CHAPITRE
VI
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Sublime
est partie,Bel Astre erre quelques temps ,il aperçoit dans la rue
le portrait de Rimbaud .Dans une librairie il aperçoit un livre de Mi chaux.Il décide d'aller visiter le Musée d'Art-Moderne-Apparition
de Celle qui se fait appeler Clairvoyance-Elle l'entraîne sur
l'esplanade du musée.
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Quelques
temps plus tard Sublime n'est plus qu'un souvenir, on retrouve Bel
Astre,qui marche dans les rues de Paname,il est seul et triste,il
cherche sans doute quelques révélations,mais il ne voit pas dans
cette ville enchanteresse,ce qui pourrait le faire devenir génie,car
à force de contempler jour et nuit les mystères de cette ville il
ne les voient plus, son œil s’est éteint comme souvent celui des
humains lorsqu'ils contemplent de trop prêt les beautés les plus
radicales.Ces beautés leur échappent ou pire parfois,elles rendent
aveugle et parfois impuissant ceux qui les côtoient trop souvent
tant leurs beautés les brûlent jusqu'à les rendent aveugles et
parfois aussi elles les consument.Ce jour là Bel Astre toujours
perdu dans ses pensées ,s’arrêta net en chemin car il venait d'être
éblouit par une vision posée sur les vieilles pierres de Paris.Il
ne s'agissait pas d'une sculpture cette fois ci,mais du beau portrait sérigraphié d'un jeune homme qui avait l'air d'un ange,et qu'il crût
reconnaître car dans sa jeunesse il avait déjà vu le beau visage
de cet adolescent.Il lui revint à l'esprit que c'était celui du
poète français sans doute le plus emblématique de la nouvelle poésie moderne,comment pouvait il l'avoir oublié!- A force de voir
on ne voit plus pensa t'il .Je ne l'avais pas reconnu ,c'est
Rimbaud!- Ce portrait sérigraphié sur un papier très ordinaire
montrait toute la fragilité du poète,et son humble allure
contrastait ici dans la rue avec la tristesse hautaine de certaines
façades guindés qu'on voyait parfois saillir dans Paris. Bel Astre
erra encore quelques temps,puis il rentra dans une librairie,car
l'envie subite lui prît de lire.Il plaça sa main sur plusieurs
livres,mais ,n'en vit aucun qui l'inspira.Il s'apprêta à
repartir;lorsqu'une image sur une couverture attira son regard.Il
feuilleta le livre et s'étonna des dessins qu'il contenaient. Ces
dessins on les auraient cru tirés d'un livre de géographie destiné
à des êtres issus d'une autre planète que la nôtre ,il resta
plusieurs minutes à contempler chacun .Peut être sont ils des
messages secrets lancés en direction de nos âmes.Il se souvint de
ce que Sublime essayait de lui dire lorsqu'elle était à ses côtés
,à chaque fois qu'elle voyait une chose de notre monde,elle lui
trouvait un caractère aléatoire car pour elle les choses de ce
monde sont toutes appelées à disparaître.Ces dessins lui faisaient
penser à Sublime. D'une beauté incertaine,ces dessins s'étiraient
comme un grand poème de soie dans l'espace du livre. Bel Astre
songea que si un jour il devait se mettre à dessiner,il dessinerais
probablement comme ça,car il trouvait cette manière de dessiner
parfaitement conforme à sa nature .Il referma le livre et lu ce qui
était placé sur sa dernière page .Henri
Michaux(1899-1984). Peintre,graphiste et poète,né en Belgique à
Namur ,naturalisé Français.Il prît le métro et sorti ligne 9 à
Iéna ,Avenue du Président Wilson.Il avait décidé de se rendre au
musée d'Art-moderne de la ville de Paris.La vue du livre du poète
français né à Namur en Belgique ,lui avait donné l'idée d'aller
voir ce qui se passait dans la tête des grands poètes
modernes,peintres graphistes ou sculpteurs qu'on exposait dans cette
ville qu'on qualifiait il n'y a pas si longtemps de ville lumière.
LE MUSÉE D'ART-MODERNE.
-Sublime
et Désir m'ont envoyé vers toi car elles ne pouvaient pas venir!-
lui dit en le prenant par le bras,celle qui se faisait appeler
Clairvoyance .Elle pris son bras d'une main ferme ,et elle lui dit
.-Sublime et Désir mon parlé de toi et m'ont mît en garde contre
ta grande naiveté- C'est pourquoi je dois t'affranchir! . Bel Astre
qui s’apprêtait à visiter le céleste Musée, s'arrêta net d'un
seul coup,car il sentait le bras ferme de Clairvoyance le tirer en
arrière.Il aperçu son corps comme dans un songe qui aurait eut la
consistance de la réalité,car les traits de Clairvoyance étaient
clair et net comme ceux d'un être humain dont les traits auraient
été légèrement adoucis par la beauté un peu irréelle des
anges.Ses lèvres bleues lui donnaient un air précieux, ses yeux
clairs et presque dorés lui donnaient un air souverain.Clairvoyance
possédait des ailes presque invisibles, parfois on apercevais leurs
reflets dans les grand verres du musée,car elles renvoyait une
lumière éclatante.On ne pouvait dire si c'était un homme ou une
femme,elle possédait en elle probablement les deux côtés. -Quelle
leçon est tu venu apprendre ici lui demanda t'elle?-Elle pris la
main de Bel Astre qui semblait perdu,et la glissa dans la sienne.-De
moi tu n'apprendra rien que tu ne sache déjà!.Je n'ai rien à te
proposer seulement je voudrais t'aider à voir plus clair en toi.Je
te laisse marcher,je serai derrière toi,tu me diras ce que tu
vois,je te dirai ce que je vois.Bel Astre regarda les grandes
colonnes qui ornaient les célestes bâtiments du musée
d'Art-Moderne et dit – je ne vois que de grandes tours de
merde!--Il fût lui même effrayé de sa réponse,car c'est par la
voix insurgée de Désir qu'il se sentit parler.-Clairvoyance lui
répondit- Moi aussi car j'ai lu dans ton coeur!-Je vois le beau
visage de Désir dans ton cœur ,et c'est par elle que tu ma
répondu,car c'est par elle que tu bâtit tes rêves insurrectionnels
de beauté!- Pourtant ,descend un peu plus bas et regardes de plus
loin ce magnifique décor- .Bel Astre descendit sur l'esplanade côté
Seine du céleste bâtiment et Clairvoyance qui l'accompagne lui
demande – Et d'ici que voit tu?- .Bel Astre qui se souvenait des
leçons que sublime lui avait fait passer lorsqu'il marchait sous les
ponts de Paname à la recherche des symboliques inscrites sur les
façades des célestes ponts ,avais soudain l'esprit troublé- Je ne
sais plus ,ce que je vois,je ne sais si c'est la beauté du passé la
beauté du présent où celle du futur;je vois surtout des ruines
d'une beauté magistrale- Ce que tu vois c'est la partie lumineuse
d'une époque qui a cessé d'être !-Tu vois l'esprit d'une
civilisation qui a atteint la perfection et qui meurt à présent .Ne
craint pas de voir dans cette scène magique et magistrale la fin
d'un monde et son renouveau.Dans ce monde çi,est contenu le
nôtre.Ces formes magistrales que tu vois toutes issues en droite
ligne de l'antiquité,n'hébergent plus en apparence que des figures
de Dieux et de Déesses mortes ou ensevelies sous la crasse,et la
vermine du temps qui passe.Pourtant si tu pouvait lire dans ces
symboles gravés comme dans une histoire éternelle mentent vivantes
les vrais reliefs du nôtre tu comprendrais sans doute mieux notre
espèce soi disant humaine.Ces bas reliefs et ces sculptures que tu
distingue à peine contiennent nôtre ancienne âme .Apollon( Dieu
des Arts) ,entouré des centaures des faunes et des Grâces qui
chantent sur l'Olympe en compagnie des muses,Bacchus Dieu du vin,se
prélasse dans les grappes de raisin ,il traîne derrière lui un cortège de ménades et de Satyres ivres.La belle Polyimide muse du
chant abritée sous le feuillage d'un arbre étire son visage vers
le ciel-
.Un
poète inspiré lance son chant de gloire dans sa direction,mais ce
n'est pas Rimbaud,c'est un autre .-Ô
toi sublime créature ,toi enveloppée dans ton long voile comme une
cantatrice, maintenant je puis entendre ta voix, ô mon unique!-
.C'est
un vieux poète réactionnaire qui parle,mais il faut se méfier des
mauvaises langues.Poséidon règne sur la mer,chevaux serpents héros
et Dieux cavales sur la pierre.Quatre statues de muses regardent
pensivement vers la Seine.Les muses seront bientôt taguées car
elles ont comme toi changé d'époque O poète du monde qui
s'écoule,O poète post-moderne!- Dois je t'apprendre davantage où
veux tu poursuivre ta marche à l'intérieur du céleste musée,pour
lequel tu étais venu ,pour voir si tu pouvais trouver à l'intérieur
de grands poètes modernes,aussi resplendissant que celui que tu as
vénérée lorsque tombé sous son charme tu l'appelais de tes voeux
pour venir t' exalter .Celui que tu appelais du beau nom de Mystère.
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE
I
FEU D'OR
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Après
la disparition subit de Désir et de son double Sublime Bel Astre
erre de nouveau seul dans Paris,Clairvoyance passe pour le rassurer,
Bel Astre tombe malgré tout dans une profonde dépression-Lasse
il s'assied sur un banc et y fait la rencontre de deux femmes ,l'une
s'appelle désolation, l'autre a pour nom incertitude ---
Conversation qu'il a avec ces deux femmes --- Bel Astre dort quelque
temps solitaire sous les ponts --- Sous les ponts, il couche dans le
lit somptueux d'une femme qui s'appelle misère ,peu de temps après
il aperçoit le blanc visage de HONTE - Il rencontre peu de temps
après celui qui s'appelle Miracle .MIRACLE l'aide à surmonter et
magnifier sa détresse --Miracle à pour compagne une jeune femme
qui s'appelle feu d'or .-- Feu d'or tombe amoureuse de bel astre
--- Feu d'or et bel astre se lient d'amour grâce à l'entremise de
Beau hasard - Miracle qui ne supporte pas de perdre feux d’or,
tente de le tuer un soir d'ivresse -- Bel astre, qui est moins ivre
que Miracle évite le coup et veut tuer miracle à son tour, mais
feux d'or l'en empêche--- Feu d'or décide de rester avec Miracle---
Bel astre décide de retourner au squat céleste qu'il avait
abandonné depuis que désir l'avait quitté.
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La
disparition subite de Désir bien qu'elle fût prévisible provoqua
chez l’héroïque poète dont nous traçons l'histoire une
sensation de vide telle, qu'il lui semblait que tout ce qui
l'entourait avait cessé d'exister. Sans la présence de désir,et
sans l'aide de sublime il se sentait si insignifiant que sa vie lui
parut soudainement d'une effroyable tristesse. Il avait beau tenter
de se reprendre et de lutter, il ne parvenait pas à retrouver la
fantastique joie de vivre qui tournoyait dans son cœur quand Désir
était là. Il se retrouvait semblable à un oiseau à qui on aurait
coupé les ailes. Son désir de voler était toujours aussi intense,
mais la beauté étincelante du ciel qui s'ouvrait devant lui
lorsqu'il enlaçait Désir, cette beauté avait disparue. Il se
demandait ce qu'il lui arrivait, car, il n'avait jamais imaginer
qu'une telle chose puisse lui arriver ;il s'était cru assez fort
pour affronter seul ,le néant de la vie ,mais le néant de la vie
était plus fort que lui, il était en train de le réduire en
poussière .Il marchait comme un fantôme dans les belles rues de
Paname, ces rues qu'il avait trouvées étincelantes il y a peu de
temps encore ,lui devinrent insupportables ,il avait tenté de
revenir dans le squat céleste ,mais la chambre dans laquelle il
avait vécu en compagnie de Désir ,lui paraissait semblable au
corps d'une noyée il ne supportait plus ses froids enlacements .La
belle énergie qu'il sentait vibrer en lui en présence de désir,
cette belle énergie avait fait place à une agitation malsaine ,il
tentait de s'abrutir en marchant comme un fou dans Paris ,c'était la
seule issue qu'il lui restait, il n'en voyait pas une autre. Il
arpentait en dément une ville odieuse obscure et infâme, qui lui
faisait penser à une vulgaire putain, il ne voyait plus que le
décor gris lancinant des façades, le tintamarre obscène de la
circulation lui donnait le vertige et lui crevait les tympans , il
se sentait prisonnier d' une immense dalle de pierre, elle était
retombée sur lui sans qu'il sache exactement comment cela s'était
produit, car il perdait la notion du temps. Il devint en peu de
temps semblable à un spectre perdu dans une ville qui lui semblait
déserte. Ceux qui l'avaient connu auparavant s'ils l'avaient croisé
,ne l'auraient pas reconnu. Il était sale et mal rasé, il se
laissait aller, il ressemblait à un pauvre erre comme on en voit
tant qui errent dans Paris.Bel Astre sans s'en apercevoir était
devenu une sorte d'affreux zombie. Son cœur qu'il tenait en
bandoulière comme une pierre lourde à porter, son cœur s'était
mis à saigner ,c'est pourquoi il s'était assis sur un banc dans un
square à moitié déserté car il n'avait plus la force de marcher
,il avait cherché désespérément un endroit solitaire, car il
voulait dissimuler aux yeux du monde la plaie saignante qui coulait
en lui, il ne savait pas comment l'arrêter, Désir l'avait bel et
bien vaincu; elle l'avait vaincu à tel point qu'il en était à deux
doigts de se jeter à l'eau. Bel Astre était beaucoup plus fragile
que son apparence ne le laissait croire, il avait pourtant la
carrure d'un athlète il avait aussi une belle gueule virile, mais
tous ces signes étaient trompeurs ,la sensibilité de Bel Astre
était t'elle, qu'il pouvait se laisser aller sans s'en apercevoir à
des états extrêmes ,il ressemblait à un taureau au cœur de
tendre.C'est sur ce banc ou il venait d'échoir que lui apparût
soudain cette femme peu ordinaire, elle vint s’asseoir à sa
gauche, il ne savait s'il rêvait en la voyant paraître, car il
avait choisi un square parfaitement désert. Il eut donc l'impression
à la voir assise à ses côtés qu'elle surgissait d'un rêve, mais
il ne pouvait en être tout à fait certain.La femme l'aborda par ces
mot:
-
Je vois à ton visage étranger, que tu fais partie des miens, tu
t'est assis à mes côtés sans t'en apercevoir, sois le bienvenu
dans mon square, j'y tiens séance pour tous ceux comme toi qui
vienne me trouver ,car ils sont las de la vie. Tu as bien raison
d'être désespéré, cette vie ne vaut rien, c'est à peine si elle
vaut qu'on meure pour elle. Regarde-moi, et tu comprendra combien mes
paroles sont vraies. J'ai passé tout mon temps ,à chercher le
bonheur, pour finir aujourd'hui comme une folle à l'esprit
détraquée. Tous ceux que j'ai aimés, m'ont fuit ,tous ceux que
j'ai aidés m'ont laissé choir ,toute ma joie de vivre s'est envolée
,depuis que sur mon cœur un oiseau noir est passé. J'ai perdu ce
que j'avais de plus cher en ce monde ;j'ai perdu tout espoir en la
vie depuis que mon enfant bien aimé m'a été ravit par la cruelle
destinée. Il n'y a pas d'injustice plus grande que de perdre un
être que l'on a longtemps aimé ,protégé ,bercé, nourrit comme
une partie de soi à laquelle on tient plus qu'à soi même, il n'y a
pas d'injustice plus grande que de perdre l'être qu'on a le plus
chérie entre tous ;à sa disparition, le souffle qui anime toutes
pensées s'éloigne de vous ,la vie vous rejette sur le bord du
chemin, vous n'êtes plus bon à rien ,vous devenez semblable à une
âme errante ,car tout ce qui animait votre cœur est détruit .Il
n'y a pas de plus grande misère que de perdre l'être que l'on a
tenu dans ses bras , les jours de joies, et les jours de peine ,celui
qu'on a caressé en chantant et vu rire aux éclats, c'est le cœur
qu'on vous arrache lorsqu'il vient à partir, c'est la raison qui
vous fuit quand un tel malheur survient. C'est depuis ce jour
abominable que le ciel s'est refermé sur moi, un ciel noir sans le
moindre rayon de soleil, un ciel toujours couvert de sinistres
nuages, un ciel de deuil qui n'en finit jamais. C'est depuis ce jour
qu'on ma donné ce nom sinistre DÉSOLATION.J'ai vu à ton visage, que
tu étais en peine, racontes moi ton histoire, épanche-toi. Elle mit
ses mains dans les siennes et fixa son regard .- Je suis ton amie,
les âmes en peine comme nous sont faites pour se
rencontrer....conte-moi ton histoire ,soulage ton cœur car tu es
mon ami, tes larmes sont de celles qui m'émeuvent.Il s'entendit lui
dire d'une façon presque mécanique comme dans un rêve, car à ce
moment sa vie revêtait la forme d'un mauvais rêve , un peu comme
s'il avait assisté à une scène sortie tout droit d'un récit qu'un
auteur anonyme aurait tracé en vers à l'époque médiévale.- Je ne
sais pas ce qui m'arrive ...j'ai perdu toute ma joie ,toute la
beauté, toute l'espérance que je sentais battre en moi ,tout cela a
disparu ,sans que je sache d'ou me viens cet affreux mal de vivre.
C'est sans doute que j'ai perdu celle que j'aimais par-dessus tout
;elle s'appelait Désir, j'ai cru que je pourrais me passer
d'elle...mais, je ne parviens pas à l'oublier! Ma tristesse vient
surtout de ce que c'est elle qui ma fuit alors que j'étais parti !
Si j'avais pu mieux la servir, si j'avais été plus vaillant
,peut-être qu'elle serait restée prés de moi,j'aurais peut être
pu la sauver .Depuis qu'elle est partie, je suis devenu pire qu'un
errant chaque jour passé sans elle est un jour de plus passé en
enfer, Ô COMME LES JOURS SONT TRISTES ET MONOTONES LA VIE SANS SES
SPLENDIDES BAISERS POUR RÉCHAUFFER MON CŒUR ,SANS SES HABILES
CARESSES POUR ÉCHAUFFER MON SANG QUI SE GLACE, SANS SON BLANC CORPS
DE RÊVE POUR FAIRE LUIRE ET RELUIRE MON ÂME ESSEULÉE. Depuis
qu'elle est partie, c'est tout le meilleur de ma vie qui s'est
enfuit ,depuis quelle n'est plus à mes côtés, je n'ai plus d'âme
mon cœur s'est envolé ,c'est comme si je m'étais vidé de tout mon
sang. Et se disant, il se met à pleurer comme le faisaient les
acteurs dans les films les plus beaux et les plus niais du cinéma
muet.DÉSOLATION le sert alors dans ses bras et posant sa tête sur
son épaule elle lui dit ceci:- Celle qui s'appelait Désir ta
quittée ,parc’que tu fais partie de ces êtres qui sont destinés
à nourrir la tristesse, tu es marqué du signe de la désolation,
tout comme le mien, ton cœur saigne ,mais il ne saigne que bien peu
par rapport au mien. Par rapport au malheur que j'ai subit ,le tient
est bien minime; pourtant le destin t’envoie vers moi, car ton
cœur est fragile. Tu t'es donné tout entier à celle que tu croyais
fidèle ,et elle s'est enfuie ,pour rejoindre la mort cruelle. Ne te
retournes jamais vers elle ne la regarde plus, arrête de la
convoiter en image, et pose ta tête sur ma poitrine, je saurai bien
t'apaiser, car depuis le temps que je vis dans la désolation j'ai
appris à mon faire une alliée ;j'ai appris à aimer mon malheur, et
ce plaisir que j'en tire ,m'est d'assez bon recours; car les
souffrances que j’enduree j'en fais des perles et les larmes que je
verse , je les utilisent comme des fils pour suspendre ces perles.
Regarde. Et elle lui montra le collier qu'elle avait serré à son
cou. Et au moment, ou elle montra ses perles ,il vit resplendir
sous le voile noir qui lui tenait lieu de vêtement sa belle gorge
blanche ;alors pour elle il éprouva soudain une envie violente.Elle
vit son envie ,alors se penchant sur lui, elle déposa sur ses
lèvres un baiser furtif, dont il s'empara aussitôt pour le
transformer en un embrassement long et profond ,tandis que ses mains
glissaient sur sa poitrine et recherchaient avec avidité les parties
les plus secrètes de son corps blanc et froid qu'elle tenait
cachées sous de grands voiles noirs.
Ainsi
enlacés ,ils s'étreignirent toute une nuit durant, et leur étreinte
ressemblait à celle des vagues nocturnes sur la grève un soir de
pleine lune ,elle avait l'apparence luisante et soyeuse du velours
,mais sa luisance et son soyeux était en réalité bien plutôt
celui du métal , le mouvement violent des spasmes qui les unissait
durant leur amour avait l'apparence de la mort ,il ressemblait à
celui des grenouilles qui se tiennent violemment enlacées dans
l'accouplement.- Repose-toi ici le temps que tu voudras, je suis
celle que le destin t'a envoyé pour baiser tes plaies et pour les
faire flamber. Je suis l'amante cruelle, celle qui va brûler ton
cœur dans sa désolation. Viens! Viens! Prends-moi! Baise-moi! Je
suis à toi. Lui dit-elle avant que la nuit les recouvre de son
grand manteau d'affliction.Lorsqu'il se réveilla au matin, le
square était à moitié déserté, une femme qu'il ne connaissait
pas dormait à ses côtés, elle avait la tête qui reposait sur son
épaule, elle se tenait à sa droite ,elle tenait une de ses mains
enlacé dans la sienne, elle n'était ni belle ni laide ,elle avait
de longs cheveux châtains, et ses vêtements étaient somme toutes
assez ordinaire.Il lui revint en mémoire ,la nuit qu'il avait passé
en compagnie de celle qui se faisait appeler Désolation, il ne
parvenait pas à faire coïncider le visage de cette femme qu'il
avait serré contre lui pendant toute une nuit, avec celle qui se
tenait à ses côtés.Cette femme avait la peau plus blanche que la
couleur du lait ,elle respirait faiblement comme si elle était
oppressée , sa poitrine se soulevait par instants et de nombreux
soupirs ordonnaient son sommeil. Lorsqu'elle ouvrit les yeux et
qu'elle s'aperçut de sa présence, elle détourna légèrement son
regard du sien, comme si elle était gênée.Son regard était bleu
et gris tout à la fois, elle avait de belles lèvres pourtant ,mais
son sourire avait du mal à se fixer ,à peine souriait t'elle qu'une
cruelle lueur de désespoir venait assombrir son regard. Elle
semblait perdue. Elle se blottissait contre lui tel un oisillon
blessé tombé du nid se serre en tremblant dans le creux de la main
de l'âme charitable qui l'a recueillit.- Je suis celle que tu as
appelée durant ton sommeil dit-elle en se serrant tout contre lui.
Je ne sais pourquoi tu m'as appelé? Le sais - tu donc toi-même?Il
voulait lui demander comment elle s'appelait ,mais il ne parvenait
pas à formuler sa question. Elle se serrait contre lui, mais il la
sentait ailleurs. Il lui sembla qu'il la connaissait, mais l'instant
d’après il semblait l'ignorer. Il sentait un malaise lorsqu'elle
serrait son corps contre le sien ;il aurait voulu la fuir, mais il ne
parvenait pas à prendre la décision de partir .Il resta assis à
ses côtés des heures durant , lui sentait son cœur qui battait à
la vitesse du vent, et les nombreux soupirs qu'elle émettaient le
mettaient mal à l’aise .Il voulait la serrer contre lui
l'embrasser soulager la peine qu'elle avait; mais il n'arrivait pas à
bouger tant cette femme lui paraissait fuyante et incertaine.Le
voyant si mal à l'aise ,elle parvint tout de même à surmonter sa
propre détresse, et elle lui dit ceci:Je suis le miroir de ta peine
…on m'appelle INCERTITUDE, je suis l'amante éprise de ceux dont le
cœur est troublé par un fatal désespoir ; ne me juge pas trop
vite ; je suis peut-être méprisable, car ma faiblesse est
immense ,mais je suis le recours de ceux qui l'âme en peine ne
savent plus ou aller. Je les couvre de mes caresses qui sont des
baumes infectes, car au lieu d'apaiser les souffrances ,ils ne font
que les prolonger; mais ceux qui viennent se blottir entre mes bras,
savent que mon cœur n'est pas si mauvais, et les baisers que je
dépose sur les lèvres de mes amants sont plus doux que ceux du miel
,même s'ils sont plus cruels que ceux du gel. Ceux qui viennent à
moi, je les accueillent sans distinction, tous les êtres mortels
,m'ont rencontrés un jour sur leur chemin, ceux qui n'ont jamais
caressé ma poitrine ne savent pas bien goûter la joie qu'il y a
s'abandonner aux choses d'un cœur serein ,c'est seulement après
m'avoir côtoyé qu'ils parviennent à goûter à la félicité;
toute vie passe par moi, un jour ou l'autre ,celui qui ne me connaît
pas et s’enorgueillit d'être heureux ,devrait bien se méfier ;un
jour ou l'autre il me trouvera sur son chemin. Certains restent avec
moi toute leur vie, et ils finissent par devenir mes amants, ceux là
certes sont à plaindre, car leur cœur ne connaîtra jamais la
plénitude, mais leur sort est bien plus enviable à celui de ceux,
qui couchant avec ORGUEIL refusent de me reconnaître jusqu'au droit
d'exister, car ORGUEIL est plus cruel encore qu'incertitude ,il
tourmente jour et nuit ses amants en leur faisant désirer des choses
qu'ils n'obtiendront jamais, et c'est terrible supplice que d'être
baisé nuit et jour par ORGUEIL s'en pouvoir - s’en déprendre.A
entendre ces mots qu'elle lui murmurait, il ne savait plus si celle
qui parlait, était réelle ou irréelle, si elle était déesse
immortelle ou bien femme mortelle, c'est pourquoi il se donna tout
entier à elle ,car sa vie sans qu'il le sache avait déjà revêtue
la forme inconsistante d'un rêve .Ils finirent par marcher d'un
seul et même pas dans les rues de Paname comme deux amants frileux,
ils marchaient enlacés, INCERTITUDE avait sa tête qui reposait
timidement sur l'épaule de son nouvel amant .Devant eux marchait une
femme tout de noir habillé ,elle tenait dans ses mains un étrange
poupon doré ,on aurait pu la prendre pour une folle si la splendeur
tragique de sa démarche nous en avait dissuadé, elle s'appelait
c'est vrai DESOLATION.Les gens qui les voyaient errer dans la
splendide capitale s'écartaient avec effroi sur leur passage,
surtout lorsqu'ils voyaient paraître DESOLATION .Il voyait la peur
dans leurs regards ,beaucoup s’écartaient d'eux avec mépris, ceux
là ne connaissaient pas la pitié ,d'autres semblaient verser une
larme à leur apparition; mais la plupart il faut bien l'avouer
faisaient semblant de ne pas même les voir.Accompagné de ces deux
femmes qui ne voulaient plus le quitter, car il était devenu un de
leur plus fidèle amant ,il trouva refuge sous les ponts sombres de
la splendide capitale, car c'était le seul endroit qui convenait à
sa vie d'homme à moitié déchu.Il avait oublié qu'il était un
poète, il ne trouvait plus de quoi satisfaire sa vie tant elle lui
paraissait indigne d'être vécue.Il couchait dans les endroits les
plus sombres il se nourrissait de peu ,car il ne voulait pas toucher
à l'argent que lui avait laissé Désir juste avant son départ.Une
nuit alors qu'il était en proie à de noires pensées, il vit
s'étendre à ses côtés comme dans un mauvais rêve une femme au
corps décharné ,elle se pressa contre lui et elle insista pour
qu'il lui fît l'amour. INCERTITUDE et DESOLATION qui
l'accompagnaient toujours se serrèrent pour lui faire de la place
,les deux femmes qui semblaient la connaître ,se tenaient
toutefois à distance d'elle, comme si l'apparition de cette femme à
la mine pourtant fort pitoyable leur inspirait forte crainte et
respect. DESOLATION lui présenta cette femme en ces termes- Je te
présente MISERE, elle veut s'accoler avec toi, car elle te trouve
désirable, et elle a décidé de te prendre pour amant ;je ne peu
pas m' opposer à cette union, car j'ai trop d' affaires en cours
avec misère, d'ailleurs même si je le voulais je ne pourrais
m'opposer à MISERE, elle est capable de s'interposer entre nous
,malgré toute la force que je mettrais à la chasser; elle est plus
persistante que moi.Je te recommande seulement de prendre garde avec
elle, car elle prend si peu soin d'elle que tu risque avec elle
d'attraper quelques maladies qui pourrait bien t'être fatale; j'en
ai connu plus d'un qui s'est laissé aller dans ses bras et que l'on
a retrouvé raide mort sous les ponts.Quand à INCERTITUDE ,elle
était horrifiée par l'apparition de MISERE ,mais elle ne parvenait
pas à prendre son parti de la fuir, elle était partagée entre son
désir de partir et son désir de garder ce nouvel amant qui ne
cessait de l'implorer de rester auprès d'elle.Celui qui s'appelait
toujours Bel Astre ,bien que son feu brûlant soi éteint, ne
pouvait pas repousser misère, car celle ci s'agrippait à lui de
telle sorte qu'il ne pouvait faire autrement que de l'embrasser, car
lorsqu'il s'accolait à elle et qu'il l'embrassait, elle lui
paraissait moins piteuse.Lorsqu'il s'abandonnait à elle, il ne
voyait plus d'elle que la forme magnifique de son étreinte. Son
union charnelle avec MISERE revêtait la forme d'un rite funèbre
,cette union lui donnait l'impression de toucher à une des formes de
liaison interdite à tous les amants épris de beauté ;mais il ne
pouvait qu'assister impuissant à cette étreinte ,car une partie de
lui-même avait mystérieusement disparue; c'était celle qui
commandait à sa volonté. .MISERE le serrait tant et plus qu'il
finit par ne plus voir qu'elle ;et c'est à ses côtés qu'il passait
le plus clair de son temps.DESOLATION et INCERTITUDE n'étaient
jamais trés loin ,quand il était las de misère, il venait
successivement dans les bras de l'une et de l'autre pour se
mortifier car chacune de ces femmes avait à sa façon le talent
pour faire reluire un peu plus sa désespérance .Bel Astre était
devenu l'amant inséparable de ces trois femmes affligées.
HONTE.
Un
jour qu'il était plus abattu qu'à l'ordinaire, il vit traverser une
ombre à deux enjambées des cartons qui lui servaient de litière.
Cette ombre était couverte d'un voile gris. Elle s'arrêta devant
lui et relevant une partie du voile qui lui couvrait la face, elle
laissa apparaître son blanc visage, et comme dans un sinistre rêve,
elle lui dit. "Pauvre fou, tu t'es damné toi-même en
poursuivant DESIR jusqu'à l’extrémité du royaume ou elle
entraîne ses stupides amants .Regardes dans quel sombre univers tu
vis, tu ressemble à une créature monstrueuse à force de vivre au
cœur de la nuit, ton visage est plus répugnant que celui d'un rat
d'égout, tu pue la crasse et l'étron ,tes vêtements sont
semblables à ceux d'un mangeur de merde et ton cœur est devenu
aussi rêche qu'une étrille. Tu n'as plus face humaine tu perdrais
l'estime de tous ceux qui t’ont aimé, s'ils te voyaient gisant
ainsi dans ce lieu pitoyable. Reprend toi tant qu'il en est encore
temps ,MISÈRE n'est venue à toi que parc’que tu as eut la
faiblesse de croire que tu étais assez fort pour pouvoir
l'affronter. A présent elle te tient comme une amante fébrile
tient son amant , en lui faisant croire que ses caresses brûlantes
apaise son corps fragile; elle achète ta pitié comme seule une
putain sait le faire avec les hommes faciles, elle ta entraînée
avec elle dans la maison des morts vivants, de cette maison on ne
revient pas sans avoir le corps et l'esprit endommagé. Elle ,elle
n'a plus rien à perdre; son corps à elle est pourri ,il est
affreux à voir, son corps qu'elle avait superbe hier encore, est
complètement ravagé par la maladie et son esprit est oxy par toutes
les souffrances qu'elle a du endurer ; si tu lui cède, elle fera
choir ta vie dans un tas d'immondices et tu n'aura plus assez de
force pour pouvoir te relever. Enfuit toi d'ici, le plus vite que tu
peux, tant qu'il en est encore temps! - Moi je quitte cet endroit au
plus vite, car j'ai trop honte pour toi.
Il
vit s'éloigner cette femme sans qu'il put rien faire pour la
retenir, il cacha son visage dans ses mains et il eut envie de
pleurer ,mais il retint ses larmes ,car le visage de cette femme
était comme le miroir de sa mauvaise conscience ;il devina alors
son nom, elle s'appelait HONTE.Il resta prostré ainsi sur sa couche
misérable durant plusieurs jours.Un soir il vit resplendir sous le
pont ou il avait échoué ,une silhouette étrange ,elle lui
rappelait celle des anges.Pendant quelques instants il crut qu'il
était mort ,car tout l'espace sombre du pont était illuminé d'une
lumière aveuglante qui pouvait faire croire qu'une intervention
divine venait d'avoir lieu à l'instant sous ses yeux.
MIRACLE
Il
vit s'avancer un homme vêtu de vêtements aux reflets d'argent qui
chantait à tue tête des cantiques païens, il tenait dans chaque
main une torche qui dégageait des bouquets de lumières argentées.
Lorsqu ce dernier aperçut le campement misérable de bel astre, il
se mit à rire aux éclats et s'avançant vers lui il lui dit en
déclamant les choses d'une bien étrange façon:
POETE
AUX YEUX PALES
QUE FAIS - TU
SOUS LA VOÛTE D'UN PONT
OU NE
RESPLENDIT
QUE LA NUIT
JE VOIS
TON
VISAGE SOLITAIRE
QUI
S'ENNUIE
Écoute moi plutôt Coupe-motte!
