ne pût se retenir de sauter sur Crinière D'or,pour l'empêcher de s'abattre davantage sur le jeune Trimbale D'or.Ils se souvint alors du combat singulier qu'il avait dût mener contre celui qui s'appelait Miracle,c'était à l'époque où était il tombé amoureux de feux D'or. Il s'ensuivit entre Crinière D'or et lui un combat au corps à corps qui dura un temps éternel ,c'est à dire le temps que les forces des deux fauves s'épuisent,ni l'un ni l'autre ne pouvant dominer l'autre,les deux étant pour ainsi dire de la même force.Le squat de la cloche d'or,qui contenait dissimulée en son sein une grande rose pâle plus belle que l'aube,était peuplé de jeunes fauves qui tournaient parfois autour de cette grande fleur de rêve,sans toutefois toujours la voir ,car s'ils l'avaient aperçu,ils n'auraient pas couru après les feux sauvages de leur orgueil avec une telle fougue juvénile,ils se seraient arrêter un instant pour venir contempler la rose et pour la saluer;mais il fallait comme c'est souvent dans la nature que jeunesse se passe.










CHAPITRE VIII

LA NOUVELLE POESIE MODERNE.LES NOUVEAUX ARTISTES DE L'ART CLOCHE D'OR.
Venue sur la base de Éternelle-jeunesse de Taureau D'or (Camargo) de Folle Feu (Odie) de Beau corps accompagné de (Fedja Cheval de rêve) Intrigue amoureuse entre feuille D'or (Nadia) et Beau Christ.Bel-Astre fait la rencontre d'un céleste grand artiste.
_______________________________________________________________________________

CHAPITRE IX



LA NOUVELLE POESIE MODERNE.LES NOUVEAUX ARTISTES DE (la cloche d'Or) L'ART CLOCHE D'OR. SUITE.
Les artistes de la céleste base organisent des délégations auprès des autorités pour négocier leur droit de rester dans leur base maternelle .Ils obtiennent l'appui de Beau -Cœur ,leur ami député et celui de Jacques D'or pour rester sur la céleste base, tandis que Jacques Maire de Paris les traitent de voleur.Ils obtiennent l'appui des médias et obtiennent le droit de squatter la céleste base,pour le temps où le feu des médias les protège de la vindicte des chassieux politiques et des juges boiteux, quand aux mystérieux propriétaires de la céleste base on ne savait qui c'était. Bel-Astre fait la rencontre de Fleur-Noir,Splendeur sort avec Poudre aux yeux bleus atelier de l'infini avec Vif Argent (caroline) .Après une intrigue avec Feuille D'or Beau-Christ sort avec Beau Corps. Appui de Beau-témoin un célèbre avocat qui accepte d'être payé en œuvres d'Art. Performances de Fringues d'or (Hector)et Beau Christ,Performance vidéographique de Bel Astre puis de (Barbanti )Notes-D'or et Diana (Rêve D'or) . Installation de Belle-fauve discrète sur le lieu (Hollandaise) et de grand artiste classique (Bougrine)(Gallia) Belle flamme (D'or ) film la céleste base,Till (3éme festival).Installations dans un espace sauvage;Passage de belle Aube-D'or (Claude).Timbale D'or refait parler de lui.
________________________________________________________________________________