(Il
débita ce qui suit comme quelqu'un récitant des sentences, sur un
ton légèrement sentencieux et ironique,)
-Ce
n'est ni en pleurant, ni en s'affligeant que s'obtient la paix de
l'esprit .Pour celui qui est affligé, au contraire la douleur
s'accroîtra et la souffrance éteindra son corps.Il deviendra
amaigri et pâle, se torturant lui-même ,mais les disparus qu'il
regrette ne reviendront pas, vaines et sans utilité sont ses
lamentations.Celui qui ne rejette pas la peine derrière lui
n'arrivera qu'à s'enfoncer plus profondément dans la douleur.Comme
l'incendie dévorant une maison est éteint par l'eau, de même le
sage, sensible, chasse en homme habile au loin la douleur qui est
née, ainsi que le vent chasse une touffe de coton.Celui qui cherche
son bonheur doit arracher de lui-même la flèche de ses
lamentations, de ses plaintes de ses chagrins.AMEN-Son discours
terminé, il l'interpella en ces termes:- Holà ho ! Holà ho!…
Réveil toi bel amant, Sir sinistre, fol oiseau, ronfleur impénitent
!..Je suis là!.. Je m'appelle Bel apôtre, les gens de dessous les
ponts m'appellent MIRACLE ,car j'ai paraît - il le don de leur faire
voir le monde sous des angles inédits. On ma parlé de toi en des
termes éminemment suspects; il paraît que tu reste enfermé tout
le jour et toute la nuit dans ce grand et beau Palais qui te sert de
couvrante, il paraît que tu refuse de sortir de ce cocon splendide
pour venir contempler ce qui reste d'êtres humains sur cette
précieuse terre. Viens suis-moi ,je t'intime l'ordre de me suivre
,car j'ai préparé pour toi un spectacle digne de la cour des
miracles!…Il t'est spécialement destiné, ceux qui sont avec moi
et qui sont mes amis ont consenti à venir jusqu'à toi ,pour
t'offrir ce spectacle ,car ils sont bien décidés à te déciller
les yeux, vu que ton regard est recouvert d'un voile couvert de
merde.Celui qu'on appelait MIRACLE par la seule grâce de son verbe,
et par ses facéties, parvint à faire sortir bel astre de son coma
profond. Celui que les clochards alentour avait déjà surnommé
"l'amant endormi sous les ponts" se demandait si il rêvait
où si il avait une soudaine crise d'hallucination Bel Astre vit
apparaître sous la voûte magistrale du vieux pont un défilé plus
qu'extraordinaire.MIRACLE s'avançant vers lui ,lui dit: - Je te
présente mes amis ,les ESTOURBIEURS célestes, ils sont venus
spécialement pour faire voguer sur ta divine tanière leurs nefs
d'or et d'argent ,ils se sont promis de faire disparaître de Paris
la Divine cette vieille putain sans cœur qu'on appelle Misère, je
ne sais s'ils y parviendront car la vieille à la peau dure, mais
ils sont assez résolus pour la faire fléchir .REGARDES PLUTÔT!Ce
que vit bel astre est à peine racontable ,car la beauté du
spectacle que les ESTOURBIEURS célestes donnèrent sur les vieux
quais de Paname était - elle qu'il lui était difficile de garder en
mémoire tous les détails de cette fête somptueuse .Il y avait une
bonne dizaine d'acteurs clowns musiciens artificiers chanteurs
,porteurs de torches cracheurs de feu ,jongleurs conteurs
équilibristes faiseurs de bulles et danseurs qui se relayaient pour
créer un spectacle aux airs de MYSTÈRE ou se déployait POÉSIE
RÊVES FÊTE ET MAGIE; tout cela se passait dans cette partie basse
de Paname prés du grand fleuve qu'on appelle SEINE. Beaucoup de ceux
qui trouvaient gîte sous les ponts s'étaient rassemblés là ,mais
aussi des passants ordinaires ,des badauds et des touristes alertés
par l'immense tintamarre ,éblouit par la beauté du spectacle
certains applaudissaient ,d'autres restaient muets, certains
pleuraient d'émotion en contemplant la pure beauté des scènes que
seul un poète ceint d'un cœur d'or avait pu mettre en scène. Un
quêteur passa parmi la foule et le spectacle terminé ,toute la
troupe s'achemina en riant et chantant vers la demeure de MIRACLE,
une vieille péniche toute bariolée de couleurs qui se tenait
stationnée en bordure d'un quai à un demi-vol d'oiseau de la Gare
d'Austerlitz
CHEZ
MIRACLE.
Bel
astre qui se demandait s'il ne rêvait pas avait du mal de revenir à
lui. On lui offrît à boire et à manger et tout le restant de la
journée et toute la nuit se passa en fête.Il s'endormit alors que
la fête battait encore son plein car il avait trop bu, lorsqu'il se
réveilla - il faisait grand jour ,une jeune femme aux cheveux
couleur de feu, s'affairait à l'intérieur de la péniche à moitié
déserte, elle nettoyait les restants de la fête. MIRACLE ronflait
sur un lit situé dans un réduit aménagé dans le céleste bateau.
L'intérieur de la péniche ressemblait à la boutique merveilleuse
d'un brocanteur, on y trouvait accrochés sur les murs toutes sortes
d'objets hétéroclites.Bel astre à demi - réveillé aida la jeune
fille aux cheveux couleur de feu à remettre de l'ordre dans l'antre
de celui qu'on appelait Miracle. Il prit ensuite une douche et se
rasa. Il s'apprêtait à sortir lorsque la jeune fille lui dit: - Ou
vas - tu? Bel astre lui répondit - Je retourne sous mon pont car
,pour moi la vie est ainsi faite! - Elle lui répondit: - Tu peu
demeurer quelques temps chez Miracle ,il aime la compagnie, seul il
s'ennuie... il héberge toujours chez lui une multitude d'amis. Si tu
veux te rendre utile tu peux préparer un café ,lorsqu'il se
réveillera - il sera content de voir que tu es là!. Car il aime que
ceux ,à qui il a cru rendre service se plaisent chez lui! Ainsi il
fit. Et lorsque Miracle se réveilla ,il parlèrent en buvant du
café. Bel astre qui était encore hésitant ,ne savait pas ce qu'il
devait faire, car Miracle l'incitait à rester dans sa demeure. Il
était comme un frêle esquif de paille ballotté par les vagues de
la mer, son cœur ne savait qu'elle direction prendre, car
Incertitude l'accompagnait toujours - Ne retournes pas voir Misère
lui dit Miracle; je la connais trop, elle est sans pitié, tout comme
Désolation qui l'accompagne et avec qui je t'ai vu tenir
conversation durant la fête. Ici tu es chez toi pour le temps qu'il
te conviendra de rester .J'héberge souvent des âmes en peine, et tu
es l'une de celle ci. Fais - moi l'honneur de rester quelques temps
,lorsque le temps de partir sera venu ,je te ferai signe. J'ai du
travail ici, si tu veux m'aider à rafistoler quelques-uns uns de ces
objets tu me rendra service. Au fait je te présente mamie, elle
s'appelle FEU D'OR. J’espère que vous ferez bon ménage ensemble
,car elle habite ici. Lorsqu'il eut fini de parler ,il se leva et
sorti, car il avait affaire ailleurs.Bel astre resta chez MIRACLE
.FEU D'OR qui ne le quittait pas des yeux semblait s'attacher à lui
pour une raison qu'il ne connaissait pas, car il se croyait
méprisable. Miracle exigeait de lui qu'il contemple la vie avec un
cœur en fête ,il lui rehaussait le moral ,il l'incitait à
observer le monde sous son aspect le plus éclatant. Bel astre ne
résistait pas, il avait besoin d'être secouru. Comme il était
assez doué de ses mains ,il aidait MIRACLE à restaurer les objets
de brocante qu'il avait dans son antre, il n'hésitait pas parfois à
les transformer en œuvre d'art originale ,ce qui émerveillait
MIRACLE qui était fier d'avoir sauvé des bras de misère un
artiste inconnu .Il ne semblait pas voir que FEU D'OR s'était
amouraché de bel astre, et qu'elle le désirait ,car il était
intimement persuadé d'être le seul homme qui comptait dans sa
vie.Miracle était un homme splendide, un homme aux idées fortes et
au cœur généreux .Il aimait s'entourer d'artistes ,il disait que
sans eux le monde serait plus terne .Il en fréquentais souvent
,car il se sentait reluire à leur contact. Il n'avait pas la
prétention d'en être un, il se contentait à chaque fois qu'il en
avait l'occasion de se mêler à eux pour faire la fête et pour
exalter la vie ,car la vie avait besoin d'être exaltée disait - t
il .Il gagnait assez d'argent pour pouvoir se permettre le luxe
d'organiser des fêtes gratuites dans Paname dont certaines au
profit des plus démunis, car il y avait chez lui un côté
messianique ,bel astre avait bénéficié incidemment de l'une
d'entre d'elle. Comme il avait des dons d'organisateur il pouvait
entraîner derrière lui une foule de gens trés divers dans son
sillage ;il avait aménagé lui-même sa péniche, il avait fait des
études d'architecte et travaillait parfois sur des chantiers dont il
était le maître d’œuvre; mais ses activités ne s'arrêtaient
pas là, il écoulait aussi des objets chez les antiquaires, et
fréquentait avec assiduité les marchés aux puces, et passait une
partie de son temps libre à l’hôtel des ventes ,pour y réaliser
des opérations financière ,il avait la passion et le goût du
risque; et souvent il réussissait là ou d'autres échouaient ,à
cause de l'habileté qu'il avait à se mouvoir dans les situations
les plus diverses. Miracle citait souvent les poètes, ils allait
même jusqu'à dire que les poètes étaient justes après les Saints
les seul être humains dignes d’être vénérés.FEU D'OR qui
semblait trés attachée à Miracle; avait une vingtaine d'années de
moins que lui, leur liaison toutefois semblait remonter plusieurs
années en arrière, car elle revêtait l' air intime de celles que
l'on voit s'installer dans les vieux couples. Elle prévoyait souvent
certaines de ses réactions et souvent elle s'arrangeait pour les
devancer. Elle demeurait toutefois légèrement en retrait de Miracle
qui était chez lui maître absolu , elle donnait aussi parfois
l'impression de vouloir échapper à son emprise ,car Miracle qui
avait le cœur généreux, avait aussi le cœur possessif. FEU D'OR
possédait pour sa part une vitalité étonnante ,et si elle se
pliait de bonne grâce aux commandements de Miracle, lorsque ceux ci
lui paraissaient sages ,elle n'hésitait pas à le tancer ouvertement
lorsqu'ils lui paraissaient stupides.Pourquoi tomba t'elle si
soudainement sous le charme de Bel - astre ? Elle ne le savait pas,
elle était elle-même incapable de se l'expliquer. Elle savait
seulement qu'elle avait vu se glisser dans son cœur ,celle qu'on
appelle INCLINATI0N.Cette déesse discrète qui préside aux
affinités électives qui se tient dans le cœur secret de chaque
être humains avait sut déceler au premier regard que celui qui
venait d'apparaître sous la forme de bel astre correspondait en tout
point à une inclination de la partie la plus secrète de son âme;
c'est pourquoi, quand elle le vit - elle sut qu'il lui
plaisait.INCLINATION était si discrète qu'elle portait en
permanence un voile d'or transparent sur son visage ,cette divinité
dont les beaux pieds nus glissait silencieusement sur le cœur des
êtres humains et particulièrement sur celui des amants pour faire
en sorte qu'ils se rencontrent; cette divinité discrète, mais
déterminée s'était glissée rapidement dans le cœur de FEU D'OR
pour y faire son nid; elle était si bien installée dans le cœur de
FEU D'OR que celle ci vit son cœur pencher du côté de Bel astre
d'un mouvement si naturel qu'elle n'eut plus d'autre choix que de se
baisser, avant de consentir à élever jusqu'à elle le sentiment
qu' elle sentait naître en elle à la vue de bel astre car c'était
une jeune femme qui ne cédait pas si facilement à ses élans.
Tenant son cœur dans ses mains ,car il lui pesait, elle vit alors
imprimé sur celui ci ,l'image de bel - astre ;elle comprit
subitement qu'elle ne pourrait pas faire autrement que de l'aimer,
elle savait aussi qu'elle ne pourrait se délivrer de lui, qu'en
l'aimant pour de vrai, c'est pourquoi elle prît la résolution
secrète de lui faire connaître son amour, car elle ne voulait pas
être au supplice dans son cœur.Bel astre qui était attiré de même
par Feu d'or ,avait l'esprit beaucoup plus troublé, il pensait
qu'il n'avait pas le droit moral de laisser libre cours à ses
sentiments, car il se sentait redevable à l'égard de Miracle.
Miracle lui avait permit d'échapper des bras de misère et il lui en
était reconnaissant. A présent qu'il avait retrouvé une partie de
ses esprits il ne tenait pas à ce que d'autres se mettent à
souffrir à cause de lui; c'est pourquoi bien que se sentant attiré
par Feu D'or, il évitait d'en faire état ,il n'osait pas même
imaginer qu'il puisse ravir Feu D'or à celui qui l'avait hébergé
et accueillit chez lui alors qu'il était au plus bas ,car sut été
dans son esprit de la malhonnêteté; il n'imaginait pas que Feu
d'or de son côté puisse en pincer pour lui au point de vouloir
quitter Miracle pour vivre a ses côtés, sa vie à lui paraissait
si misérable à côté de celle de Miracle, qu'il aurait eut honte
de lui proposer de la partager ,Il n'y avait pas que de la lâcheté
chez bel astre à raisonner ainsi face à ses propres inclinations
;il y avait surtout une certaine forme de fatalisme qui lui
encombrait l'âme ,depuis que désir l'avait quitté ,il se sentait
toujours un peu battu d'avance .Pourtant Désolation ,et incertitude
,les deux complices de misère ne semblaient plus apprécier sa
compagnie; de temps en temps, il voyait bien incertitude rôder dans
les alentours, mais plus jamais elle ne s'approchait de lui avec la
même facilité; elle semblait même avoir peur d'être vue à ses
côtés, comme si celui qu'elle avait compté comme un de ses amants
les plus fervents, semblait ne plus l'intéresser.C'est alors que fit
son apparition ,un personnage haut en couleur que l'on rencontre
dans maints romans d'aventure pour venir les soutenir; ce personnage
s'appelait BEAU HASARD si ma mémoire est bonne. Ce personnage on
l'appelait BEAU HASARD à cause qu'il survenait à l'improviste dans
la vie des êtres humains pour faire en sorte de bouleverser en bien
ou en mal le cours de leur destinée. Il vint un jour frapper à la
porte de Miracle ,et l'invita à partir quelques temps pour une
raison qui parût assez convaincante pour Miracle car on ne le revit
pas presque un mois durant. C'est durant cette période que Beau -
hasard, se faisant le complice d'inclination, parvint à vaincre la
résistance de Bel astre face à RECONNAISSANCE qui le tourmentait
et celle de Feu d'or face à PITIE qui la tourmentait également
lorsqu'elle songeait à Miracle, cela depuis qu'elle était tombée
amoureuse de bel astre. Sans doute ,que Désir qui s'était arrangée
pour être présente dans cette histoire n'était pas étrangère à
celle ci ,elle avait revêtu pour un temps sans doute l'apparence de
Feu d’or ,c'est pourquoi Bel astre céda plus facilement à celle
qui incarnait soudain à ses yeux l'image de l'amour. Voilà
comment se passa la chose:Lorsque Miracle fût partit laissant ses
deux amis seuls dans le céleste bateau, une semaine se passa sans
que ni Bel astre ni Feu d'or fissent mine de remarquer l'absence de
leur ami. Il organisaient leur vie comme s'il était là, Feu d'or
s'occupait des tâches ménagères, et Bel astre se consacrait à la
restauration des objets que son ami lui avait confiés. C'est Feu
d'or la première qui décida de rompre avec les vieilles habitudes
issues de la cohabitation à trois. Lorsque Miracle était là, Feux
d'or faisait en sorte lorsqu'elle prenait sa douche en présence de
bel astre ,de revêtir une belle robe de soie qu'elle enfilait
prestement et qui dissimulait son corps qui était fort bien fait et
qui dissimulait de forts belles rondeurs sous des airs discrets. Elle
négligea un matin de mettre sa robe de soie, et passa presque nue
sous les yeux de bel astre qui fit mine de ne pas la voir, car il ne
voulait pas céder à la tentation de désirer la femme d'un autre.
Bel astre à cet instant était encore sous l'emprise de
RECONNAISSANCE qui l'invitait à respecter le pacte qu'il avait fait
avec MORALE. Cette dernière Dame, le voulait ferme ,et l'incitait à
ne pas céder au chantage de Désir. Mais c'était déjà peine
perdue, car à peine FEU D'OR surgit 'elle dans l'encadrement de la
porte pour lui offrir à voir des parties merveilleuses de son corps
qu'elle avait dissimulé à sa vue, qu'il tomba sous la coupe de
Désir .En apercevant la peau éclatante de Feu D'or ,il repensa
instantanément à DÉSIR, et c'est Désir qu'il vit à travers le
merveilleux corps de FEU D'OR, dont la peau couleur abricot parsemée
de duvets d'or et de feu resplendissait d'une faon surprenante; la
beauté de FEU D'OR lui fit penser à celle d'un arbre vivace
couvert de fruits tentateurs . FEU D’OR qui s'aperçut du trouble
que l'apparition de sa chair flamboyante avait produit chez bel
astre sentit une vague de feu langoureux se déverser dans son
cœur ,elle désira intensément que bel astre la prit et lui fit
l'amour, même si elle savait qu'il n'oserait pas encore la prendre
à cause que Miracle se dressait entre eux deux ,et qui les
empêchaient de s'adonner entièrement à leurs penchants. C'est
pourquoi ,elle lui dit peut de temps après alors qu'ils se
promenaient ensemble le long des quais. - Tu sais entre moi et
Miracle, les choses ne vont plus trés bien ,je supporte de moins en
moins son caractère, bien qu'entre nous subsiste une grande
affection je crois tout bonnement que j'ai cessé de l'aimer
;d'ailleurs nous ne faisons plus l'amour ensemble depuis plusieurs
mois .Miracle et moi nous vivons comme un vieux couple qui a passé
la cinquantaine ;il ne veut pas le reconnaître, mais le désir nous
a quittés .Je dois prendre sur moi de l'abandonner, car ma flamme
pour lui s'est presque envolée .J'attends de trouver en moi assez de
résolution pour le faire. Le même soir, elle lui parla à nouveau
de ses désirs d'échapper à l'emprise de Miracle ,et lui dit
aussi. ceci: Lorsque je t'ai vu surgir ,dés le premier jour j'ai
compris que mon cœur penchait vers toi! Je crois bien que je suis
amoureuse de toi, elle dit cela sans rougir et d'un seul trait comme
si cette chose quelle gardait en elle était sortie de sa bouche
comme un secret qu'elle ne pouvait plus taire. Bel astre qui était
encore sous l'emprise de RECONNAISSANCE, se demanda ce qui lui
arrivait. Il venait de comprendre que FEU D'OR venait de lui faire
une déclaration d'amour en bonne et due forme et qu'elle l'avait
désigné lui pour le remplacer ,car les bras de Miracle ne
l'étreignaient plus assez ,il en était complètement renversé
,mais il désirait gagner du temps, car il n'était pas très sur
que son cœur désira infliger à Miracle une si grande blessure que
celle qui consistait à lui ravir FEU D'OR; sous ses yeux c'est
pourquoi ,il dit à Feu D'or qui n'attendait qu'un mot de lui pour
s'abandonner tout entière - Je ne suis pas certain de vouloir tuer
Miracle, laisse-moi un peu de temps pour réfléchir. Bel astre à
cet instant était profondément troublé, car il sentait que sa vie
allait basculer car regardant au fond de lui, il avait deviné qu'il
ne pourrait pas échapper à Désir, car FEU D'OR avait revêtu
depuis peu l'éclatante parure DE DÉSIR et à présent qu'elle avait
réveiller en lui un feu qu'il croyait éteint, il ne pouvait pas
faire comme s'il n'existait pas .Toutefois ,il préféra passer pour
un timide pour un lâche ou même pour un indifférent aux yeux de
FEU D'OR en ne la prenant pas dans l'instant ou elle lui fît sa
déclaration; car il voulait consolider sa décision de la ravir à
MIRACLE; c'est pourquoi plutôt que de s'abandonner immédiatement à
elle ,il préféra passer sa nuit dans la solitude à sonder son
cœur et à peser le pour et le contre de ses résolutions, car il
voulait rester maître de ses décisions. FEU D'OR se sentait
humiliée ,car elle n'avait pas obtenu de réponse immédiate à sa
déclaration d'amour , c'est pourquoi elle se mit à haïr bel astre
durant quelques instants ,puis quelques instants après elle se mit
à le désirer si fort qu'elle se demanda si elle n'allait pas le
rejoindre sur sa couche; elle se souvint toutefois qu'il lui avait
demandé quelques moments de répit pour pouvoir réfléchir; elle se
dit qu’après tout, qu'elle pouvait lui accorder un peu temps pour
se décider; à condition qu'il ne dure pas trop, c'est pourquoi
s'étant arrêtée sur cette résolution ,elle finit par s'endormir
malgré la tension qu'exerçait sur elle ses pensées; elle était
surprise à vrai dire de la violence de son inclination pour bel
astre ,comme si de lui avoir jeté à la figure le feu d'amour qui
la brûlait au lieu de d'avoir apaisé ses pensées les brûlaient
entièrement .
FEU
D'OR.
Le
matin lorsque bel astre se réveilla, il avait prit sa décision.
Lorsqu'il vit FEU D'OR se réveiller ,il fit semblant de dormir;
mais lorsque comme à son habitude, elle prît sa douche, il se
dépêcha de se dévêtir pour la rejoindre .Il se glissa derrière
elle et alors qu'elle avait le corps enduit de mousse ,il cala son
corps contre le sien et il la caressa. Elle poussa un cri lorsqu'il
se colla contre elle, mais trés vite s'abandonna. Il avait prit la
décision durant la nuit de s'unir à à FEU D'OR .FEU D'OR
pensait t'il était de toute façon perdue pour Miracle. Il avait
décidé d'être son plus bel amant et de s'abandonner tout entier
à l'ardeur de ses étreintes ;et c'est ce qu'il fît. Ils
s’aimèrent sans réserve des jours durant jusqu'au retour de
Miracle. FEUX D'OR voulait parler à Miracle de son départ de
façon à ce qu'il y fût préparé ,et qu'il fût moins cruel pour
lui. ;elle prît garde toutefois pour ne pas attiser sa jalousie de
ne pas lui parler de bel astre .Mais Miracle à son retour ne voulut
pas l'écouter ,il était complètement absorbé par des idées
nouvelles qui lui étaient venues de son récent séjour dans une
ville d'Allemagne ou les gens vivaient en commune et pratiquaient un
art de vivre alternatif, qu'il voulait renouer avec les plus folles
utopies de 68,car il pensait que c'était la seule façon de pouvoir
s'en sortir. Il envisageait d'ouvrir sa péniche aux membres d'un
collectif de Défense de la Nature qu'il avait rencontré récemment
et avec eux il voulait entreprendre la construction d'une société
nouvelle.
Lorsque
FEU D'or s'aperçut que Miracle restait sourd à ses tentatives
d'explication, elle prit l'initiative d'aller rejoindre Bel astre la
nuit dans son lit ,se disant qu'après tout il n'y avait pas d'autre
chose à faire que de lui montrer la réalité de ses sentiments en
plein jour, car il se refusait à écouter ce qu'elle avait à lui
dire. Elle ne voulait pas s'enfuir lâchement avec Bel astre, car
elle voulait que Miracle constate de lui-même la beauté de sa
passion pour lui. Ce qui devait alors arriver un jour ou l'autre
arriva fatalement ;une nuit que Bel astre et Feu d'or étaient
enlacés comme deux amants ,et qu'il dormaient paisiblement après
s'être aimés, Miracle qui les aperçut déboula comme une furie
et les mit bat hors du lit; il tenait dans sa main une hache et
voulait tuer bel astre; Miracle qui semblait avoir trop bu ,projeta
violemment la hache sur la tête de bel astre, mais dans sa fureur
il ne fit que toucher son épaule, car il trébucha; la hache
s'enfonça seulement à demi dans l'épaule de bel astre qui
retrouva d'un seul coup toute sa vigueur, il jeta un grand coup de
pieds dans les parties les plus vulnérables de Miracle et le
repoussa violemment ,si violemment que Miracle en perdit l'équilibre
et s'affala sur un tas d'objets qui tournoyèrent et se brisèrent
tandis que miracle qui était devenu fou furieux tentait de se saisir
d'un crucifix en bronze qu'il avait renversé ;et quand il parvint à
s'en saisir il le jeta violemment à la face de bel astre qui l'évita
de peu; bel astre lui asséna en retour un coup de poing terrible
dans le ventre. Bel astre aperçut en rêve à cet instant l'image
d'une femme aux traits violemment défigurés par la colère ,il
sentit une force surhumaine l'envahir; en même temps qu'une vive
douleur lui déchirait l'épaule. Il vit Miracle se relever et foncer
sur lui tel un taureau au cou puissant ,il avait dans sa main un
couteau qu'il voulait lui enfoncer dans le cœur, il aperçut alors
à ses côtés une femme au visage gris et vert les cheveux dressés
sur la tête comme des serpents ,il comprit que c'était JALOUSIE qui
secondait Miracle et il prit peur, car la Force de Miracle plus
celle de JALOUSIE formait une armée terrifiante. Il vit a nouveau
en rêve l'image d'une femme aux traits défigurés par la colère ,
il sut bientôt qu'elle était avec lui, quand il la vit lutter à
ses côtés ; d'ailleurs elle lui dit pour l'affermir - Regarde ta
blessure! Il s'aperçut que du sang coulait le long de son bras .Pour
l'affermir davantage, elle l'invectiva avec force en lui disant
ceci: LE SANG D'ATTILA COULE DANS TES VEINES ,qu'elle jouissance
sublime de pouvoir donner libre cours à ta force. TUE ce FLEAU! Il
comprit en la voyant hurler à ses côtés telle une furie déchaînée
,que c'était celle qu'on surnommait VIOLENCE qui l'avait prit dans
ses rets ,un beau filet de sang s'écoulait de sa bouche qui était
d'or, et il vit resplendir un des tétons blancs qu'elle tenait
caché sous sa tunique couleur de sang ;elle le tenait fermement
d'une main en lui disant -SUCE MON SEIN ET ECRASE CE CRIQUET - Il
suça goulûment son sein et il sentit après avoir avalé le jus
affreux qu'il contenait que sa force était bien supérieure à celle
de JALOUSIE, car il se sentit pénétré d'une force démesurée Il
vit alors VIOLENCE se rapprocher de lui ,elle déposa un baiser
acide sur ses lèvres et mit dans ses mains en souriant la hache
blanche avec laquelle Miracle l'avait frappé, et elle lui dit avec
tendresse:- FRAPPE FORT NET ET SANS DETOURS ET TU ABATTRA CE PUCEAU
D'UN SEUL TRAIT. Il s'apprêtait à frapper celui qui s'appelle
MIRACLE D'un coup net et précis du tranchant de la hache blanche que
lui avait tendu VIOLENCE, quand il vit soudain se dresser une femme
au corps d'or étincelant , elle se dressait face à lui, le
suppliant d'arrêter; elle était si divinement belle comparée à
ces deux furies qu'étaient Jalousie et Violence ,que bel astre eut
grande peur de la blesser avec l'arme terrifiante qu'il tenait à
la main ;c'est pourquoi il lâcha prise ,il jeta la hache de côté
et recula de deux pas, Miracle qui semblait tout à coup dégrisé
fit de même un peu plus lentement, car il avait vu surgir le
tranchant de la hache blanche qu'agitait bel astre avec une telle
violence qu'il en était resté muet d'effroi. Ils s'étaient arrêtés
tous les deux au même instant de se battre ,comme deux vulgaires
bêtes enragées ,car la beauté quasi divine de la femme au corps étincelant les avaient éblouis ;elle avait réussit à percer
la cuirasse de leur cœur au moment précis ou celui allait
s'obscurcir pour un temps infini, elle leur était apparue d'une
telle effrayante beauté, que la rage qui les animait retomba d'un
seul coup; c'était comme si le ciel s'était soudainement ouvert
au-dessus de la tête de deux fauves en train de s’entre-déchirer,
pour laisser entrevoir une partie du feu céleste qui consumait
l'espace ;cette vision surnaturelle impressionna si fortement leur
cœur tout aveuglé par la rancune, qu'il en oublièrent d'un seul
coup pourquoi ils en étaient venus à se battre d'une façon aussi
vindicative ;c'est pourquoi ils s'assirent et pleurèrent comme deux
enfants honteux.La beauté si singulière qui avait surgit si
impérieuse n'était rien d'autre que la déesse qui protégeait Feu
d'or ,elle était apparue comme par magie pour montrer qu'elle aussi
avait son droit à dire.FEU D'OR redevenue une âme simple soigna la
blessure de Bel astre, Miracle qui était dessaoulé se mit à
contempler la situation d'un œil plus affermit .Il avait honte
d'avoir cédé, à Jalousie, tout comme bel astre avait honte d'avoir
cédé à Violence .Miracle semblait effondré, car il ne s'imaginait
pas qu'il tenait tant à FEU D'OR.FEU D'OR de son côté avait peur
de laisser Miracle tout seul, car elle craignait qu'il ne commette
quelques actes irréparables si elle le laissait seul pour partir
avec Bel astre; c'est pourquoi Bel astre voyant les choses ainsi
tourner, leur annonça qu'il allait les quitter, car après ce qui
c'était passé ,il ne voyait pas d'autre solution que de partir
.Miracle malgré la terrible blessure que lui avait infligé FEU-D’OR
était tout heureux pourtant de la garder auprès de lui, car si
elle reste pensai t’il, c'est qu'elle tient encore à moi. En
réalité FEU D'OR ne restait auprès de Miracle ,que parc’qu’elle
l'avait toujours en affection et qu'elle voulait lui faire accepter
le fait qu'elle vive avec un autre; c'est pourquoi elle prit Bel
astre dans un coin et lui dit juste avant qu'il parte .- Je dois
m'expliquer avec Miracle ,c'est avec toi que je veux vivre,
laisse-moi quelques jours de répits, ensuite je te rejoindrai car
c'est pour toi que j'en ai. Soigne ta blessure ,elle pourrait
s'infecter .Ou seras - tu? Bel astre écrivit une adresse sur un
morceau de papier et lui tendit en disant :- C'est dans un SQUAT
dans le quinzième !FEU D'OR lui répondit :Je viendrai! - Et elle
disparut. Bel astre longea prestement les quais et marcha dans Paris
,il avait la sensation enivrante de vivre un conte de fée cruel et
merveilleux.
CHAPITRE
II
____________________________________________________________________________
Apparition
de Raie D'or. Bel Astre réintègre le squat céleste. Feux d'or
qui est venu rejoindre bel astre au squat céleste ,prend la place
de Désir dans le cœur du poète. Rencontre avec blanc rêves,
folle danse et étoile Apparition de BEL ART. Présentation des
nouveaux habitants du squat céleste...Feu d'or et bel astre
participent en compagnie de leurs deux amis Blanc rêve et folle
danse, à la création d'un Mystère sur le parvis d'une HLM.
Ouverture de la "La Sainte clinique." Dispersion. Départ
de Blanc rêve et folle Danse.
_______________________________________________________________________________
Lorsque
bel astre revint dans le squat céleste ou il avait vécu avec Désir,
il rencontra sur sa route son ami Raie d'or ; Raie d'or qui roulait
en vélo et qui transportait sur son porte bagage un gros panier dans
lequel se trouvait plusieurs chaton l'interpella en ces termes -"Ohé
! Ohé ! Voilà un revenant ! Ou étais - tu donc passé Bel astre je
te croyais enterré…! Tu tombes bien, car j'aimerais savoir si tu
compte revenir habiter là, car on n'arrête pas de me demander si
votre piaule est disponible. J'ai pu dissuader jusqu'à présent les
candidats au poste ,mais tu dois revenir ici si tu veux la garder,
car sinon demain on va vous la squatter, d'ailleurs on a changé la
clés, il y avait trop de grabuge. Bel astre lui répondit - J'ai
bien galère durant quelques temps, je te raconterai…une autre
fois, à présent je reviens y habiter ! Je te remercie de l'avoir
gardée pendant notre absence. Il ajouta. Désir n'y reviendra plus
elle s'est envolée ! Raie d'or lui dit : - C'est vraiment dommage
vous étiez bien ensemble ! - Sur ce il ajouta : - Je dois te
laisser, j'ai une course urgente à entreprendre, on se revoit à
plus ! Je repasserai demain Salut ! Pour la clé demande à ta
nouvelle voisine, elle s'appelle Étoile. Bel astre le salua et le
regarda partir, il ressemblait à un clochard céleste, avec son
grand manteau noir qui lui pendait jusqu'aux mollets, avec ses bottes
de cuirs peintes en jaune, et son écharpe multicolore qui flottait
au vent ; et ses grands cheveux noirs qui formaient de folles vagues
dans son dos ; on l'appelle Raie D'or non sans raison pensa bel astre
en contemplant l'empreinte qu'il laissait derrière lui. Lorsque Raie
d'or passe - on voit se profiler dans son sillage, une rainure
magnifique qui brille comme de l'or, c'est son cœur sans relâche
qui la trace. D'autres disent que Raie d'or doit son surnom à cause
de la dextérité avec laquelle il manie le pied de biche, et à la
manière particulière qu'il a de tracer à l'aide de celui ci une
sorte de signature sur la porte des maisons qu'il vient juste
d'ouvrir, mais bel astre lui, ne voit aujourd'hui que la ligne
éclatante que son cœur trace sur l’asphalte.Il vit revenir Raie
D'or tout essoufflé, Raie d'or s'arrêta prés du trottoir pour lui
dire : - Au fait ça t'intéresse peut-être j'ai quelques chatons à
caser… çà pourrait peut-être t'intéresser, ils sont vraiment
trop mignons, regarde ! Allez - tu va bien m'en prendre un pour me
les sauver lui dit Raie d'or d'un air désespéré... J'ai pas
pensé à te les proposer tout à l'heure, mais après tout... tu
pourrais faire mon affaire ?Bel astre se souvint qu'il adorait les
chats lorsqu'il était enfant, présentement, il ne pas voulait
encombrer sa vie avec un animal, mais Raie d'or était tellement
émouvant qu'il finit par céder. Lequel veut - tu lui dis Raie d'or
qui était ravit de pouvoir lui refiler un de ses précieux petits ?
Laisse-moi déesse (Isis), lui dit Bel astre elle est noire, comme la
nuit et ses yeux sont d'or, pourrait ressembler à désir par
certains côtés, je ne sais pourquoi, elle me fait penser à elle
!Bel astre mit Déesse (Issis) dans la poche intérieure de son
grand manteau de coton, il traversa le boulevard et contempla le
Squat céleste. Il le trouvait réellement beau, car la façade en
était peinte; il agita la cloche qui était suspendue à l'entrée;
une jeune femme qu'il ne connaissait pas apparut derrière la grille
de la porte. Je suis bel astre, j'habite ici dit-il - Ah c'est toi
bel astre ! Nous sommes donc voisin, j'occupe depuis quelques jours
la petite chambre juste à côté de la tienne, je m'appelle Etoile.
Elle avait l'accent belge, et son blanc visage était aussi beau que
celui d'une étoile de cristal.Bel astre, avait peine à reconnaître
la chambre dans laquelle il avait vécu avec Désir, elle lui parut
assez confortable, mais une odeur de misère s'en échappait. Il
ouvrit grand les fenêtres et brûla un bâtonnet d'encens pour
parfumer l'atmosphère. Il demanda à sa nouvelle voisine si elle
n'avait pas un bol de lait à offrir à sa petite chatte qui
s'appelait Déesse, et il partit faire des courses dans le grand
supermarché FRANPRIX qui trônait quelques rues plus loin. Il passa
tout le reste de son temps à faire du ménage. Puis quand il eut
finit, il se mit à lire quelques livres au hasard ; le premier de
ces livres contenait des poèmes de Verlaine, le premier poème sur
lequel il tomba, lui remit en tête il ne savait pourquoi le souvenir
de Feu D'OR, le poète s'adressait pourtant à Dieu et non pas à
une femme.
- Il faut
m'aimer. Je suis ces Fous que tu nommais,
Je suis l'Adam
nouveau qui mange le vieil homme,
Ta Rome, ton
Paris, ta Sparte et ta Sodome,
Comme un pauvre
rué parmi d'horribles mets.
Mon amour est
le feu qui dévore à jamais
Toute chair
insensée, et l'évapore comme
Un parfum et
c'est le déluge qui consomme
En son flot
tout mauvais germe que je semais,
Afin qu'un jour
la Croix où je meurs fût dressée
Et que par un
miracle effrayant de bonté
Je t'eusse un
jour à moi, frémissant et dompté.
Aime. Sors de
ta nuit, Aime. C'est ma pensée
De toute
éternité, pauvre âme délaissée,
Que tu dusses
m'aimer, moi seul qui suis resté !
Il
lui semblait que le souvenir qu'il avait de Désir s'estompait,
c'était désormais FEU D'or qui tourmentait son cœur.Il se dit : -
Je suis un inconstant, chaque femme que j'aime est à chaque fois
nouvelle, et chaque fois que j'aime - je ne vois que le visage de
celle que j'aime. Il continua sa lecture jusque fort tard et quand il
en eut marre il sortit pour prendre l'air. Les jours suivant - il se
dit qu'il lui fallait à nouveau faire rentrer de l'argent car il
n'en avait presque plus. Il fit les petites annonces et passa
l'essentiel de son temps à courir après des jobs.- Si j'étais fils
de riche pensais t'il je pourrais me passer de ce genre de galères,
celles ci m'obligent à courir après la vie comme un chien coure
après son os ; mais il se disait aussi... ne suis - je pas après
tout légal d'un chien errant? Il dégotta un job comme distributeur
de prospectus, car il ne voulait pas se trouver un job durable,
d'ailleurs il se sentait si vulnérable du côté là, que c'était
préférable de ne pas y penser. Il n'arrêtait pas de rêver en
silence au grand et merveilleux poème qu'il devait écrire ; mais
il savait que pour lui le temps jouait en sa défaveur, il se sentait
brisé et faible il était estourbit. Il se demandait pourquoi il
se sentait si vulnérable alors que la vie aurait du lui sourire, il
se demandait s'il n'était déraisonnable d'être un simple parias,
alors qu'il aurait pu devenir comme tout le monde, un simple et
affreux citoyen. Il aperçut une fois encore marchant à ses côtés,
celle qui s'appelait INCERTITUDE.-elle me colle comme si j'étais son
concubin; je devrais la chasser, mais je ne sais comment m'y prendre
pour la chasser ;elle me poursuit comme une amante fidèle ,je dois
donc m’acoquiner à elle, tout en faisant semblant qu'elle ne soit
pas avec moi, car j'ai cessé de l'aimer. Les jours suivant - il
retrouva la pêche, car le contact des autres galériens à travers
son job, lui faisait prendre conscience qu'il n'était pas le seul à
vivre dans la dèche. Certains jours, il voyait aussi rapide que
l'éclair apparaître le visage de Sublime, il repensait alors à sa
manière ailée de voir les choses, mais comme elle avait cessé de
le visiter,il pensait qu'elle avait cessé de s'intéresser à lui
alors son visage disparaît de ses pensées aussi vite qu'il avait
passé.Il trouva un autre job, il devint compteur de véhicules sur
le tronçon d'un axe périphérique à l'intérieur de Paname. Il
reprenait goût à la sauvagerie urbaine ; à force de voir autour de
lui se déployer le spectacle fantastique de milliers de véhicules
d'aspects brillants se déverser en un flot continu sur les
boulevards splendides, cela le rendait mystérieusement joyeux. Il
exultait parfois prit par l'ivresse de la ville ; une voix résonnait
en lui ; elle disait : - Je suis le poète exalté, Je suis le grand
veneur, je fais partie des hommes tatoués d'instincts qui
contemplent le spectacle de la vie comme si c'était un festin
prodigieux qui leur était donné pour apaiser leur goût du meurtre,
je retrouve à travers ces grossiers délires civilisés les
attraits innombrables du grand cérémonial que nous offre la nature
lorsqu'elle surgit toute nue devant nos yeux pour bien s'assurer
qu'elle est à l'exemple de Venus la seule déesse digne d'être
vénérée à cause de sa divine beauté, l'instant d’après il se
disait, n'exagérons rien, je suis cinglé ; je suis à peine moins
cinglé que tous ces hordes de citadins qui participent sans s'en
rendre compte, à la célébration de la folie du monde.
Saoulons-nous d'ivresse, jouissons des mille éclats du soleil tant
qu'il brille sur nos têtes, demain sera peut-être un jour funeste.
Toutefois malgré ses foutus états d'âme, cette cure de rixes
urbaines lui faisait du bien, il se sentait de nouveau amant des
grands espaces de ceux qui se tiennent cachés, sous les revers de
la voûte splendide qu’égrène sans complaisance la complainte
toujours ravivée des jours monotones.FEU D'or n'était pas apparue,
il se dit : - Je dois l'oublier ! Elle est retombée dans les bras de
Miracle, les femmes sont imprévisibles ! J'aurais du m'éviter la
peine de l'aimer. L'instant d’après il se disait : - Je suis fou,
fou et stupide je raisonne comme un vulgaire amant... en réalité
j'aurais du la ravir à Miracle au lieu de consentir à ce qu'elle
lui reste, car à présent elle doit être retombée sous sa coupe...
l'instant suivant - il raisonnait ainsi. - Si Feu D'or ne vient pas,
c'est bien ainsi, c'est qu'elle aura fait son choix, je dois
consentir à la perdre, car elle ne m'appartient pas. - INCERTITUDE
croisait toujours son chemin.FEU D'OR fit son apparition dans la vie
du poète alors que celle ci tendait à prendre la forme d'un
douloureux calvaire ; il s'abandonnait au fil inconstant des jours
comme un être exilé dans la profondeur de ses rêves sans élans,
il s'imaginait qu'il était un poète exilé au fond d'un pays
incertain alors qu'il n'était qu'un être humain traversé par le
doute et la désespérance.Feu D'or raviva sa vie en lui donnant le
Feu qui brûlait dans son cœur elle fit resplendir ses jours en
déposant sur ses lèvres le baiser furieux des amants. La vie terne
du poète revêtit du jour au lendemain des airs plus magnifiques ;
il se rendit compte alors combien il était faible ; car seule la
présence d'une femme pouvait magnifier son errance, il avait cru
pouvoir défier la vie en solitaire lorsqu'il vint sur Paname pour
accomplir son grand périple initiatique ; il s'apercevait que sans
le secours d'une femme il était désarmé. Feu D'or, lui fit l'effet
d'une bourrasque, elle transforma radicalement l'appartement ou
ils vivaient, elle fit briller le feu de la passion dans leur
campement et sur le squat devenu soudainement un grand campement
solaire, elle insuffla dans la vie du poète atterré, la vigueur
saisissante qui lui faisait défaut pour affronter la vie avec l’œil
des hommes en proie à l'extase bienheureuse, ceux dont le cœur est
remplit des plus folles espérances. Elle entraîna Bel astre presque
à son corps défendant sur la rive dure des battants, car elle avait
une énergie éblouissante. Bel astre en réalité vivait toujours
intérieurement son chemin de croix ; depuis que Désir l'avait
abandonné, il ne savait plus ordonner sa vie selon la suite des
plaisirs. Il vivait sous la coupe éblouissante de Feu D'or qui
l'avait prit pour son nouvel amant, car elle avait remarqué en lui
le feu intérieur qui couvait, et elle voulait qu'il en fasse jaillir
un Poème somptueux ; mais bel astre attendait, il attendait que le
manteau de sombritude et solitude qui recouvrait sa vie, vienne à s'user pour
en porter un autre qui fût plus resplendissant, il le voyait ce
manteau recouvert de grandes formes solaires prodigieusement
éclatantes, et non plus seulement parcheminé de pétales de
tristesse, comme ceux qui formaient une boucle sinueuse sur le
manteau qu'il portait.C'est à cette époque qu'il fit la rencontre
de celui qui s'appelait Blanc rêve.
Il
vit un jour alors qu'il se promenait sur les quais du métro pour
observer la faune qui débarquait, un homme singulier vêtu de blanc,
il ressemblait à une apparition ; c'était blanc Rêve qui
traversait la ville, comme si c'eut été une plaine ou une forêt ;
il marchait nu - pieds et soufflait dans une grande flûte de bois
qui avait l'aspect tendre ;des sons qui avaient la consistance
limpide de l'eau qui jaillit des ruisseaux s'échappaient de
l'instrument qui paraissait dans ce lieu souterrain bruissant de
toutes part sortir d'un autre âge. La foule parisienne battue par le
rythme infernale de la ville meurtrière, ne semblait pas même ouïr
ces sons échappés d'un quelconque, mais prodigieux cirque
naturel, elle passait rapide comme un fleuve de montagne, se
contentant de s'écarter comme le ferait une rame d'eau, impétueuse
lorsqu'elle heurte un rocher qui se trouve placé au milieu de sa
course ; de même, la vague d'écume bruissante et les nappes de voix
floconneuses qui tournoyaient dessous la voûte céleste du
Métropolitain, ne semblait pas avoir prise sur celui qui marchait
d'un pas égal sur ses flancs ; pas plus d'ailleurs que les immenses
panneaux publicitaires qui encadraient l'espace prisonnier de la
ville souterraine ,ils miroitaient sans fin tels des mirages que plus
personne ne voyait à force qu'ils apparaissent; ils semblaient
exilés sur les murs sombres parsemés de lumière de cette cité
humaine qu'on sentait lourdement enfouie sous la terre.Bel Astre
écouta le son captivant de la flûte, et lorsque l'homme habillé de
blanc s'assit sur un banc, il vint à lui pour lui parler, car il
avait reconnu en lui, un frère de rêve. Il l'invita à venir tenir
gîte dans le Squat céleste, car il voulait en faire son ami. Il
l'amena avec lui dans la maison céleste, et c'est alors que lui
apparut Blanc rêve dans toute sa splendeur. Il reconnut en lui nom
seulement un frère de rêve, mais aussi un magistral poète des
espaces insoumis.Blanc rêve qui était de quelques années l'aîné
de bel astre avait derrière lui un passé glorieux, il avait vu
resplendir les premières vagues de spleen dans cette partie du monde
qu'on appelle occident offert par une société repue à une
génération de poètes encore soumise afin qu'elle se révolte
contre l'ennui mortel que les flots implacables déversaient sur
leurs âmes, ce que voyant, dans un geste de défi impétueux, ils
avaient décidé à l'encontre des flots contraignants de vivre selon
l'ordre imprimé par leurs rêves, ils s'étaient réunis l'âme en
feu, et s'étaient mis à construire des vaisseaux somptueux. Sur des
nefs d'argent d'or et de neige, ils avaient embarqués ; parcourant
les océans d'ennuis ,à cheval sur la crête fabuleuse des vagues
étincelantes ,leurs vaisseaux d'argent d'or et de neige avaient fini
par accoster sur des terres nouvelles dont certaines pouvaient avoir
quelques ressemblances avec ce blanc pays qu'on appelait l'Eden.
Blanc rêve était un des premiers de cet étrange et belle contrée
qui s'appelle France à avoir fait le voyage vers le pays des hauts
rêves ; il avait accosté sur une de ces îles splendides quelques
années auparavant, il y avait bâtit un temple gigantesque un
grand auditorium d'or, il l'avait bâtit aux dimensions du rêve
édénique démesuré qui l'habitait. Dans cette splendide demeure il
recevait les divins musiciens qui voyageaient sur toutes les mers,
dont nous avons parlé, ils débarquaient poètes et bardes en tête
de leurs grandes nefs d'argent d'or et de neige, et ils soufflaient
dans leurs grandes conques de verre pour attiser les vents précieux
qui soufflants sur les mers devaient entraîner toute une génération
de poètes illuminés sur le chemin tumultueux des océans couverts
de rêves, c'est pourquoi certain disaient en les voyants passés
l'air inspiré, les vêtements déchirés, qu'ils ressemblaient à
des Clochards célestes ; car c'est ainsi que se fabriquent les
légendes ; Blanc rêve qui en faisait partie était encore tout
auréolé par ses feux, lorsqu'il croisa bel astre.Blanc rêve vint
habiter dans le squat céleste, il était perdu dans le maelström
de ses rêves a moment ou il rencontra celui dont nous contons
l'histoire ; il errait dans Paname tel un oiseau égaré dans un
palais immense dont il ne voyait pas l'usage. Il avait décidé de
monter sur la grande capitale après avoir vécu quelques temps dans
les bois afin de retrouver le contact avec les forces éclatantes de
la nature, car son divin voyage l'avait mené au cœur du pays des
mirages ; là il s'était perdu dans une contrée brillante qui
s'appelait extase. Il avait dressé sous les grands chapiteaux, où
ils recevaient ses bardes, sacrés et ses nombreux convives de
grandes cuves remplie de ce précieux et dangereux nectar qu'on
appelait Extase, certains la surnommaient la déesse des voyages, à
cause qu'elle avait la faculté d'entraîner celui qui buvait à sa
coupe vers des pays lointains, inaccessible à tout homme ordinaire.
Blanc rêve qui avait trop bu du précieux nectar avait perdu l'usage
de la raison car celui qui oublie que la déesse avenante qui
s'appelle extase dépose toujours dans le fond de sa coupe précieuse
un poison qui rend fou, celui là méritera de chuter, lorsqu'il
boira la coupe, s'il est assez stupide pour la boire jusqu'au bout.
Blanc rêve non seulement avait perdu l'usage de la raison, mais il
avait par la même occasion perdu son grand chapiteau d'or celui sous
lequel il recevait les bardes et les poètes céleste, car la police
ailée et prompt à réprimer les gens d'extase, l'avait surpris en
train de verser dans la coupe de ses invités le précieux nectar.
Elle l'avait chassée de son grand auditorium d'or, et l'avait mené
pieds et poings liés jusqu’à la dure prison. Ayant purgé sa
peine Blanc rêve, pour se purifier de tous ses excès s'était
promener tel un ermite dans les bois, se nourrissant d'herbes et se
baignant dans l'eau clair des ruisseaux, comme l'avait fait avant
lui, mais pour d'autres raison, le grand poète nostalgique qui
s'appelait Thoreau. Après s'être converti au culte de la nature,
blanc rêve avait décidé de venir affronter Paname la ville
céleste il voulait savoir si la force de son chant, sa flûte et
ses pieds nus, pouvaient traverser la ville altière, avec la même
légèreté qu'ils avaient traversés les bois souverains. Blanc rêve
défiait la ville meurtrière avec l'air superbe des voyageurs qui
ont frôlés l'abîme, il savait qu'il marchait pieds nus devant une
divinité qui pouvait à chaque instants l'écraser, car elle ne
supportait pas qu'on défie sa splendeur, et encore moins qu'on
l'offense en croyant qu'on pouvait avoir accès à ses ruelles
splendides à ses précieux boulevards, à ses temples prodigieux
sans avoir consentit à lui adresser les offrandes qu'elle réclamait
à tous ceux qui voulaient jouir de ses sublimes attraits ; il
fallait consentir de se livrer à elle, si on voulait être accepté
dans ses murs, car l'impitoyable divinité dévorait sans pitié tous
ceux qui ne se pliaient pas à ses caprices. Elle laissait sur le
tapis tous ceux qui avaient la prétention de croire qu'ils
pouvaient fouler son espace éclatant, sans avoir consentit à baiser
ses pieds d'argent, et sa robe de lumière, car si elle pouvait se
rendre aussi belle qu'une déesse d'amour, elle pouvait devenir
plus cruelle qu'une déesse guerrière pour ceux qui avaient eut la
malchance de lui déplaire.Lorsque Blanc rêve vint habiter le squat
céleste, il n'était pas seul, il était accompagné de celui qui
s'appelait Folle Danse. Il avait rencontré ce dernier par hasard au
fil de ses errances dans la belle capitale. Folle Danse était venu
dans la splendide capitale pour s'exercer à l'art du théâtre qui
avait cours en cette partie du monde qu'on appelle occident, il
avait survolé l' océan et la terre, puis la terre et l'océan
assis dans le beau réceptacle d'un avions blanc argenté, pour venir
étudier nos coutumes qu'il ne connaissait qu'imparfaitement, car il
était natif d'un pays ou avait cour d'autres manières. Le pays
d'où venait folle danse, on ne l'apercevait pas facilement, car il
était masqué par huit épaisseurs de nuées blanches, c'était du
moins ce que disait de lui, il y a de cela plus de deux cents années,
un des nombreux barde céleste qui y tenait demeure. Folle danse
lui-même semblait lorsqu'on l'apercevait, avoir le corps couvert
d'au moins dix épaisseurs de nuées blanches, car son corps qui
était souple et agile, portait un cœur qui respirait toujours au
rythme du peuple auquel il appartenait. Ce peuple qui vivait confiné
sur un archipel, était un des peuples les plus esthétisant du
monde. Folle Danse qui avait hérité de son sens artistique, était
pour sa part un danseur prodigieux, cela donnait, qu'en l'observant
danser - on pouvait admirer hormis la force et la beauté de sa
danse, le talent d'un peuple qui savait donner grand style et parure
exceptionnelle à chacune de ses apparitions, c'est pourquoi chaque
intervention de folle danse était reçue comme une fête pour l’œil,
est était attendue avec grande impatience par tous ceux qui
l'admiraient. Lorsque folle danse se mettait à danser Blanc rêve
l'accompagnait du son de sa divine flûte, blanc rêve tout de blanc
vêtu arpentait l'espace avec grande lenteur, alors folle danse, de
couleurs vives habillé, se mettait à projeter son corps dans les
airs à la façon d'une hirondelle céleste tournoyant dans le ciel,
ses va et vient rapides fouettaient l'azur avec si grande grâce
qu'on en était tout éblouit.Avec l'apparition de Blanc rêve et de
folle danse, la vision que Bel astre avait du monde se modifia,
c'était comme si leur présence dans le squat céleste venait jeter
du baume sur ce qui aurait pu lui rester de tristesse depuis le
départ de Désir. Il y avait déjà la présence charnelle de Feu
D'or qui avait ravivé ses instincts amoureux, la présence de ces
deux amis à ses côtés vint pour le rappeler à ses devoirs de
création ; il se remit à écrire, et s'initiait avec Folle danse à
l'art de la danse, il puisait dans la grande force de persuasion de
Blanc rêve de nouvelles convictions sur l'emploi qu'il y avait à
faire à bon escient des choses qui nous sont données en ce monde ;
ce dernier savait lui insuffler la dose d'enthousiasme qu'il est
nécessaire de posséder pour affronter la vie d'un œil
perpétuellement en éveil. Blanc rêve qui sortait d'une longue
période de repli retrouvait en partie les énergies qui avaient
fait de lui un souverain catalyseur d'espérances à l'époque ou
brassant à pleine main les utopies les plus folles, il avait réussit
à ériger son temple dédié aux plaisirs de la vie ; son grand
auditorium d'or. Peu à peu la face intérieure du squat céleste se
transformait, on y voyait paraître de nouvelles têtes des têtes
toutes portées vers les rêves, les mauvais génies qui hantaient
le squat sous la forme de démons attachés à des seringues
d'argent, s'étaient volatilisés. Etoile, la nouvelle voisine de bel
astre et de Feu d'or faisait partie de ces nouvelles têtes toutes en
proie au rêve ; elle pratiquait-elle aussi l'art de la danse, elle
était certes plus réservée que Folle danse mais sa cambrure divine
n'avait rien à envier aux plus belles danseuses qu'on voyait sur les
scènes des musées d'art moderne, sa passion pour la danse était
encore toute neuve, elle avait encore besoin d'être renforcée ;
toutefois, elle avait beau sortir avec un amant qui s'appelait beau
rivage, elle n'en demeurait pas moins toute tremblante et soumise à
l'éclat de ce grand séducteur qui avait pour nom BELART .Ce
dernier agitait au-dessus de la tête de ceux qui rêvaient d'une
gloire même éphémère la promesse d'une vie éclatante ;BEL ART
promettait à tous ses amants épris de beauté, une vie de gloire
éternelle.
C'était
un prince plein d'attraits aux façons de faire subtiles et
gracieuses qui avait le génie de faire reluire les choses les plus
vulgaires et les plus laides en choses désirables ,ils les rendaient
si délicates et si avenantes qu'on les croyaient tout à coup dignes
d'être aimées, il transformait le métal vulgaire en or précieux
;le corps le plus laid apparaissait revêtu de ses atours aussi
splendide que celui d'une déesse de l'antiquité ; tous ceux qui
avaient le secret désir de s'accoler à lui pour apprendre de lui
devaient sans compter sacrifier leur temps et leurs humeurs afin
d'être entièrement à son service car Bel art était un amant
capricieux rancunier et exigeant. Certains pouvaient passer leur vie
à lui offrir ses services, ils n'en retiraient souvent que vaine
gloire.Bel art était grand et généreux,mais il était souvent en
compagnie de celui qu'on appelle Faux semblant (ou Artifice) ,il
n'hésite jamais à se prostituer pour une simple poignée d'argent
ce dernier fausse tous les talents à cause qu'il ne sert que les
apparences de l'art ;cela d'aillleurs ne semblait pas affecter Bel
Art ;les relations qu'il 'entretenaitt avec les plus grands de ce
monde l'obligeait souvent à se prostituer sans que cela
d'ailleurs ne parût l'affecter ,car Bel Art était parfaitement
inconstant, il avait prit pour mauvaise habitude car sa vie était
instable de se faire macquer par des individus grossiers qui
achetaient ses services par le seul fait qu'ils avaient assez
d'argent pour le payer grassement, comme il y trouvait parfois son
compte il s'était fait une raison de composer avec toutes sortes de
circonstances et il n'hésitait pas à se compromettre avec toutes
sortes d'individus qui s'intéressaient à lui uniquement pour le
prestige qu'il y avait à être vu en sa compagnie. Bel Art usait de
son prestige sans compter, ce qui lui valu souvent quelques déboires,
car à force d'être sollicité de toutes part - il finissait par ne
plus savoir parmi tous ceux qui le sollicitaient lesquelles ils
devaient satisfaire en premier, soit les riches ou les pauvres, soit
les bavards, les menteurs les naïfs ou les sots tant il les
confondait tous à force de les voir tous réclamer son pucelage,
c'est pourquoi il finissait parfois en compagnie de Faux Semblant
dans les bras de quelques bourgeois stupides ou vantards ou dans ceux
de quelques proxénète au grand cœur qui l'employait à faire le
tapin sur les boulevards de la dernière grande avenue des Temps
modernes. Si Bel art n'avait pas été talonné de prés par sa sœur
aînée qui s'appelait Belle âme il y a de fortes chances qu'on
l'aurait employé uniquement à astiquer à longueur de journée
les pissotières des rois et des riches seigneurs qui peuplent notre
univers, car Bel art était trop prompt à faiblir devant richesse et
pouvoir pour tenir en respect à lui seul toutes ces canailles, seule
Belle âme en était capable.Elle pouvait faire la distinction entre
un riche et un pauvre entre une canaille et un simple d'esprit. Sans
le concours de Belle âme Bel art n'était rien d'autre qu'un simple
pourvoyeur de rêves qu'on pouvait rançonner tout à merci selon les
circonstances ou sa vie instable le menait. Si Bel art était tant
admiré malgré tous ses défauts, c'était que bien peu de personnes
semblaient instruites de ses défauts, seul ceux qui avaient prit
l'habitude de le côtoyer d'assez prêt pouvaient connaître sa
véritable nature, ils se méfiaient alors de lui comme de la peste;
c'est pourquoi beaucoup de ceux qui se laissaient prendre à sa belle
mine et se mettaient de bonne foi à son service, se retrouvaient
parmi ceux qui le détestaient le plus une fois qu'il les ait laissé
choir, car ils s'étaient aperçu ,mais trop tard des traîtrises de
Bel Art.Bel astre qui n'était pas entièrement niais, avait compris
du peu qu'il connaissait des choses de la vie que Bel Art était un
des personnages de qui il devait le plus se méfier, car il avait
aperçu plusieurs fois son ombre tourner autour de lui. Bel astre
malheureusement tombait souvent dans l’excès inverse, il vouait un
culte obsessionnel à Belle âme, la sœur aînée de Bel Art. Belle
âme qui avait certes de belles qualités n'était pas non plus
exempte de défauts ; elle conduisait souvent ses amants à leur
perte, car elle leur faisait confondre, le sublime et le réel, tant
est si bien que la vie de ceux qui ne voyait que par elle devenait
parfois sujette à des déboires, car ils recherchaient toujours une
vérité située au-delà de celle qu'ils avaient présente sous les
yeux, pensant que la seule vérité se trouvait en dehors de celle
qui leur était directement accessible. Ils ne trouvaient pas celle
qui leur était accessible suffisamment digne de confiance ou
d’intérêt, c'est pourquoi ils s'ingéniaient à en chercher
d'autres hors de portée, alors que celle qu'ils avaient sous leurs
yeux aurait du leur suffire amplement. Bel astre à l'époque ou nous
le décrivons n'avait pas encore tout à fait compris cette chose,
c'est pourquoi nous le verrons en maints endroits tomber sous la
coupe lancinante de Belle âme.
LES HÉROS.
Dans
le squat céleste il y avait aussi Raie d'or qui passait
régulièrement mais qui n'y habitait pas, toutefois il y tenait une
place importante car il faisait partie de ceux qui avaient fait
partie de la première vague d'occupation du squat céleste, la
réputation de son coup de pied de biche doré avait déjà fait son
chemin, c'est pourquoi il était déjà accueilli partout ou il
passait comme un véritable héros de légende; héros il l'était en
vérité dans le cœur de ceux qui connaissaient par cœur la
première partie de la légende des squats célestes.Dans le squat
céleste il y avait aussi feuille d'or qui s'était installé ;
feuille d'or passait ses journées à sculpter des formes en papier
mâché qu'elle recouvrait de feuilles de papier argenté et de vives
couleurs, parfois, elle glissait une ou deux feuilles dorées sur ces
étranges sculptures qu'elle exposait dans la vitrine du squat divin,
car avant d'être occupé par des squatters célestes, la maison
peinte tout de vert et de violet l'avait été par toutes sortes de
boutiquiers, et la belle vitrine qui leur avait servit à faire
reluire leurs divins objets servait à présent pour les nouveaux
occupants du squat céleste à faire reluire leurs étranges poèmes,
qui prenaient tantôt la forme de sculptures nègres urbaines que
Raie D'or réalisait à ses moments perdus de mots sculptés par
Désir dans les épais annuaires téléphoniques, de peintures
exotiques tirées d'un catalogue des galeries Lafayette que Bel Astre
travaillait à la façon des primitifs, car le démon de la peinture
avait commencé par le prendre.La divine maison accueillait dans son
sein des poètes de passage et des chanteurs de rue, des
contestataires et des militants révolutionnaires venaient parfois la
visiter pour l'offrir en exemple car elle faisait figure de Reine
dans les milieux de la contre culture de la fin des années soixante
dix. Sa sublime façade avait été peinte par un couple mythique qui
était reparti pour Amsterdam la divine, c'est ainsi qu'on
l'appelait, car pour tous elle était la Mecque des squats céleste
de ces années là.Il y avait aussi parmi ses nombreux occupants
celui qu'on appelait Braqueur à cause de la facilité qu'il avait à
subtiliser à tous ceux qui faisaient acte de propriété, les
reliques qui faisaient leur orgueil de divin propriétaire ; il y
avait Malfrat et Errante qui vivaient parfois ensemble, mais qui
souvent se disputaient, car Malfrat trompait souvent Errante avec des
homosexuels de passage, car Malfrat qui n'avait pas de principes ne
faisait que ce qu'il jugeait utile de faire pour son souverain
plaisir. Errante quant à elle ne savait jamais s'il lui valait
rester coucher avec Malfrat ou plutôt aller voir ailleurs, car
jamais elle ne trouvait place qui lui convenait. Il y avait celui
qu'on appelait Sauvage à cause qu'il ne parlait à personne, car il
était solitaire ; il y avait aussi jongleur qui était un véritable
génie, car il jonglait avec tout ce qui lui tombait sous la main. Le
squat céleste ressemblait déjà à un divin squat d'artistes
même si le mot emblématique n'existait pas encore. ART Cloche et
son bateau Lavoir céleste n'était pas encore apparut sur le ciel
de la splendide capitale, la légende dorée des SQUATS DIVINS
n'était pas encore née.Bel astre n'avait pas encore eut le temps de
rentrer dans le corps de celui qu'on appellera BLEU SQUAT ou encore
FENDEUR. BEAU-CHRIST errait quelque part dans Paname recueillant sur
l'alsphate noir étincelant les restes splendides de quelques
oiseaux blancs qui avaient heurté dans leur vol machinal la
carrosserie brillante d'une folle automobile, SPLENDEUR était encore
prisonnier derrière le mur d'airain communiste qui l'empêchait
d'accéder au faramineux Paradis capitaliste, il n'avait pas encore
pu baiser le voile d'or qui recouvrait le corps de la déesse
radieuse aux pieds d'argents, son cœur était encore bercé
d'illusions. Bel astre de même n'avait pas encore pu contempler de
face le Blanc visage de celui qui s'appelle MYSTÈRE, ni entrevu celui
de RÉVÉLATION qui se tenait à ses côtés, il n'avait pas encore
entendu les divines paroles que MYSTÈRE lui avait murmuré à
l'oreille lorsqu'il le convia à visiter son royaume souterrain.- Il
te faut tuer ta peur si tu veux accéder au blanc corps de DÉSIR.
lui avait dit Mystère - Mais tuer ta blanche peur, cela même ne
suffit pas - Avait murmuré dans le creux de son oreille celle qui
s'appelait RÉVÉLATION il te faut aussi fendre sans pitié tes désirs
et ne prendre d'eux que ce qui t'importe de prendre, lui avait t'elle
dit, car sinon tes désirs te prendront à revers .Fend les avant
qu'ils ne te fendent, et tu accéderas au CORPS DE CRISTAL BLANC de
LA TOUTE NOUVELLE POÉSIE MODERNE - Il n'avait pas entendu ce que
murmurait dans son dos un homme au visage de lumière qui ressemblait
à celui de mystère et qui était peut-être son frère car il lui
ressemblait comme deux gouttes d'eau , il n'avait pas entendu ce
qu'il disait, car il était sourd à tout ce qui ne prenait pas la
forme de ses rêves. Il avait murmuré doucement, mais assez pour
qu'il l'entende ces paroles énigmatiques, car il avait vu le cœur
de bel astre palpiter un peu trop rapidement : GARDES TOI DE PRENDRE
SES PAROLES TOUT UNIMENT AU MOT ET A LA LETTRE il lui montra du
doigt RÉVÉLATION,PREND GARDE EN L’ÉCOUTANT A NE PAS T’ÉGARER EN
FAISANT COMME CEUX QUI RÉPÈTENT OBSTINÉMENT APRÈS L'AVOIR ÉCOUTE,QUE
LA VRAIE VIE ET AILLEURS,LA VRAIE VIE EST ICI ELLE N'EST NUL PART
AILLEURS, CEUX QUI VEULENT ACCÉDER AU BLANC CORPS DE RÊVE DE LA
TOUTE NOUVELLE POÉSIE MODERNE DOIVENT APPRENDRE SANS DOUTE A
FENDRE LEURS BEAUX DÉSIRS AFIN DE LES FAIRE RESPLENDIR A TRAVERS LE
CORPS ÉLANCÉ DE SUBLIME,MAIS ILS DOIVENT SURTOUT APPRENDRE A RENONCER
SANS REGRETS A LEURS PLUS FOLLES CHIMÈRES -CAR JE TE LE REPETE A
NOUVEAU POUR QUE TU NE ME PUISSE PAS DIRE DEMAIN AU SEUIL DU
DERNIER SOUFFLE ET DU DERNIER BAISER QUE TU NE L'AVAIS PAS
ENTENDU,LA VRAIE VIE EST ICI, ELLE N'EST NUL PAR AILLEURS ! – Bel
astre ne pouvait pas entendre ces paroles, il ne pouvait pas entendre
ces paroles, car à cette époque il marchait encore obstinément
sous le couvert des ailes d'or et de rêves de la plus éblouissante
de ses chimères, elle avait revêtu pour lui depuis longtemps
déjà le visage de MYSTÈRE, il était tourmenté sans jamais
débander par sa splendide et trop violente lumière il n'y voyait
plus tant elle l'éblouissait. .Bel astre était l'amant vertigineux
de cette bête.A l'époque ou nous parlons BEL ASTRE était
toujours sous le choc que lui avait procuré le blanc corps de Désir
il ne voyait les formes magistrales que devaient revêtir la
nouvelle poésie , qu'à travers les splendeurs élancées de son
Blanc corps de rêve ;
c'est
pourquoi, il pleurait jour et nuit après désir, comme si cela eut
été la seule qui ait été capable de le faire accéder à la vie
authentique dont il rêvait depuis toujours et qui obsédait son
coeur comme un cruel souvenir.
A
l'époque que nous examinons, bel astre était encore en vérité
prisonnier de son cœur incertain.