Entre l'année 1983 et 1984,ont vît s'installer sur la céleste base toute une nouvelle cohortes d'artistes attirés par les publicités qui avaient été faite dans Paname ,où simplement mis au courant par le bouche à oreille de l'existence de la céleste base.
Taureau D'or était originaire du Chili,il était étudiant aux beaux Art de Paris et il cherchait comme de nombreux artistes un espace où pouvoir poser ses hardes artistiques,il avait de nombreux projets et un beau talent,en plus d'être peintre il était sculpteur.Il y avait une grande poésie dans ses figures.Il peignait et sculptait des taureaux bleus,qu'il afflublait d'ailes , ce qui les rendaient extrêment poètiques.Il était plutôt discret aimable et sans façons ,il occupa ,quelques temps une chambre au troisiéme étage de la maison ,puis s'installa plus tard dans un autre endroit du squat car il aimait bouger.Au début l'espace de la céleste base était assez vaste pour que personne ne se marche sur les pieds,puis au fur et à mesure que les artistes rappliquaient,il fallu crée des cloisons pour diviser les ateliers ,tant le lieu se rétrécisait.Peu après le passage de Taureau D'or on vit paraître Eternelle jeunesse.C'était un ami de Splendeur,il était photographe il était originaire de Léningrad ,on ne savait quel âge il portait., il paraissait toujours jeune fringuant élégant ,cétait un éternel voyageur.Il restait quelques temps sur la céleste base,puis disparaissait.Il disait qu'il revenait de grandes villes où ses travaux psychédéliques étaient recherchés,c'était surtout des villes situées en Allemagne ou en Hollande ,car il parlait Allemand .Il se promenait toujours avec un très grand cartable noir qu'il tenait à l'épaule,un béret noir,renversé en arrière sur la tête,un foulard en soie coloré qu'il nouait à son cou,et un costume bleu ou gris à fines raies blanches souvent déglingué ,sa tenue qui était souvent la même ,le rendait facilement identifiable .Il devint une figure emblématique des milieux undergrounds parisiens durant plusieurs années,car Eternelle Jeunesse venait encore se reposer dans les lieux squattés par les artistes de l'an deux mille, à Paname c'est à dire presque vingt ans après l'apparition de la céleste base de la Cloche-D'or la divine base Art-Cloche .
Folle D'or apparu bientôt sur la céleste base,on ne savait pas d'où elle sortait.Nous l'apprîme par la suite car elle répandait à tout va sa biographie écrite à la main dans laquelle était entrelacées des figures hautement colorées dessinées à la main représentant des délires ou des chimères .Ele était née à Istanbul d'une famille juive Séfarade. Elle a 7 ans lorsque sa mère se remarie avec un peintre miniaturiste musulman qui l'initie à la peinture. Après la mort de son père, elle ira vivre quelques temps en Israel dans des kibboutz .
Elle menait une activité artistique délirante, elle avait un caractére de feu. Elle dessinait à l'encre de Chine sur du papier mousseline, peignait avec des couleurs chaudes qui lui rappellaient probablement la Turquie . Elle s'identifiait à Lilith, la première Eve lumineuse qui était de feu,elle aimait la magie rituelle des proues de pirogues polynésiennes, des statuettes inuïtes ou des poupées hopis. ,rebelle et subversive elle était poursuivie par Folie et par Art-Sacré qui en avait fait une des sienne .Sorciére moderne ,elle pratiquait la divination et l'art de la transe,ses peintures rituelles chargées d'onirisme fantastique avaient eut sur Bel-Astre un effet percutant il s'était immédiatement reconnu dans leur sainte folie.Il se promenait avec elle souvent durant la nuit , ils marchaient ensemble dans les parcs désertés et dans les rues désertes,Folle D'or lui racontait ses vies passées et lui récitait des poèmes ,car elle était aussi poète sa fougue qui était forte impressionnait Bel-Astre,mais il ne se laissa jamais totalement séduire par elle ,car il n'aimait qu'une femme imaginaire qui avait les apparences de celle qui s'appelait Désir.Folle D'or avait beaucoup d'atouts,pour séduire Bel-Astre,mais elle n'avait pas les attraits fulgurants de Désir.C'est pourquoi il ne pouvait l'aimer.Il admirait en elle la puissante folie chamanique il la prenait pour son égale du point vue des songes et de la voyance,elle était à l'intérieur aussi rebelle et violente que lui. Elle devint rapidement une figure de proue de la base mythique.Presque en même temps surgit, Beau Corps,une autre grande future déesse de la céleste base.Elle peignait de grandes figures sensuelles et colorées aux tons chauds discrets et raffinés,elle avait vécu quatre ans à Venise où elle a fait les Beaux Arts parce qu'elle étouffait à Paris capitale de l’art bien avant sa naissance. Depuis sa plus jeune enfance elle a toujours dessiné même dans les marges de ses devoirs de maths.
A Venise, elle a découvert au milieu des ors byzantins l’expressionnisme abstrait, le pop art américains et les performances le tout nimbé d’un certain lyrisme latin qui les rendaient à peu près supportables pour elle . Ele vivait au moment de son passage sur la céleste base avec celui qui s'appelait de Cheval de Rêve son mari, un artiste d'origine yougoslave qui s'était exilé à Paris .Ils avaient attérit sur la céleste base Bel-Astre ne savait trop comment; c'était d'ailleurs le cas pour des tas d'artistes qu'ils voyaient s'installer où disparaître d'un jour à l'autre,car certains ne faisaient que passer.Le squat céleste était devenu un bouge moderne qui attirait une multitudes de poètes et d'aventuriers ayant pour vocation d'errer de délirer de peindre sans discontinuité et de déployer presque sans pudeur leurs rêves qui étaient presque sans fin .Beau-Christ qui allait plus tard entretenir avec Beau-Corps une relation passionnelle ,se contentait à cette époque d'entretenir une relation amoureuse tumultueuse avec Feuille D'or une peintresse en herbe qu'il avait attiré sur le lieu et qui n'y resta que le temps très éphémère de leur relation. Beau-Christ avait une vie secrète,il voulait peut être donner du mystére et de l'épaisseur à son personnage .Il cherchait peut être à crée une légende autour de lui en laissant planer autour de sa personne de grandes zones d'ombre. Nous savions pourtant qu'il avait une femme et des enfants cachés quelque part en banlieue.Un jour Bel-Astre rencontra celle qui était sa femme .Elle s'était décidé à paraître ,elle avait surgit inquiéte, à l'improviste , elle cherchait à savoir ce que fromentait son compagnon dans ce bouge artistique post-moderne qui ressemblait à un coupe gorge . Elle ne trouva pas ce jour là ce qu'elle cherchait ,c'est à dire Beau-Christ .Cette femme croyait en l'art et Bel-Astre vît à son regard qu'elle était femme sûr;mais depuis il ne la jamais revu, sans doute avait elle déjà perdu son divin compagnon.Car Beau-Christ affichait déjà ouvertement sur le céleste squat ses liaisons amoureuses ce qui laissait penser qu'il avait décidé de vivre à sa guise sa céleste vie d'artiste tel qu'il l'entendait.
Bel -Astre avait durant les derniers mois de la même année ,fait la rencontre d'un très célébre artiste,qu'il tenta d'amener sur la céleste base, car il pensait qu'elle aurait pût lui plaire.Ce célébre grand artiste était connu pour ses positions radicales sur l'art.Cet homme dont le céleste père était marchand de vin,avait eut un parcours atypique . Il avait pris des cours du soir,à l'école des beaux arts du Havre , lorsqu'il avait seulement seize ans ; cela n'était pas sans rappeler à Bel-Astre que lorsqu'il avait le même âge,il s'était inscrit lui aussi à des cours d'art par correspondance ,car la mémoire lui était revenue soudain face aux vies anciennes de ce célébre artiste.Le père de Bel-Astre n'était pas marchand de vin , c'était un simple ouvrier du textile qui avait prit du grade avec le temps, il était passé contremaître. Bel -Astre en présence de cette célébrité se rappela soudainement une partie de ses anciennes vies passées .C'était peut être parcequ'il pouvait en présence de ce très grand artiste revoir sans rougir son passé que ceui ci lui revint d'un seul coup.Il lui apparût pourtant à cet instant qu'il existait entre lui et ce divin artiste un mère immense qui les séparaient. Bel- Astre n'était pas fils d'un marchand de vin ,il venait d'un milieu plus modeste ,son père était contremaître dans une usine textile. En ce qui concerne son propre passé,BelAstre se souvenait qu'il avait du travailler tôt ,dés l'âge de quatorze ans pour seule raison que l'école ne lui convenait pas,et que la seule destinée possible pour quelqu'un venant d'un milieu populaire comme le sien ,c'était de rentrer à l'usine .Si sa propre destinée en présence de ce très grand artiste lui revenait en mémoire d'un seul coup,c'était parceque le parcours hors les normes de ce très grand artiste lui rappelait indistinctement le sien bien qu'il fût pour le moins différent.Bel-Astre avait de l'admiration pour cet homme qui avait construit sa vie artistique en toute indépendance ,sans tenir compte des critéres artistiques en vogue à son époque.C'était ce qu'on appelait un artiste franc-tireur. Il avait eut une vie assez étoffée.Dans sa jeunesse 'il àvait fait la connaissance de plusieurs célestes grands artistes , l'un s'appelait Fernand Léger l'autre Juan Gris il avait croisé aussi le céleste et célèbre marchand d'art un juif du nom de Kahnweiler. Contrairement à Bel-Astre qui décida d'arrêter de travailler à l'usine et quitta son village natal à l'âge de vingt quatre ans pour tenter sa chance à Paris comme poète et artiste ,le très célébre artiste fils du marchand de vin , s'était décidé à partir pour Buenos-Airs,pour se changer les idées il avait le même que Bal Astre lorsqu'il partit pour Paname.A son retour incertain de sa vocation, il décida d'arrêter de peindre pour se consacrer au négoce du vin,comme l'avait fait son céleste père avant lui .Cette interruption de la peinture dura pour lui huit ans .Vers l'âge de trente deux ans ,la peinture le démangeant à nouveau ,il se décide alors à mettre son négoce en gérance pour se consacrer de nouveau à sa vocation ;mais il dût bientôt l'abandonner pour relancer le commerce de vin de son père qui tourne à la faillite. C'est seulement quelques années plus tard vers l'âge de quarante deux ans, c'est à dire à un âge incertain qu'il pût se consacrer entièrement et définitivement sans réserve à sa passion la peinture .Nous sommes en pleine guerre.Le céleste artiste peint une première série de célestes gouaches qu'il intitule METRO.Il se prend d'intérêt pour le Jazz. Par Limbour Georges Limbour (1900-1970) un céleste poète et écrivain français, régent d'Ocupodonomie poétique et polaire du Collège de ’Pataphysique mais aussi critique d'art, « l'homme au semelles de vent », comme aimait à le qualifier Michel Leiris ce grand poète voyageur, impressionne par la variété de ses talents d'écrivains .Par lui ,Il fait la connaissance de Jean Paulhan écrivain, critique et éditeur français, animateur de La Nouvelle Revue française (NRF) de 1925 à 1940 ,qui lui amène Pierre Seghers, Louis Parrot, Paul Eluard, André Frénaud, Eugène Guillevic, Francis Ponge, Jean Fautrier, René de Solier, Marcel Arland et René Drouin toute une série d'artistes dont les célestes noms peine à résonner aujourd'hui mais qui résonnait fort alors,ces artistes étaient tous fort connus dans les milieux artistiques de l'époque . Il loue une maison rue de Vaugirard où il travaille chaque jour. Il obtient grâce à ses contacts dans le céleste milieu de l'art une première exposition à Paris,qui fût fort controversée puis une seconde peu après .Le fils du célébre et céleste peintre H.Matisse qui est marchand d'art à New-York,lui propose d'exposer dans sa propre galerie.Il va y exposer régulièrement durant les dix années qui suivent. Il voyage,s'intéresse à l'art brut,fonde quelques temps après le foyer de l'art brut qui deviendra plus tard une référence ,car l'art des fous come les gens l'appelent est à cette époque sujet à caution et très contesté .Il aussi écrivain,il publie plusieurs textes sur l'art,dont quelques uns sur l'art-brut dont il est la principal défenseur et des textes polémiques sur l'art moderne.Il obtient une première rétrospective à Paris, Galerie Rive Gauche.Série des SOLS ET TERRAINS, TABLES PAYSAGEES, PAYSAGES DU MENTAL. A partir de 1952,sa réputation ne cesse de croitre et de s'internationaliser ,il réalise une deuxiéme rétrospective,puis une troisiéme à Londres et d'autres suivront en Allemagne et à New-York.Cependant,il reste une sorte de franc-tireur dans le domaine de l'art , car beaucoup ont du mal d'accepter son art qui reste proche en apparence de celui des enfants et de celui des artistes qu'il collectionne et fait conaître les artistes en marges , les oeuvres des fous comme certains aiment à les quailifier . En fait, il collectionne et met en lumière les futurs stars de l'art-brut des années qui vont suivrent .1964.Parution du premier fascicule du CATALOGUE INTEGRAL DES TRAVAUX DE JEAN DUBUFFET. Il installe son secrétariat rue de Verneuil,connue plusieurs années plus tard grâce au céleste Gainsbourg de son nom Serge chanteur de son état qui viendra s'installer dans la céleste rue.Le travail de l'artiste ne va cesser de prendre de l'ampleur et de s'internationaliser,juqu'à sa mort en 1985.
C'est dans cette rue mythique où il tenait son secrétariat que Bel-Astre est venu déposer quelques uns de ses premiers travaux brut et primitifs ,c'était vers la fin de l'année 1983, deux ans avant que le céleste et très célèbre artiste disparaise ,juste après avoir écrit sa très céleste et très célèbre dernière autobiographie qui s'intitule- Biographie au pas de course-.
Lorsque Bel-Astre sonna à la porte du secrétariat du céleste et très célébre Artiste rue de Verneuil,il fût un peu déçu de ne pas le rencontrer physiquement,il ne trouva devant lui qu'une dame fort gentille qui se chargea de prendre en charge les nombreux dessins et peintures sur papier qu'il avait prit avec lui pour les montrer au maître de l'art outsider (qu'on apppelait à l'époque Art-brut).Bel-Astre ne se pensait pas comme un artiste de l'art brut,il se contentait à l'époque de faire briller la flamme que lui avait transmit Pastel D'or,il sentait surtout battre en lui la présence D'Art-Sacré ,il peignait par instinct,il s'apprêtait à étudier et à revoir les maîtres classiques modernes,Pollock,Tapiés, Matisse ,Picasso,et bientôt Switter.Il était surtout impressionné par la réussite de ce génial artiste qui avait sût naviguer à travers les écueils de la société du spectacle en y prenant sa part de butin.Il ne pensait pas que le maître consentît forcément à l'achat de ses oeuvres,Bel-Astre se considérait comme un artiste en herbe,il se trouvait plus Poète que peintre.C'est donc avec une grande surprise qu'il reçu le jour suivant un appel téléphonique du très céleste artiste.BelAstre fût tellement impresionné,qu'il ne se souvint plus exactement de quoi il avaient parlé.Il se reprocha sa timidité après coup ,car il aurait voulu ramener à sa cause ,celle de la Divine et très céleste rose D'or le très célébre artiste.Il ne reprit contact avec lui que quelques temps plus tard.Il lui écrit une lettre pour lui dire,combien l'achat de plusieurs de ses oeuvres,l'avait touché et encouragé à poursuivre son travail d'artiste clandestin,car c'était ainsi que Bel-Astre se voyait.Il lui demanda aussi si il ne pourrait pas le recomander à une galerie de sa connaissance,car il n'en connaissait pas .Bel-Astre était naif et peu expérimenté ,il ne connaissait pas bien les circuits démoniaques et désastreux de l'art officiel parisien.En s'adressant au célébrisime artiste,il avait déjà l'impression de toucher à une part de la très céleste société des Arts-de son époque.C'est pourquoi lorsque le très céleste peintre lui répondit de sa belle écriture ,qu'il ne devait pas se préoccuper de cette histoire de galerie,que la valeur des oeuvres n'avait rien à voir avec le très artificiel marché de l'art,Bel-Astre fût légèrement déçu.Mais comme le céleste peintre lui avait donné cette lettre comme blang - seing et qu'il louait ses oeuvres à lui Bel-Astre,il ne pouvait pas se permettre de cracher dans la soupe;c'était déjà un grand honneur pour lui de recevoir cette lettre de la main du maître.Bel-Astre qui s'était promit d'écrire à nouveau au grand artiste pour venir l'inviter à visiter la céleste base art-cloche ,n'eut pas le temps de le faire sur le champs car il était trop occupé dans cette période à faire jaillir avec les membres de la rose d'or les effluves de la nouvelle poèsie moderne sur le squat .Lorsqu'il se décida à lui écrire de nouveau,il était déjà trop tard,il avait raté le coche, le grand artiste avait rendu son dernier souffle.

______________________________________________________________________________



CHAPITRE IX

________________________________________________________________________________

LA NOUVELLE POESIE MODERNE. SUITE.
Les artistes de la céleste base organisent des délégations auprès des autorités pour négocier leur droit de rester dans leur base maternelle .Ils obtiennent l'appui de Beau -Cœur ,leur ami député et celui de Jacques D'or pour rester sur la céleste base, tandis que Jacques Maire de Paris les traitent de voleur.Ils obtiennent l'appui des médias et obtiennent le droit de squatter la céleste base,pour le temps où le feu des médias les protège de la vindicte des chassieux politiques et des juges boiteux, quand aux mystérieux propriétaires de la céleste base on ne savait qui c'était.
_______________________________________________________________________________

C'est par une amie qui connaissait Splendeur que les contacts avec les célestes politiques eurent lieu.Il fallait trouver des alliés pour défendre la céleste base maternelle du squat d'or. Cette amie fît transmettre à Jacques D'or le très célèbrisime ministre de la culture du gouvernement de la rose deux lettres l'une écrite par Beau-Coeur le député qui les épaulait ,et une autre écrite par les membres du squat céleste ,car elle avait une relation qui connaissait personnellement Jacques d'or.De son côté Beau-coeur le député qui les avaient pris sous son aile , fît travailler ses contacts parlementaires. Depuis qu'ils étaient venu lui demander son aide,il ne cessait de les conseiller et de les soutenir.Il les aidaient dans leurs démarches auprès des tribunaux,suivait le dossier d'expulsion qui traînait,car les chiasseux propriétaires de la céleste base étaient divisés sur le partage du bien famillial .On ne savait plus qui exactement portait plainte pour occupation illégale du batîment ;la céleste base tirait profit de ce déssacord .Les avis de décamper,qui se succédaient,étaient interceptés par les avocats commis d'office qui s'evertuaient à contester et ralentir les procédures d'expulsion.Bel-Astre dût écrire de son coté plusieurs lettres destinées à plaider leur cause auprès de la mairie de Paris qui avait son mot à dire ,car entretemps elle était rentrée en transaction pour racheter l'ancien dépôt de bombes.Dans cette histoire,elle pouvait influencer positivement les juges, si elle acceptait le statut culturel des squatters ,mais c'était perdu d'avance car tout le monde savait que la célestissime Mairie était contre toutes les occupation dites illégales .Bel-Astre qui était pugnace et opiniâtre réussit à rencontrer la troublante et idéaliste jeune femme qui avait en charge de leur dossier ;elle avait son bureau dans le céleste Hotel de ville . Elle était belle . Il essaya de la convaincre la jeune famme de soutenir leur communauté artistique .Il failli y parvenir,après moultes échanges de lettres,la jeune conseillére artistique commençait par porter un regard amical sur la céleste base,elle vînt même leur rendre visite .Mais sa supérieure qui prît vent de l'affaire décida de lui couper les ponts,elle dût s'apercevoir que sa jeune attaché culturelle était à deux doigts de basculer du mauvais côté .Car dans cet étrange et beau pays qui s'appelle France, il y avait deux Frances,l'une qui s'appelait France de Droite et l'autre France de Gauche.Jamais on ne vît l'une et l'autre s'entendre ,les deux se sentaient toujours dans l'obligation de se faire guerre.La chose prît encore bien plus d'ampleur lorsque leur ami Jacques d'or qui était ministre écrivit à Jacques Maire qui était Maire de la céleste et sublissime capitale qu'est Paname ,de tenir compte du statut artistique des célestes occupants de la base d'or.Jacques Maire,lui répondit;qu'il n'en avait rien à faire de ces bouseux artistes,qui n'étaient rien d'autre pour lui que de furieux délinquants, qui devaient être fortements réprimés .Cela se passa un peu plus tard heureusement,car sinon la furia déchainée de ce demi sumo qu'était Jacques Maire aurait pût précipiter la chute de la céleste base.D'un autre côté Bel-Astre écrivait des lettres fictives au nom du groupe T°°,pour protester contre l'expulsion de la céleste base artistique futuriste .Paris devait garder en son sein ses artistes avant-gardistes et les protéger . Il envoyait indifféremment ces lettres à la sublissime ville de Paris et aux différents ministéres célestes des représentants culturels de la nation.Les journeaux étaient mis à contribution,car la défense du céleste lieu obligeait les chiasseux poètes à s'ébaudir dans tous les sens pour faire connaître la sublime et céleste base.Les ennuis s'accumulaient ,mais les sublissimes artistes n'en avait cure,ils étaient enflammés par leur mission ,ils croyaient dur comme fer à la révolution poètique qu'ils avait entrepris de mettre en branle , et notons les ennuis domestiques étaient les derniers de leurs soucis. Le cours de la réalité les rattrapaient pourtant,car entretemps , les suprêssimes services téléphoniques publiques s'étaient aperçu que le résident habitant sur la céleste base qui se faisait appeler Mermoz utilisait une ligne qui avait beaucoup d'impayé ,ils envoyaient moultes lettres recommandées sans réponses ,mais personne ne savait qui était se mystérieux Mermoz .La ligne fût coupée, Mermoz disparu ,les célestes habitants se passérent des services de Mermoz ,ils se rabattirent sur les cabines du service public téléphonique .Les célestes services de l'électricité aussi se réveillérent un jour,et s'apercurent que dans la céleste base des fils suspects pendaient à tous les étages.Ils procédérent à un constat de détournement électrique,mais plusieurs fois les célestes habitants et les célestes artistes revinrent à la charge auprès du céleste député et des excellentissimes services compétent pour surseoir aux célestes coupures,car les hivers célestes étaient parfois très rigoureux,la divine puissance publique devait ne pas couper l'electricité aux célestes indigents les mois d'hiver,c'était anti-fraternel .Les procédures coercitives très lentes mettaient toutefois du temps avant d'aboutir et lorsqu'elles étaient proches d'aboutir,il fallait toujours essayer les faire reculer.Il en était de même pour les célestes procédures d'expulsion.C'est pourquoi les célestes habitants du squat maternel de la divine cloche D'or se décidérent à mettre au point une divine et sublimissime stratégie médiatique pour esayer de peser sur le grandiosissime cours des événements.Ils mirent au point une suite de célestes communiqués pour faire connaître leurs célestes et sublimes activités artistique avant-gardistes.Chaque événement devint l'occasion de convertir en image où en céleste slogan poètiques les très nobles actvités artistiques des membres de la divine rose,ceux qu'ont appelait les Artistes de l'Art-Cloche D'or. C'est pourquoi sur la céleste base ,les événements médiatiques se multipliaient; ils prenaient le plus souvent la formes de sublimes Festivals comme on les appelaient ; d'autres fois on leur donnait le nom suprême de happenings qui était plus moderne .Lors de ces célestes fêtes tout se mélangeais,le théâtre la musique les performances ,la peinture ,la sculpture,les conférences,les slogans poétiques et politiques ,les agapes,les libations, les gens riches , les démunis tous assistaient gratuitement à ces célestes explosions d'art vivant. On pouvait dire que la Nouvelle Poésie Moderne prenait son essort sur la céleste base ,elle était partout ,dans toutes les parties du bâtiment,elle fondait comme la foudre toute pleine de vitalité et de violence radieuse ,elle était à la fois visible et invisible car elle n'était souvent visible qu'aux initiés,c'est à dire aux voyants ; elle était rentrée en marche avec une étrange et stupéfiante ardeur ,elle prenait parfois l'allure d'un grand délire poètique fantastique et sauvage,parfois elle prenait les allures d'un vaste happening où d'une vaste installation vivante programmé comme une symphonie anarchique .Comme l'écrivait dans ses agendas recouverts de feuiiles d'or,le fameux théoricien Son-D'or . Il s'agissait d'une célébration qui obéissait aux sept célestes principes formulés dans le célèbre et sublissime manifeste d'Alan Kaprow un des génial théoricien de la nouvelle poésie celle que Bel-Astre et les siens appelaient LA NOUVELLE POESIE MODERNE ,et que les historiens appeleront demain -Poésie Post-Moderne- ,car ils ont c'est bien connu ,toujours un train de retard sur l'histoire ,fusse t'elle celle ci souterraine.