Mais
déjà il était attiré par le corps de cristal blanc de ceux qui
révèrent les mystères. C'est pourquoi Se voyant entouré d'une
telle pléiade d'artistes Bel astre se souvint de la première
initiation au mystères que lui avait offert Miracle, alors qu'il
était encore prisonnier des bras de Misère. Il ne pouvait pas faire
autrement que de repenser à Miracle, car les nombreux artistes
qu'il côtoyait lui rappelaient la fameuse troupe des ESTOURBIEURS CÉLESTES, car ils préparaient tous plus ou moins des spectacles. Il
repensait donc à Miracle ; il repensait à lui, comme à une figure
que le destin avait placée sur sa route pour lui faire des signes,
il repensait à Miracle comme à une figure divine, même si dans son
esprit Miracle avait perdu une partie de son prestige. Miracle avait
perdu une partie de l'admiration que Bel astre lui portait, non pas
à cause qu'il avait tenté de tuer Bel astre dans un accès de
Jalousie, mais à cause des moyens qu'il avait ensuite utilisés
pour tenter de reconquérir Feu d'or après qu'elle eut décidé de
rester quelques temps avec lui ; Miracle avait assez vécu avec Feu
d'or pour savoir qu'elles étaient ses plus grandes tentations, il
n'hésita pas à les faire jouer ; il proposa à FEU D'or de partir
avec elle pour un voyage de rêve sur un grand bateau blanc, il lui
proposa de passer quelques temps dans les îles céleste de la
Polynésie, voyant qu'elle n'y cédait, il lui proposa un voyage au
Népal, car il savait qu'elle adorait ce pays ; voyant qu'elle n'y
consentait pas il se proposa de lui faire des enfants car elle les
adorait. Il avait beau s'évertuer à la reconquérir Feu d'or ne
cédait pas, elle était décidée à partir. Miracle voyant que Feu
D'or ne fléchissait en rien, se mît alors à lui jouer le coup de
la déprime il fit semblant de vouloir se suicider. Il finit
seulement par obtenir de Feu D’OR qu'elle consente à lui rendre
des visites d'amitié, tout en vivant avec bel astre son amoureux ;
ce que Feu d'or lui concéda facilement, car elle commençait
sérieusement par se fatiguer de Miracle qu'elle trouvait trop
encombrant ; elle trouva dans cette proposition un prétexte pour
partir rejoindre Bel astre qu'elle était de plus en plus pressé de
revoir. Miracle lui avait toutefois fait promettre de ne jamais
venir lui rendre visite en compagnie de Bel astre, au prétexte que
jalousie risquait de le reprendre ; c'est qu'en réalité il voulait
plutôt pouvoir jouir de la présence de Feu D'OR en se donnant
l'impression qu'elle lui appartenait encore ; si elle était venue
avec Bel astre celui lui aurait tout gâché. Mais cette histoire
fait déjà partie du passé.
Bel
astre quant à lui avait décidé de tourner la page ; après le
drame qui s'était déroulé dans la péniche, il savait que leurs
rapports avec Miracle ne pouvaient pu être les mêmes, Feu d'or lui
avait laissé entrevoir qu'une réconciliation puisse s'opérer
entre eux, mais il doutait que Miracle puisse en dépits de toute
sa générosité ne pas lui en vouloir de lui avoir ravit FEU D'OR ;
il se disait que la rancune qu'il lui portait ne s'atténuerait pas
du jour au lendemain ; il trouvait d'ailleurs normal que Miracle lui
en veuille, Miracle avait besoin de décharger sa rancune sur
quelqu'un ; comme il était toujours épris de Feu d'or, c'était sur
Bel astre que sa rancune devait se cristalliser ; Bel astre n'y
trouvait rien à redire, c'était dans la logique de la nature
humaine que les choses se déroulassent ainsi. Pourtant, Il s'était
donné une ligne de conduite; c'était celle qu'il s'était promis de
suivre sur les conseils de Miracle ,alors que désespérance le
harcelait encore, il s'efforçait de voir les choses du bon côté;
c'est pourquoi quand il pensait à Miracle il s'efforçait de ne
conserver de lui que les meilleurs souvenirs; ce n'était pas pour
lui chose trop difficile, car Miracle lui avait donné beaucoup ,il
lui avait surtout et par-dessus tout, redonné le goût de la vie au
moment ou il l'avait perdu ,et il lui avait aussi donné, mais c'est
vrai que c'était à son corps défendant une femme qui s'appelait
Feu d'or, c'était pourquoi lorsque Bel astre repensait aux
événements qui s'étaient déroulés, il se disait qu'il avait eut
la partie belle avec Miracle ,et qu'il faudrait qu'il rende un jour
ou l'autre à quelqu'un ,ce que Miracle lui avait donné, même s'il
ne voyait pas présentement comment il pouvait le faire. Quant à
Miracle, ce qu'il aurait pu lui donner en échange du don de
Lumière qu'il lui avait fait, ce qu'il aurait pu lui donner ;
c'était une chose difficile à monnayer, ce qu'il aurait pu lui
donner, c'était le cœur de Feu d'or pensait il ; c'était le cœur
de Feu d'or si celui si avait été en jachère ou à vendre ; mais
celui ci n'était ni en jachère ni à vendre ; Feu d'or tenait son
cœur bien trop fermement entre ses mains pour qu'on puisse lui
ravir à la dérobée, elle le tenait entre ses mains sans frémir,
comme on tient deux belles torches qui éclairent un chemin dans la
nuit, de telles torches ont ne les lâchent pas si facilement, car
si ont les lâchent, on se retrouve soudainement livrés à la merci
du noir - c'était l'impression émouvante qu'on avait en voyant Feu
d'or marcher seule superbe dans la nuit - car le noir était pour
Feux d'or - mais il en était de même pour la plupart des êtres
humains- synonyme de deuil, d'angoisse et de peur, ils sont rare
ceux qui osent affronter le noir sans torche pour y voir clair.Feu
d'or qui tenait dans ses blanches mains deux belles grandes torches
qui dégageaient un feu intense, Feu d'or n'avait pas pu voir la
grande torche que tenait Bel astre dans sa main à lui, au temps ou
il fréquentait désir, car celle ci s'était presque consumée ;
celle qu'il tenait dans sa main au moment ou elle le vit pour la
toute première fois était minuscule et elle était presque
éteinte ; ce qu'elle avait aperçu en apercevant Bel Astre était
tout autre ; elle avait aperçut l'éclatante aura lumineuse qui
enveloppait son corps de cristal blanc Bel astre lui-même ne pouvait
pas la voir, car il était aveugle, mais ceux qui marchaient dans la
nuit à ses côtés ils la voyaient surgir splendide comme un
astre.Sur le chemin qu'elle empruntait à la même époque ,Feu D'or
n'avait pas encore réussit à trouver celui qui marchant dans la
nuit, était capable de s'y mouvoir sans presque rien pour y voir ;
c'est pourquoi, lorsqu'elle aperçut l'aura de Bel astre, elle tomba
immédiatement sous sa fascination, car elle n'en avait jamais vu de
pareille, elle était impressionnée, car elle n'était pas capable
de s'orienter dans la nuit comme le faisait Bel astre qui était doué
du don d'y voir mais n'en était pas clairement conscient ; si elle
n'avait pas rencontré Bel astre elle aurait trouvé probablement
quelqu'un d'autre que Bel astre, car elle cherchait depuis longtemps,
celui qui avait le don de voir clair dans la nuit Quant aux torches
que Miracle tenait dans ses mains, elles étaient si splendides et
elles éclairaient tant, qu'elles en devenaient par trop
éblouissantes, à leur contact les torches que Feu d'or tenaient
dans ses mains devenaient presque inutiles, elles n'éclairaient
surtout que des parties de paysage que Feu d'or avait déjà
largement exploré, c'est pourquoi, elle avait furieusement envie
d'en découvrir de nouveaux, c'était pourquoi sans doute, quand elle
vit Bel astre surgir, elle tomba presque immédiatement amoureuse de
lui, car elle ne vit pas en Bel astre un homme perdu tel qu'il
était, mais elle vit un être lumineux marchant dans la nuit un
être capable de lui ouvrir le chemin d'un monde qu'elle croyait
peut être divin ,à cause que l'aura de Bel astre en donnait la
flagrante illusion.Bel astre, quant à lui, lorsqu'il avait vu
surgir Miracle il n'avait pas remarqué Feu d'or qui marchait à ses
côtés tellement les étincelles de lumières qu'il projetait
étaient éblouissantes ; il ne l'aperçut qu'après, lorsque son
regard s'étant réhabitué à la lumière, il put distinguer le
contour des choses et les différencier nettement ; ce qu'il n'était
pas capable de faire, alors qu'il vivait dans la nuit. Miracle lui
avait en fait redonné la vue, c'est pourquoi il pensait à lui
dans ses meilleurs moments, avec une profonde gratitude ; et il y
avait sans doute en cela une certaine naïveté, car Miracle n'avait
pas agit forcément avec un si beau désintéressement que
l'imaginait Bel astre qui de ce côté là était parfois d'une
candeur et d'une naïveté désarmante. Il n'appartient pas toutefois
à l'auteur de ces lignes de juger de la sincérité des intentions
de Miracle, le jour ou celui ci intervint pour sauver Bel astre de
la mouise ou du désastre ; l'auteur de ces lignes avait simplement
gardé en mémoire les paroles de FEU d'or lorsqu'elle invita Bel
astre à demeurer dans la péniche de Miracle ; elle avait dit à Bel
astre - Miracle aime que ceux à qui il a cru rendre service, se
plaisent chez lui ! - On pouvait supposer à entendre ces paroles,
que Miracle avait le cœur large car il aimait que les gens qu'il
avait sauvé profitent jusqu'au bout de sa générosité ; mais on
pouvait aussi se dire que Miracle était tellement imbu d'amour
propre qu'il ne sauvait les gens que pour avoir le plaisir de
s'entendre dire qu'il était l'être le plus généreux que la terre
ait portée, s'il en était ainsi il faudrait admettre, que Miracle
appartenait à cette race d'hommes, - la pire que compte la terre -
car ils ne sauvent pas les hommes par pure compassion, mais ils les
sauvent pour la satisfaction égoïste de pouvoir se dire qu'ils les
ont sauvés. Mais nous pouvons nous tromper sur le compte de
Miracle en lui prêtant si mauvaises intentions, c'est pourquoi nous
laissons à tous ceux qui nous ont ardemment suivis jusqu'ici, le
triste privilège de décider par eux même si Miracle était une
crapule ou un véritable saint ; nous ferons mine en passant de
poursuivre notre récit comme si celui qui fait parler Bel astre par
sa bouche n'avait pas vu briller nos vilaines pensées s'il les
voyait briller cela pourrait peut être le rendre moins convaincant,
cela nous priverait alors de pouvoir contempler le récit qui va
suivre avec la même candeur que si c'était Bel astre lui-même qui
l'avait écrit, car c’était bel astre qui parlait par sa bouche.
CHAPITRE
III
SCÈNES OU L'ON VOIT BEL ASTRE TEL QU'IL ÉTAIT VRAIMENT AU DÉBUT DE SA VIE
AVEC FEU D'OR.
Lorsqu'ils
rentrèrent de vacances c'était, le plein été, le squat céleste
était désert, presque tous ses habitants étaient partis; feu D'or
décida d'aller rejoindre sa famille qui habitait la Normandie, elle
laissa Bel Astre tout seul, en compagnie de Isis la chatte céleste.
Blanc rêve était parti juste à leur retour avec sa flûte ,un sac
de couchage son sac petit sac de tissu dans lequel se trouvait
l'essentiel de ses affaires ,il s'était acheté des sandales neuves,
car à force de marcher pieds nus sur le bitume parisien ,il avait
chopé des blessures aux pieds, Blanc Rêve était fatigué du squat
céleste, il avait besoin de retrouver la pleine nature, Bel Astre
l'avait accompagné jusqu'à la gare Montparnasse ou il était allé
rejoindre des amis en Bretagne. Folle Danse était allé rejoindre
une troupe de théâtre aux États Unis, car on lui avait proposer un
travail la bas. Dans le squat céleste presque désert, on voyait
errante faire quelques apparitions, Malfrat était parti quelque part
ailleurs, Raie D'or venait fréquemment rendre visite à bel Astre,
car il sortait rarement de Paris, il n'aimait pas vraiment la
campagne ,il préférait passer son temps à photographier, les
ruines des vieux quartiers de Paname, car Raie d'or était
photographe, en plus d'être étudiant en philosophie; il ne vendait
pas ses photos, c'était par pure passion qu'il se livrait à cette
activité. Feuille d'or faisait quelques apparitions, mais la plupart
du temps elle était partie. Seule Étoile était restée, mais elle
allait partir pour son pays natal, la Belgique, elle avait eut une
histoire avec Blanc rêve qui ne lui avait pas plu; elle avait dit à
Bel Astre avec l'accent belge - Blanc rêve est un mufle! - Bel Astre
se demandait ce qui avait pu se passer; il crut tout d'abords à
l'écouter parler qu’ Étoile avait cédé au charme de Blanc rêve,
et que celui ci en avait profité pour la séduire ,Bel astre qui
trouvait Étoile fort jolie ,se dit que Blanc rêve avait commis un
impair, mais il n'y voyait pas à redire car il se dit qu’étoile
devait avoir consentit un peu ;il pensa que si Blanc rêve s'était
comporté avec légèreté, Étoile avait peut être sans le savoir
attisé son feu. Bel astre qui avait beaucoup d'admiration pour
Blanc rêve, avait du mal à admettre que son ami ait pu se comporter
comme un ignoble amant, c'est pourquoi lorsque Étoile lui fit
comprendre qu'il l'avait séduit presque sans qu'elles s'en rende
compte,c'est à dire contre son gré , il finit par se résoudre à
admettre avec tristesse que Blanc rêve avait failli car un
véritable amant n'use pas de ses charmes contre le gré de son
amante. Il admit alors qu’Étoile avait quelques raisons d'être
révolté et en en colère. Blanc rêve avait à ce qu'il comprenait
du récit voilé que lui faisait Étoile séduit celle ci, en
utilisant l'autorité prestigieuse qu'il exerçait sur elle du fait
qu'il incarnait à ses yeux l'image d'une certaine grandeur d'âme
dont il aimait parfois se parer ;il se dit que si tel avait été le
cas Blanc Rêve, méritait d'être cloué au piloris, car on ne
séduit jamais une femme de cette façon à la dérobée, et par
derrière,il faut toujours le faire de face et avec dignité .Il
savait aussi qu' Étoile était d'une trop grande naïveté et
qu'un jour ou l'autre une telle chose devait inévitablement se
produire, car elle prenait les choses et les gens trop au sérieux
;il ne pensait pas que ce serait son ami Blanc rêve qui lui
apporterait cette triste leçon de choses,car il avait utilisé sa
confiance pour lui ravir sa fleur d’après ce qu'elle disait.
Comme Étoile était désirable entre toutes, Bel Astre crut
reconnaître en lui, la tentation auquel Blanc rêve avait cédé en
lui volant sa fleur, car elle était fort belle elle était de
celle qui faisait oublier aux hommes toutes leurs meilleures
résolutions. Bel Astre à sa propre consternation - car il ne
s'était pas cru si couard- ne sut pas quoi lui répondre au lieu
de prendre le parti D'Étoile qui était la victime, il se contenta
de lui dire -que ce n'était pas sa faute à lui Bel Astre si son
ami Blanc rêve qu'il vénérait pour sa sagesse avait cédé à un
mauvais penchant. Devant Étoile qui recherchait une consolation ou
peu être un soutien moral, il resta évasif, il ne chercha pas à
savoir ce qui s'était réellement passé, il préféra faire comme
si cette affaire ne le concernait pas, ce qui était par certains
côté la pire des lâcheté, car si Blanc rêve avait réellement
abusé d’Étoile, il fallait au moins qu'il en fasse repentir, car il
n'y a rien de pire pour une victime que de se sentir bafouée. Bel
Astre ,malgré son indifférence affichée se sentait touché, il
était aussi tout dubitatif, car il n'était pas certain que Blanc
Rêve ai commise la mauvaise chose dont l'accusait Étoile, car Étoile
interprétait les choses à sa manière. Comme il admirait Blanc rêve
par dessus tout, il lui semblait que cette vilenie dont l'accusait Étoile retombait sur sa tête. Pour le justifier il se dit en
lui-même,- Même les êtres que l'on admire le plus peuvent avoir
des faces cachées, nul n'est à l'abri de quelques vilenie causée
par une passion subite, par un aveuglement, ou par une envie
longuement répriméeIl
se promit de parler de cette histoire à Blanc rêve quand il le
reverrait, mais en même temps, il avait peur d'envenimer les
choses; c'est pourquoi en dernier lieu, il se décida prudemment de
ranger cette histoire sur le même rayon que celles similaires
qui se passaient tous les jours entre les habitants du joyeux squat
céleste.Depuis qu'il était là ,de nombreuses histoires étaient
déjà survenues entre les habitants du squat céleste, Étoile qui
était réputée pour sa naïveté était aussi réputée pour sa
manie d’éplucher les choses en quatre et de créer des histoires;
c'est pourquoi il se dit que dans cette nouvelle complication qui
survenait, il fallait faire preuve de prudence et ne pas trop prendre
les choses à cœur, Étoile qui était un peu trop maniaque parfois
comme une femme d'intérieur prend goût à l'être dans un
appartement trop confortable, avait sans doute oubliée qu'elle
vivait dans un squat ,et que les fol poètes qui passaient par ici
n'étaient pas tous des saints ;elle avait eut l'heureuse malchance
de tomber sur une des pires espèce d'animal que comptait le squat
céleste; car en dépit de ses apparences célestes Blanc rêve qui
était du signe du serpent savait lorsqu'il avait saisit une proie et
comment faire pour la dévorer tout entière car si Blanc rêve
était un poète,il vivait aussi dans la jungle comme tous les
célestes habitants du squat céleste et dans la jungle il faut
savoir à chaque instant rester vigilant. Blanc rêve pensa Bel
Astre avait réussit sans nul doute grâce à son charme à
fasciner Étoile, en lui faisant croire qu'il était un simple ermite
au cœur de cristal blanc ,et puis la nature reprenant ses droits, il
l'avait avalée ,car un serpent mange des grenouilles,des crapauds
des poissons d'eau douce, et des petites souris aussi naïve qu’Étoile. Blanc Rêve avait oublié ce jour là qu'il était un
Blanc poète qui détestait les fauves aux dents aiguisées comme
celles des grand prédateurs et des politiciens il était redevenu
lui même un chasseur au cerveau reptilien,un superprédateur ultime
comme le sont tous les humains aveuglés par leurs ego ,il semble
qu'aucune autre espèce animale n'en possède autant qu'eux ,seul
l'homme à la faculté de se transformer en prédateur uniquement
pour nourrir sa soif de jouissance ,il est prêt à sacrifier toute
sa dignité pour satisfaire ses sombres pulsions ;seul l'homme est
capable de tuer uniquement par plaisir.Bel Astre malgré tout ce qui
s'était passé ne pouvait s'empêcher, car c'était un idéaliste
invétéré de voir Blanc Rêve avec de grandes ailes d'or, il
avait constaté avec tristesse que sur ses ailes blanches et pures,
des taches de noirceur étaient apparues qui les rendaient pour
quelques temps à ses yeux moins étincelantes ,il en était peiné,
car il ne pensait pas que Blanc rêve puisse jamais les salir,
toutefois, il pensa en regardant ces tâches , qu'un ange avec du
cambouis sur les ailes c'était ce qui différenciait un ange mortel
d'un ange immortel; seul le double céleste de Blanc rêve son double
sublime devait posséder des ailes Blanches et pures; les anges
restés mortels n'arrêtent pas eux de salir leurs ailes, Bel Astre
lui-même, malgré tout le soin qu'il mettait à garder les siennes
propres, n'arrêtait pas de les salir la plupart du temps s'en même
s'en rende compte .Quant aux ailes d’Étoile ,il les voyait toujours
luire de satin blanc éblouissant ,mais il sentait que bientôt elles
deviendraient moins vives, car les ailes resplendissantes de Blanc
rêve leur avait fait un trou semble t'il en passant trop prés
d'elles ,et il en était triste à mourir, car il aimait l'un et
l'autre comme deux anges issus tout droit du ciel.(Ce qu'ils
n'étaient pas).
INTROSPECTION.
Durant
l'été, Bel Astre qui s'essayait à composer son grand poème bleu
fauve sentait que les choses lui échappaient. Lorsqu'il regardait
ses ailes il avait la curieuse impression qu'elles avaient été
coupées. Il voyait souvent en rêve les splendides ailes de Blanc
rêve, et celle éblouissantes de Feu D'or et il se disait que sa vie
n'était pas à sa place.Il revoyait surtout en rêve les blanches
ailes de Désir et il se demandait souvent pourquoi sa vie avait si
soudainement basculé après qu'il l'eut rencontré. Il réalisait
qu'il n'avait été l'amant voluptueux de Désir que par un coup de
chance, il se rendait compte qu'il n'avait pas été digne de la
chance qu'il avait eut de la rencontrer. Il comprenait en voyant les
choses avec du recul, que les amants de Désir succombaient tous
lorsqu'ils s'oubliaient dans ses bras en croyant posséder une chose
qui était en tous points inaccessible, car Désir n'était pas une
femme qu'on possède ,elle n'appartenait jamais à un homme que pour
un temps éphémère, elle était de par sa nature l'amante
éternelle de plusieurs." Elle était "Le taureau puissant
aimé de Maat " Pour la posséder il fallait posséder un cœur
égal à celui de l’Horus d'or, le faucon céleste des Égyptiens;
pour l'aimer sans crainte d'être brisé par elle, il fallait
posséder en soi toute cohérence ,et toute largeur de cœur, elle
tuait sans pitié tous ses amants qui n'avaient pas cette grandeur
et cette superbe d’âme. Bel Astre ne l'avait pas compris ,c'est
pourquoi, il était tombé amoureux d'elle à en perdre la raison ;il
était tombé dans le piège des amants inexpérimentés et trop
dociles qui une fois qu'ils étaient devenus l'amant de Désir
s'étaient pris dans ses rets et l'avaient voulue tout entière pour
eux; c'est pourquoi voyant cela, elle l'avait brisé sans pitié
comme les autres qui n'étaient pas dignes de la posséder. Désir ne
se donnait qu'aux hommes dont le cœur était aussi ferme que celui
du superbe faucon ;elle avait bien vu luire un faucon dans le cœur
de Bel Astre, mais elle n'avait pas réussit à le faire
s'envoler.Bel astre qui possédait un faucon dans son cœur n'avait
pas encore rencontré pensait il celui ou celle qui devait l'aider à
le faire voler ,mais comme bien souvent dans ces cas là, il se
trompait.Désir avait bien vu le faucon qui dormait dissimulé dans
le cœur de Bel Astre ;elle l'avait même aidé à naître, mais elle
avait renoncer à le faire voler, car elle s'était aperçue qu'il
était trop faible, il fallait que quelqu'un d'autre lui insuffle son
feu pour qu'il puisse voler de son vol naturel; désir l'avait
compris ;elle avait aussi compris, qu'elle n'était pas cette
personne; c'est pourquoi elle avait abandonné Bel Astre à son
destin. En réalité, la personne qui devait aider le faucon de Bel
Astre à naître s'appelait Feu D'or mais Bel Astre l'ignorait.Bel
Astre était tout à ses pensées, il se disait qu'il avait payé de
sa personne avec Désir, à cause de sa trop grande naïveté, il se
disait que son cœur de poète n'était pas encore assez musclé pour
affronter les vastes espaces de l'âme humaine; et il n'avait pas
tord.Heureusement, Bel Astre bien qu'il ait été porté par son
tempérament aux extrêmes, Bel Astre savait parfois être
réfléchit ; ainsi, après sa première rupture avec désir il avait
compris qu'il n'était pas le grand poète fauve qu'il croyait être
,alors qu'il marchait éperdu sur les pas de celui qui s'appelait
Mystère ,il avait compris également qu'on ne pouvait être digne
des accolades fauves de celle qui se faisait appeler Désir qu'en
devenant un de ses plus éclatant amants selon ses termes; c'est à
dire en renonçant à jamais à toute idée de vouloir se
l'approprier. Il lui avait fallu sombrer dans la détresse et chuter
comme un ange déchu pour comprendre la leçon, il ne l'oublierait
pas.Il n'oubliait pas non plus que Désir avait été emporté par sa
trop grande fougue,et qu'elle était partie à cause que son
intrépidité l'avait rendue aveugle aux périls de ce monde ,car il
n'osait penser que Désir se soit volontairement jeté dans les bras
de celle qu'on appelle la Faucheuse,car elle aimait trop la vie.Son
besoin ardent d'amour et de liberté l'avait conduit dans l'antre
sombre de celle qu'on appelle Obstination .Obstination la jeté dans
les bras d'Ivresse,et Ivresse la remis entre les mains de Folie.
Folie la jeté dans les griffes d’Égarement et pour finir Destin là
jeté dans les bras de Faucheuse,car Destin est impitoyable, pour sa
gouverne on ne joue pas impunément avec la vie.Bel Astre malgré
tous ses déboire était un être sincère naïf mais aussi
profondément obstiné ,il décida que même si cela devait lui
prendre un temps plus long que prévu, qu'il volerait un jour d'un
vol aussi majestueux que celui des céleste faucons que lui avait
montré du doigt Désir ;car il avait l'intuition que c'était par
eux que devait passer le grand poème Bleu fauve qui l'attendaient
plus loin,le grand poème magique et céleste qui lui était
destiné,car chaque poète rêve d'inscrire dans le ciel un immense
poème qui restera visible pour chacun jusqu'à la fin des temps. il
était pourvu d'une superbe et fantastique imagination.
FEU D'OR
suite
Chapitre
IV
________________________________________________________________________________________
Quelques
banalités.
Le
squat céleste dans lequel vivait Bel astre et Feu D'or, avait
réussit à tenir le coup sans trop de problèmes, grâce à
l'intervention ponctuelle de Raie D'or et celle de Braqueur qui
effectuaient régulièrement les démarches légales pour en assurer
la défense, ils faisaient partie des" Braves" qui
assumaient le suivit juridique des lieux, ils étaient aidés par un
collectif associatif qui regroupaient cinq ou six lieux délictueux
; c'est ainsi qu'on qualifiait dans certains milieux forts mal
intentionnés l’activité des squatters. Bel Astre avait assisté
une fois ou deux à ces réunions, et il ne les prisait guère, car
elles lui rappelaient les années ou il travaillait comme laborieux
dans une blanche usine, il était alors un militant syndical ailé
ardent à se battre, car à l'époque il avait des convictions
révolutionnaires qui lui donnaient des ailes brillantes et
resplendissantes. Il faut comprendre qu'entre temps Bel Astre, avait
évacué de son esprit tout ce qui pouvait lui rappeler l'ancienne
vie de prolétaire aux ailes de nacre et de militant au regard
somptueux qu'il avait été bien antérieurement à sa venue sur
Paname.Car Bel Astre n'était pas un simple oisillon tombé du nid ;
il avait déjà vécu une vie de prolétaire dure exaltante,
passionnante mais aussi mortifére dans une vie ancienne. S'il
avait éprouvé le besoin de brûler ses vieilles hardes, c'était
qu'il avait pensait - il épuisé tous leurs fastes.Ainsi, lorsque
nous avons rencontré Bel Astre au début du récit en poète exalté
; nous avions omis de préciser qu’il avait été un autre avant
d'être celui là. Avant d'être celui là il avait été un
splendide militant au regard somptueux, doublé d'un dur
prolétaire aux ailes blanche nacré comme celles des archanges.
Cela
c'était avant que MYSTERE lui apparaisse pour la première fois et
lui dise :- J'ai remarqué que tu as gravé sur ton cœur la
marques Folle de ceux qui aspirent à rejoindre le pays des grands
chieurs de lumières ; je t'en prie abandonne tes vieux habits de
prolétaire bouseux et cagneux et tu les as portés assez longtemps,
abandonne tes vieilles défroques merdèrifique et viens me
rejoindre au pays fabuleux des poètes ; je te promet que tu
trouvera à défaut de la gloire ou du confort auquel tout le monde
aspire, comme chien stupide aspire au collier et à la niche, une
vie encore plus exaltante que celle que tu as vécu car cette vie
que je te promet si tu me suis, n'est pas la vie factice d'un prolo
ou celle d'un céleste cabot comme ton père, c'est la vie
authentique d'un poète.Bel Astre qui vénérait le poète comme si
c'était son frère céleste, avait décidé de se suivre ses
conseils, il avait abandonné ses vieux habits de prolétaire
civilisé il n'avait gardé qu'un couteau de scalpeur, car le poète
lui avait dit aussi "abandonne tout ce qui est inutile,
n'emporte avec toi que ton cœur de lumière, et un couteau tranchant
pour trancher ta peur, le reste viendra de lui-même."Bel Astre
reconnaissait que le poète avait raison, il fallait emporter avec
soi un couteau tranchant, car la vie d'un poète n'était pas chose
facile, la peur de la vie advenait toujours là où on l'attendait
le moins.Toutefois, à l'époque ou nous le situons, Bel Astre qui
s'était aperçut l'âme en peine, qu'il ne pouvait pas écrire non
plus facilement le grand poème Bleu Fauve des aspirants à la
lumière s'était décidé faute de mieux à renouer mollement avec
son vieux passé de militant aux ailes nacrées. Il pensa en
lui-même" on abandonne pas si facilement ses défroques
anciennes je revois des images que j'avais cru devoir abandonner"
; il pensait à cela car tout ce qu'il voyait autour de lui, lui
rappelait ses vieilles hardes. Pourtant Bel Astre faisait comme si,
il appartenait à un autre ; car il ne voulait pas retourner tout
entier dans ses vieilles demeures. C'est pourquoi, lorsqu'on lui
demandait de s'engager plus activement dans le mouvement de défense
des squats célestes, il faisait comme si cela ne l’intéressait
pas ; c'est qu'au fond de lui-même il avait compris qu'il préférait
l'errance du poète à la belle charge du militant.C'est Feu D'or qui
parvint grâce à son feu à le faire sortir de son rêve poétique
et à le pousser à l'action ; elle obligeait Bel Astre à s'extraire
de son coma sidéral pour rejoindre la vie authentique des squatters,
car elle était en pleine effervescence.C'est en s'inscrivant dans
le sillage de Feu D'or qui était pétulante d'énergie que Bel
Astre renoua avec son passé militant aux ailes de nacre. Il le fit
presque à son corps défendant, comme s’il avait la sensation de
renouer avec une ancienne partie de sa vie à l'époque ou il était
encore un oiseau fou, lâché dans un ciel de cristal pour y faire
resplendir les ailes frissonnantes de la révolution sociale ; avec
cette différence notable ; c'est qu'il avait cessé d'imaginer qu'il
en était un des héros ; c'est pourquoi, il voyait les choses avec
parfois une teinte de blase.
FARFELADES
Les
divins squatters dont nous narrons l'histoire dans cette première
partie de l'harassant récit consacré aux squats célestes, les
divins squatters Bel Astre Feu D'or Raie D'or et tous les autres,
occupaient des bâtiments situés dans des vieux quartiers de Paname,
situés à la limite du quatorzième et du quinzième arrondissement
de la céleste capitale.C'était dans cet endroit que Désir avait
élu domicile,c'était cet endroit qui lui servait de refuge
lorsqu'elle cherchait un endroit où dormir;où lorsqu'elle cherchait
à fuir la monotonie des jours.Désir voyageait dans différents
endroits de Paris,elle pouvait s'installer dans de curieux hotels
envahits par des cafards ou parfois dans des hotels au luxe somptueux
,elle avait une vie mystérieuse que Bel Astre ne perça jamais à
jour. La maison violette et verte, occupée par Bel Astre Feu D'or et
leurs amis squatters était située à proximité de la rue Dutot .Là
dans une vaste bâtisse au murs badigeonnés de rose résidaient de
célestes squatters homosexuels ; Bel astre ne les fréquentait pas
.Désir elle les connaissaient bien; elle venait fréquemment les
voirs pour parler avec eux et pour leur amener des amis de son cru.
Bel Astre dans la première partie de sa vie à Paris se préoccupait
assez peu finalement de ce qui l'entourait ; seul le corps élancé
de Désir revêtait de l'importance à ses yeux, c'était à peine
si le fait de vivre dans un squat lui importait, à part le fait
qu'il trouve là un gîte gratuit, et la sensation un peu grisante de
vivre en dehors du monde ; vivre dans un squat ne lui faisait ni
chaud ni froid ; il n'était pas porté à les idéaliser, sauf à
travers la figure mythique de Désir et à travers celle de quelques
personnages d'une beauté sidérale, comme par exemple son ami Raie
D'or qu'il retrouvait à nouveau .Raie d'Or incarnait à ses yeux une
sorte de Légende à lui tout seul, car il avait la fascinante beauté
des héros souterrains annonymes qui plaisait à Bel Astre.Il y avait
à quelques centaines de mètres du squat céleste ou vivait Bel
astre et Feu D'or à présent un autre grand bâtiment couleur de
larmes, car il était triste et gris , ce bâtiment était squatté
depuis de nombreuses années, on l'appelait le labyrinthe dans le
milieu céleste des squatters, à cause qu'il n'était occupé que
par quelques personnes qui se partageaient une bonne quinzaine
d'appartements à eux tous seuls. Ces célestes squatters
partageaient ces divins lieux avec quelques locataires indécrottables
qui s' étaient maintenu dans cet immeuble destiné à la
démolition. Certains naifs payaient encore loyer à un propriétaire.
A chaque fois qu'un nouveau locataire de guerre lasse et par peur de
la promiscuité se décidait à partir les célestes squatters,
trouaient le plafond ou le mur de l'appartement pour accéder à
celui qui venait d'être libéré. Cette divine technique de
grignotage leur avait permit de créer un palais magnifique à
l'intérieur de l'immeuble, cela sans avoir à emprunter, ni escalier
ni couloirs, ils utilisaient des échelles fantastiques pour monter
aux plafonds.Quand tous les anciens locataires furent partis ils
condamnérent tous les accès de l'immeuble, de façon à demeurer
seuls maître dans la place ; on appelait ce squat céleste le
labyrinthe, car on pouvait si perdre tellement il était vaste et
somptueux.C'est dans ce lieu céleste, que se retrouvèrent en secret
un jour de printemps une bonne vingtaine d'âmes séditieuses dont
Feu D'or et Bel Astre, il s'agissait de mettre au point une vaste
opération de squattérisation quelques vingtaine de mètres plus
loin. Il y avait en effet à proximité du labyrinthe, une splendide
clinique désaffectée, elle contenait une vaste cours et quelques
maisonnettes charmantes l'entouraient ; le tout était voué à la
démolition - Dieu soit loué, dieu des vauriens, car tu penses aux
squatters c'était les paroles que braqueur avait murmurées en se
signant, comme le font les Cathos, lorsqu’on l'évoquait, et il en
rajoutait comme le font les bigots, car il adorait ce genre de
contrepèterie.Celui qui coordonnait la céleste opération
d'occupation s'appelait Lion d'or, il était architecte et faisait
partie d'un réseau de compagnons bâtisseurs qui était implanté
dans le quatorzième arrondissement, à un demi-vol d'oiseau de
l'endroit ou les célestes squatters se réunissaient.Lion d’or
était un personnage complètement mégalo, mais d'une superbe
efficacité, il voulait squattériser à outrance le quartier, il
vivait dans le splendide labyrinthe, c'est là qu’il avait
installé son quartier général céleste et ses bureaux
d'architecte. L'opération avait été minutieusement préparée.