CHAPITRE X


Bel-Astre fait la rencontre de voix d'or,puis celle de Fleur-Noir,Splendeur sort avec Poudre aux yeux bleus atelier de l'infini avec Vif Argent (caroline) .Après une intrigue avec Feuille D'or Beau-Christ sort avec Beau Corps. Appui de Beau-témoin un célèbre avocat qui accepte d'être payé en œuvres d'Art (deuxiéme base). Performances de Fringues d'or (Hector)et Beau Christ,Performance vidéographique de Bel Astre puis de (Barbanti )Notes-D'or et Diana (Rêve D'or) . Installation de Belle-fauve discrète sur le lieu (Hollandaise) et de grand artiste classique (Bougrine)(Gallia) Belle flamme D'or film la céleste base,Till (3éme festival).Installations dans un espace sauvage;Passage de Fléche -D'or (Claude).Timbale D'or refait parler de lui.
________________________________________________________________________________

C'est dans une soirée que Bel-Astre rencontra celle qui s'appelle Voix-D'or,elle chantait en s'accompagnant à la guitare,Bel-Astre fût attiré par sa voix,il crût apercevoir un ange ailé à ses côtés,il ressemblait au double de Désir;il lia le soir même connaissance avec elle.Queques jours plus tard,il entrenait une liaison avec Fleur Noir,une jeune femme qu'il avait rencontré dans un fastfoad il crût apercevoir à ses côtés un ange noir avec des ailes blanches immenses,il ne pouvait dire pourquoi cet ange l'attira,c'est pourquoi il souhaita revoir Fleur-Noir .Il revoyait Voix D'or et fini par devenir son amant.Voix D'or logeais dans un petit appartement qui était occupé par un très grand piano,d'une beauté foudroyante.Bel-Astre venait reguliérement écouter chanter Voix D'or dans son appartement ,il aimait le son intense et troublant de sa voix,elle chantait des airs connus que Bel-Astre oubliait aussitôt , car il n'avait pas l'oreille, il ne se souvenait presque jamais des airs qu'elle chantait.Il aimait simplement sa voix.Ils faisaient l'amour dans le noir et il passait le restant de la nuit dans son appartement.Le lendemain,il retournait à ses pinceaux.Il faisait la même chose avec Fleur-Noir,il venait la voir dans sa petite chambre de bonne le soir au sixiéme étage d'un immeuble parisien ,ils faisaient l'amour et il repartait au matin,pour aller retrouver ses pinceaux et sa chatte qui l'attendait en miaulant .La vie sentimentale de Bel-Astre n'était pas aussi extraordinaire qu'il aurait aimé qu'elle soit.Il ne parvenait pas à oublier sa vie amoureuse avec Désir.Souvent il la revoyait en rêve ,il s'imaginait qu'elle n'était pas disparue,il parlait avec elle durant de longue heure,et se plaignait auprès d'elle de la monotonie des jours depuis qu'elle était partie.Dans le squat céleste Splendeur qui avait fait la rencontre de Poudre aux yeux Bleus une jeune fille d'à peine dix sept ans qui voyageait,l'avait prît sous sa protection.Elle avait les cheveux courts comme ceux d'un garçon et un sourire lumineuxOn ne savait quelle sorte de relation ils avaient,peut être étaient ils amants où simplement peut être la voyait t'il comme sa fille.Ils restérent ensemble plusieurs mois,puis on ne vît plus Poudre aux yeux bleus elle était repartie comme elle était venue,sans crier gare. Peut après Splendeur trouva une jeune femme qui s'appelait Vig-Argent, elle l'aidait à travailler sur ses découpages de formes géométriques ,c'était certainement le Poéte Galeriste qui soutenait Splendeur qui devait la payer,car lui même était désargenté.De son côté Beau-Christ avait commencé une liaison,avec Beau-Corps.Beau Corps,se partageait entre son nouvel amant et son mari Cheval-d'Or .Elle devait au début voyager entre l'atelier de masque qu'elle avait crée avec son mari et le céleste squat.Lorsque son atelier fît faillite,elle n'eut d'autres choix que de lancer corps et âme dans la céleste entreprise poètique des artistes de la Cloche d'Or, des collectionneurs et des amateurs commençaient par fréquenter la céleste base qui ajoutait pour certains à l'attrait de son aspect souterain quelques raisons supplémentaires de croire en l'art.L'univers sacriligé de Beau-Christ l'avait curieusement fasciné,elle était à son opposé,car elle peignait avec des couleurs vives et éclatantes.Souvent les contraires s'éclairent,ils vécurent une grande passion qui dura fort longuement,puisque Beau-Christ et Beau-Corps vivaient encore ensemble en l'an céleste 2000 de notre ére.Beau-Corps était une littéraire en plus d'être une peintre ,elle était née dans la maison d'un poète et sa mère travaillait dans des éditions.Son père d'origine Italienne était lui même poète et communiste .Elle avait caractére épouvantable et égoiste comme presque tous les artistes,mais dans la légende des squats célestes,elle resplendissait comme tous les artistes de la sublime cloche d'or ,au firmament duquel brillait une rose aux pétales de rose or éclatant qui bouleversait tout corps et âme lorsqu'on l'effleurait ne serais ce que simplement du regard.




LA NOUVELLE POESIE MODERNE


ET L'ART DE PERFORMER SUR LA CELESTE BASE.

Bientot nous vîme apparaître celui qui s'appelait Fringues d'Or ,il se mît à débouler sur la céleste base.Fringue d'Or avait un autre nom que celui qu'on lui donnait entre nous .Son nom était connu dans les milieux de l'édition,de la tarotologie,des expertises en oeuvres d'art sutout primitives,il était poète,peintre performeur et éditeur alternatif,à travers lui une trame invisible traçait un sillage sur l'eau tumultueuse du grand fleuve d'éternité où chaque être marche sans le savoir.Cette trame si on l'avait suivie nous aurait plongée dans le fond éclatant de l'histoire de la poésie moderne. Cette histoire occulte et à peine mis à jour ,avait commencé bien avant l'ére sublime de -Cloche d'Or . Cette histoire avait été tissée par la chair des poètes depuis plusieurs siècles avant qu'on vienne à parler des modernes ou de la Post-Modernité. Avant cette céleste modernité ,qu'affectionnait tellement Son-D'or et son ami Bel-Astre ,une longue suite de poètes modernes avant l'heure avait déjà explorés les sentiers escarpés et lumineux de la grande Poésie post-moderne.Fringue d'Or dans sa dérive chancelante et lumineuse avait cotoyés certains de ces poètes qui étaient restés assis où qui marchaient encore sur le céleste fil d'or de cette grande poèsie avant-gardiste universelle .Qui connaissait l'histoire fabuleuse de ces divins poètes avant-gardistes français ou étrangers qui avaient oeuvrés en secret quelques années seulement avant l'arrivée des fabuleux artistes squatters disciples de la rose . Ces poètes avaient deja tissé une toile immense faite de verbes magiques et de poèmes cristalins elle rayonnait au dessus de nos têtes sans que nous le sachions.Eux mes amis ceux de la céleste rose ,mes amis de la Cloche d'Or céleste n'étaient rien comparés à eux,ils n'étaient que des apprentis où des amateurs comparés à ces divins poètes qui étaient tous enveloppés d'un glorieux passé ,pourtant ils étaient leurs sublimes rejetons car ils marchaient tous sur le même fil invisible . Ils marchaient le coeur ivre ,avec au dessus de leurs tête cette toile chatoyante tissée avec les éclats de la poésie vivante du passée qui rayonnait dans leurs coeur sans presque qu'il s'en aperçoive, c'est pourquoi , c'était la même inspiration radieuse et la même folle exaltation qui se reflétait dans les exposition et folles installations instantanées crées par les poètes suiveurs de la Rose ;elles reflétaient spontanément l'esprit de la nouvelle poésie moderne . Fringue d'or qui était d'une génération ou deux juste avant celle de Bel-Astre avait cotoyé une partie de ce qui restait des anciens territoire de l'Art-Moderne au temps où Paris en était la capitale . Il avait aperçu les visions poètiques engendrée par les derniers génies de la contre-culture moderne européenne. Ces visionnaires avait entrepris un travail de sape et de révolution de la poèsie ancienne , tous insoumis comme eux ils tissaient dans leur dos une grande toile poètique;ils surgissaient silencieux toujours à l'improviste dans l'éclat d'un élan perpétré par leur sens de l'improvisation;ils étaient comme une mémoire qui émergeait en silence une mémoire qu'on remonte doucement à la surface de l'eau et qui éclate dans l'air du jour en de fines particules de lumières .Ces poètes là,bougeaient ,mangeaient pensaient baisaient pétaient faisait des bulles à la surface de l'océan primordial , comme les nouveaux ,les artistes de la rose ;ils apparaissaient disparaissaient et réapparaissaient vêtus d'une parure invisible ,car leurs corps éthérés était composée de fines perles de cristal;seul aurait pu les voir celui qui aurait eut le don d'ubiquité ou le don de perception inné qu'il fallait pour détecter la nouvelle poésie universelle qui était une poésie strictement et purement fractale ;elle se répandait à travers les mollécules de l'air comme un astre invisible qui navigue dans le ciel sans que personne ne soupçonne sa présence et ne croit en son existence ;cette poésie divine universelle ,oeuvraient dans le dos de chacun des acteurs qui marchaient silencieux sur la base céleste .On aurait voyagé à travers les derniers continents de la pensée rebelle ;à travers les astres luminescents d'une société ésotérique universelle,même on aurait voyagé dans l'espace galactique ou même dans un super grand livre initiatique si on avait put voir défilés tous ces poètes qui irradiaient l'un après l'autre en récitant des poèmes simultanés dans les salles môches mais éclatantes de la céleste base de LA ROSE D'OR,la céleste base du squat céleste de la Cloche-d'Or.Pour noms ils avaient:Marinetti ,Appolinaire,IsidoreIsou,Antonin Artaud,Gabriel Pomerand,Maurice Lemaître,Spacagna,Roland Sabatier,Roland Topor,Guy Debord, Vaneigem,Alain Satié,Jean pierre Gillard,Francois Poyet,Micheline Hachette,Edouard Berreur,Jean Louis Sarthou,Woodie Roehmer,Fréderic Devaux,Michel Amarger,Jacques Aubert,James Joyce,Altagor,Raoul Haussman ,Kurt Switter,Charles Baudelaire,Tristan Tzara,Arthur Rimbaud,Jean Louis Brau,Ferdinand Céline ,Mallarmé,Blaise Cendrar, Jacques Dufrêne ,Verlaine ,René Ghil,et tous ceux que j'ai oublié de citer ,tant la liste et longue dont le dernier Fringue d'Or,qui s'appellait en vrai Hector Leuck .Fringue -d'Or ,(Hector-Leuck) vînt faire son travail de Deuil sur la dernière base poètique en état d'acceuillir sans rougir sa longue dérive née d'un sublime processus analytique .Auto-analyse poètico humoristique ,poésie cataleptique réalisée dans le blanc plâtre de sa détresse transmuée en poésie sauvage,Hector,le coq fou,petit prince égaré dans la céleste base de l'Art-Cloche d'Or déballa les célestes loques de Leuck pour les offrir en partage à tous les recalés et réprouvés du monde entier car sa poésie douce cruelle était simplement raffiné ,elle était celle de tous les poètes desespérés qui rêvent de recevoir avant de mourir un dernier baiser de la mére aimante universelle .Elle dormait à demi folle installée injustement dans le berceau alcôve de son enfance .Fringue d'Or le poète égaré , rêvait simplement d'un dernier baiser de la mère adorée qui avait prît sa place il ne savait comment, dans le céleste berceau de son enfance,et son père qui l'aimait aussi avait aussi pris place dans le berceau,il ne restait à Fringue -d'Or que de se blottir contre le petit ourson minable qui lui servait de compagnon lorsqu'il dormait ,il le serrait dans ses bras avec affection ,c'était les restes de son passé .Il tenait contre lui le drap du petit lit qui était d'une blancheur éclatante; comme tous le reste des Loques de Leuck comprimées dans du plâtre ,elles lui rappelaient le monde amoureux démentiel incompréhensible et vertigineux de son enfance engluée dans les limbes de l'inconscient. Pour peindre en poète cette scéne primitive et pour en faire le deuil , il avait opté pour le Blanc,celui du petit lit où il dormait ,car le blanc était le symbole de la virginité et du deuil du moins pour Fringue D'or qui avait comme tous les poètes un peu de sang Chinois qui coulait dans les veines .Quelques temps plus tard,Fringue d'Or s'associa à beau Christ pour effectuer une céleste opération de provocation ;comme ils jouissaient d'une réelle complicité,car le désespoir de l'un et le goût forcené de l'autre pour la provocation,les rendaient complémentaires pour certains types d'action destiné à semer le trouble dans l'esprit des gens bien pensants.Ils décidérent ensemblent de promener dans une poussette au milieu de la ville et des passants les restes de leur enfance abîmée par les souillures du temps.Leur cortége formait un vaste sillon dans la plaine de Paris ensommeillé par le fracas des vagues déposées sur la crête des immeubles post moderne de la capitale transformée en bordel intelligent.Bel -Astre,entretemps avait rejoins une compagnie de créateurs cinglés qui se disaient multidisciplaires il avait entrepris simultanément à ses dérives poètiques avec le groupe T°°,et ses activités au sein de la céleste base de la Cloche d'or une aventure artistique extatique avec cette compagnie expérimentale qui comprenais ,des peintres,des danseuses,des poètes phonistes,des vidéastes,et des musiciens .Le travail était exaltant, il les catapultaient dans une dimension poètique post-moderne avant l'heure car leurs recherches n'avaient plus rien à voir avec l'ancienne façon de voir des modernes;leur activité faisait se rencontrer les vieilles discipline artistiques à travers une scéne éclatée; il faisait coopérer de jeunes créateurs venus de disciplines artistiques différentes ,et la confrontation de leurs arts respectifs permettait d'élargir le champs de gravitation de la pensée de Bel-Astre qui avait toujours révé d'un Art-total. C'est son ancien maître Mystére qui lui avait mis ça dans la tête, il croyait à un théâtre de l'esprit comprenant toutes les figures tous les styles toutes les émotions,tous les arts,Mystére était un grand poète doublé d'un visionnaire. C'est avec un vidéaste de la compagnie multidisciplinaire que Bel-Astre réalisa sa première intervention vidéo plastique complétement déglinguée ,elle consistait à filmer à travers des projections de peintures les traces des esprits qui nagaient dans l'espace sidéral de la base céleste ;car Bel Astre était persuadé qu'en filmant on verrait apparaître sur la pellicule les fines particules de lumière des poètes égarés qui le suivaient partout et qui n'attendait que son pouvoir de perception surnaturel pour réapparaîre;il les vit apparaître mais lui seul les vît .Le nouvel atelier que Bel-Astre avait ouvert sur le squat céleste,était situé dans une partie extérieur du batîment auquelle on accédait par un escalier de secours,c'était le deuxiéme atelier que Bel-Astre occupait ,il changeait d'atelier en fonction des nouvelles possibilités qui s'offrait à lui,comme il ne vivait pas en permanence sur la céleste base,contrairement à Beau-Christ et à Splendeur qui avaient choisi cette solution.c'était en nomade qu'il vivait sur le squat,cela convenait assez bien à son tempéramment,il se sentait nomade dans l'âme.L'intervention vidéographique de Bel-Astre ,n'avait rien de spectaculaire,elle appartenait à une version minimaliste de la nouvelle poèsie,telle que la concevait les fondateurs de la compagnies dans laquelle il oeuvrait;il avait intégré leur définition minimale de l'art et avait voulu l'appliquer à son intervention tout en lui conservant un caractéré ésotérique.Dans cette intervention on le voyait simplement en train de réaliser à même les murs de son atelier une grande fresque de conception abstraite,car Bel-Astre travaillait à ce moment sur une série de toiles inspiré du grand peintre américain Jackson Polloock .Le vidéaste suivait les instruction que lui avait donné Bel-Astre,elles consistaient uniquement à suivre le mouvement de la peinture en train de se faire.C'était un happening minimaliste,bien différents de ceux que Bel-Astre prit l'habitude d'exécuter,par la suite lorsqu'il rentra pour de bon dans la magie primitive ,et alla jusqu'à s'identifier aux rêves de voyance poètiques des hommes pourvus du même pouvoir de transformation que les hypers sorciers mexicains qui hantaient les livres d'un antropologue Américain qui s'appelait Castaneda.Bel astre ce jour vit sur la pellicule,ce qu'il rêvait d'y voir,mais il ne vit pas resplendir l'âme intégrale des poètes insurgés qui tissait sur les murs de son atelier des figures extra-phénoménales qui ressemblaient à des écritures magiques ;car il n'avait pas encore obtenu le don de voyance totale qui lui aurait permis de déchiffrer l'intégralité de leurs divins messages.







CHAPITRE X

________________________________________________________________________________________
1984 LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Beau-Christ ,Splendeur et Bel-Astre appuyé par Beau-Rêve et de tous les artistes du lieu organisent un troisième Festivals .Intervention sur le parvis de Beaubourg .Passage de DESIR suivit de Sublime.

________________________________________________________________________________






















CHAPITRE XI

____________________________________________________________________________
PLA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Poétique du recyclage ,l'art du faux et de la récup.Cut-upp et Squatting ,esquisse du BB AC.La construction d'oeuvres poètiques d'art-post moderne.Ils utilisent le photo de Foudre comme symbole de la nouvelle poésie ainsi que le symbole d'or de l'Art-Urbain trouvé dans la rue qui représente un homme primitif .Dans le grand laboratoire du squat maternel de la Rose D'or les artistes activistes d'Art-Cloche aidés par Beauté Extrême qu'on appelle aussi Avant-garde préparent la révolution poètique du futur.Atelier de Splendeur.Atelier de Beau-Christ .Atelier de Beau corps.Atelier de Bel-Astre..Second passage de Désir et de Sublime puis de celle qui se fait appeler du triple beau nom de Inspiration Contestation Subversion.1985. Passage aéroporté des célestes avant gardes défilé de Dada ,'Dart-Brut de-Duchamp dans la céleste base il portait sous son bras son céleste urinoir il est accompagné de J.Beuss .Passage de la bande à Breton et de la bande de Fluxus d' Art-Povera accompagné par la bande à Barbanti. passage de Dubuffet et de Dali,Manifestes poètiques visuels et manifestes écrits.Fabrique de faux.


________________________________________________________________________________








CHAPITRE XII


______________________________________________________________________________ LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Atelier de sans foi ni loi.Atelier de Folle Feu.atelier de Fol-D'or. Atelier de Taureau D'or. Atelier de Poisson d'or surnommé (Triton) et de Isad'or. Atelier de Grand Fauve D'or(Vorobiov) .Atelier de NO-D'or ((Noelle).Atelier de Frusques D'or (Hector).Atelier de Pince D'or(Bougrine).Atelier secret de la fabrique de faux dissimulé dans la céleste immensité de l'espace Mongol. Croise Grandeindépendance d'esprit (Yves tessier)L'Atelier d'expérimention Métaphysique et de recherches sur l'espace l'Hiperespace du groupe T°°caché dans un des deux ateliers de Bel-Astre.Atelier de .Atelier du Vivrisme .
________________________________________________________________________________





















CHAPITRE XIII

_______________________________________________________________________________
1985.Appendix.Happening.Bel-Astre se fait appeler en secret Bleu- Squat sur les conseils de Rêve D'or à l'ocasion d'un céleste Festival de performances..Exposition les Nomades ont tours raison.Expo Till Métavisions.leucl Deuil.Exposition mobiles de Bob.Grand Prix Art-Cloche.Expo.Vorobiov
_______________________________________________________________________________________














CHAPITRE XIV


________________________________________________________________________________
NOUVELLE POESIE MODERNE.1985.
Nouveaux Festivals Défilé de mode.Ventes aux enchéres avec Basmadjan et Cornette exposition .Manifeste Squat visuel Trocadéro Grand-Palais.Hyper-performances.Tolsty.Guan et des artistes venus de toute 'Europe.Joseh Beuss s'intalle pour quelques temps dans la céleste base,suivi quelques temps plus tard par Pot-D'or passage impromptu de Situ. Création du sublime Mantra Art-Cloche et de l'hymne de la cloche d'Or. par le céleste compositeur provocateur Son- D'Or .
Resto-du Coeur. Rencontre avec un célébre bateleur céleste.Mariage fictif de Baron avec le Bateleur céleste . Défilé des muses Art-Cloche dans le grands dépôt de papier.Ecrits divers en direction des sublimes autorités pour protéger l'espace Art-Cloche (Lettre T°°)appelé ausi espace maternel Rose D'or.Remise des prix de la Rose D'or.Combat de Bel-Astre avec Maldonne. Flèche -D'or le camarade de communion de Bel-Astre qui était parti le le rejoind de nouveau sur la céleste base de la Rose-D'or.Bel-Astre aperçoit Kundalini.
_______________________________________________________________________________