Les postulants célestes à l'occupation avaient été couchés sur
une liste en carton dur, on avait recruté dans un réseaux de
sympathisants et de relations sûres, il y avait des étudiants
fauchés de purs militants écolos et divers gauches, et des
personnes qui recherchaient simplement de quoi loger. Les
communiqués de presse annonçant l'opération avaient été
lestement mis au point, les journalistes alliés mis promptement
dans la confidence devaient couvrir la céleste opération, les
avocats chargés d'intervenir si l'opération tournait mal avaient
été prévenus qu'il devraient peut-être appeler depuis leur
résidence de campagne pour donner des conseils sur la marche à
suivre, un couple de vidéaste amis qui s’intéressait à la
capture de l'événement devait couvrir l'opération tout le temps
qu'elle durerait. On enseigna aux néophytes célestes, comment
fonctionnait la réquisition d'un lieu déserté dans un état de
droit, pour les rassurer - on leur fit un léger cours de
jurisprudence. On avait stocké un lot de matelas réquisitionnés à
Emmaus dans le splendide labyrinthe. Lion d'or qui était en pleine
forme, décrivit sur un tableau comment on allait procéder à la
défloration. Bel Astre apprit ce jour là l'essentiel de ce qu'il
devait apprendre sur les techniques d'occupation des squats célestes,
car il commençait par sortir de sa pesante léthargie de poète
merderifique.Feu d'or qui venait juste de rentrer, était tout feu
tout flammes, elle se prenait quelque part pour une héroïne de
série b, elle aimait ce n'était pas sa faute, tout ce qui sortait
de l'ordinaire, elle était enthousiasmée jusqu'au cou, car
l'opération promettait d'être chiamant spectaculaire. Blanc Rêve
n'était pas encore rentré de sa mise au vert, mais il devait
revenir quelques jours plus tard, juste avant le jour, J ; entre
temps était apparu un autre personnage de légende, nous en
reparlerons par la suite, car il était le camarade de communion de
Bel Astre et il allait jouer un rôle non négligeable dans la saga
des squats célestes des années quatre vingt, il s'appelait Rayon
d'or. Braqueur, Feuille d'or et Raie d'or étaient également de la
partie, plus quelques autres squatters du squat de la confrérie gay,
Etoile n'était pas encore rentrée de sa Belgique natale, elle était
en train de se remettre de sa vie magistrale de «squatteuse »
dans un petit pavillon belge, situé quelque part dans la banlieue
de Bruxelles.Lion d'or qui était aux anges car il avait enfin sous
la main son commando d'occupation céleste décida que l'abordage de
la Sainte clinique aurait lieu durant le week-end.
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LE
JOUR J, MAIS AUSSI EN SUS QUELQUES EXPLICATION SUR L'ART DE SQUATTER
PLUS QUELQUES COMMENTAIRES SUR LA REVOLUTION FRANCAISE ET SUR LA
PROPRIETE CAR L'AUTEUR HELAS EST PROLIXE JUSQU'A EN ÊTRE GONFFLANT.
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L'opération
céleste fur menée de jour, car on avait opté pour une occupation
spectaculaire. Pour accéder au saint des saints de la divine
clinique, il fallait résoudre quelques petits problèmes pratiques ;
il fallait rendre présentable le chiasseux bâtiment de façon à
pouvoir y accéder sans se battre les flancs dessus en plein jour ;
c'était une simple question de routine qui avait pour objectif
d'éviter à ceux qui rentreraient dedans d'être inculpés tout de
ric tout de rac pour bris de clôture ; c'était courir à la
peine, si le divin propriétaire pouvait prouver qu'on était rentré
dans son céleste bâtiment en commettant une molle effraction, cela
en général se présentait rarement, car les lieux abandonnés
étaient souvent visités et on trouvait toujours une céleste
brèche par ou se glisser subrepticement, car les bâtiments
désaffectes en laissent voir de multiples ; mais parfois les lieux
pressentis étaient rébarbatifs, il fallait alors les amener à se
faire plus conciliants. Ceux qui s'occupaient du ramollissement
étaient en générales les personnes ayant du sens pratique et de
l'autorité car ils savaient comment parler aux merderifiques
baraques, en général ils adoraient en surplus les jeux de cache
et les expéditions nocturnes qui leur rappelaient probablement la
chasse aux trésors de leur enfance, car il fallait fureter de droite
et de gauche pour découvrir la petite brèche insigne qui allait
aider à défoutre le lieu, ces personnes en sus de leur habileté à
décoincer le lieu, devaient avoir en sus une qualité encore plus
nécessaire, elles ne devaient pas être peureuses, car cette
opération de décrottage se menait généralement de nuit, et elle
pouvait dans notre société portée à voir le mal partout,
comporter certains risques, les innocents squatters pouvaient attirer
l'attention du voisinage et de la police ; ils pouvaient être pris
pour des montes en l'air pour des coupe gosier pour des maniaques ou
des détraqués ou simplement pour des cambrioleurs surtout si les
espaces inoccupés étaient encore à moitié vidés de leur infecte
contenu ; Bel astre qui manquait encore d'expérience en ce domaine
en fit la triste expérience quelques temps plus tard sur une maison
piégée par des merdes infectes abandonnées sciemment par une
maquerelle énervée par les exactions répétées de petits monte en
l'air qui pillaient ses affreux meubles pourris.Dans ceux qui
jouèrent les monte en l'air pour délivrer la sainte clinique de
ses vils protections et préparer le terrain, il y avait
probablement Raie d'or, car bel Astre observa le jour de l'occupation
sa divine signature sur certaines portes, il y avait aussi Rayon
d'or car c'était un génial touche à tout doublé d'un réel talent
d'équilibriste, il y avait aussi d'autres personnes que Bel Astre ne
connaissait pas. Ici il faut bien le dire pour rendre à César ce
qui lui revient, tous, cette cohorte de peties mains et d'artisans
anonymes, sont quelque part à eux seuls les héros secrets ,c'est à
dire en vérité les véritables héros de la souveraine épopée
des squats célestes ; ils ouvrent d'une céleste main, les portes à
demi branlantes des divines forteresses qui protègent comme elles
peuvent le seul trésor qui reste encore à convoiter ou à découvrir
dans ces vieilles demeures déglinguées de nos cités opulentes;car
il ne reste souvent à braquer dans ces piteuses et branlantes
forteresses que DE SUBLIMES ESPACES VIDES. On ne peut d'ailleurs
s'emparer de ce trésor magistral que pour un temps en général
assez restreint, car en dernier recours force reste à celui auquel
il appartient;c'est la loi d'airain et de fer de la céleste
république dans laquelle nous vivons qui le dit. .L'espace dont nous
parlons est un espace moins vaste certes et bien plus réduit encore
que celui que les ardents pionniers Européens ont squatté d'une
main habile aux natif peuples indiens des Amériques lors des grandes
migrations économiques qui ont caractérisées l'occident moderne
,ceci pour tenir comparaison avec des choses simples et évidentes
qui devraient sauter à l'esprit lorsqu'on parle d'occupation
sociale de la propriété.Il s'agit en général dans le cas des
squatters urbains Européens ,d'une occupation restreinte et
limitées ,plus restreinte pour sûr que celle qui touchaient aux
terres des Indiens d'Amériques , souvent désertées pour quelques
raisons mystérieuses, les domiciles occupés par les squatters
urbains sont généralement tellement pourri que leurs propriétaires
les ont désertés. Les sublimes espaces vides ceux qui n'en ont pas
en connaissent le prix;ceux qui en disposent légalement en
connaissent le prix également car il l'ont disent t'ils payer
grassement ; c'est pourquoi sur cette question de la propriété
ils s'affronteront toujours en toute bonne fois, car ce sont des
questions qui les divisent par voie de fait et sur lesquelles ils ne
pourront jamais s'entendre ;c'est pourquoi ils préfèrent régler
par la loi leurs points de vue en pratique hostile . La législation
Française ne reconnaît pas le mot squatters, c'est un barbarisme en
provenance de la langue anglaise ,mais on connait sa définition
-Personne qui occupe illégalement un logement vacant -. Dans notre
jurisprudence on nomme en notre langue bien plus subtilement encore
,les squatters "occupants sans titre" .Lorsqu'on constate
leur présence au sein d'un lieu qui ne leur appartient pas en titre
on les sommes de déguerpir . Le sublime législateur confronté
moultes fois à cet épineux problème de délinquence à dut
légiférer à défaut de texte précis ,il a délibéré, ce qui
nous donne des "cas de jurisprudence". Il a fini par
considérer après mûre réflexion ( sans doute) qu'en cas
d'occupation ,si les célestes espaces étaient désertés par leurs
propriétaires depuis un temps infiniment long, ils pouvaient
temporairement être occupés par des indigents s'ils parvenaient à
faire la démonstration qu'ils l'étaient réellement, et qu'ils
puissent démontrer en sus que les espaces occupés étaient
réellement vacants . Il leur accorde alors le bénéfice de
l'indulgence ,en ce qui concerne l'occupation du lieu en question; il
peut repousser selon les cas la demande d'expulsion fomentée par
le propriétaire de l'espace s'il juge que l'individu est dans une
situation critique. La loi supplée la législation déficiente ,car
elle a prévu que durant la plus mauvaise saison ,les expulsions
étaient suspendues; cela ne les empêchent pas d'avoir lieu, car la
loi n'est pas toujours formellement appliquée. Cela ne concerne que
la mauvaise saison; une fois le printemps venu les occupants sans
titre devront de nouveau craindre l'expulsion ,et le cas échéant
s'ils se font expulser aller chercher gîte ailleurs sauf si le divin
propriétaire à oublié de se manifester; mais en général s'il se
retrouvent devant le tribunal ,c'est qu'il s'est déjà manifesté
,il ne leur restera plus alors qu'à faire appel" à l'avis de
décamper "généralement signifiée par huissier interposé, et
de tenter à l'aide d'un avocat qui connaît bien les procédures
d'attendrir le président ou la présidente du tribunal qui statue
sur leur sort.
Souvent
les divins propriétaires abandonnent leur espace entre deux
problèmes de succession ou après une faillite , ou simplement
l'espace ayant cessé de les servir ;ils l'avait abandonné ,en
attendant de le fourguer au meilleur prix. Certains abandonnent
leur demeure qui sont le plus souvent des ruines, comme des enfants
trop gâtés abandonnent leurs trop plein de jouets; ils
s’esclaffent après coup, car ils voient que des enfants pauvres
et chiasseux le récupère .Ils redeviennent alors des enfants gâtés
,ils s'acharnent mordicus à démontrer que leur bien leur fait
toujours usage. Certains enfants gâtés plus débonnaires, vont même
jusqu'à envoyer des chiens stupides ,hargneux ,boiteux , chiasseux
, tous puants et tous obéissants et mal léchés ,car tous élevés
rondement à la baguette pour récupérer de force leurs jouets;
en générale quand une telle joie leur échoit, s'ils parviennent à
les récupérer, c'est en faisant fis des pratiques inscrites dans
les mœurs républicaines et le législateur bien qu'il soit timoré
n'apprécie pas vraiment ces pratiques anarchiques, il aime bien que
les choses s’opèrent avec sérénité.Le grand foutreur de lois
républicaines, se réveillant pour l'exemple de son profond sommeil
,signifie alors par grands renforts de gestes, qu'il n'est pas de
bon usage qu'un confitureux propriétaire défende sa tartine avec un
roc à merde ,ou avec un coupe choux effilé comme celui d'un primate
;c'est pourquoi il décide de temps en temps de condamner ces
niaises façons d'agir .De la même façon, il n'hésite pas à
intimider les squatters trop impétueux par des arrêtés expéditifs
qui les envois bouler hors des célestes lieux qu'ils occupent. Le
grand foutreur de lois républicaines remet de temps en temps sur sa
caboche son bonnet Phrigien décoloré, matelassé ornée de belles
lettres bleu blanc rouge et prestement dorées, de celles qui
faisaient succomber d'espérance moultes petits enfants de France
qui les contemplaient l'âme bouleversée derrière les bancs en bois
de l'école laïque comme si c'était gavroche lui-même qui les
voyaient du haut d'une barricade; sur le bonnet on peut toujours lire
heureusement ,même si elles sont presque à demi effacé, ces belles
lettres assurément brodées avec un fil de lumière assez
scintillant pour qu'on le voit de loin: REPUBLIQUE FRANCAISE .PAYS
DES DROITS DE L'HOMME.LIBERTE EGALITE FRATERNITE PAS TOUCHE A LA
PROPRIETE.Sur le torse du grand foutreur de lois républicaines quand
il l'a nu,on peut aussi voir luire ,si on est placé de biais, ces
lettres horribles car il les avaient tatouées avec le sang des
nobles royalistes qu'il avait estourbit à l'époque de la terreur
révolutionnaire avant de revêtir sa robe; LA LIBERTE OU LA MORT PAS
DE QUARTIER.A BAS LES NOBLES LES ARISTOTS ET LES CURES,A BAS LES
EHONTES PRIVILEGES!A MORT LES EXPLOITEURS DU PEUPLE CELESTE A BAS
TOUS LES TYRANS!VIVE LA REPUBLIQUE!ET VIVE LE PEUPLE FRANCAIS !. Ces
dernières inscriptions un peu viriles il est vrai, ne figuraient
que sur le torse des législateurs amis du grand Marat que Bel
Astre avait contemplé entre deux métiers à tisser ,alors qu'il
relisait l'histoire de la révolution Française durant son
adolescence laborieuse ;c'est pourquoi tout le monde ne pouvait pas
les apercevoir, on ne pouvait pas les apercevoir; car d'une part on
avait balancé Marat hors du panthéon car il faisait trop canaille
auprès des hommes illustres; d'autre part il faut bien l'avouer,
de nos jours les législateurs qui portent des robes ont effacé de
leur poitrine ces mâles inscriptions; elles n'apparaissait plus
qu'à ceux qui adoraient comme Bel Astre alors qu'il était encore
adolescent le beau galbe des baignoires de l'époque irritée; ainsi
on comprend pourquoi Bel astre était de temps en temps porté à
l’enflure ,quand il raisonnait intérieurement ,il avait mal lu
l'histoire de France, car dans son adolescence, il n'avait admiré
mordicus malheureusement que des canailles. Marat qu'il admirait il
faut bien l'avouer avait le corps bougrement chiasseux et irrité,
c'est sans doute pourquoi il ne faisait pas dans la dentelle; Bel
astre à l'époque ou il lisait Marat avait aussi le corps tout
irrité mais pas d'la même façon, mais c'était quand même
pourquoi il l'avait aimé, c'est pourquoi parfois il se disait
naïvement que si Marat était resté au panthéon il aurait pu
squatter sans se faire traiter par les nobles propriétaires
d'individu crapuleux chiasseux et délinquant, car Marat aurait
probablement chiassé sur eux avec une fureur pestilentielle céleste
et surnaturelle.Ainsi, les plus intelligents d'entre nous l'ont
compris, dans un état républicain moderne il y a des règles du
jeu a respecter, quand on est riche ,il vaut mieux savoir partager
,comme partager n'est pas dans la nature de l'homme, on a recourt à
quelques lois pour y arriver, c'est la règle du jeux que découvrent
à l'occasion les citoyens de l'état de droit, c'est aussi celle
que les démocraties modernes intelligentes et "pragmatiques"
se reconnaissent le devoir de faire intervenir de temps en temps,
pour obliger les" Gourmands propriétaires" à se
discipliner; de même être assez ferme pour dissuader les pics
assiettes les sans culottes, les vaseux ,les bouseux, les
indigenteux, et tous les boiteux, les chiasseux les galeux, et tous
les amis des indiens ou ceux de Marat de vouloir refaire une
révolution; cela peut avoir du bon ;c'est pourquoi il est de bon
ton de calfeutrer juridiquement les choses ; sinon c'est le foutoir
tout le monde peu piquer à tout le monde. Bel astre avait fini au
contact de Malfrat alors qu'il vivait dans le squat céleste par se
faire une petite idée de la propriété privée; après s'être fait
taxé des affaires qu'il laissait traîner d'une façon désinvolte
,il avait fini par comprendre qu'avoir de l'humour quand on possède
,c'est savoir qu'on peut perdre ce qu'on laisse traîner à l'abandon
d'une façon insolente, mais cette simple disposition d'esprit n'est
pas si facile à adopter; surtout lorsque l'état de droit défend
comme un os à moelle substantifique la propriété privée
.Pourtant ce devrait être un réflexe naturel de l'homme évolué,
savoir qu'il peut perdre ses biens si il les laissent traîner ;cela
pourrait peut être à défaut d'humour l'obliger à reconnaître
qu'il en possède trop qui ne lui servent à rien pensait bel astre,
car on ne laisse traîner que ce dont on n'a plus besoin Bel Astre
qui n'était pas lettré mais un vilain qui avait beaucoup lu
lorsqu'il était emprisonné dans sa vie de souqueur et de rameur en
usine se souvenait qu'avant lui un des plus fin lettré que la france
ait portée Jehan
de Meung le Rabelais,ou sinon le Voltaire du XIIIe
siècle
criait
déjà en direction des vilains,
ces belles phrases pleines de sagesse virile .
“ -Toi
vilain tu est l'égal des puissants de la terre, car ils n'ont rien
de plus que toi. Tout cet or, toutes ces richesses qu'ils entassent,
tous ces titres, tous ces châteaux, tous ces esclaves qui rampent à
leurs pieds, ne sont pas leurs; ils sont à Fortune qui leur donnait
hier, qui leur enlèvera demain. L'homme n'a rien à lui sur cette
terre que son libre arbitre, sa conscience et sa volonté. Le roi
lui-même est plus faible que le premier ribaud venu, car il ne sera
rien le jour où le peuple voudra, et ce jour-là, pourra-t-il lutter
contre un vilain? Non, car le moindre vilain est plus fort que lui.
Ce qui fait la force d'un roi, sa valeur, sa puissance, sa richesse,
c'est la force, le courage, le dévoûment et le travail de ses
sujets, et rien de tout cela ne lui appartient; car rien n'est à
nous que ce que Nature nous donna, et Fortune ne saurait faire qu'on
possédât un seul fétu, l'eût-on par la force obtenu, si ne nous
l'a donné Nature!.
Au
temps de l'âge d'or les hommes étaient heureux; ils n'avaient pas
comme aujourd'hui rois pour ravir le bien d'autrui; tous étaient
égaux sur la terre. Les anciens,
n'eussent
pas vendu leur liberté pour tout l'or du monde; car tout l'or du
monde ne saurait payer la liberté d'un seul homme! -
“.Bel
Astre ajouta ,sans se prendre pour Jehan de Meung mais pour le poète
céleste et pour le vilain qu'il était -Cette lois naturelle qui est
celle que les squatters mettent œuvre lorsqu'ils squattent, et qui
consiste à se servir sans complexe de ce qui traîne; cette loi si
elle était appliquée d'une façon plus générale éviterait aux
gens qui se prennent pour des propriétaires de droit divin de
disposer d'un bien dont ils ne font plus usage. Si on appliquait
cette loi d'une façon générale, l'état qu'on appelle l'état de
droit revêtirait peut être un autre éclat, les marchands de bien
dont les affaires sommeillent devraient se dépêcher de les
vendrent à bas prix sous peine de se les faire retirer, les riches
propriétaires dont les vastes propriétés dépérissent devraient
se hâter plus vite de les revendrent sous peine de se les voir
confisquées, l'état ordonnateur suprême jouerait vraiment son rôle
d'ordonnateur, il pourrait se saisir de beaucoup de lieux livrés
à l'abandon, pour y loger après rénovation tous les nombreux
chômeurs misérables qui n'arrivent plus à payer leurs traites en
fin de mois, les quelques richissimes et puissantes familles qui
possédant les trois quart des biens devraient se hâter de trouver
des justificatifs pour établir les raisons qui font qu'ils possèdent
autant de privilèges .En regard de la noblesse de leur état, on
pourrait décider ou non s'ils appartiennent ou non à une nouvelle
forme d'aristocratie de droit divin ou à une sorte de royauté à
légale de celle qu'on a déboulonnée, on réglerait une fois pour
tout le problème de l'usage qu'ils font de leurs biens à l'égard
de l'ensemble du pays qui s'appelle Républicain, on installerait
discrètement une guillotine en kitsch sur la place de la concorde
pour rappeler à ceux qui possédant trop que c’est mal vu de
l'afficher dans un pays qui a céder au vice de couper la tête de
son ex souverain; une guillotine en toc assurerait une fonction
régulatrice symbolique ,on rétablirait l'esprit civique par
l'exemple;des tribunaux révolutionnaires en kitch siégeraient sous
le feux des médias, on couperait la tête de quelques mannequins en
smoking en faisant jaillir du sang articiel pour l'exemple, les
journalistes auraient de quoi probablement remplir leurs colonnes de
faits divers, car les détenteurs des bénéfices de la croissance
économique, n'osant plus accumuler autant qu'à l'accoutumé
commenceraient par séclipser par centaine, on s'amuserait enfin du
spectacle de la croissance au lieu d'en pleurer comme on le fait
maintenant.
«Vous
autres rentiers et gros propriétaires ne valez pas mieux que les
vilains. Vous dites: «Je suis propriétaire,je suis gentilhomme!
Donc je vaux mieux que les misérables qui squats .» Eh bien, moi
je vous dis que non. L'homme n'est noble que par ses vertus et vilain
que par ses vices.
Noblesse
vient de la valeur, et noblesse de naissance n'est rien qui vaille à
qui manque la prouesse de ses aïeux. Par plusieurs je vous le
prouverais qui, sortis de bas lignage, montrèrent plus noble coeur
que maint fils de comte ou de roi ou de rentiers que je ne veux pas
nommer. Mais, hélas! en vain on voit les bons toute leur vie
parcourir de lointains pays pour sens et valeur conquérir, cultiver
les sciences, les lettres, les arts et la philosophie, souffrir la
pauvreté; personne ne les aime.”.Ainsi parlait Jehan de Meung dans
le céleste roman de la rose.
Bel
Astre qui avait lu un peu dans sa jeunesse se souvenait de Jehan de
Meung,mais malheureuseent il avait aussi lu Robespierre et Marat au
milieu du bruit sur ses machines à tisser ,de même il adorait
Danton, en qui il voyait une figure admirable de la révolution.Ainsi
sa furia tenait peut être uniquement de ce que on lui avait enseigné
en france étant petit que" les privilèges lorsqu'ils étaient
trop criants devaient être abolis" et si il était tout à coup
en furia ,c'est qu'il les revoyaient en songe fleurir partout en des
formes multiples sur la belle terre de France. Mais, comme c'était
un poète au cœur tendre ,il avait choisit de se taire .Mais de
temps en temps Furia le prenait et il ne pouvait pas se retenir de
venir crier à la face du ciel et dans les rues de paname ce qu'il
pensait de l'état dans lequel se tenait son beau pays la France.
Il savait que si la révolution
survenait à nouveau, elle reproduirait peut être les mêmes
horreurs que celles qu'il avait vu s'afficher à Paname deux siècle
en arrière lors des journées sanglantes de 1792. Pour assurer la
souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de légalité,il
a fallu massacrer sans vergogne .Le peuple des sans culottes et les
poissardes à la tête des révoltes n'hésita pas à couper tête à
mutiler et égorger ,ce que restait de la vieille société.
L'humanité humiliée ne pouvait pas se passer de toutes ces
vicieuses pratiques.C'est sans nul doute pourquoi Bel Astre se dit
qu'il était préférable de courir après les mystères de la rose
plutôt que de fomenter des guerres révolutionnaires. Lorsqu'il
fermait les yeux il voyait toujours luire, une rose étincelante;
cette rose était celle des philosophes, des mystiques,et des poètes
agitateurs de lumière ; bel astre avait choisit son camp ,c'était
celui des quêteurs de vie. Bel astre était même prêt à
reconnaître que l'instinct de propriété pouvait être une vertue
pourvu qu'on en fasse bon usage il résonnait comme quelqu'un qui
avait déjà vu à l’œuvre les plus splendides utopies et qui n'y
croyait pu car elles s'étaient souvent ratatinées sur le front
abominable des réalités, toutefois il n'avait pas perdu tout espoir
d'en voir apparaître d'autres ,car il était toujours bercé par le
grand rêve changeant de ses humeurs exravagantes.
A
l'époque dont il est question, un joueur d'accordéon était à la
tête de l'état, la grande vague de roses synthétiques parfumées
qui devait embellir magiquement les années quatre vingt ne s'était
pas encore abattue sur les célestes têtes des utopistes de gauche,
pour les estourbir définitivement, nous étions encore dans l'ère
préparatoire à la grande alternance qui devait bouleverser la
vision en contre-plaquée que certains se faisaient de la société
française soudainement pétrie par les mains d'un sculpteur fou,
qui avait prit tout le monde à revers en remodelant le visage de la
France selon un ordre qui allait la surprendre, puisqu'il avait
décidé de tremper la divine rose socialiste qu'il tenait fermement
dans sa main dans un bain de jouvence aux idées libérales,
n'oubliant pas d'y adjoindre une poignée de poudre d'or infecte à
l'américaine dont tout le monde finit par se réjouir en catimini,
car l'argent n'a jamais autant coulé à flot qu’en France
socialiste des années quatre vingt rénovée et monte en l'air,
dans la France soudainement saisie du démon jouissif de la
spéculation, mais c'était encore trop que d'en parler, car nous
étions toujours qu'on veuille bien s'en souvenir à l'époque ou
l'action se passait, nous étions toujours plongés dans la partie
d'un roman qui se passait à la fin des années soixante dix dont
bel astre était le héros principal à son corps défendant, car il
était loin de penser à ce moment qu'il était destiné à écrire
son grand poème bleu fauve et or dans une partie du monde aussi
magistralement estourbissante que celle qu'on voyait reluire dans les
bouges parisiens qui constituaient le décor splendide et dérisoire
de sa vie de poète errant et toujours incertain.
On
l'aura compris, en écoutant les propos décousus précédemment
cités, il arrivait parfois à bel astre de raisonner comme un
vulgaire pion lorsqu'il cessait d'être un poète.
Lorsque
bel astre cessait de fixer l'image de la rose qui dormait dans son
cœur ,il ne voyait plus le monde que sous la forme d'une vaste
conspiration et son cœur se remplissait de confusion ;c'est pourquoi
il faisait effort malgré des chutes brutales dans la sauvagerie de
ses pensées pour ne voir le monde que sous la forme d'une vaste
colonne de lumière ou circulaient des ombres de temps en temps, des
ombres qui rendaient encore plus éclatantes la lumière qu'il
voyait jaillir du fond des êtres qu'il admirait.
Bel
astre était à l'époque de sa vie avec feu d'or le cul assis entre
deux chaises ,il naviguait continuellement entre deux eaux; et
lorsqu'il assista aux scènes héroïques qui suivent ,il n'avait pas
probablement toute sa tête, sinon il ne les auraient pas vu telles
qu'il les a vu ;il les voyaient obscurcies par la sensation qu'il
avait en permanence d'être à côté de la plaque ;il sentait qu'il
n'avait pas encore accès aux parties substantielles de lui-même; il
n'était pas le grand fauve ardent qu'il aspirait à devenir ,ni le
poète éblouit qu'il avait rêvé d'être à l'approche de mystère;
c'est pourquoi sa vie à cette époque revêtait la forme d'un rêve
pâle effectué par un dormeur l'esprit à demi obscurcit par le
reflet des ombres que projetaient en lui , ses multiples pensées.
Sa
vie ne revêtait pas encore la forme éblouissante d'un grand poème
irisé de splendeur aux ailes de lumière éclatantes; c'est que bel
astre n'avait pas encore effectué sa mue, celle qui devait le
transformer en un splendide archange aux grandes ailes dorées, aussi
splendides que celles d'un faucon d'or mythique.
Quant
à Feu d'or elle s'était prit pour une passionaria des squats , sa
fougue était irrépressible et contagieuse, elle entraînât bel
astre dans une série d'aventures toutes plus ou moins éblouissantes
; bel astre et feu d'or étaient encore liés corps et âme l'un à
l'autre à cette époque le temps de leur séparation n'était pas
encore venu; bel astre accompagnait feu d'or au feu car il l'aimait,
sans elle peut être que qu'il se serait contenté de resté à
l'écart de tous ces événements ,car il était persuadé quelque
part au fond de lui même qu'il devait s'absenter du monde afin de
retrouver la part substantielle de son intégrité, il savait que
celle ci avait disparu depuis le choc de sa rupture avec désir
,mais il ne parvenait pas à s'expliquer entièrement le pourquoi de
la chose ,il avait pu pressentir ou se trouvait le fond de sa
faiblesse; c'est pourquoi il était persuadé qu'il ne parviendrait à
retrouver son intégrité qu'après avoir effectué un grand bain de
solitude; il sentait pourtant qu'il n'était pas assez fort pour
décréter d’emblée qu'il devait rester seul, c'est pourquoi il
choisit d'accompagner feu d'or jusqu'au bout dans ses pérégrinations
,il pensait au fond de lui même que c'était sans doute l'épreuve
qu'il devait subir ,car n'ayant plus toutes ses facultés ,il devait
consentir de suivre celle que le destin avait placée sur sa route
pour guider ses pas ou plus simplement pour l'obliger à sortir de
sa torpeur.
CHAPITRE
V
_______________________________________________________________________________________________________________________
SCÈNES HÉROÏQUES
________________________________________________________________________________
Tous
les squatters s'étaient engouffrés le samedi en fin de matinée
dans la céleste clinique ,il faisait beau temps ,le soleil éclairait
de son feu ardent les ruines magiques de la divine clinique.
A
peine rentrés à l'intérieur du bâtiment ,les célestes squatters
y installèrent leurs matelas et commencèrent par barricader tout le
rez de chaussée de façon à en condamner l’accès; les
éclaireurs avaient posé de nouveaux verrous sur la porte principale
qui donnait accès au bâtiment. On accédait désormais à ce
dernier par une échelle qui montait jusqu’à une fenêtre du
premier étage; cette technique avait été adoptée afin de pouvoir
mieux résister à l'assaut des forces de l'ordre qui risquaient
d'intervenir, car la forme un peu trop spectaculaire de l'opération
ne pouvait manquer d'attirer leur attention dans les heures qui
suivaient. L'opération de squattérisation telle qu'elle avait été
conçue par lion d'or ne pouvait être que purement symbolique, car
il arrive rarement qu'on puisse faire accepter de force l'occupation
d'un lieu d'une telle ampleur, en utilisant une méthode d'occupation
aussi spectaculaire; il aurait fallu que plusieurs centaines de
personnes soient présentent sur les lieux nuit et jour pour en
défendre l’accès pour dissuader les forces de police d'intervenir
temporairement du moins; à cette époque la crise économique qui
fit son apparition au début des années quatre-vingt dix sur la
scène sociale ,n'avait pas rendu l'opinion favorable aux type
d'occupation spectaculaire ,comme ceux mis en place par le DAAL ,la
société française ne reconnaissait pas encore aux sdf le droit de
réquisitionner les logements vacants; le maire de paris un certain J
- Chirac régnait sur la capitale ,comme un fauve ardent défenseur
de la propriété privée et de la France ultra-conservatrice ; il
n'avait pas encore limé ses dents, comme Mitterrand les siennes pour
apparaître plus crédible en représentant de toute la nation ;il
ressemblait encore à un politicien aux idées extrêmes, entouré de
conseillés et de gardes du corps aux coupes de cheveux rappelant
celle des cadres de l'église de Scientologie; les socialistes
étaient encore considérés ,il est vrai pour leur part par une la
Vieille - France, comme de dangereux bandits de grand chemin qui
n'avaient qu'une idée en tête, spolier la France riche avec l'aide
de leurs amis bolcheviques; nous étions encore à l'époque ou la
distinction entre gauche et droite semblait crédible ,car elle
traçait dans les consciences habituées à faire la distinction
entre les bons et les méchants un fossé bienheureux; les bons
étaient toujours ceux qui étaient dans notre camp, les méchants
ceux qui étaient dans le camp opposé; la cohabitation des bons et
des méchants n'avait pas encore faussée notre capacité de
discernement.
L'occupation
de la clinique se termina par un fiasco,mais la résistance
symbolique des occupants squatters avait attiré l'attention des
journaux,surtout de l'un d'entre eux,Le matin de Paris.On voyait sur
la première page du journal une photo de Bel Astre et de feu d'or en
train d'escalader une fenêtre de la céleste clinique,on voyait en
bas le commissaire d'arrondissement essayer de forcer avec un pieds
de biche la porte d'entrée du superbe bâtiment,c'était une image
délicieusement ironique de la situation du moment.
Bel-Astre
venait de faire l'expérience de la rude vie du squatter confronté à
la propriété privé et livré aux mains de la destiné incarnée
par l'ordre républicain.
TROISIÈME PARTIE
PETIT
PANORAMIQUE D'UNE ÉPOQUE HÉROÏQUE
CHAPITRE I
______________________________________________________________________________
SUITE
DU RÉCIT
BEL
ASTRE REJOINS BLANC RÊVE ET FOLLE DANSE SUR LE PARVIS D'UNE HLM POUR RÉPÉTER UN RITUEL THÉÂTRAL, FEU D'OR LES ACCOMPAGNENT.
_____________________________________________________________________________
Bel-Astre
a rejoind en compagnie de Feu d'Or le squat à la façade violette
après l'échec de la tentative d'occupation de la céleste clinique
.