CHAPITRE XV
________________________________________
Vie amoureuse de Splendeur .Vie amoureuse de Beau-Christ.Vie amoureuse de Bel-Astre(Rencontre de Fleur noire celle qu'on appelle aussi Voix-D'or ,rencontre de Sylvie (Innaccessible) et de Con-D'or).Vie amoureuse de Fol D'or.Vie amoureuse de Fol Feu.Vie amoureuse de Beau Corps avec (Beau Christ avec Fedja) .Vie amoureuse de Sanki et des autres habitants du squat céleste.Vie amoureuse de Fléche D'or.Marti etc..Thierry Christian etc..
________________________________________________________________________________


CHAPITRE XVI
_______________________________________________________________________________________
Happening avec Lorjou.Nouvelles ventes aux enchéres.Intervention Sida au pont neuf.Exposition Marie -Thérèse.Fresques pour les célestes Restaurant du coeur.
Expulsion D'Art-Cloche Base I.Exposition Galerie Basmadjan.
________________________________________________________________________________


LIVRE II

BLEU -SQUAT

La nouvelle poésie moderne




PREMIERE PARTIE





CHAPITRE I
________________________________________________

LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Après l'expulsion de la base maternelle de la rose Beau-Christ part en banlieue sur une nouvelle base qui servira plus tard de base de replis pour certains artistes dont Bel -Astre Splendeur et Beau -Corps.Splendeur ouvre une nouvelle base dans Paris en compagnie de Fléche D'or et il disparaît.Bel-Astre se fait connaître sous le nom de Bleu Squat grâce aux performances qu'il donne sur la nouvelle base.Inauguration en présence de F Picabia du sublime vrai faux musée Art-Cloche sur la nouvelle base ouverte Splendeur et Fléche d'or.Une vingtaine de nouveaux artistes envahissent la nouvelle base.La police menace Bel-Astre de la prison car il est le meneur de la base.Bel Astre se met à douter et il rencontre craintive,mais Beau Christ qui est de passage lui dit dans son dos de ne pas craindre car Média est avec eux. Manifestes cré sur la nouvelle base.Le nouveau quartier populaire ou se trouve la nouvelle base.
________________________________________________________________________________






CHAPITRE II
_______________________________________________
Les artistes de la nouvelle base.Spectacles magique sur la nouvelle base.Vente publique aux enchéres pour les oeuvres des artistes nomades.Bel-Astre-Beau-Christ -Beau Corps et Foll D'or partent pour Amsterdam pour souffler La Poésie Nouvelle sur la céleste ville,ils rencontrent les fols artistes de la nouvelle poésie venues des pays du Nord et de toute l'Europe.Ils participent à un immense Happening dans la banlieue de Amsterdam.Rencontre de Bel-Astre avec celle qui se fait appeler Entre deux Rêves.Entre deux rêves lui fait découvrir la ville d'Amsterdam.Il initie Entre deux Rêves à l'art de la magie APPARITION DE MAGIE DANS LE LABYRINTHE DES RUES D'AMSTERDAM.Ils partent pour l'Italie pour diffuser la nouvelle poésie moderne.Festival Bologne;Festival “d'Art Roome”. European Festival of Nex sites of Arts.Dernier Festival Art-Cloche rue d'Oran.Céleste expulsion avec manifestation.Bleu squat entraîne les disciples de la Nouvelle poésie moderne à travers les rues de Paname .Cortége flamboyant.Bel Astre est accompagné de Stratége de Fierté et d'Audace secondée par Média.
DERNIER FESTIVAL ET EXPULSION DE LA DEUXIEME BASE HAPPENING BLEU SQUAT DANS PANAME.

________________________________________________________________________________




DEUXIEME PARTIE


















CHAPITRE I







_______________________________________________________________________________________




Dans le céleste Café le gymnase se rassemblent les membres de la Nouvelle Poésie Moderne pour décider des suite à donner à leur fameuse révolution poétique.Etaient présents:(Scéne à construire).Occupation de la céleste base. Avenue de a Soeur Rosalie près de la place d'Italie.Etaient présents.Scéne dans l'espace de Bel-Astre ,création de l'espace AC International.Manifestations poètique.Fêtes.,Bel Astre fait reculer le méchant promoteur qui veut rentrer dans le lieu avec un buldozzer.
Malheur vînt à frapper.Sur le céleste Squat la nuit zone régnait avec épouvante.EXPULSION DEFINITIVE DE LA CELESTE BASE
_______________________________________________________________________________



















CHAPITRE II


________________________________________________________________________________
Ouverture du Bar-Cloche.Et de la galerie Art-Cloche .Squat de l'ancienne base AC,pour crée une galerie nomade.Passage à Bréat.Passage à Venise.Vente aux enchères octobre 88.CREATION DU BB ART CLOCHE.Rencontre avec Epsy et Mystic.
Article de l'Express où Bel-Astre figure pleine age,consécration.Consécration éphémère de Bel-Astre sur les ventes aux enchéres.Bel-Astre se retire en banlieue avec Beau-Criste et Beau-Corps.
________________________________________________________________________________




PROLOGUE


DERNIER CHAPITRE.


NOTES SUR LES SUITES DU MOUVEMENT MYSTERIEUX DES MEMBRES DE LA ROSE D'OR.

LA QUETE IMOBILE DE BEAUREGARD
LA QUETE IMMOBILE DE SPLENDEUR
LA QUETE IMMOBILE DE FAILLE D'OR
LA QUETE IMMOBILE DE FEUILLE D'OR
LA QUETE IMMOBILE DE BEL ASTRE


I


LA QUETE IMMOBILE DE BEAU REGARD







1985.
PASSAGES A RECONTEXTUALISER.
APPARITION DE ILLUMINATION .PUIS ARRIVE EVEIL PORTE PAR KUNDALINI LA FOLLE SAGESSE D'OR ET DE FEU ALORS QU'UN JOUR IL ETAIT ASSIS EN TRAIN DE SE LIVRER A DES EXERCICES DE MEDITATION.



ART
1984
SUBLIME LUI FAIT VISITER EN COMPAGNIE DE DESIR L'EXPOSITIUON POLOCK,PLUS TARD ELLE LUI FAIT VISITER L'EXPOSTION DE MONNET A L'ORANGERIE.CNTACT DUBUEFFET?.
DESIR ET MYSTERE L'AMENENT VOIR SON ANCIEN MAITREDEVENU AVEUGLE QUI LUI PRESENTE SHITAO LE MAITRE DE L'ART DES IMMORTELS.IL LUI PRESENTE AUSSI CHAMANE CELUI QUI SAIT PARLER AUX ESPRITS,IL LUI MONTRE LE GRAND FLEUVE INVISIBLE DE LA POESIE MAGIQUE PRIMORDIALE IL SERPENTE A TRAVERS LE GRAND FLEUVE SEINE NE PEUVENT LE VOIR QUE CEUX QUI SAVENT COMMUNIQUER AVEC LES MONDES CELESTES.

AMOURS

BELLE AMANTE LUI FAIT RENCONTRER FLEUR NOIRE ET VOIX D'OR.
PUIS ERRANTEQU'IL RENCONTRE UN SOIR D'IVRESSE L'AMENE CHEZ REVE D'AMOUR MAIS ELLE N'EST PAS LA A SA PLACE IL RENCONTRE FOLLE ARDENTE.IL VIT QUELQUES TEMPS AVEC FOLLE ARDENTE PUIS SE LASSE D'ELLE ET DECIDE DE PARTIR.
SCENE INCORPORER

Bel-Astre désespéré se trouve au sommet d'un céleste Bâtiment il veut se jeter dans le vide,mais Miracle se pose sur son épaule pour l'en décourager il a prît cette fois la forme d'un oiseau bleu qui lui annonce qu'il va bientôt trouver la Rose.

AUTRE SCENE


POUR LA FIN DU RECIT PEUT ETRE BEL ASTRE VOIT APPARAITRE UN LIVRE QU'IL CROIT ECRIT PAR UN AUTRE DONT LE TITRE - LA NOUVELLE POESIE MODERNE LUI RAPPELLE SON PASSE, LORSQU'IL RETOURENE LE LIVRE IL LIT -LA FOLLE LEGENDE DES SQUATS CELESTES- IL VOIT ALORS TOUTES LES OEUVRES DE SES AMIS ET LES SIENNES EXPOSEES DANS UN CELESTE LIEU OU IL EST ECRIT EN GROSSES LETTRES LUMINEUSES -MUSEE ULTRA POETIQUE D'ART-POST-MODERNE.


DEFONSE A RUIGGORD MAGIE LUI FAIT APPARAITRE QU'IL POSSEDE LA MAGIE. Quand il claque dans ses doigts tout s'arrête lorsqu'il reclaque dans ses doigts tout reprend forme.
Rencontre avec les briseurs de rêves.

Avocats.
Scénes mémorable.Dispute entre beau corps et 

fol feu etc...

LIVRE DE MONTY .La Bible histographique de la première partie dumouvement.
Les Manifestes.
Liste des artistes de la premiere base et de la seconde.
Liste de base

Artistes des groupes AC Russes. Italiens 
Allemand.