Bel
astre se souvenait de la première initiation au mystère céleste
que lui avait offert Miracle alors qu'il était encore prisonnier des
bras de Misère. Miracle avait offert à celui qui n'avait plus
d'espoir et dont le cœur était éteint un spectacle merveilleux et
surnaturel .C'était don d'amour, que bel art lui avait offert ce
jour là .Il avait conjugué ses efforts avec belle âme sa sœur
aînée pour féconder le cœur de Bel-Astre en proie au plus grand
désespoir. C'était un Mystère de la passion selon leur cœur
qu'ils avaient offerts à Bel-Astre en compagnie de la troupe des
Estourbieurs célestes.Ils avaient réussi a ouvrir le cœur de Bel
astre assombrit par Misère et par Fatalité ,ils y avait déversé
la splendide joie d'amour païenne qui avait délivrée son âme des
tourments infligés par Désolation sœur ainée de honte bonne
Chrétienne.Bel astre aurait pu disparaître sans jamais revoir le
jour, si Miracle et ses compagnons ne l'avaient pas aidé à sortir
de l'infernale ronde de désespérance dans laquelle il s'était
laissé prendre. C'est pour quoi lorsque Blanc rêve et Folle danse
se joignirent à une troupe de comédiens Danseurs qui s'étaient
regroupés sous le nom étrange de la " Compagnie de la rose
et du mystère" il décida de se joindre à eux, car il voulait
à légal de ceux qui lui avaient apporté réconfort quand il était
dans la détresse, redonner courage à ceux que la misère
présentement assiégeait ; il avait convaincu folle danse de lui
apprendre les rudiments de son art de façon à ce qu'il ne fasse pas
trop piètre figure devant les autres acteurs
.Il
avait appris de la bouche de Blanc rêve et de folle danse que cette
compagnie était une compagnie éphémère constituée pour partie
d'étudiants en théâtre et de véritables acteurs, dont certains
avaient travaillés avec une troupe légendaire qui s'appelait le
Living – Théâtre, d'autres avaient travaillés avec les acteurs
Saints du célèbre théâtre laboratoire crée par un Génial poète
Dramaturge qui s'appelait Grotowsky, d'autres encore avaient
travaillés avec une troupe fabuleuse venue d'outre atlantique elle
avait pour nom le Bread - and Puppet, car elle utilisait d'immenses
marionnettes pour ses spectacle célestes, les acteurs distribuaient
du pain à tout le public qui assistait à ses Mystères, car ils
voulaient que ceux ci communient avec la chair et le sang du théâtre,
comme les chrétiens communient avec l'hostie céleste représentant
le divin corps de Jésus .Feu d'or s'était joint à eux et ils
passaient tous leurs après midi à répéter les figures Saintes du
RITUEL qu'ils devaient représenter avec leurs nouveaux compagnons
sur le parvis d'une HLM située au cœur même de Paris. Bel astre
découvrait l'univers du théâtre avec grande satisfaction et grand
étonnement.
Celle
qui dirigeait ces rituels s'appelait EVENT, elle était secondée par
une femme qui s'appelait PROF ESSOR et que l'on avait surnommé pour
s'amuser DIDASCALIE à cause qu'elle improvisait toujours d'étranges
monologues qui semblaient n'avoir ni cul ni tête, mais qui pouvait
revêtir un sens pour ceux qui savaient prêter l'oreille, on la
voyait le plus souvent en compagnie d'un comédien que l'on avait
surnommé DELL ' ARTE à cause qu'il portait toujours un masque avec
un grand nez sur le visage ; tous les trois s’entendent comme larrons en foire ; mais ce que vit surtout bel
astre ce fut une femme splendide et fascinante qui se faisait
appeler SILENCE ; SILENCE avait le visage d'un moine Zen, et
l'élégance de gestes d'un Danseur de NÔ, mais ce qui le fascinait
par-dessus tout, c'était la beauté éclatante de sa démarche qui
semblait intemporelle. Lorsqu'il la vit pour la première fois, il
eut la sensation de revoir son maître adoré, le grand poète
insoumis qui s'appelait MYSTÈRE,mais surtout il cru revoir SUBLIME et DÉSIR réunies à nouveau dans une seule personne.SILENCE se faisait
fréquemment accompagner d'un homme qu'on appelait SCANSION à
cause que de sa bouche sortaient toujours des mots qui avaient la
douceur du chant, il marchait toujours dans les pas de SILENCE sa
voix ne semblait pas lui déplaire car elle semblait accompagner sa
marche et la mettre en valeur, lorsque ont les voyaient surgir, on
avait devant les yeux on ne savait pourquoi l'image de deux amants
tendrement enlacés qui semblaient pleurer serrés l'un contre
l'autre, on ne comprenaient pas pourquoi, car ils avaient toujours
sur les lèvres un sourire éclatant.Bel-Astre cru se souvenir en les
voyant qu'il aurait pu être l'amant qui tenait serreé contre lui
cette divine beauté.
CHAPITRE II
______________________________________________________________________________
ENTRE
DEUX REPETITIONS, BEL ASTRE ASSISTE EN COMPAGNIE DE SES AMIS AUX
DISCOURS D'EVEN LA SPLENDIDE ET A CEUX DE DIDASCALIE LA MENTEUSE,
DELL'ARTE QUI DEVAIT PARLER REFUSE DE PARLER ET PRÉFÉRÈ JOUER
______________________________________________________________________________
EVENT, était une Française
qui avait vécu plusieurs années dans ce vaste pays qui s'appelait
les Etats Unis. Elle avait traversé toutes les grandes révolutions
artistiques qui avaient agité ce célèbre continent encore vierge
de traditions. Elle avait connu presque toutes les divines figures de
cette prodigieuse transformation qui s'était emparée du continent
américain juste après la deuxième guerre mondiale. Elle avait
assisté à l'apparition du nouveau théâtre, elle avait vu tous les
arts se mettent en mouvement presque spontanément.
Elle
parlait de cette époque, en plaçant devant les yeux de bel astre
et des autres qui l'écoutaient, la fresque somptueuse de cette
épopée quelle connaissait par cœur, car elle avait vécu de
l'intérieur les principaux épisodes.
DISCOURS
D'EVEN.
Voyez
disait-elle :
-
Dans ces années là, les sculptures empruntaient à l'espace et à
l'air, le plaisir d'éprouver leurs formes changeantes. La peinture
avait quitté son cadre, elle envahissait les galeries, descendait
dans la rue et englobait le spectateur dans ses méandres. Il n'y
avait plus d'écoles. La vie était devenue un Grand HAPPENING, on y
retrouvait les lois des mystères anciens actualisés à l'échelle
d'un pays entièrement nouveau. En supprimant leur distance d'avec la
vie tous les arts saisit de frénésie se combinaient. Les
mouvements des acteurs sur les scènes improvisées des plus
extravagantes cités modernes, provoquaient par magie électronique,
des projections de couleur, de sons et d'images et de rêves que les
nouvelles générations de ce peuple entreprenant toujours avide de
changement observaient d'un œil entièrement neuf car il n'était
pas retenu par les préjugés de nos mœurs européanocentriques.
.Dans ce nouveau théâtre, intimement mêlé à la vie, le public
entrait dans le jeu ; on ne savait plus qui jouait et qui regardait.
On bouleversait le centre d'attention et la mise en perspective que
l'on avait pris tant de peine, depuis la renaissance, à enseigner
dans les écoles de nos vieilles cités Européennes.Pour beaucoup à
cette époque il n'y avait plus ni Dieux ni maîtres ; on voyait sur
plusieurs scènes simultanées apparaître un jeune homme aux cheveux
longs, il tenait une fleur d'or à la main et il disait à qui
voulait l'entendre" LE Bouddha est partout" car cette
génération puisait une partie de son inspiration dans le sublime
orient. C'était l'époque ou les vagues psychédéliques venue de
l'Ouest des Etats Unis se déversaient par flots entiers dans le
super grand pays ; leur mot d'ordre AMOUR ZEN ET PARTICIPATION ne
revêtait pas encore la forme d'une réclame semblable à celle qu'on
voit fleurir aujourd'hui sur les annonces publicitaires luxueuses
qui vantent les cosmétiques de luxe, l'Occident chrétien n'avait
pas encore eut le temps d'afficher ce divin slogan sur ses mouroirs
de luxe ultra sophistiqués que sont devenues nos belles cités
modernes.
CHAPITRE III
______________________________________________________________________________
INTERFERENCES LEGEREMENT
DEPHASEES DU NARRATEUR
______________________________________________________________________________
Alors
l'auteur de ces lignes regardant par le monde et se souvenant des
paroles de celle qui s'appelait EVEN se mit à retrouver l'accent de
l’aède des temps splendides de l'insoumission, il vit se dessiner
sur ses lèvres comme si c'eut été les siennes les slogans naïfs
qui dénonçait les mêmes horribles apparitions que celles qui
avaient révolté cette génération ; et il s'entendit murmurer sans
parvenir à les arrêter ces paroles ailées.
ACCESSION
ACCESSION A LA DIVINE PROPRIETE
mot d'ordre terrible et
lancinant .
Que
les médias aveugles déversent à longueur de journées
Dans
les journaux du matin
Et
a longueur de journée dans les postes de télévision,
Mot d'ordre trop prompt à
s'envoler de la bouche de speakers grassement payés
Et
de celle des déesses éphémères qui les tourmentent
Par
leurs bouches splendides à travers leurs yeux brillants
Apparaît
sur l'écran le même mot d'ordre terrible et lancinant
Il
dit encore et toujours le même slogan
Il
répète à l'infini le même chant
Il
dit ADORATION CONTEMPLATION
SOUMISSION DÉVOTION ADORATION
CONTEMPLATION AU CULTE CÉLESTE DE LA MARCHANDISE ET DE LA DIVINE PROPRIÉTÉ
SOUMISSION DÉVOTION AUX
IDOLES DE PAPIER QUI RÉGISSENT LA SOCIÉTÉ DE MARCHE,
ADORATION CONTEMPLATION DE
L'OLYMPE MÉDIATIQUE,
SOUMISSION
AVEUGLE AU CULTE DE LA VIOLENCE ET DE LA COMPÉTITION.
...Mais
il retint son souffle car nous n'étions plus au temps ou les poètes
BEAT chantaient à la face du monde les couplets limpides de la
grande poésie Zen insurrectionnelle nous étions rentrés de pleins
pieds dans l'ère du culte au DIEU TECHNOS les grandes cités
planétaires étaient liées par le culte sacré de la TECHNO SCIENCE
ENVIRONNEMENTALE, celle qui régit les nouvelles lois de la SOCIÉTÉ
DE CONSOMMATION A OUTRANCE. Le monde n'était plus régit par deux
grandes puissances nucléaires qui ordonnaient les règles du jeu
planétaire ; le colosse américain était devenu la seule puissance
gardienne du feu sacré de l'intelligence. Nous n'étions plus dans
l'âge d'or des sociétés modernes, encore rebelles à
l'embrigadement et a l'endoctrinement, les Feux du cyclope TECHNOCRATOS avaient commencés pas recouvrir la terre de leurs feux
d'utopie néo - libérale, les utopies d'amour, n'avaient plus le
droit d'être citées, d'autant que la plus grande partie du monde
vivait sous la crainte de la pauvreté, et que Misère avait refait
son apparition dans des endroits qui semblaient pourtant l'avoir
chassée. Le monde vivait encore sous le choc de l'apparition de
l'abîme que celui ci traversait après qu'il a vu s'effondrer
l'énorme colosse aux pieds d'argiles celui qui était recouvert
d'étoiles d'or et de rouge, mais surtout de rouge car le rouge était
signe d'espoir il tenait ce colosse dans ses bras la toute dernière
grande et désastreuse utopie des temps modernes, le splendide
communisme aux doigts d'airain. On l'avait vu fièrement et
divinement resplendir au-dessus des nuées, il tenait dans une main
un gros marteau ailé d'aspect doré et dans l'autre une faucille
également dorée à la lame aussi éblouissante que celle d'un flot
d'écume blanc transformé par les feux ardents du soleil en une
chose quasi surnaturelle. En réalité d'ou on était derrière les
murs de papier de riz et de bronze qui séparaient les supers
grandes puissances, on voyait depuis nos rives d'occident, on voyait
surtout s'échapper de la coupe des colosses des plaintes sinistres
et des lamentations, car ceux qui avaient vécu dans l'antre du
colosse et qui venaient nous voir, avaient le visage triste comme
celui d'un mulet, leur sourire était illuminé par la tristesse
plutôt que par l'aube aux doigts rosés, même si les chants de
victoire du colosse glorifiaient la superbe déesse aux doigts rosés
et aux cheveux bouclés en l'appelant d'un autre nom que nous, il
l'appelait l'aube rouge radieuse des temps nouveaux, c'est pourquoi
nous sentions bien que la divine patrie du colosse aux pieds d'argile
n'était pas l'Eden tel qu'on nous l'avait décrit dans les
superbes manuels révolutionnaires des temps nouveaux. Nous n'étions
plus aussi parfaitement exaltés par les hymnes poétiques
d'émancipation radicale des peuples laborieux, car nous savions que
ceux ci lorsqu'ils étaient libérés devaient subir le joug d'un
colosse infernal qui les maintenaient en peine, il est vrai qu'il
était apparu au prétexte qu'il devait sauver les peuples asservis
des bras d'un affreux cyclope qui lui était sans pitié il était
pourtant le fils naturel d'une déesse aux pieds d'argent que tous
les peuples vénéraient d'un commun accord ; à présent qu'il n'est
plus le colosse aux pieds d'argiles qui combattra l'affreux cyclope
si jamais il revenait ?A présent qu'elle est seule à se disputer
les faveurs de l'espace, celle qu'on appelle à présent la déesse
radieuse aux pieds d'argent, seule pourra t'elle contenir les accès
de folie de son fils monstrueux ? Son glaive aigu pourra t'il
transpercer le corps de celui qu'elle a engendré et lui trancher la
tête si jamais demain il se rebelle ? Une mère tranche t'elle aussi
facilement le cou de son rejeton ? Les nombreux poètes aux cœurs
ailés qu'elle avait engendrés et qui avaient contesté sa
puissance ou sont - ils ?.Voilà avec quelle déferlante de
méditation celui qui transcrit ces lignes se trouva mit en présence,
lorsque cédant à un caprice de sa déraison, il se mit à penser ;
c'est pourquoi revenant à lui, et, et voyant que ses pensées lui
pesaient, il jugea préférable de reprendre sa respiration afin de
poursuivre son récit là où il l'avait laissé.
CHAPITRE IV
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SUITE DU DISCOURS
D'EVEN
______________________________________________________________________________
-
C'était pourquoi ayant entendu ce qui est à entendre plus haut,
d'autres à l'époque dont je parle rêvaient à d'autres utopies
beaucoup plus exaltantes ; elles étaient aussi radicales que
celles que la jeunesse prompte à se révolter porte toujours en son
cœur lorsqu'un pays libre et repus n'offre plus qu'un confort
surfait pour satisfaire la soif de VIE IRRÉPRESSIBLE qui l'anime.
-
Nous voguons vers l'harmonie universelle. Après deux mille ans,
l'humanité quitte le signe des poissons pour entrer dans celui du
céleste Verseau. - Ainsi parlaient ceux qui rêvaient d'une nouvelle
cité terrestre à l'époque dont je parle.
-
Je marche, je marche et l'Orient
marche
avec moi et toute l'Afrique marche
et
tôt ou tard l'Amérique du Nord marchera.
Écrivait Ginsberg le grand barde divin de l’Amérique céleste.
Ils
marchaient ; beaucoup marchaient en tournant le dos au meilleur des
mondes, Le meilleur des mondes, était celui promit par l'Amérique
repue à ses rejetons issus des nouvelles classes moyennes ; ils
marchaient main dans la main avec les Noirs AMÉRICAINS qui
réclamaient mais pour d'autres raisons le droit de s'asseoir à la
table de la nouvelle cité terrestre ; ils réclamaient le droit à
l'égalité dans une Amérique BLANCHE qui leur refusait ce droit à
cause qu'ils étaient des descendants d'esclaves et qu'ils avaient la
peau plus noire que le velours noir du pubis éclatant des femmes
blanches d'Amérique, à travers ce noir primitif profond aussi noir
et obscur que la sexualité primitive de la première race primitive,
ils contemplaient leur propre humiliation et celle de l'Amérique ;
car ils craignaient par-dessus tout qu'on puisse reconnaître à ces
noirs primitifs, le droit de se mélanger avec leurs femmes au corps
blanc, blanc comme le paradis promit à la vieille Amérique
hautaine puritaine et raciste. Ils craignaient que ces sales noirs ne
VIOLENT le blanc corps de leurs femmes, c'est pourquoi ils avaient
inventés LA TERRIBLE et PERFIDE SEGREGATION.
C'est
pourquoi la figure mythique du divin Martin Luther king vint
bouleverser l'Amérique à un moment ou repue, elle pensait qu'elle
avait réussit à atteindre sans heurts les hautes sphères
ensoleillées du Meilleur des mondes emportant avec elle sa
technologie ses gadgets sophistiqués et son haut niveau de vie. Il
était venu pour rappeler au grand peuple américain les règles de
l'Eden, mais ces règles n'étaient pas celles dont rêvait
l'Amérique profonde...
J'ai fait un rêve disait
'il
J'ai rêve qu'un jour sur
les collines rouges de Géorgie
Les fils des anciens
esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves
S'assiéront ensemble à la
table de la fraternité.
Ces
règles n'étaient pas celles dont rêvait l'Amérique profonde...
Car
une balle noire et dorée vint se loger dans le cœur blanc comme
l'azur du prophète céleste
Il
gisait à présent nu immobile étendu sur le sol de la pieuse
Amérique
Un
trou noir éclatant recouvrait son blanc cœur céleste
Lorsqu'on
se penchait sur le trou noir éclatant
On
voyait tout au fond, luire une perle noire
Qui
avait revêtu l'aspect brillant et étincelant d'une épée d'or
antique
C'était
celle que le Black Panther Party
Tenait
serrée dans son poing noir éclatant
Et
qu'il enfoncerait bientôt
Dans
le cœur étoilé de la splendide Amérique blanche et perfidement
raciste.
C'était
l'époque ou dans les villes de la vertigineusement belle Amérique,
de longues marches s'organisaient, c'était des défilés
interminables d'hommes de femmes et d'enfants à la peau noire qui
rappelaient les grands pèlerinages du Moyen - âge, quand toutes
les populations accompagnaient des reliques Saintes d'une église à
l'autre. Des images se dressaient au-dessus de la procession, des
hymnes en évoquaient les épisodes, c'est ainsi assurément que
naquit le théâtre il naquit de ces cortèges semblables à ceux
dont je vous parle, pour aboutir au "Jeu du monde" sur le
parvis de la cathédrale baroque ; c'est ainsi de même que le
nouveau théâtre fit son apparition aux Etats Unis, il réinventa à
sa façon les Mystères ; ceux joués par le Living Théâtre et
ceux mimés par les grandes marionnettes du Bread and Puppet étaient
inspirés de ceux là. A Sella à Birmingham ou j'étais, je voyais
des pancartes surgir au-dessus des têtes du grand peuple noir, les
chants et les mélopées se croisaient ponctués de slogans qui
ressemblaient à des récitatifs - " Freedom Now ! "
"FREEDOM NOW !" " F R E E D O M N O W ! "
C'était le chœur de l'Amérique obscur qui s'élevait au-dessus
des vastes champs de blé de l'Amérique repue.
Déjà
bien avant ceux qu'on appellera les hippies les noirs américains
avaient commencé par tracer sur leur bannière en cristal d'or le
nouveau mot d'ordre de la désobéissance civile, celui qui servira
de signe de rassemblement à toute une génération éprise d’Amour
et de LIBERTÉ.LOVE LOVE LOVE écrivaient t’ils sur leurs bannières
en cristal d'or ,car la force du divin Martin King ,c'était la
NON-VIOLENCE inspirée du divin GANDHI.
Mais
cette époque hélas est révolue
CHAPITRE V
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DISCOURS DE DIDASCALIE LA MENTEUSE
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Even
celle qui venait de parler, récitait par cœur les rimes d'un poème
qui chantait les rêves d'une sublime Amérique, elle décrivait les
sinistres douleurs et les jours splendides ;mais rapporter son récit
nous n'étions pas sur d'y parvenir, tant celui ci était vaste et
ses paroles rapides, pourtant,nous devons nous hâter, car d'autres
attendent sur le parvis du céleste HLM pour parler à leur tour,
nous devons leur céder la parole, si nous voulons que notre récit
avance, car elles étaient aux moins deux à faire entendre leurs
voix,car Didascalie elle aussi voulait parler ,et sagement bel astre
Feux D'or blanc rêve Folle danse et tous les autres
écoutaient.Alors lorsque DIDASCALIE se leva pour parler tous ceux qui
étaient présent firent silence pour l'entendre, son discours leur
semblait parfois ennuyeux ; néanmoins ce jour là elle fit un
effort pour se rendre plus gracieuse ; je ne suis pas certain pour
autant qu'elle fasse échapper à l'ennuie ceux qui l'écouteront ;
cependant parmi ceux qui l'écoutaient, beaucoup buvaient ses
paroles, car beaucoup étaient passionnés par le divin théâtre,
on aurait pu leur faire entendre beaucoup d'autres discours de ce
genre, que tous auraient également écoutés, tant leur désir de
s'instruire était grand et allait parfois même jusqu'à la
niaiserie.Voilà ce que DIDASCALIE la forte en gueule celle qu'on
appelle l’obscène bavarde leur confia ce jour là :Comme à
son habitude, elle commença par harceler toute l'assistance par une
longue introduction semblable à celle que font subir les
universitaires divins dans leurs étables à débiter le savoir.
Elle
s'appuya contre un pilier pour la faire entendre, et ils
s'allongèrent tous du mieux qu'ils purent pour recevoir sans trop
avoir à en souffrir ses longues tirades.
VOUS
QUI M’ÉCOUTEZ DIT T’ELLE, JE VOUS LE DEMANDE, OUBLIEZ POUR UN TEMPS CE
QUE VIENT DE VOUS DIRE EVEN LA GRANDE PROPHÉTESSE NOSTALGIQUE,
OUBLIEZ POUR UN TEMPS LES FURIEUSES ESTOCADES DE LA VIE FACE A LA
MORT, DE LA MORT FACE A LA VIE, OUBLIEZ POUR UN TEMPS LES TERRIBLES
INJUSTICES ET LES GRANDES IVRESSES D'AMOUR.FAITES LE VIDE EN VOUS, ET CONSIDÉREZ CE QUE J'AI A VOUS DIRE D'UN ŒIL FROID, CAR MON DISCOURS
N'A RIEN D'EXALTANT, IL EST CELUI D'UNE ESTHÉTICIENNE QUI OBSERVE LA
CHOSE THÉÂTRALE, COMME SI C’ÉTAIT UNE VULGAIRE CHIENNE.
OBSERVEZ, ÉCOUTEZ, AMIS FIDÈLES VOILA MES HAUTES RECOMMANDATIONS CONCERNANT
LA CHOSE THÉÂTRALE, CERTAINS DISENT QUE JE NE SUIS QU'UNE
EMMERDEUSE POMPEUSE LASSANTE QU'UNE VULGAIRE ET STUPIDE MAQUERELLE
UNE SALOPE ENTREMETTEUSE, CEUX LA SONT DES MAUVAISES LANGUES, JE ME
CONNAIS ASSEZ POUR POUVOIR ME VANTER SANS AVOIR A EN ROUGIR D'ÊTRE
UNE ASSEZ BRILLANTE DIALECTICIENNE.
VOYEZ
PLUTÔT :
JE
VOUS EXPOSE MON POINT DE VUE CONCERNANT L'ART DU THÉÂTRE AVEC GRAND
ART ET GRAND DISCERNEMENT, JE VOUS L'EXPOSE CAR C'EST MON RÔLE DE ME
TENIR DEBOUT DEVANT VOUS AUSSI RAIDE QU'UN FROID BRÉVIAIRE, CAR J'AI
CHOISI HABILEMENT DE ME TENIR SEREINE EN DEHORS DE TOUTES CES
AFFLIGEANTES PASSIONS QUI AGITENT LE CŒUR DE CEUX QUI SONT TROP
PROMPT A S'ENHARDIR POUR LES BELLES GRANDES ET NOBLES CAUSES QUI LES
OBLIGENT A TENIR FERME LES RÊNES SUPERBES GENEREUSES ET
GROTESQUES ISSUES DE LEUR AFFECT.OBSERVEZ CE QUE J'AI A VOUS DIRE
AVEC GRANDE ATTENTION, CAR JE NE VOUS LE RÉPÉTEREZ PAS DIX FOIS, LES
CONSEILS QUE JE VOUS DONNE JE LES VOUS LES DONNENT MAGNANIMEMENT, JE
VOUS LES DONNENT DANS LE SEUL BUT DE FOURBIR DES ARMES BIEN AIGUISÉES POUR BATTRE ET HARCELER VOTRE CÉLESTE ET DIVINE PASSION,
C'EST D'AILLEURS FACILE POUR MOI DE DONNER DES CONSEILS QUE JE NE
SUIVRAI PAS, CAR ANCIENNE PRATICIENNE AYANT ACCÉDER AU GRADE ILLUSTRE
DE PROFESSEUR MON RÔLE A PRÉSENT CONSISTE ESSENTIELLEMENT A
ENSEIGNER DES CHOSES FUTILES.
Son
introduction terminée, elle commença son exposé.
-
Certains ont cru, et nous l'ont fait savoir, que la forme dramatique
du théâtre
Etait
pure action, uniquement pure action
D'autres
ont cru et nous l'ont fait savoir, que la forme épique du théâtre
était narration uniquement pure narration
Certains
ont cru et nous l'ont fait savoir, que ces deux formes étaient
purement antagonistes et ne pouvaient jamais se mélanger
Moi
je vous dis, d'un œil détaché, ne soyez pas comme des bedons
simples d'esprits
Réunissez
ces deux formes antagonistes pour les faire se baiser
La
forme divine dramatique du théâtre implique paraît t'il d'une
façon exclusive le spectateur dans l'action
La
forme céleste épique du théâtre fait il paraît du spectateur
un simple observateur
Alors
chamboulez tout avec ardeur Impliquez sans complexe le spectateur
dans les deux formes en même temps, accolez la divine forme
dramatique à la céleste forme épique, faites les se rencontrer,
comme deux amants qui se baisent
Faites
en sorte qu'ils deviennent à la fois acteur et observateur de
l'action ainsi que le sont les amants expérimentés
Faites
en sorte qu'ils jouissent l'un dans l'autre comme deux amoureux
Épuisez
à force de les faire s'accoler et jouir leur divine activité
intellectuelle
N'hésitez
pas à l'éveiller au besoin par derrière
Suggérez
Argumentez
Empalez
Caresser
Engoncer
Foutrasser
N'hésitez
pas à limer
DANS
LA FORME DRAMATIQUE MAGISTRALEMENT RESULTANTE
Les
sentiments peuvent être conservés tels qu'ils demeurent à l'état
brut
Ils
peuvent aussi être poussés jusqu'à la divine prise de conscience
CAR
DANS LA FORME DRAMATIQUE QUE NOUS PRECONISONS :
L'homme
est supposé connu, mais il peu aussi être l'objet de l'enquête
Il
est à la fois L'homme immuable, et celui qui transforme et se
transforme
Ainsi
de même en sa présence, et à sa vue,
Le
spectateur participe car il foutre
Et
il observe sans répit ce foutre car il le voit briller en face de
ses yeux
Il
est plongé dans ce divin foutre car il en est tout couvert des
pieds à la tête
Et
il est placé devant lui, car il le voit resplendir en lui et autour
de lui
IL
EPROUVE UN INTERET PASSIONNE ET SIMULTANE
Pour
le divin dénouement de l'action qui est embrassement
Pour
son divin déroulement qui est baiser
Pour
sa divine croissance qui est caresse douceur, mais aussi parfois
revers
Pour
la céleste Montagne qu'est l'ensemble il éprouve grand respect
Il
éprouve devant l'évolution continue du spectacle, en particulier
Pour
les bonds imprévus qui résultent de cette dramaturgie céleste
Il
éprouve une réelle sympathie, car il adore être aveuglé
embrouillé et Mystifié.
NOTRE
MOT D'ORDRE EST SIMPLE
Une
scène pour la suivante
Chaque
scène pour soi
Prenez
l'homme comme donnée fixe éternel
Et
l'homme comme processus divin
Prenez
l'homme par les sentiments
Et
par la raison
Car
si la divine pensée détermine l'être
Le
divin être social détermine également la pensée
RESTEZ ÉVEILLES,
SOYEZ
SANS PRÉJUGÉS, C'EST LES CONSEILS QUE NOUS DONNONS A CEUX QUI
VEULENT-NOUS SUIVRONT DANS NOS DIVINES DIDASCALIES.
Ainsi
se termina le discours sublime et incohérent de celle qui s'était
fait surnommer DIDASCALIE à cause qu'elle parlait les trois quart du
temps pour ne rien dire d'une façon
magistrale.
CHAPITRE VI
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DELLARTE A QUI DEVAIT PARLER
REFUSE DE PARLER
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Bel
astre qui rencontrait Didascalie pour la première fois, faillit la
prendre au sérieux, car il avait été (il ne savait pourquoi
)séduit par son discours qui ne voulait rien dire, il se demandait
en même temps pourquoi il était là à écouter tous ces gens qui
parlaient, car il était venu sur le parvis céleste pour participer
à un spectacle divin qui devait être donné au profit des habitants
d'une HLM qui les regardaient du haut de leurs hautes tours tristes
comme s'ils avaient été des extra terrestres.
C'est
pourquoi il demanda à Folle danse s'il n'eut mieux pas valu que l'on
joua ce spectacle sans faire étalage de toutes ces discussions, il
lui dit aussi - Que la compagnie de la rose et du mystère lui
paraissait une compagnie sans cul ni tête - Folle danse lui dit de
faire preuve de patience - C'est compagnie n'en est pas vraiment une
lui dit il, car il y a beaucoup d'étudiants et de novices comme
toi... ajouta t' il en riant qui viennent se confronter avec le monde
du théâtre, mais il y a aussi des gens expérimentés qui savent ce
qu'ils font. - Bel astre qui respectait folle danse comme on respecte
quelqu'un pour qui on a une grande admiration, se décida à faire
preuve de patience, d'autant que celui qui s'appelait DELL'ARTE que
Even avait convié à parler, y avait renoncé, il avait d'autre
chose à faire ce jour là, ; car il avait invité les enfants du
voisinage à un spectacle, Beau rêve l'accompagnait en faisant
sortir de sa flûte des sons qui étaient devenus beaucoup plus vifs
que ceux qu'il avait l'habitude d'entendre. DELL'ARTE avait revêtu
un costume bariolé et mit sur son visage un superbe grand nez. Et il
faisait rire les enfants grâce à son énorme Faconde.C'est le
moment que choisit Bel Astre pour enserrer Feu D'or dans ses bras ;
il lui demanda - Comment ça va ? - Elle lui répondit - C'est le
pied ! Mais je suis fourbue, Folle Danse m'a éreinté tout à
l'heure il m'a obligé à courir pendant au moins dix minutes sur la
pointe des pieds... Pour me rendre plus légère ma t'il dit ! Et
elle éclata de rire.
-
Folle danse est fou, il s'entraîne dix heures par jour ! Lui
répondit Bel Astre. Mais il est vrai, que c'est un bel artiste.- Et
moi je ne suis pas belle peut - être ? Lui répliqua Feu D'or en le
poussant du coude.- Toi tu n'as pas besoin de la danse pour être
belle, tu l'es naturellement !- Menteur ! Lui balança t'elle en lui
écrasant le pieds.- Tu n'en pense pas un seul mot !- Je t'ai observé
danser, lui dit bel astre, tu danse merveilleusement bien ; mais la
plus belle danse que j'ai vu de toi ,c'était celle que tu as faite
,lorsque je me suis battu avec Miracle ,tu était quasi divine.- Tu
ne crois pas que je sois une artiste, lui murmura Feu D'or dans le
creux de l'oreille, tu as tord, car j'en suis une, je te montrerai
cette chose ce soir si tu ne t’effondres pas comme hier, en
ronflant comme un loir juste après qu'on ce soit pieuté.- Je ne
vois pas le rapport lui répliqua Bel Astre.- Moi si- lui répondit
Feu D'or en l'embrassant dans le cou.
Il
répétèrent durant plus de deux semaines, et un jour ils
installèrent la scène sur le grand parvis. Puis les marionnettes
qu'ils attendaient finirent par arriver.Il faudra vous jeter à l'eau
demain, comme si vous saviez nager, leur avait dit EVEN la veille au
soir, car les marionnettes que nous attendions sont enfin là,
malheureusement les gens de la compagnie ne peuvent pas rester à
Paris plus d'un jour ; nous n'aurons pas le temps de répéter avec
elles comme prévu. Mais si vous exécuter exactement les figures
que nous avons misent au point ; tout devrait se passer correctement.
SILENCE ET SCANSION qui doivent utiliser les grandes marionnettes ont
l'habitude de ce genre d'imprévu, il n'y aura pas de problème.
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LE
GRAND JOUR
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C'était
un bel après midi de juin, le soleil était de la partie. Bel Astre,
Folle Danse, et Feu D'or étaient assis tous les trois dans la
position du lotus sur la blanche scène qui se trouvait au milieu de
la sombre esplanade, ils attendaient que le cortège divin fasse son
apparition et monte sur la scène pour entreprendre leur danse.
Autour d'eux dans ciel il y avait des multitudes de têtes qui
dépassaient des fenêtres des hauts H L M qui ressemblaient à
beaucoup d'égards à des prisons modernes, sans doute à cause de
leur air froid sinistre et désolé, mais surtout à cause des
multitudes de petites fenêtres en forme de guichet de parloir qu'on
apercevait d'où on était ; pour Bel Astre, ces immenses citées
dortoir était l'incarnation du purgatoire, il vivait dans un squat
sans eau chaude ni confort, mais il se disait qu'à tout faire, cette
situation valait mieux que celle de ces habitants entassés les uns
sur les autres dans la promiscuité la plus totale, c'est pourquoi il
se disait au final en contemplant les sinistres HLM, misère s'est
incrustée ici sous une forme qui revêt l'apparence du bien être
social, mais c'est pour mieux tromper son monde, je reconnais ses
airs terribles sous le vernis des belles façades des plus récentes
bâtisses. Au alentour de la scène il y avait peu de monde, comme si
les habitants des HLM célestes avaient préférés regarder le
spectacle qui leur était offert du haut de leur grandes murailles,
ils savaient qu'il se préparait un spectacle dans leur cour, ils
semblaient y prêter peu d' attention, ils auraient sans doute
préféré qu'un cirque vienne s'installer ici, avec ses chapiteaux,
ses lions et ses girafes, mais ils n'avaient pas de chance, ils
étaient tombés sur la troupe charismatique de la rose et du
mystère. Il y avait là surtout des enfants qui riaient et criaient,
car ils étaient tous excités à l'idée de ce qui allait se passer.
Bel astre essayait de se concentrer, mais il avait du mal d'y
arriver. Il se demandait si les figures du rituel qu'il avait répété
avait un sens, car il les avaient répétées un peu comme un
automate répète une scène apprise par cœur mais sans en
comprendre le sens, il les avaient répétées sans être convaincu
que ce qu'il faisait, puisse avoir la moindre chance de toucher le
cœur de ceux pour lesquels elle étaient destinées, c'est à dire
les misérables habitants des HLM, car certaines scènes qu'ils
répétaient avaient été écrites par des intellectuels anarchistes
qui vivaient aux Etats Unis durant la folle période que EVEN
venait de leur décrire. Il se remémorait anxieux les scènes du
rituel dans lesquelles il devait intervenir et son cœur battait la
chamade, car il avait l'impression de s'être fourré dans une
affaire qui n'était pas la sienne. Il devait déclamer un cours
texte sur la scène, pointer son doigt en direction des immenses
façades grises qui resplendissaient d'une façon terrifiante
au-dessus de sa tête, et il devait exécuter une série de
mouvement dont il avait peine à mesurer toute l'ampleur, car la
plupart des scènes avaient été répétées sans la présence des
grandes marionnettes ; c'est pourquoi ils avaient travaillés sans
elles, en traçant à la craie sur la scène et sur le sol l'espace
qu'elles devaient occuper, SILENCE ET SCANCION avaient indiqués avec
leurs corps les gestes et les déplacements qu'elles devaient
effectuer.Bel Astre doutait de lui, il doutait surtout d'avoir assez
de force pour porter assez haut le cours texte qu'il devait crier en
direction des habitants du HLM céleste, il doutait d'avoir assez de
rigueur pour effectuer correctement sa partition. Il se demandait
encore une fois dans quelle aventure il s'était fourré. Il voyait
Feu d'or resplendir sur la divine estrade, elle lui faisait face,
elle fermait les yeux, il remarqua que Folle Danse lui aussi les
fermait ; pourtant ils garda les siens grands ouverts, car il voulait
apercevoir le céleste cortège, qui devait déboucher, une
cinquantaine de mètres plus loin, là bas, dans une trouée de
l'espace située en contrebas d'un immense bloc d’HLM
CHAPITRE
VII
ACTION
______________________________________________________________________________
COURTE
VUE DU SPECTACLE DONNE PAR LES ACTEURS DE LA COMPAGNIE DE LA ROSE ET
DU MYSTERE SUR LE PARVIS DE L'HLM CELESTE
______________________________________________________________________________
LE
SPECTACLE DE LA COMPAGNIE DE LA ROSE ET DU MYSTERE A DEBUTE.
BEL
ASTRE VOIT APPARAITRE SILENCE ET SCANCION SUR LA VASTE ESPLANADE.
C'est
alors qu'il était en proie à de folles pensées, qu'il vit
apparaître SILENCE et SCANCION dans la trouée de l'espace qui
donnait accès aux célestes HLM. Il réalisa en voyant apparaître
le céleste cortège qu'il était venu ici pour redonner à d'autres
hommes, ce que MIRACLE lui avait donné alors qu'il vivait sous les
ponts, il éprouva un sentiment de gêne, car il s'était laissé
allé à des pensées d'une légéreté qui lui faisait honte, il
ferma les yeux et il concentra son attention sur l'image d'une
fleur qu'il voyait régulièrement apparaître avant de s'endormir
depuis qu'il œuvrait dans la compagnie de la rose et du mystère ;
cette fleur était celle qui servait d’emblème à cette compagnie
éphémère, il la voyait scintiller dans un espace bleu pâle elle
était d'une beauté surprenante.Lorsqu'il rouvrit les yeux, il
sentit son cœur remplit d'une douce lumière. Il vit le cortège
s'avancer lentement, trés lentement vers la blanche estrade, où il
était assit, il vit le cortège s'avancer, comme si il le voyait
dans un rêve.SILENCE avait revêtu l'apparence d'une immense
marionnette d'au moins trois mètres de haut, il avançait bercé
par la lenteur, il portait un masque blanc sur le visage et avait le
corps ceint d'une grande robe de satin d'une blancheur éclatante,
il s'avançait lentement trés lentement, devant lui quatre
officiants au visage blanc, dont les cheveux les mains et les pieds
étaient recouvert d'or, quatre officiants jetaient des fleurs en
papier de diverses couleurs qu'ils puisaient dans une vaste
corbeille qu'ils tenaient en marchant suspendue dans les airs, ils
avaient un voile bleu qui leur couvrait le corps ; les fleurs qu'ils
lançaient étaient si légères, quelles volaient comme de
splendides papillons, et les enfants du voisinage les attrapaient ils
regardaient cet étrange cortège avec des yeux grand ouvert, comme
si c'eut été une céleste apparition, bientôt SCANCION qui
marchait derrière silence et qui avait la même apparence que lui,
mais encore plus mystérieuse, car ses vêtements étaient
entièrement dorés SCANCION. d'une voix qui portait aussi loin que
le vent pu porter, car elle était reprise et amplifié par un
chœur qui marchait à sa suite SCANCION fit entendre un murmure
,et ce murmure fût aussitôt reprit par le chœur; les officiants
du chœur céleste étaient vêtu de la même façon que les
lanceurs de fleurs ,ils avaient le visage enduit de fard blanc leurs
cheveux étaient d'or ,ainsi que leurs mains et leurs pieds ;leurs
corps était ceint d'un beau voile bleu, transparent, ils portaient
tous uniment sur leur dos un grand oiseau d'une blancheur divine,
cet oiseau par instant donnait l'impression de vouloir s'envoler
,car le céleste chœur des officiants le propulsait par instants
dans les airs, au bout de grand canne ayant l'aspect du métal
étincelant.
Scansion
arrêta son murmure, le chœur s'arrêta aussi.
Scansion
alors se mit à réciter un étrange poème qui était composé d'une
seule syllabe.
TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TATA.TA.TA.TA.TA.TA.TA.TA..TA.TA.TA.TATA.TA.TA.TA.TA.TA.
TA
TA.TA.TA.TA.TA.TA.
TA.TA.TA.
Cette
étrange syllabe était aussitôt reprise par le chœur derrière
lui, et tout uniment, ils s'avancèrent vers la blanche estrade qui
était disposé sur la grande place, triste et froide comme la pierre
d'un sinistre tombeau. De belles colonnes blanches jaunes et doré
resplendissaient sur les pourtours de la scène, elles étaient
incrustées de motifs colorés qui étaient fait de fleurs enlacées
et de sculptures bleu et rouge fort joliment tracées, à les voir
ainsi se dresser au milieu de la place, toutes resplendissantes sur
la blanche estrade on avait l'impression on ne savait pourquoi,
qu'on allait assister à l'apparition de quelque mystère venu en
droite ligne des temps issus du moyen âge.
CHAPITRE VIII
_______________________________________________________________________________
DÉBUT DU RITUEL SCÉNIQUE
________________________________________________________________________________________
SILENCE
monta d'un pas lent et solennel sur la splendide estrade ,il pointa
doucement ses doigts de géant vers le ciel, puis vers les supers
grands HLM puis il les pointa de même vers le sol triste et froid
avec chaque fois une grande douceur. Alors le chœur céleste fit
entendre un murmure qui ressemblait à celui de la houle, et l'on vit
le grand corps de SILENCE agité par un mouvement d'ondulation
semblable à celui qu'on observe sur la mer après une tempête.
Silence doucement se pencha vers le grand oiseau Blanc que les
célestes officiants tenaient au bout de leur canne ayant l'aspect du
métal étincelant, il le prit dans ses mains et le tena tendrement
enlacé sur son cœur pendant quelques instants ;puis d'un geste
divin ,il ouvrit largement bras et mains ,on vit alors le grand
oiseau blanc s'envoler tout resplendissant au bout des cannes
étincelantes du chœur des célestes officiants.Alors, Bel Astre,
Feu D'or et Folle Danse doucement s’apprêtèrent à exécuter leur
danse .
CHAPITRE IX
________________________________________________________________________________________
BEL ASTRE FOLLE DANSE ET FEU
D'OR EXECUTENT LEUR DANSE.
________________________________________________________________________________________
Folle
danse le premier s'élança sur la scène ,il avait attaché à ses
poignets de grands rubans blanc, il était torse nu son corps luisait
d'or et d'argent ,il avait un ruban rouge sur le front et un pantalon
bleu ,auquel étaient attachés des rubans de couleur, il projeta son
corps dans l'espace, et commença par entreprendre au ralenti une
danse somptueuse, il se tenait sous le grand oiseau blanc qui
tournoyait au même rythme que lui ,les rubans qu'il avait attaché à
ses poignets tournoyaient dans l'espace, et le chœur alors reprit
son étrange murmure semblable parfois à celui que les vagues
furieuses font en se jetant sur les rochers, semblable parfois, à
celui que le vent fait entendre lorsqu'il parcour prestement la
haute cime des forêts. SILENCE SE TENAIT IMMOBILE IL SEMBLAIT
CONTEMPLER LE CIEL INACCESSIBLE .,ses mains bougeaient
imperceptiblement au rythme de la danse, son corps de géant dominait
tout l'espace car SCANSION qui était de même taille était resté
planté immobile sur le sol de la grande place triste et froide comme
la pierre d'un sinistre tombeau.C'est alors que deux acteurs
montèrent sur la scène, leur corps était entièrement recouvert
d'une fine couche de pastel doré ,Ils portaient sur le côté un
beau carquois remplit de splendides torches l'un était une femme et
l'autre un homme ,ils s’avancèrent lentement et gravirent les
marches qui se trouvaient sous les blanches colonnes qui encadraient
la scène, ils tenaient chacun dans une main une belle torche qui
dégageait un feu blanc éclatant qui lançait des éclats somptueux
bien que nous fussions en plein jour.Puis se fut au tour de FEU D'OR
de s'élancer sur la scène, d'un bel élan elle présenta son corps
qui était tout de blanc vêtu ,en direction de l'oiseau qui volait
haut au-dessus de sa tête, elle faisait comme si elle voulait
l'atteindre, sa danse qui semblait hésitante avait quelque de chose
de follement désespéré ,elle ressemblait à celle d'un oisillon
tombé du nid. qui cherche à voler, mais qui n'y parvient pas; c'est
pourquoi le chœur derrière elle faisait entendre un murmure
pathétique, Feu D'or soudain sortit de l'espace; alors ce fut au
tour de bel astre de s'élancer sur la scène, son cœur battait fort
car il apercevait une multitudes de visages minuscules qui le
regardaient ,la haut tout en haut des immenses tours HLM .Il fit
comme on lui avait appris, il effectua une danse au ralenti au
centre de la scène, et il pointa son doigt en direction du ciel, en
même temps il cria à la façon de celui qui se trouve sur la proue
d'un céleste navire et qui soudain aperçoit la terre, il cria :LE
...C...I E L. du plus fort qu'il put, et le chœur reprit avec lui
ces deux mots... LE...C.I.E.L en les scandant haut et fort pour que
tous les entendent. Bel astre avait le torse nu, son corps luisait
d'or et d'argent, il avait un ruban rouge noué sur le front et un
pantalon bleu auquel étaient attachés des rubans de couleur, il
avait de grands rubans blanc qui étaient attachés à ses poignets,
de sorte que lorsqu'il dansait, les rubans se déployaient dans
l'espace au même rythme que son corps on aurai pu croire à le voir
qu'il était le miroir de Folle Danse car ils avaient la même
apparence. Quand bel astre eut terminé sa danse, Folle danse le
relaya ,il effectua un mouvement prodigieux au centre de la scène
comme si d'un miroir avait surgit l'image même de Bel Astre en même
temps il se courba et pointa son doigt vers le sol et cria: LA...
.T...E.R.R.E, de la même façon que l'avait fait bel astre, mais sa
voix était plus puissante que celle de bel astre, elle résonna plus
longtemps à travers les murs gris et froids des célestes HLM, le
chœur à sa suite scanda plusieurs fois ces deux mot LA... TERRE,
haut et fort pour que tous les entendent, tandis que le super oiseau
blanc volait toujours d'un vol céleste et rapide au-dessus de la
blanche scène, et que SILENCE balançait ses mains en une sorte de
violent tremblement .On voyait partout la scène resplendir, car les
blanches torches que tenaient les deux acteurs debout sur les belles
colonnes, dégageaient un feux étincelant, de même leur beau corps
doré luisait de toute part sous le feu ardent des célestes torches.
Feu D'or s'élança sur les pas de Folle Danse, elle effectua une
danse rapide autour de la scène comme si elle était devenue une
folle vague blanche, puis on vit encore son beau corps de feu
tourner dans l'espace, semblable à un soleil on la vit éclairer de
sa blancheur radieuse la scène qui semblait devenue soudainement
encore plus blanche. On entendit sa voix qui vibrait comme du
cristal sonore prononcer ces simples mots : L O..
C..E..A.N..L.O.C.E.A.N et le chœur avec elle répétait ces mêmes
mots L' O.C.E.A.N....L'. O.C.E.A.N. Alors reprenant tous ensembles
leur mouvement Folle danse bel astre et feu d'or, sur la scène
reprirent leur danse et leur voix qui portaient loin lançaient ces
simples mots. LE... C.I.E.L...LA...T.E.R.R.E..
L'O.C.E.A..N...LE.C.I.E.L..LA...T.E.R.R.E.. L'O.C.E.A.N. et le chœur
reprenait avec eux ces étranges slogans.
CHAPITRE
X
_______________________________________________________________________________________
LE MYSTERE PREND
LA FORME D'UNE ETRANGE ACCOLADE ENTRE SILENCE ET LE
BEL OISEAU BLANC
________________________________________________________________________________________
Alors
Blanc rêve fit son apparition, tout de blanc vêtu, il soufflait
dans sa flûte et des sons brillants sortaient de sa flûte il
marchait sur la scène comme s'il eut marché sur la crête
étincelante d'une mer invisible, il marchait en soufflant dans sa
flûte, et s'arrêtant soudain, il s'immobilisa devant la grande
forme blanche de SILENCE, disparaissant presque à la vue de ceux qui
observaient tant leur blancheur éclatante se confondait. Alors
SILENCE leva tendrement ses mains vers le ciel en direction de
l'oiseau à la blancheur de lys, et l'on vit celui ci se poser par
trois fois sur ses mains, et par trois fois s'envoler au rythme du
murmure du chœur.
CHAPITRE XI
________________________________________________________________________________________
APPARITION DE SCANCIONE.
TENSION DRAMATIQUE
________________________________________________________________________________
Alors
on entendit une curieuse mélopée s'élever de terre et fendre
l'air, c'était par la voix de SCANCION qu'elle prenait forme...
TA... TA... TA... TA... TA... TA... TA... TA.. derrière lui le chœur
répétait TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. TA.. quatre
acteurs agitaient quatre belles crécelles toutes dorées, on se
sentait hâpé par une étrange frayeur ,car on voyait se dresser
SCANCIONE sur la blanche estrade ,les bras haut levé agiter dans
ses mains un immense voile qui avait la couleur du sang et de l'or
,il s'avançait comme une étrange divinité surgie d'un temple
mystérieux; tandis que la scène se couvrait d'une épaisse et rouge
fumée. et que du haut des colonnes brillait l'éclat splendide des
torches blanches que tenaient dans leurs mains les deux acteurs a la
chair dorée.
CHAPITRE XII
________________________________________________________________________________________
RITE
FUNÊBRE
________________________________________________________________________________
Les
quatre acteurs du chœur qui tenait les belles crécelles dans
leurs mains, prirent dans celles ci une partie de l’immense voile
rouge et or que tenait SCANCION, et ils couvrirent la scène tout
entière de cet immense voile rouge et or, ensevelissant Feu D'or Bel
Astre et Folle Danse sous ce grand voile d'or et de sang tandis que
SILENCE demeurait immobile à l'écart le regard tourné vers le ciel
et que Blanc rêve continuait à jouer de la flûte comme si de rien
n'était..
CHAPITRE XIII
______________________________________________________________________________________
OU
L'ON ASSISTE A LA
MORT
TRAGIQUE DE L'OISEAU BLANC
_______________________________________________________________________________
Alors
l'oiseau tout de blancheur ,l'oiseau tenu au bout des grandes cannes
étincelantes par les acteurs du chœur céleste, l'oiseau tournoya
dans les airs comme une folle toupie et son blanc corps céleste vint
s'abattre sur la toile rouge et or alors du chœur monta
imperceptiblement d'abord puis avec force une longue plainte
semblable à celle qu'on entend souvent murmurer sur les lèvres de
ceux qui ont perdu un être aimé. SCANCIONE alors tournoya au
centre de la scène, sur le grand voile rouge et or là où était
tombé le céleste oiseau blanc, en répétant cet étrange poème.
TA.. TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...qui n'était
amplifié par nul autre voix que la sienne, car le chœur était tout
à sa peine , le chœur bientôt s'amplifia de telle sorte qu'il
devint pour tous méconnaissable, on croyait à l'entendre soudain
qu'un lion rugissait plutôt qu'une plainte c'était un terrible
grognement qui sortait de sa bouche, à ses côtés deux acteurs
agitaient deux belles plaques de métal doré qui faisaient un bruit
terrifiant ,elles resplendissait en sous le feu des torches qui
brûlaient toujours en haut des blanches colonnes tenues ferme en
main par les deux acteurs au corps couvert de craie dorée.
CHAPITRE
XIV
________________________________________________________________________________________
REVOLTE
DU CHOEUR.
________________________________________________________________________________
Le
chœur vêtu de bleu éclata alors soudainement aux quatre coins de
la vaste scène ,et les célestes officiants dont le visage les
pieds et les mains étaient recouvert de la divine couleur de l'or
,les célestes officiants s’emparèrent du voile or et rouge et
l’agitèrent avec colère ,tant est si bien qu'on croyait voir sur
la scène une vaste mer en furie ,elle ressemblait à une mer de
sang ,lustrée par des éclats solaires.
CHAPITRE XV
_______________________________________________________________________________________
MISE
A MORT DE SCANCIONE.
________________________________________________________________________________________
SCANCIONE
semblait prît de vertige ,il tournait au ralenti comme une folle
toupie, il étendait ses bras qui étaient immenses pour tenter de
s'accrocher à on ne savait quelle falaise ,car autour de lui
l'espace était désert, il répétait mécaniquement comme un homme
poursuivit par une malédiction, cet étrange poème.
TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...TA...Et puis on le
vit soudain vaciller ,puis s'écrouler comme au ralenti sur la vaste
mer rouge, aux reflets dorés; alors tout uniment comme le ferait un
seul homme, tous les célestes officiants replièrent sur lui le
vaste voile rouge et or et SCANCIONE disparut engloutit sous le
superbe voile, son corps roulé avec celui du céleste oiseau blanc
dans ce grand linceul rouge fut alors hissé sur les épaules du
céleste chœur qui l'emporta lentement ,hors de la scène, en
faisant entendre un céleste murmure, car ils soufflaient dans
d'étranges sifflets qui émettaient des sons qui rappelaient
étrangement le divin chant des baleines ,ils disparurent au loin.
CHAPITRE XVI
________________________________________________________________________________________
APPARITION
DE LA ROSE CELESTE.
________________________________________________________________________________________
Sur
la scène découverte, on aperçut le blanc corps de Feu D'or, de
même que celui de Bel Astre, et aussi celui de Folle Danse allongé
tout de long, comme si ils étaient mort ,puis on vit comme dans un
rêve s'élever au milieu de la scène parmi ces beaux corps
immobiles ,une fleur magnifique ,elle resplendissait elle était
éclatante; c'était une magnifique rose comme on en voit fleurir
avec joie les premiers jours de printemps, celle ci était d'un bleu
ciel pâle étonnant, elle rayonnait comme une vierge pure au centre
de la scène. Elle s'élevait doucement au-dessus de celle ci, comme
si une main invisible située quelque part dans le ciel lui
permettait de se maintenir ainsi suspendu dans les airs comme une
chose quasi surnaturelle. Elle possédait une longue tige dorée, et
des feuilles d'or éclatantes étaient fixées sur elle.Une lumière
mystérieuse d'une blancheur étincelante surgissait de dessous la
scène elle projetait ses feux sur la fleur merveilleuse, on avait
l'impression étrange d'assister A UNE APPARITION .SILENCE alors
s'avança lentement, précédé par Blanc Rêve qui marchait à pas
lent au même rythme que lui , des sons qui résonnaient comme le
cristal s'échappaient de sa flûte, au fur et à mesure qu'ils
avançaient en direction de la belle rose bleu pâle comme le ciel,
Bel Astre Feu D'or et Folle Danse doucement s’extrayaient de la
scène ou ils étaient rivés, leurs corps doucement se mouvait dans
l'espace, comme celui des oiseaux qui déploient lentement leurs
ailes après un temps long passé à dormir. SILENCE lentement tendit
sa blanche main en direction de la belle rose bleu pâle comme le
ciel et doucement il la prit entre ses doigts, et dans un geste
souverain, il la présenta à tous ceux qui regardaient de prêt ou
de loin cet étrange spectacle, tandis qu'il offrait à ceux qui
voulaient la voir cette fleur magnifique; de la cavité ou elle
était sortie on vit surgir une belle coupe d'or étincelante, elle
était remplie de roses d'un bleu éclatant; Folle Danse dans un
mouvement céleste se saisit de la coupe et la tint fermement dans
ses bras; une seconde coupe d’or étincelante chargée de roses
bleues éclatantes fit son apparition ,Bel Astre d'un geste rapide la
prît dans ses bras et il la tint fermement serrée contre lui, une
troisième coupe apparu, chargée des même présent ,ce fut au tour
de Feu D'or de s'en emparer, elle le fit d'un geste léger, et tint
fermement la coupe serrée contre sa belle poitrine. Alors on vit
descendre de la colonne ou ils étaient montés, les deux acteurs au
corps dorée ,ils tenaient chacun une belle torche blanche fermement
dans leurs mains; ils se placèrent devant SILENCE et tous ensembles
se mirent à descendre lentement de la blanche scène.
CHAPITRE
XVII
________________________________________________________________________________________
DEVOILEMENT
DU MYSTERE
________________________________________________________________________________________
SILENCE
tenait la belle rose bleu pâle couleur de ciel dans sa main de sorte
que tous la voient, Blanc rêve marchait devant lui, des sons qui
avaient la résonance du cristal s'échappaient de sa flûte ;Bel
Astre, Feu D'or et Folle Danse suivaient derrière en serrant chacun
contre leur poitrine, la belle coupe dorée remplie de roses bleu
éclatantes d'une seule main, car d'une autre ils semaient sur le
chemin et dans les airs des roses bleu éclatantes.Ils parcoururent
l'immense esplanade durant un temps qui parut infini, car ils
marchaient avec lenteur ,SILENCE s'arrêta soudain prés de la porte
d'un sinistre HLM et là, il déposa la rose avec une infinie
lenteur dans une simple boîte en carton que lui tendit un jeune
garçon .On le vit alors mettre la main sur son cœur et s'incliner
respectueusement vers l'enfant, puis on le vit faire demi-tour, et le
cortège avec lui disparu lentement comme il était venu.
CHAPITRE XVIII
________________________________________________________________________________________
FIN
DU MYSTERE
________________________________________________________________________________
On
vit alors sur la blanche scène deux personnes qui tenaient dans leur
main une grande bannière sur lequel étaient écrits ces mots ailés
:LA COMPAGNIE EPHEMERE DE LA ROSE TE DU MYSTERE VOUS REMERCIE DE L'
AVOIR ACCUEILLIT .
C'était
EVEN et DIDASCALIE qui tenaient chacune dans leurs mains une partie
de la splendide bannière.
CHAPITRE
XX
_______________________________________________________________________________
DELLAR'TE
RENTRE EN SCÈNE
_______________________________________________________________________________
Alors
DELLARTE apparu en faisant grand bruit, car il avait autour de lui
toutes sortes d'instruments qui faisaient du bruit, il avait son
costume bariolé, il avait aussi son grand nez, il était poursuivit
par un groupe d'enfants qui attendait son spectacle avec impatience,
car il avait prévu qu'il en délivre un sur la céleste scène,
celui ci était destiné à faire rire, car le Mystère qui s'était
déroulé ne prêtait pas assez à rire, et DELLARTE qui aimait à
se moquer de tout n'hésita pas à parodier les scènes qui venaient
d'être jouées.
CHAPITRE XX
______________________________________________________________________________
LES
ACTEURS SE RETROUVENT AUTOUR D'UN HOMME CELEBRE.
______________________________________________________________________________
Lorsqu'elle
eut fini son spectacle, la troupe des acteurs qui composait la troupe
éphémère de la rose et du mystère rangea ses instruments, et se
regroupa autour d'un camion rouge et jaune qui était rangé sur un
parking, un homme entouré d'une foule de personnes que Bel Astre ne
connaissait pas discutait avec animation, c'était le directeur de la
troupe de marionnettes géantes, il plaisantait et tout le monde
voulait lui parler, il enlaça amicalement SILENCE et SCANCIONE qui
s'étaient débarrassés de leurs grandes marionnettes, et des
échasses sur lesquelles ils étaient montés pour les animer, il
plaisanta gaillardement avec DELL'ARTE car ils semblaient se
connaître. EVEN apparut peut de temps après, ainsi que DIDASCALIE
,et de même il les embrassa avec chaleur. Puis Even présenta en
riant, tous les participants du mystère à celui qui semblait si
célèbre ,il les salua tous avec de fortes plaisanteries; cet homme
c'était le céleste fondateur de la troupe des marionnettes géantes,
il n'avait pas pu voir le spectacle il le regrettait car il était
passé spécialement par Paname pour voir Even et les acteurs de la
compagnie du Mystère, il devait repartir avec ses camions et sa
troupe, le soir même, car ont les attendaient ailleurs. Even lui
expliqua ce qui s'était passé, et il riait beaucoup, car sans doute
il trouvait que la troupe de la rose et du mystère, n'avait pas
réussit son coup, car les gens n'étaient pas sorti des célestes
immeubles pour leur sauter au coup. - Ce sera pour la prochaine fois,
semblait il dire à Even qui semblait pourtant satisfaite de cette
intervention, car elle avait permit de montrer à quelques-uns uns de
ceux qui étaient là - La difficulté qu'il y avait à réaliser un
mystère moderne , dans la sainte cour d'une HLM . - Beaucoup de ceux
qui étaient là étaient des étudiants en théâtre, et ils
semblaient au même titre que Bel Astre étonnés d'avoir participé
à un tel événement, ils riaient et parlaient en se remémorant ce
qu'ils avaient fait ,ils parlaient à haute voix des parties du
spectacle qu'ils avaient donné, surtout de celles qui les touchaient
de prés. Tous s'amusaient et riaient comme des enfants. Beau rêve
embrassa et serra Folle Danse entre ses bras, il fit de même avec
Bel astre et Feux d'or qui lui rendirent la pareille et ils riaient
et plaisantaient en se rappelant des scènes de leurs interventions
soit parce qu'elles n'avaient pas marchées, soit parc’qu'ils les
trouvaient au contraire fantastiques et sublimes.
CHAPITRE
XXI
____________________________________________________________________________
SUITE
ET FIN DE CETTE SEQUENCE
_____________________________________________________________________________
Plus
tard on démonta la céleste scène ,c'était sans doute le plus
difficile, car elle était trés grande, heureusement il y avait
beaucoup de bras. On la chargea dans un camion. Et tandis que les
enfants tournaient et s'amusaient autour accompagnés de quelques
badauds, quelques personnes parfois les interrompaient dans leur
travail, ou profitaient d'une pause pour parler avec eux. Certains
leurs demandaient pourquoi ils faisaient ça. D'autres leur dirent
qu'ils n'avaient pas compris ce que ce spectacle voulait dire,
d'autre vinrent les remercier de ce qu'ils avaient fait.
Bel
Astre se sentait bien, il avait tenu son pari qui était pour
l'essentiel de dépasser sa peur de monter sur la scène ,il était
tout excité de se trouver au milieu de cette faune bruyante et bonne
enfants que composaient la troupe éphémère de la rose et du
mystère, il ne regrettait pas d'avoir participé à ce prodigieux
spectacle qui dépassait en espérance ce qu'il avait imaginé, il
repensa à Miracle car c'était lui qui lui avait donné l'envie de
participer à ce beau mystère des temps modernes; au fond de
lui-même pourtant il entendait une petite voix qui disait - Je n'en
finirai donc jamais avec Miracle! Je dois le mettre de côté, il ma
sauvé de la mouise certes, et bien maintenant il est temps de
l'oublier - Peu après, il avait en vision la rose bleu scintillante
qui lui était apparut alors qu'il était assis sur la scène; en la
revoyant, il compris soudain qu'il avait été touché dans le cours
du spectacle par la grâce d'une chose qui lui était infiniment
supérieure; il baisa doucement l'image de cette rose; il fît
ensuite comme si rien ne s'était passé, il fit ainsi, car il
craignait qu'elle disparaisse si il l'étreignait trop; il aurait pu
confier aux autres qu'il avait vu cette rose, peut-être l'avaient
ils vu aussi; il préféra se taire, il pensait peut-être qu'il
avait été le seul à l'avoir vu; ce qui n'était pas certain.Feu
D'or de son côté était enthousiasmée par la beauté du
spectacle, elle voulait continuer à faire du théâtre, elle disait
qu'elle avait trouver là sa véritable vocation, elle avait été
éblouie et transportée tout le temps qu'avait durée l'action ;elle
disait qu'elle s'était senti renaître, car elle avait pu s'exprimer
totalement comme si une espèce de grâce l'avait accompagnée; elle
avait sentit la même chose tout le long des répétitions. Elle dit
ensuite à Bel Astre : - j'ai vu une chose brillante autour de toi
quand tu es intervenu ,je crois que c'était ton aura! - Il lui dit
que tout était possible, car il avait lui-même eut quelques
apparitions, mais il ne lui dit rien de la rose - Il lui confia alors
ses impressions et ils parlèrent ensembles de ce qui s'était passé
comme deux amants pressés de s'embrasser.Blanc rêve quand à lui,
faisait l'éloge des acteurs et il parlait avec Even de
l'organisation, qui l'intéressait, car il se souvenait que dans son
passé récent il avait organiser de grandes fêtes somptueuses, et
il félicitait Even pour le travail magistral qu'elle avait
fournit.Folle Danse parlait et plaisantait avec un groupe d'amis, en
anglais et en français, car il maîtrisait les deux langues, il
était souvent entouré d'un groupe de jeunes filles qui semblaient
s'intéresser à lui.Le soir tous se réunirent chez Even pour dîner,
elle habitait une petite maison dans la proche banlieue et l'on fit
la critique du spectacle qui s'était déroulé, on la fit en
plaisantant et en préparant le repas; l'alcool et la belle herbe qui
circulait rendaient les choses irréelles.Le spectacle avait été
financé par l'université - Il est probable leur dit Even - Que nous
ne pourrons pas en refaire un autre de sitôt, car nous avons raclé,
les fonds de toute une année de crédits alloués à notre
département, par un généreux donateur dont je tairai le nom - Ce
qui fit jaser tout le monde, car tout le monde voulait savoir qui
était le généreux donateur; mais Even tenait à son secret, elle
ne voulait pas donner son nom.Bel Astre compris alors que c'était
probablement Even elle-même la généreuse donatrice, car on lui
avait laissé entendre que l'université ou elle enseignait était
plutôt du genre fauché.Dans la troupe de marionnettes, il y avait
des Allemands, des anglais une suisse un ou deux français et
plusieurs américains, car la troupe était stationnée aux Etats
Unis ,ce soir là on parlait surtout anglais et français, Bel astre
quant à lui ne parlait que le Français, il n'avait jamais pu
réellement se faire à l'anglais, il le regrettais ,car cela le
gênait beaucoup de ne parler qu'une seule langue, il avait la
curieuse impression d'être presque infirme. Blanc rêve non plus ne
parlait pas l'anglais, il dit à Bel Astre - Je n'ai jamais compris
leur langue, et je ne la parlerai jamais !- Il était moins complexé
que Bel Astre sur ce plan là. Beaucoup des invités dormirent dans
la maison d' Even, le lendemain quand Bel Astre se réveilla dans les
bras de Fe u- D'or, la plupart des gens de la céleste troupe de
marionnettes avaient désertés la maison; ils étaient partis dans
la nuit pour la Bretagne, de là ils avaient prit le bateau pour
rejoindre une ville située en Angleterre ,ou on les attendaient
avec grande impatience .Ceux qui restèrent passèrent toute la
journée chez Even à se faire dorer la pilule au soleil, car c'était
la fin du travail universitaire, Even et tous les étudiants étaient
en vacance.Le lendemain Bel Astre et Feu d'or partirent pour
Minorque, ils avaient décidés eux aussi de se prendre des vacances,
ils avaient juste assez d'argent pour le faire.
QUATRIEME
PARTIE
CHAPITRE
I
________________________________________________________________________________________
Celui
que nous appelons Bel- Astre revoit Beau Hasard..Beau Hasard
l'invite à venir installer son campement en compagnie de Feu D'or
dans un nouvel appartement situé dans la partie nord de Paris.Feu
D'or qui a rencontré un nouvel amant se bat avec Bel-Astre , elle
lui reproche son manque de jalousie.Feu-D'or et Bel-Astre se
séparent.Comment Bel-Astre se fît cruel avec Granpeine.
________________________________________________________________________________________
Après
diverses péripéties Bel-Astre et Feu D'or se retrouvérent à la
rue,car le céleste Squat à la façade violette,qui avait hébergé
Désir et servit de havre à leurs amours avait fini par être
expulsé.Après un passage dans une autre squat,ils avaient trouvé
temporairement à se faire héberger dans l'appartement d'un ami qui
partait en voyage.Lorsque cet ami fût revenu ils durent de nouveau
décamper et chercher un autre domicile.Ils finirent par en trouver
un dans un rez de chaussée minable ou ne filtrait pas même la
lumière du jour.De guerre las Feu d'or avait fini par se faire
héberger chez une amie qui refusait d'héberger Bel-Astre,car elle
n'avait pas assez de place pour les accueillir tous les
deux.Bel-Astre resta quelque temps dans le sombre appartement ou il
rongeait son frein.Un jour alors que Bel-Astre déprimait dans cette
chambre sans lumière,il entendit en provenance des sous sol une voix
qui passait par les bouches d'aération. C'était celle d'un
homme.L'appartement qu'occupait Bel-Astre donnait sur une cour,sombre
qui communiquait avec les cuisines d'un restaurant,les lieux étaient
sombres,mais on entendait parfaitement ce que disaient les gens qui
travaillaient dans les sous sol.-Un appartement va se libérer dans
la rue qui est plus haut,c'est un deux pièce,le propriétaire
recherche un jeune couple tranquille pour l'occuper;si vous en
connaissez un dans vos relations envoyez les à cette adresse!.Et il
donna l'adresse.-Celui qui venait de parler s'appelait Beau
-Hasard.Bel -Astre ne vît jamais son visage,mais il se rendit en
compagnie de Feu-D'or à l'adresse indiqué qui était celle d'une
concierge.Ils mirent leurs plus beaux vêtements et s'arrangérent
pour être le plus aimable possible.La femme qui les reçu,était une
femme bien enrobée à l'air débonnaire.Elle leur demanda qui les
avaient tuyauté.Ils lui repondirent qu'ils étaient là par
hasard,et qu'ils cherchaient un appartement car le leur était
beaucoup trop à l'étroit.Elle les dévisagea et leur dit
d'attendre.Elle leur demanda quel était leur métier.Ils repondirent
qu'ils étaient enquêteurs pour la SNCF,ce qui était la vérité,car
à cette époque ils faisait ponctuellement ce job pour survivre.Elle
leur demanda de repasser le lendemain,car elle devait contacter le
propriétaire,elle donna le montant du prix de la caution et le prix
du loyer.Lorsqu'ils repassérent le lendemain,la concierge les
accueillit avec un grand sourire.Si vous désirez vous pourrez
occuper cet appartement,j'ai parlé avec le propriétaire qui a donné
son accords.C'est un loyer de quarante huit,vous avez beaucoup de
chance d'être venu là par hasard ,vous êtes les premiers à être
passé,nous n'avons pas encore fait paraître d'annonce.