OEUVRES
LE BB

MANTRA ET HYMNE

GROUPES
AC International.
LES BOUFFONS.
VIVRISME
TRANSMIGRATION
ARTCRATIE
LES NOMADES
JOCUS

FIGURES PRINCIPALES
:
DESIR MISERE DESOLATION MAGIE

 MIRACLE Etc..
SOUS FIGURES:
JALOUSIE.
TERREUR
COMPETITION
COURAGE.
LACHETE.
HONTE.
ORGUEIL.
FORCE.
ADROITESSE
AIMABLE
AMBTITUEUX
AUDACIEUX
BEAU
BIENVEILLANCE
AVENTUREUSECHARMANT
COMBATIFCREATIF
COURTOIS
DETERMINE
DIGNE DE CONFIANCE
DIPLOMATE
DIRECT
DISCRET
DOUX
FERME
FIDELE
DRÖLE
HARDI
INGENIEUX
INVENTIF
INTUITIF
INTELLIGENT
JOUEUR
LEADER
MAÏTRE DE SOI
MARRANT
LOGIQUE
METHODIQUE
MINUTIEUX
MODESTE
OBSTINE
PACIFICATEUR
ORIGINAL
PERSUASIVE
PHILOSOPGE
PRATIQUE
PRUDENT
PRECISE
PRODUCTIF
PUGNACE
RAISONNABLE
RECONFORTANT
RESISTANT
RUSE
RGOUREUX
SAGESINCERE
SERVIABLE
SERIEN
SENSIBLE
SOUPLE
SPONTANE
SÜR DE SOI
STARTEGE
TIMIDE
TRANQUILLE
VIGILANT
VRAIE
FONCEUR



Bel -Astre Poéte et théoricien.

FLASH-BACK ET MELTING-POT-
EN L'AN 2014- VISIONS QUI REVIENNENT EN MEMOIRE A BEL-ASTRE ALORS QU'IL RAME SUR UN MARCHE A PANAME (cette vision la situer lorsque Bel-Astre se retrouve isolé sur le marché Bastille presque désert le 1er mars 2014).



Scéne où l'on voit (Bra) à la sortie d'une réunion au gymnase réaliser des ,sculpuresà la sortie d'un hotel cinq étoiles,où on le voit courir après un buss pour le taguer tandis que Bel -Astre le fil mait.Scène avec (Elc) en perf ou en train de sculper une statue gigantesque en pâte à modelé.Scéne à Amsterdam avec sans foi ni loi qui jette des pains de Pyréne ….dans l'eau du canal pour produire d'immenses feux d'artifices.Où on, le voit taguer une voiture toute blanche de la police.Où on le voit sortir du commisariat en face du Milkiweak.Où on voit le même trainer un chariot de feu vers le commisariat du XVIII éme.Scéne où on le voit en présence de la télévision allumer un immense mur de feu,lors de l'occupation d'un céleste lieu en friches.Scéne de la venue de (Céline) au musée AC belle comme une apparition.Scénes entre elles et Bel Astre qui en est tombé amoureux.Scéne avec Urban-Art à St foix.Scéne chez blanc rêve à Bréhat happening en bords de mer.Scéne à Ruiggord festival. Scéne à Venise dans une église avec Bleu squat (Perf),celle avec les feux d'articie dans l'espace Néone.Scéne où on voit bel-Astre dans son espace à AC international espace du Tao.Scéne ou l'on voit danser l'amie Brésilenne Naima.Scéne de l'ouverture d'un autre grand espace à proximité du vrai faux musée,grand espace ou on voit des arts primitif ou Bel-Astre rencontre Merveille,(SyB) où danse une fabuleuse danseuse asiatique.Scéne où l'on voit un super bel espace ancienne menuiserie qui va brûler.Scéne dans l'espace Europaint avec les Etrons.Scéne de la rencontre de Bel-Astre par le biais de ELC avec Mistic .Elco améne une grande actrice sur la base d'Italie.La poétesse au couer Flambant Dominique améne Debords sur la base de Potain.
Bel-Astre rencontre Epsy lors d'une vente aux enchères.Ventes aux enchères la montée des artistes du mouvement des squats célestes et de la nouvelle poésie moderne vers 1990.Scéne à Ruiggord.Scéne avec Yabon,au lycée,avec Yabon devant la bourse.















































_______________________________________




Je dois pondre un synopsis de la période art - cloche, selon le modèle mythique que j'ai commencé par établir plus haut ( sans doute en simplifiant, car le découpage trop minutieux que j'ai opéré sur les premières périodes de la vie de bel astre me semble desservir le récit dans son ensemble). D'une façon générale beaucoup de scènes me semblent surchargées et inutiles à moins d'intituler les récits VIE DE BEL ÂSTRE ARTISTE SQUATTERS POETE MERDIRIFIQUE ET PEINTRE CELESTE . En découper les principales phases. Décrire la légende des squats célestes jusque la fin des années quatre vingt et arrêter le récit. Arrêter le récit sur l'espèce d'apothéose vécut par Bel astre à l’hôtel des ventes. Le basculement de l'histoire mythique a revêtu la forme d'un rêve; il ne revêtira pas celui d'une consécration. Même si l'histoire se poursuit pour, Bel astre et ses compagnons sur une base mythique en banlieue parisienne. En décrire brièvement les plus belles années.
Essayer si c'est possible de simplifier tout le récit.
Puis l'idée me séduit de faire intervenir bel astre à la fin des années 1999,vers le début de l'an 2OOO.
Bel astre à vieillit, splendeur aussi; de même que beau Christ. Leur situation est devenue plus qu'incertaine après le basculement de la base mythique sur laquelle ils vivaient. Splendeur se fait agresser par des voyous, bel astre squatté par des jeunes sans scrupules qui le regardent comme un vieux .Si Beau- Christ semble en apparence tirer son épingle du jeu; c'est pour mieux s’effondrer quelques temps plus tard .
La légende des squats célestes a cessé de captiver.
Bel astre lui-même semble se renier. Il est toujours en quête de lumière, mais il est devenu plus taciturne, il lui semble à présent que sa vie d'artiste exalté et de poète n'était qu'une illusion. Pour survivre il vend sa peinture sur les marchés sans espoir qu'elle soit jamais reconnue, il retrouve de temps en temps quelques admirateurs , ils ont cessé de voir en bel astre un artiste héroïque; ils le contemplent plutôt comme un artiste déchu. Il lui semble tout à coup que sa vie de légende s'est obscurcie, il se demande si elle n'appartenait pas à un autre que lui. BEL ASTRE A LE SENTIMENT QUE LA VIE HEROIQUE FABULEUSE ET MAGIQUE QU’IL A CONNU S’EST ELOIGNEE A JAMAIS DE LUI ET QU’ELLE NE REVIENDRA PLUS ( A MOINS Q’UN MIRACLE SE PRODUISE QUI VIENNE BOULEVERSER UNE DERNIERE FOIS LE REGARD QU’IL PORTE SUR LES CHOSES DE CE MONDE.)
DANS CE SCENARIO IL FAUDRAIT FAIRE REMONTER BEL ASTRE DANS LES ANNEES 2000 AVEC LES NOUVELLES GENERATIONS DU STREET ART POUR REJOINDRE LA NOUVELLE PROJECTION QUE J AI IMAGINE PLUS LOIN . LA VISION DU FUTUR MUSEE D'ART POST MODERNE PAR BEL ASTRE.(VOIR).





NOTES DU 15 FEVRIER 2014

Rapide relecture du tapuscrit.Un premier constant,je devrai réaliser des ajustements de textes,car la premières partie de la Folle légende à été écrit fin 1999,il y a environ 15 ans.Les parties que je viens de rajouter en 2014,sont légèrement différentes,je devrai réaliser des raccords,puisque j'ai fait intervenir SUBLIME et qu'elle devrait revenir de temps en temps dans la suite des récits.
Je n'ai pas retrouvé la liste,elle figure peut être dans d'autres enregistrement de la folle légendes,il en existe plusieurs.


EN VRAC
SCENES A GARDER .


LA SCENE DE MAGIE EN BLEU FILME PAR GALLIA DANS L'ATELIER DU 6 RUE D'ARCUEIL.
La vision des grands tas de papier près de la base art-cloche.
L'apparition de rêves noirs Flo passages magiques

De lèvres d'or Sandy
De Celeste Celine
Cheveux d'or Sybille
Beau corps Catherine
De grande âme avec sa troupe de danseurs ?
Suprême ?
Belle ange Gwenaelle
Rêve d'or Iris

Lolohcska beau corps
Oddie Folle feu
Mériadeg sans foi ni loi
Bougrine
Camargo taureau D'or
SCENES A AMSTERDAM AVEC ME BALLON
Scéne avec ma guide belge
Brigitte
Francois etc..



LA NOUVELLE POESIE MODERNE
DE L'ART CLOCHE DES ANNEES 90 IMAGINE A TRAVERS LE PARCOURS EMBLEMATIQUE DE BLEU SQUAT LA MISE EN SCENE VA SE DEVELOPPER EN FORME DE V ,S'OUVRIR JUSQUA LE FINAL QUI EST LA VISION DU FUTUR MUSEE D ART POST MODERNE IMAGINEE PAR BEL ASTRE CELA SUPPOSE QUE JE DONNE DES COUPS DE PROJECTEURS SUR L ART URBAIN PLUS GENERAL DES ANNEES 80 GRAPHITIS SPRAY ART COLLAGISTES ET QUE JE MONTRE LA DEUXIEME GENERATION D ARTISTES DES SQUATS CELLE DES ANNEES 90.
CELA SUPPOSE AUSSI QUE J'OPERE UNE OUVERTURE EN DIRECTION DE L'ART DE BEL ASTRE ET DE QUELQUES ARTISTES D'ART CLOCHE EN MONTRANT CONCRETEMENT LE COTE MAGIQUE DE LEUR CREATION.


Dans cette partie de la Folle Légende (la deuxiéme partie consacrée à Bleu squat) essayer d'insérer ce que j'appelle la nouvelle poèsie moderne,c'est a dire les nouvelles oeuvres des poètes plasticien des art urbains de la société post-moderne.

VISION PREMINITOIRE DE BEL ASTRE
Les nouvelles oeuvres après avoir résidées dans les rues sont destinées a être produite dans les musées à des dimensions gigantesques ,elles representeront l'art classique au XXIéme siècle,ainsi Bel-Astre lui même céde à la postérité ses anciennes oeuvres qui ,seront agrandies aux dimensions des nouveaux grands espaces de la modernité que sont les nouveaux musées d'art-post-moderne ; et avec lui tous les artistes urbains seront montrés dans ces nouveaux lieux de recomposition de la NPM Nouvelle poésie moderne.
VOICI LES OEUVRES Q U'A VU BEL ASTRE DANS SON REVE.
UNE TRES GRANDE OEUVRE POUR CHAQUE ARTISTE.