Il
déménagérent leurs affaires les jours suivant et s'installérent
dans le petit deux pièces qui était beaucoup plus agréable que
l'appartement sombre du rez de chaussé que Feu-D'Or avait fuit.Ils
vécurent durant six mois dans cet appartement comme un jeune couple
modéle.Bel-Astre avait la sensation qu'il avait changé de peau et
qu'il était devenu un jeune marié,cela lui paraissait un peu irréel
.Après toutes ces allées et venues d'un lieu à l'autre en
compagnie de Feu-D'or,il avait la sensation soudaine d'être arrivé
dans un port,où régnait un calme étrange.Il commençait par écrire
des poèmes,et à dessiner de la même manière qu'il avait vu faire
Michaux;il réalisait des dessins automatiques qui avaient pour but
de traduire ses états d'être et de les matérialiser sous la forme
de poèmes visuels.Feu-D'or de son côté s'absentait de plus en plus
fréquemment,elle revenait tard le soir,et ne lui disait
rien.Bel-Astre qui lui faisait confiance,ne lui posait pas de
question.Il se faisaient toujours l'amour,mais d'une façon de plus
en plus éloignée.Bel-Astre sentait à peine que Feu-D'or était en
train de lui échapper.Il était amoureux d'elle, ne s'inquiétait
pas,car il était certain qu'elle lui était fidéle.Un matin,à la
sortie du lit Feu-D'or lui dit- Je viens bientôt partir j'ai trouvé
quelqu'un d'autre!-.Bel-Astre lui dit ,tu fait comme tu veux tu est
libre de toi même!.Si tu ne m'aime plus,c'est peut être mieux
ainsi!.Bel-Astre lui disait cela sans en penser un mot,mais il ne
savait pas quoi lui dire,il ne s'attensdait pas à ce que Feu-D'or
l'expédie aussi vite en enfer.Cette déclaration lui donna un grand
coup sur la tête.Tu me donneras l'argent que tu me doit!.Lui dit
elle!.Quel argent?-Celui que je t'ai avancé pour ce loyer.-Comme tu
veux!-Lui répondit Bel-Astre.- C'est tout ,tu n'a rien d'autre à
dire!.Tu ne me demande même pas le nom de celui avec qui je vais
partir!-.Elle s'empara d'un objet posé sur le revers de la cheminée
et le lança violement conre le mur,puis elle s'élança sur
Bel'Astre pour essayer de le frapper.-Tu n'est même pas capable de
m'aimer correctement,si tu l'avais été tu serais jaloux !-Elle
tenta de le frapper,mais Bel-Astre la maîtrisa sans peine.Il
roulèrent sur le lit et se batirent .Feu-D'or se battait avaec
fureur,elle avait perdu son sang froid et semblait extrêmenent en
colère contre Bel-Astre,qui se demandait ce qu'il avait bien pu
faire pour qu'elle lui en veuille autant.Il se dit qu'elle était
toujours probablement amoureuse de lui ,car elle donnait l'impression
de vouloir qu'il la frappe et qu'il lui fasse du mal,elle semblait
rechercher une étreinte .Elle lui aurait dit-Prend moi!Baise
moi!C'eut été tout pareil.Bel-Astre sentait que la Colère de
Feu-D'or était surtout dirigée contre une partie de lui même ,
quelle détestait à cause qu'elle l'avait fait souffrir dans son
orgueil,car il l'avait délaissé sans doute sans s'en rendre compte
il l'avait laissés à l'abandon.Feu-D'or était en train de lui
reprocher de n'être pas assez épris d'elle .Elle lui dit qu'elle
aurait aimé être baisé par un homme plus fort et plus sûr de
lui,elle aurait aimé avoir un homme fort et violent,un homme qui
sache mieux affronter ses désirs et les portent plus haut.Feu-D'or
se sentait bien trop délaissée par Bel-Astre.Il s'en rendit compte
mais le mal était déjà fait.Il ne l'avait pas vu venir,il avait
fait preuve d'une grande faiblesse et d'un aveuglement sans
bornes.Il méritait de voir s'abattre sur sa tête le grand spectre
de Malheur.Il vit Malheur venir à lui,mais il ne vît jamais
paraître jalousie,pourtant il était toujours épris de Feu-D'Or.
GRAND
PEINE.
Quelques
temps plus tard,Bel-Astre rencontra celle qui s'appelait
Grandepeine;elle était plutôt belle avait de belles mains,de beaux
pieds un beau corps ,mais son esprit était remplit de peine à cause
qu'elle prononçait le “j” ou le “g” par “z”et “ch”
par “s” .Bel-Astre qui l'avait rencontré chez des amis de
Raie-D'or lui avait proposé de l'héberger pour la nuit car elle
logeait loin de Paris .Il s'étonna de voir qu'elle s'intéressait
fortement à lui,c'était rare que les femmes s'attachent si vite de
cette façon .Elle avait fort besoin d'affection .Bel-Astre aussi
avait besoin d'affection mais il ne voulait pas que cette affection
lui rende la vie trop compliqué.C'est pourquoi lorsque Grandepeine
l'attira sur le lit qu'il lui avait prété pour la nuit Bel-Astre
eut un mouvement de recul .Il se souvenait du beau corps de Désir de
sa voix douce ,et intelligente,et aussi c'est certain de son beau
cul d'or;il se souvenait aussi de la voix sensuelle de Feu-D'or
,alors il comprît qu'il ne pourrait pas supporter de faire l'amour
avec Grandepeine même si il en avait envie,car sa voix zézailante
l'effrayait ,il ne pourrait pas faire l'amour à Grandepeine sa voix
faisait fuir tout son désir .Il lui dit pour ne pas la heurter;
qu'il ne pourrait pas faire l'amour,il sortait d'une trop grande
chute amoureuse,il ne pourrait pas. Elle s'effondra en larme et lui
cria que c'était à cause de son zézaillement qu'il ne voulait pas
d'elle,que c'était à cause de ça qu'il la repoussait.Elle avait
compris ,mais Bel-Astre qui ne voulait pas lui faire du mal,ne voulu
pas reconnaître que c'était à cause de son zézaiement que son
désir était parti.Il avait surtout peur de la blesser,mais aussi
peut être de s'attacher à Grandepeine ,car après avoir connu les
feux de l'amour avec Désir ,et les étreintes de Feux D'or il
n'aurait pas pu supporter de faire l'amour avec Grandepeine il
détestait son zézaiement .Il s'aperçu à cet instant avec
effroi,que certains être sur cette terre étaient comdamnés à
cause qu'ils étaient marqués par le mauvais sort.Il savait aussi
que Grandepeine était dejà sortie avec un ami de Raie D'or qui
s'appelait Belleâmeenpeine.Un être que Bel-Astre trouvait
absolument fabuleux,à cause qu'il lui trouvait un grand coeur,un
coeur plus grand que le sien .Mais quelque chose Chez Belleâmeenpeine
semblait clocher,il était profondément désespéré ,il y avait en
lui un désespoir et une souffrance qui le rendait infréquentable
tellement il était en chute perpétuelle .Bel-Astre n'avait pas
envie de se rouler dans la même barque que celle de
Grandcoeurenpeine ,car il se dit que si Grandpeine et lui étaient
sortie ensemble c'est qu'ils étaient tous les deux marqués par la
même étreinte malheureuse .Belleâmenpeine était sorti avec
Grandpeine,parceque il était tombé dans la mouise ,ils avaient une
même mouise en commun qui leur tenait les flancs.Bel-Astre qui avait
déjà cotoyé Misére et Honte,ainsi que celui qui s'appelait
Désespoir savait aussi qu'il fallait fuir à tout prix ceux qui
voulaient vous enfermer dans leur peine, où dans leurs malheur car
ils étaient capable de vous dévorer tout entier sans rien laisser
de vous qui vaille encore la peine d'être montré.
CHAPITRE II
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Feu
-D'or est partie . Sur les conseils de son ami le poète aux yeux
d'or Julio ,Bel-Astre décide d'aller à la rencontre de celui qui
s'appelle mystère,(le poète exilé).Accompagné d'un femme qui
s'appelle nuit ,il erre à nouveau dans Paris.Transformée en
voyant par la grâce des baisers que lui accorde cette femme, il
erre d'une contrée à l'autre de cette grande capitale Paname
transformée en TERRITOIRE DE RÊVE.
________________________________________________________________________________________
Feu-D'Or
est partie,Bel-Astre se retrouve seul il est envahit par un profond
sentiment d'abandon.Il a l'impression que le sol s'est dérobé sous
ses pieds,il lui semble que sa vie est redevenue aussi noir que la
nuit.Il héberge chez lui,un ami de passage qui est comme lui
Poète.Cet ami s'appelle Julio ,on l'appelle ausssi le poète aux
yeux d'or.Ce dernier essaye de lui enseigner les fondements d'une
science secrète qu'il a reçu en héritage de ses ancétres
originaires de l'Amerique du sud.Chaque jour il lui prodigue ses
conseils,le soir venu il allume des bougies dans tous l'appartement
pour faire fuir,les maladies et les démons qui peuvent venir hanter
le lieu.Il frictionne la nuque et les épaules de Bel-Astre avec le
nectar de la bougie brûlante,pour le désenvoûter dit il,car il
voit que Bel-Astre est en train de céder à la tentation des
abîmes.Il lui dit d'aller à la recherche de Mystére, leur maître
à tous les deux. Seul Mystére parviendra à le sortir des limbes
où il le voit sombrer dit il .Julio lui dit que Le grand poète qui
s'appelle Mystére loge dans un repli d'espace sacré qui est dans
Paris,le poète la vue dans ses rêves .Bel-Astre doit marcher la
nuit,pour aller à sa rencontre,car Mystére ne sort que la
nuit.S'enduisant le corps de la bougie brûlante sur les conseils de
son ami le poète aux yeux d'or,Bel-Astre va errer durant de longues
nuits dans Paris. La quête qu'il méne l'aide à oublier les
souffrances que lui ont causé le départ de Feu-D'Or dont il est
toujours épris . Il se met à errer dans la ville mirage ; il erre
en se remémorant les paroles qu'un grand poète dégenté murmurait
avant lui- Sois sage, ô ma Douleur,et tiens toi plus tranquille.Tu
réclamais le soir;il descend ;le voici- .(C. Baudelaire).Chaque jour
qui passe voit Bel-Astre qui s'enfonce un peu plus dans la nuit ,on
le voit qui arpente la ville mirage.Il marche en compagnie de celle
qui s'appelle Nuit,ils marchent côte à côte et on les voit parfois
enlacés,tel deux amants épris l'un de l'autre.Les baisers ardents
que dépose Nuit sur la bouche de Bel-Astre le rende de plus en plus
sujet à des visions.Il voit réguliérement apparaître des formes
humaines et animales issues de ses rêves,certaines sont
grimaçantes et d'autres sont riantes,il traverse en rêvant des
ponts et des pyramides tantôt recouvertes d'or,tantôt recouvertes
de feu. Parfois il éprouve,il ne sait trop pourquoi le besoin
irrésistible d'errer autour du grand fleuve de soie qu'on appelle
Seine,c'est elle qui étire son corps ardent et voluptueux au centre
de paris,elle apaise son tourment.Nuit lui parle souvent en ces
termes - Allanguis toi,Poète ,laisses toi aller à la dureté du
mirage que creuse mes rêves,tu dois comprendre que dans mon pays
tout est énigme et mystére ! - .Laisse toi bercer par le chant des
sirénes que tu entends sourdre entre les célestes pavés qui
occupent cette ville divine,si tu les écoutes avec attention, elles
lanceront leurs chants éblouissant jusque toi et graviteront jusque
dans ton coeur!.Elles sont le reflet et le miroir ,du grand corps
magique de celui que tu appelle Mystére ,elles tracent des lignes
ésotériques sur la surface de ton cerveau qui est à peine sorti
des limbes ,limbes où tu nage encore,car tu es toujours prisonnier
de ton corps d'homme pas encore né.
CHAPITRE
III
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Il
entrevoit des figures extatiques et grotesques qui balisent sa
route. Il rencontre magie, puis il rencontre illusion, puis il finit
par retrouver la trace de mystère.Alors qu'il s'apprêtait à
rencontrer mystère, il fait la rencontre de folie. Folie l'entraîne
vers le campement de son ancien maître et voudrait lui faire
franchir les barrières qui isolent le poète exilé du monde des
vivants, mais un vieillard du nom de sagesse le dissuade de
l'approcher, car le poète exilé est devenu aveugle à force de
résider dans le noir et tous les gens qui l'approchent deviennent
aveugle à leur tour.Le poète parvient tout de même à parler avec
son ancien maître qui le pousse à partir du lieu ou il se trouve.
Leur conversation.
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Bel-Astre
toujours enlacé au beau corps de Nuit,se laisse emporté par son
désir pour elle.Il la baise comme un amant fougueux et dans ses
bras blanc et luisant doux comme neige il passe de longues heures à
rêver et voyager.Nuit l'emporte loin des rivages paisibles de la
sérénité qui emporte les espaces du matin et ceux du jour ,elle
l'emporte dans des contrées lointaines qui sont semblables à des
songes.Hier elle et lui se sont promenés dans un jardin fabuleux
situé à la limite oocidentale du monde ; là elle lui montra des
femmes au visage si agréable et si séduisant qu'il lui prît
l'envie de leur parler,mais un dragon d'or noir au loin veillait sur
elles,et Bel-Astre prit peur .Ces femmes sortie de la mythologie ou
bien d'un rêve ancien étaient si belles qu'elles paraissaient
toutes irréelles,elles dansaient autour d'un arbre sur lequel
poussait il lui semble des fruits d'or.Nuit lui montra du doigt un
grand visage qui luisait dans les ténébres.Regarde lui dit t'elle
ce grand visage du dieu aux ailes qui poussent sur le côté ,il
s'appelle Hypnos,si tu t'enfonce avec lui dans les ténébres tu
pourras peut être passer du côté du jardin de la sapience sacré
,celui situé aux limites occidentales du monde,le dragon que tu as
vu tout à l'heure ne pourras te toucher si c'est Hypnos qui t'y
ménes,car il est le gardien de l'arbre aux fruits d'or,et Hypnos et
son maître.Regarde maintenant de ce côté- Sur l'autre rive du
fleuve que tu vois courir dans Paris,il y a un homme qui est debout
au dessus de l'arc d'or qui traverse les deux grands musée d'Art
-moderne, cet arc est tenu par celle qu'on appelle Destinée,elle
tient cet arc dans ses mains et peut le faire chuter quand elle
veut.L'homme qui se tient debout sur l'arc à le même visage que
celui d'Hypnos,car ils sont frères jumeaux, Nyx ma soeur les as tous
deux engendrés.L'homme ailé qui se tient sur l'arc s'appelle
Thanatos,il à deux grandes ailes dans son dos et il porte à son
côté une épee.-Elle ajouta:A présent poète repose toi !.Je
t'offre pour divan les bras de ma plus jeune soeur,elle s'appelle
Magie,je te la laisse jusqu'au matin,revient me voir demain à la
même heure c'est à dire à l'heure charmante ou tombe le soir.-Elle
se désapprocha de lui, et il sentit partir son ombre.Il se retrouve
bientôt seul en proie à des hallucinations.Il voit passer sur
une grande place comme dans un rêve ,une belle femme mystérieuse
entouré d'une meute de chiens blancs et noir qui semblent parti en
chasse . Lorsqu'il léve les yeux il aperçois la superbe obélisque
où Désir il n'y a pas si longtemps l'avait amené pour lui faire
entendre ses poèmes de nacre .Après que cette femme soit passé,il
en voit passer une autre une deuxiéme puis une troisiéme , toutes
sont vétues de soie et de fines perles d'argent,l'une d'elle porte
un flambeau, les deux autres semblent errer dans la nuit avec une
meute de chiens au poils aussi longs que ceux d'un lyon.C'est alors
qu'il senti s'aplatir sur sa nuque le souffle léger d'une
respiration. Lorsqu'il se retourne il voit surgit tout près de lui
,une très jeune femme au corps ravissant à la peau clair et
transparente comme celle de la faience.Au lieu d'un seul visage,elle
en avait trois ,ils semblaient tous aussi doux au toucher que celui
d'une vierge.Lorsqu'elle se pencha sur lui ,elle le prit et l'enlaça
Bel-Astre fût comme pris de vertige,car il apercevait trois visages
qui embrassait le sien ;puis ses trois visages disparurent et trois
autres apparurent tout aussi émouvants .Il prenait un tel plaisir à
embrasser et à caresser du regard tous ses visages qu'un sentiment
d'amour d'effroi et de joie se mélait au plaisir qu'il avait à les
contempler car Magie lui faisait peur et en même temps elle
l'attirait .Elle mit sa main sur son épaule et lui montra dans le
ciel une figure qui s'avançait doucement dans la nuit,en tournant
sur elle même,elle lui dit regarde!. Elle fît signe à la figure
de s'approcher et lui intima l'ordre de s'arréter- Lorsqu'elle fût
à deux pas de Bel -Astre elle s'immobilisa dans les airs et l'on
vit SURGIR DU NEANT trois femmes au beau corps de nymphe blanche à
moitiée nues seulement voilées par un léger nuage de poudre
blanche et d'or;l'une avait une tête de cheval,l'autre une tête de
chien et la troisiéme une tête de lion.-Ne teffraye pas ! Lui dit
magie ,ce que tu vois ce sont mes soeurs .Maintenat regarde !-Les
trois femmes tournèrent à nouveau la tête, et l'on vit celles ci
changer subitement ;à la place de la tête du chien on aperçu le
beau visage de Désir qui souriait,à la place de la tête du lion
on aperçu le beau visage de Sublime et à la place de la tête du
cheval ,il aperçu le visage de Feu-D'or; Feu d'Or tenait dans ses
mains un serpent et un poignard,Désir tenait une torche dans ses
belles mains et Sublime tenait une grosse clés entre ses bras.Ce que
tu viens de voir,n'est pas donné à tous de le voir lui dit
Magie,seul ceux qui ont puisés au plus profond d'eux même peuvent
l'apercevoir. Au même instant surgît devant Bel Astre une grande
femme plus belle que Désir elle avait des cheveux d'or
éclatant,elle tira amicalement Bel-Astre par le bras et l'entraina
vers elle.Elle l'embrassa sur la bouche et le serra contre son corps
de neige qui ressemblait il ne savait pourquoi à la fumée
d'opium.Bel-Astre perdit immédiatement connaissance à son contact
et plongea aussitôt dans un sorte de ferveur amoureuse .Il vit
Désir qui l'entraînait vers un grand puit de lumière,qui se
referma imédiatement sur eux,mais bientôt il ressenti une violente
douleur tout à l'intérieur de lui ;alors il se réveilla et vit
un crabe noir qui lui mangeait les entrailles.Alors Magie tout d'un
coup le fît revenir à lui même,et le tança en lui disant.-Celle
que tu as vu qui a les cheveux d'or et que tu as pris pour Désir t'a
entrainée dans un sortilége,son nom retient le pour ne pas retomber
une autre fois dans ses mains,elle s'appelle Illusion.Le lendemain,à
l'heure charmante ou tombe le soir,Bel-Astre revint pour enlacer le
beau corps de Nuit,et au moment où il s'apprétati à l'enlacer,il
vit luire dans le ciel une étoile toute spéciale,elle avait la
forme d'un pénis posé à plat sur une feuille de lotus,et son linga
brillant était si lumineux qu'il pensa que c'était par elle qu'il
parviendrais à débusquer Mystére,car c'est à lui qu'il pensait
lorsqu'il marchait depuis si longtemps dans les rues de paname à la
recherche de la poèsie divine et sauvage ,divine et virile qui
devait fracasser l' esprits de l'ancien monde.Il vit son coeur
tressaillir quand il aperçu le linga qui jailli du ciel comme une
étoile filante pour tomber juste au pieds du fameux Moulin
Rouge,car ce soir là Bel-Astre se promenait dans le quartier de
pigale sur les bords des avenues de clichy et de Rochechouart,il
venait de contempler les enseignes multicolores,et les nombreux néons
qui,éclairaient ce quartier hanté par le mythe d'Eros,et il venait
de passer devant ces célestes cabarets,qui ont pour nom Divan du
Monde,la Cigale,la Boule noire,les Trois Baudets, Trianon et Moulin
Rouge.Le linga lumineux en forme d'étoile éblouit un instant le
célèbre batiment ,où les stars du monde entier de passage à Paris
s'étaient produites,Ella Fitzgerald,Liza Minelli,Franck Sinatra,Yves
Montand Edith Piaf et bien d'autres.Mais la foule des touristes qui
se pressait pour assister au spectacle du célèbre cabaret,ne vit
pas la Dame blanche qui était cachée derière la station de
mètro,et qui marchait en direction de Bel-Astre pour tenter de lui
montrer les mystéres de l'origine du monde.Bel-Astre qui avait vu
resplendir la lueur du linga avait aperçu dans son sillage le signe
d'une prophétie ,c'est pourquoi il s'arrêta pour regarder passer la
Dame Blanche;mais il ne vit pas celle qu'on croit,il ne vît pas une
dame vétue de blanc avec des gants noir ou blanc selon sa
fantaisie,il vit marcher dans Paname redevenu un lieu de poésie
magistrale ,il vit passer un être surnaturel couvert de peintures
blanches cérémonielles ,il vit qu'il était en train d'effectuer
une danse rituelle et dans sa main l'arc et le calice qu'il tient son
ceux de Magie .Mais ces objets sont accompagnés par les symboliques
chamaniques de la magie première les anneaux d'or de Shiva .Ces
anneaux representent la magie primordiale,mère de toutes les magies
,elle enseigne par la transe et fait voir les visions les plus
extraordinaire et fantastiques à ceux capables seuls de les
appréhender grâce à un don qui leur a été fait par la divine
nature qu'on appelle aussi le don de voir au delà du
commun.Bel-Astre s'imagina alors que les Dieux l'avaient choisi pour
voir au delà de ce que voient les mortels ,il s'imagina un instant
qu'il était élu des Dieux.Mais ce que Bel-Astre ne voyait pas c'est
que derrière lui une femme mystérieuse au visage d'or tirait un fil
d'elle à lui,et que ce fil tirait son esprit ,car elle voulait s'en
emparer.Cette femme au visage d'or s'appelait tout simplement
Folie.C'est pourquoi précédent folie il marchait dans la rue en
croyant qu'il était tout à son libre arbitre,alors qu'en réalité
il était manipulé par Folie.Folie l'emmena des heures durant errer
dans la sublime ville,elle failli plusieurs fois le perdre dans des
endroits fumeux envahis par les rats la galle et les poux ;elle
failli l'envoyer dans divers coupes gorges que l'esprit troublé de
Bel-Astre prenait pour des palais orientaux aux airs nobles en
apparences et aux moeurs raffinées,et pour finir elle l'entraina sûr
d'elle sur ses ailes élargies ,vers le sublime campement de son
maître adoré.Ce campement était caché dans un repli secret de la
ville soutteraine il fallait pour y avoir accés franchir une
barrière de soie qui formait un écran mystérieux entre le jour et
la nuit ,pour voir la cité souterraine ou logeait le céleste et
mystérieux grand poète il fallait posséder soit le don de voir à
travers les abîmes ou le don de Folie.Celui qui franchissait la
barrière grace au don de voir pouvait accéder au coeur divin du
céleste poète,celui qui la franchissait avec Folie devenait
instantanément aveugle lorsqu'il sautait la barrière,car celle si
protégeait les humains du feu de la puissance divine.Bel-Astre que
Folie entrainait grâce au fil d'or qu'elle avait fixé sur sa tête
sans qu'il s'en aperçoive,s'apprêtait à sauter la céleste
barrière,lorsqu'un vieillard à l'air maigre et sans relief lui prît
le bras,et d'un coup sec avec ses doigts arracha le fil que Folie
avait fixé sur sa tête.-Enfant stupide lui dit le vieillard,tu
devrais réfréner tes ardeurs, et surtout ta folie,car elle te
méneras aux plus profond des enfers si tu n'y prends garde.Ce que tu
cherche,je peu te le montrer du doigt sans qu'il te soit nécessaire
de te jeter la tête la première dans cette nuit sans fin qui te
recouvrira si tu coupe le fil qui te relie à la réalité.-Cet homme
que tu veux voir de l'autre côté du monde que tu veux franchir,cet
homme est séparé de nous par un fil invisible qui est fait d'or et
de pure folie,si tu veux essayer de lui parler tu doit te plier aux
régles de la sagesse qui ordonne tout l'espace et la totalité du
monde crée par les puissaces d'en haut. Si tu essaye de t'y
soustraire tu deviendra aveugle pour l'éternité comme ton maître
adoré. Il a choisi de vivre dans l'obscurité pour le restant de ses
jours,car il avait fait serment de baiser le coeur immatériel de
l'Astre Divin qui engendre Tout le Ciel la Terre et les Espaces
Infinis.Pour son intrépidité et pour son courage à affronter les
puissances de l'au delà il reçu en échange le don d'éternité,mais
pour son orgueil et sa Témérité à vouloir défier les espaces
invisibles il à perdu pour toujours l'usage de la vue,car nul
n'affrontes impunément la violente lumière des feux célestes,
Homère aussi s'y est brûlé.Il est devenu aveugle.-Maintenant suis
moi!-Celui que certains appelle Sagesse,mena Bel-Astre par un chemin
de traverse qui longeait le domaine,du grand poète qui se faisait
appelé Mystére.Au détour du chemin,ils aperçurent de l'autre côté
du fil d'or et de soie qui les séparaient du domaine des ombres ,une
forme sombre sur laquelle une colombe argentée voletait en
permanence. Celui qu'on appelle Sagesse dit à Bel-Astre- Voici ton
maître celui que tu vénéres,tu peu d'ici lui parler il te
répondra.-Bel-Astre parla comme dans un rêve, il était blême et
il failli s'évanouir,car il ne s'attendait pas à une telle
rencontre.Il failli même reculer et s'enfuir car il était pris de
panique à l'idée de parler à celui qu'il vénérait comme un Dieu.
-QU'EST
TU VENU FAIRE ICI MON FILS?-Lui demanda alors d'une voix haute ferme
et généreuse,celui qu'il avait tant vénéré--Je suis venu pour
voir si j'avais le courage de suivre la voie que j'ai aperçu en
suivant vos divines traces,et elles me ménent jusqu'à votre triste
demeure,je suis troublé et triste de voir que vous résidez dans
l'ombre,alors que vous seul avez osé affronter les feux céleste de
la grande poèsie universelle ,vos divins poémes ont marqué pour
toujours mon esprit,je vous vois comme celui qui a ouvert pour les
siècles qui viennent et pour plus encore,pour toujours peut être,ce
que je crois sincérement être la nouvelle poèsie ,la toute
nouvelle poésie LA TOUTE NOUVELLE POESIE MODERNE,LA POESIE DIVINE!
.-
Le
vieux poète après l'avoir écouté dit ceci:-NOS DESTINEE SONT
LIEES A CE QUE NOUS EN FAISONS!MAIS SEUL DIEU DECIDE DE TOUT. DIEU
N'EST NUL PART SAUF DANS TON COEUR. DIEU DECIDE SELON TON COEUR ET
DIEU SAIT CE QUE TON COEUR DECIDE.MAIS LORSQUE TON COEUR EST PERDU
C'EST A DIEU QU'IL FAUT SE RENDRE,CAR DIEU EST LE SEUL A CONNAITRE
TON COEUR. Il abaissa la voix -Mes plus beaux poèmes je les dois à
Dieu,mes plus belles poèsies ne sont rien sans Dieu,mais Dieu n'est
pas comme je croyais.Dieu se balance de savoir ce que la nouvelle
poésie adviendra.Dieu est le mystére qui guide le mystére.Il n'y a
pas de mystére hors Dieu,et sans Dieu le mystére aussi est hors de
porté.Alors je te dis de faire ce que tu dois faire selon ton
coeur,car le mystére qui hante toujours ton coeur sera toujours
Dieu,car Dieu qui est nul part est partout dans ton coeur!Reprenant
soudain les accents exaltés qui avaient portés sa poésie si haut
dans l'ancien temps,il répéta très fort ces paroles que Bel-Astre
avait déjà entendu plus d'une fois dans sa bouche:POETE AFFRANCHIS
TOI DES DIEUX ET REGARDE TOUT AU FOND DE TON COEUR CAR C'EST DANS
LUI QUE SOMMEILLE LA NOUVELLE POESIE,LA POESIE DIVINE QUI ATTENDS
L'AUBE POUR SORTIR DE LA NUIT OU TON COEUR DEMEURE!.Va poète et
retiens ton souffle si tu veux durer,car en réalitéDieu n'existe
pas!Seul existe le cristal céleste de ses plus beaux poèmes ,ceux
qui sont dans ton coeur,qui deviendrons les tiens,si tu sais les
retenir!.MAINTENANT PARS!LAISSE MOI ERRE DANS LA DOUCEUR DE LA
NUIT.Surtout arrête de te perdre dans ta folie et dans tes
délires;tout ça n'est que mirage et passion. Le sait tu?L'aveugle
passion mène à l'enfer.Arrête toi ,va t'assoeir pour méditer où
bien c'est selon jette toi dans le vide de tes rêves d'absolu,toi
seul décides en dernier lieu!.ADIEU!VA!.Ainsi que tous mes fils bien
aimés!.Je te le dit:Soit libre oublie moi,ainsi que tout ce qui
viens de moi,car ma vie est finie et la tienne ne fait que
commencer!.Bel-Astre,ne pu comprendre entièrement ce que Mystére
venait de lui dire,car son message était pour lui trop recouvert de
mystéres ,il crût un instant que son maître adoré avait perdu
raison car il ne voulait plus poursuivre sa route lumineuse ,celle
qu'il lui avait vu tracer,depuis si longtemps à travers sa divine et
sublime poèsie .Il était surtout bouleversé,car ce dernier
l'avait désigné comme l'un de ses -Fils bien aimé – Pareil
grand hommage le troubla il se dit qu'il avait enfin gagné l'estime
du poète vénéré ,mais l'instant d'après il se vît autre ,il se
sentit faiblir,car la vue de son maître prisonnier des abysses lui
revenait en mémoire il redevint alors non pas céleste poète qui
marchait à travers les abîmes ,mais simplement un être simple
soudainement désespéré .C'est pourquoi il se décida de faire ce
que lui avait dit son maître,il trouva une pierre et alla s'assoeir
pour réfléchir et méditer .Il médita au bords de la Seine qui
coulait toujours belle et imperturbable à deux pas de l'endroit où
il semblait avoir aperçu son céleste maître,dans une ville divine
et irréelle qui s'appelait Paname .
CHAPITRE
IV
__________________________________________________________________________
Au
retour du périple qu'il a entreprit dans la grande capitale devenue
un caravansérail de rêves, Bel Astre rencontre Désir qui à prit
la forme d'une autre femme, elle s'appelle à présent Baratta, elle
est accompagnée de Lydia qui lui enseigne l'usage des danses
sacrées du Kerala.
___________________________________________________________________________
Quelques
semaines plus tard,alors que Bel-Astre s'était remit du choc que
lui avait procuré la vision de son maître céleste, aperçu dans
la profondeur de Paris au fil de ses errances, il reçu une
invitation pour un spectacle de danses en provenance du sud de
l'Inde.Il s'y rendit par curiosité et par fascination,car l'Inde
lui paraissait un pays presque magique aux longues traditions
religieuses ,mais trop lointain se disait il pour qu'il puisse
apprécier ses traditions et son art.Il s'y rendit pourtant,car il
avait rarement l'occasion d'assister à des spectacles aussi
prestigieux que ceux qu'on amenaient ici au ceour de Paname dans de
luxueux endroits sculptés et couverts de marbre pour le
divertissement des parisiens .Lorsqu'il rentra dans la salle
majestueuse ou se déroulait les danses,il crût tout d'abords qu'il
allait s'ennuyer car les danseuses qui étaient sur la scéne
dansaient d'une étrange manière;la scéne était presque nue ,il
n'y avait rien à part un groupe de musicien qui se tenait assis sur
le côté éclairés par une lumière qui ressembalit à de l'or
,ils semblaiernt irréls;leurs instruments paraissaient exentriques
.Lorsque les lumières s'éteignirent et que les danseuses se mirent
à bouger Bel-Astre regarda le spectacle sans comprendre.Pourtant,
par un effet de la magie sans doute ,il pénétra soudain au son
des instruments qui étaient d'une beauté toute nouvelle pour lui
,dans la partie d'une sphére qui lui parut presque intemporelle
;peu à peu il avait l'impression que ces danses venues d'ailleurs
lui devenaient extrêmement familières;même au bout d'un certain
temps, elles cessèrent de lui paraître étrangères.Il avait la
curieuse sensation que es danses essayaient de lui dire quelque
chose , quelque chose qu'il connaissait déjà depuis un temps long
incertain extraordinairement proche et lointain mais qui
n'apparaissait pas directement accessible à son esprit .Son
attention fût pris bientôt presque entièrement par l'atmosphére
envoûtante de la musique et par les figures qu'exécutaient les
danseuses.Et puis d'un seul coup ,le voile de paresse et d'invisible
obscurité qui le traversait se leva brutalement ,il fût pris de
surprise ,c'est comme si il se réveillait dans un autre monde; il
avait soudain l'impression très nette que ces danses lui
parlaient,et plus extraordinaire encore,il avait l'impression
qu'elles ne parlaient qu'à lui .Elles lui parlait d'une façon si
intime bien qu'il y eut foule dans la salle qu'il en fût comme
choqué ,il était stupéfait.Il essayait de comprendre ce qui se
passait,ce que ces danses devenues magiques lui disait sans
toutefois