CETTE PARTIE LA NPM DEVRA ETRE ECRITE DANS UN STYLE DIFFERENT DE CELUI DE LA PREMIERE PARTIE DE LA FOLLE LEGENDE QUI EST SURTOUT RIMEE A LA FACON ANCIENNE.BLEU SQUAT ET LA NPM SERONT RIMES A LA FACON MODERNE.







APPENDICE













________________________________________________________

C O L L E C T I O N D E L A N A C E L L E
_________________________N°23____________________________________








EXILCUT-UP
poèmes de BEL-ASTRE

UN PETIT EXTRAIT DE POESIE MODERNE
(Contenant un seul poème destiné à la déesse aux seins de neige éblouissants

Rencontrée au hasard à Paname un jour de presque déambulation.)

PAR

LE RIDERQUIDES -
HIRTESBRA
(POETE EBLOUIT)






























_________________________________

SIMON KRA, 6,RUE BLANCHE, PARIS

___________________________________






GENERIQUE GENERIQUE GENERIQUE GENERIQUE GENERIQU


EXILCUT-UP



GENERIQUE:GENERIQUE:GENERIQUE:GENERIQUE:GENERIQU



C.T.75.La sagesse de l'éveil
I.XIII.264.CHANTS.ILIADE
R.102.RIMBAUD.POESIES.
PREFECTURE
K.G.88.Khalil Gilbran. LE PROPHETE
R.RIMBAUD
T.90.Toukârâm.Psaumes du pèlerin.
BONJOUR
T.63.Toukârâm.
H.P. Houang - po.Entretiens.
K.S.47.Les Kâma Sûtra.Vâtsyâyana.
Le poète éblouit.














I





EXILCUT-UP




sur le grand bateau blanc parti loin de Paname
Parmi les exiles de la ville chimérique
Je contemplais un oiseau blanc


Il avait la couleur de l'exil
Et son cœur serti de bagues
En forme de vagues
Rêvait d'étreindre
La terre singulière
Ou dormaient les rêves divisionnaires de sa toute dernière vie

Cet oiseau ,c'était moi,
Rêveur impénitent,
Je venais de passer une année en prison
Et mon cœur démâté
Attendait sur la berge
Qu'une vague lumineuse
Plus forte que les autres
Me transporte sur La splendeur d'une cime enneigée
C.T 75
Lorsqu'elle vint à moi, sous la forme d'une vague de nacre
Sorti d'une belle maison hantée de pierres précieuses,
Je m'élançai à sa rencontre,
Aussitôt arrivé sur la cime, j'attelle à mon char deux coursiers aux pieds de bronze et au vol prompt, dont le front porte une crinière d'or.
I. IXIII264
Et là observant à travers les nuages la beauté scintillante d'une jeune déesse aux seins de neige
Je fais la magique étude du bonheur R.102

Faisant abstraction d'une image qui m'était passée par la tête
Ou il était écrit en gros caractères

___________________________________________________________

Dans tous les cas carte de séjour temporaire.
Elles sont au nombre de sept, et la moindre d'entre elles est plus belle que le plaisir.K.G.88
____________________________________




II


Je m'avance vers la déesse au sein de neige et je lui dis:
"J'ai fais la magique étude
Du bonheur, que nul n'élude,
O Saisons châteaux,
Quelle âme est sans défauts?" R
et j'ajoute
"Le pêcheur jette aux poissons de la nourriture:
il ne laisse pas deviner l'hameçon qui s'y cache, " T 90

Puis pour la déesse aux seins de neige
Qui demeure silencieuse comme un rêve


Je déroule sous ses yeux un radical poème publicitaire
qui vante les mérites de mon cœur exilé



C'est plus que vous pouvez imaginer.
Une aide active pour bien emprunter
Un fichier de terrains sélectionnés
Une construction de qualité au meilleur prix
Solidité :Maisons Pierre
Sécurité :Maisons Pierre
Confort: Maisons Pierre
MAISONS PIERRE
Une maison pour la vie
46/48,route de Corbeil
917OO ST-GENEVIEVE-DES-BOIS
Renseignements immédiats T° 

___________________________________________
VOTRE ANNONCE 10F LA LIGNE TOUTES RUBRIQUES
___________________________________________



III





Puis j'ajoute ceci:



O........................ma princesse,
tes pieds, mon unique contemplation:
cesse d'être omniprésente apurés de mon cœur,
revêts - toi pour moi de visibilité.


Puis je lui dis ceci en employant
la langue des oiseaux:









Que je du lui traduire, car elle ne la parlait pas encore




Puis j'ajoutai:
Tu es belle, en ta grâce enfantine,
Ah comme gracieux sont tes pas!
Un chapelet de Toulsi au cou
tu te tiens immobile aux rives de la Bhîma T.63


Puis je lui dis encore:

Il vaut mieux marcher un seul jour sur la voie que de l'étudier mille. H.P.58






IV




Ecoutes moi!

Tous les endroits du corps qui peuvent être baisés sont aussi les endroits qui peuvent être mordus, sauf la lèvre supérieure, l'intérieur de la bouche et les yeux.
Les différentes sortes de morsures sont comme suit:
La morsure cachée.
La morsure enflée.
Le point.
La ligne de points.
Le corail et le joyau.
La ligne de joyaux.
Le nuage brisé.
La morsure du sanglier.
(1)La morsure qui ne se révèle que par l'excessive rougeur de la peau mordue s'appelle la "morsure cachée".
(2)
(3)Lorsqu'une petite portion de la peau est mordue avec deux dents seulement, cela s'appelle "le point".
(4)
(5)La morsure qui est faite avec les dents et les lèvres réunies s'appelle "le corail et le joyau".

K 47

La morsure cachée, le point, le corail et le joyau sont les trois derniers poèmes carmin que la nuit qui m'appelle m'ordonne de jeter à tes pieds ,O belle déesse us seins de neige.
De mon exil doré, je t’envoie ces baisers d'avant-garde, un petit livre de Poésie moderne, écrit un jour de gloire avancé, depuis la passerelle du bateau ivre qui m'abîme pour honorer discrètement la douceur de tes nuits vagabondes.




LE RIDERQUIDES-HIRTESBRA


POÊTE EBLOUIT







































POST NOTES


CE LIVRET DE POEMES ECRIT PAR BEL ASTRE
EST A INSERER DANS UN DES CHAPITRE DE LA FOLLE LEGENDE




























Ancienne préface écrit en 2007 alors que la première partie de la Légende était à peine terminée,manquaient plusieurs fragments que J à complété en début d'année 2014, bouclant ainsi presque définitivement le manucrit de la première 
partie



.
Préface



Les écrits inachevés font partie d’un vaste réseau de tentatives romanesques réalisées par J cet auteur - inconnu- qui traverse ma vie. Pour certains l’idée qu’on puisse donner à lire un manuscrit, ou des manuscrits qui sont encore inachevés cette idée leur paraîtra scandaleuse. Pourtant l’idée est séduisante, de ne montrer que des ftagments d’une œuvre écrite, ou en train de s’écrire; même si on ne sait plus ce faisant, si on à à faire à un procédé volontaire ,à une simple façon de faire due à une paresse ou à une impuissance de l’auteur où à un plan préétablit dans une œuvre qui serait volontairement vouée au culte du fragment.
Dans le cas de J l’auteur dont je parle, on est en droit d’osciller perpétuellement entre ces trois opinions , car il les remplit toutes probablement.Toute sa vie d’écrivain, il a entassé des notes et des projets de récits , dont les trois quart ne se sont jamais réalisés.J qui pourrait se considérer comme un auteur raté, n’a pas pourtant le sentiment de mal faire lorsqu’il donne à lire des - fragments des récits- qui peuplent son univers d’écrivain en perpétuelle rémission.Sa fascination,pour les œuvres dont on aperçois l’amplitude seulement à travers la transparence de leurs propres inachèvement à travers les absences, les ratures et les hésitations ,cette fascination provient peut être de l’amour qu’il portait lorsqu’il était adolescent aux tableaux d’art moderne ;en particulier à ceux de Picasso, le grand maître des tableaux - à l‘arrêt - même à l‘arrêt en début de construction. Pourquoi ces œuvres - à l’arrêt - le fascinait elles autant , pourquoi les trouvait t’il souvent si belles qu‘il semblait défaillir? Dans une œuvre inaboutie, voyait il plus que dans une œuvre finies?Croyait il que la seule esquisse puisse supplée à l’œuvre finie, voir la remplacer. La fascination exercée par ces œuvres suspendues à un travail à venir , répondait elle pour lui à un dénis de création?Tentait il d’abolir à sa manière la fuite du temps qui s’inscrit irrémédiablement à travers une œuvre une fois sa fin annoncée; la chute la mort et la plongée dans le néant de la création, ces affres que subissaient tous les écrivains à la clôture de leur œuvres, voulait il y échapper?Il est probable que J ignores lui même pourquoi, il en est venue à pratiquer cette manière d’écrire - à l’arrêt- par fragments; il presque probable que cette manière d’écrire correspondance de sa part à une défaillance que certains n’hésiterons pas à traiter de solipsisme; pourtant il a fait de cette manière ,une technique à part entière, dont il revendique pour une part la formule dans LES ECRITS, c’est à dire dans cette série de textes autobiographiques , qui retracent sa vie sous des formes tantôt romanesque, tantôt purement notatives.
La folle légende , le texte dont nous avons publié la première partie à t’elle des chances de jamais voir le jour entièrement? J résistera t’il à son désir de laisser ce texte à demi achevé?;Difficile de pronostiquer .La vie de l’écriture telle que la conçoit n’est pas celle qui ordonnes le monde littéraire . J est un auteur de l’absolu plaisir d’écrire écrire des textes ne lui suffit pas; il ne jouit pleinement de leur état, qu’à travers le plaisir pervers de les abandonner en cours de construction.

PARIS.
MARS 07
175

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire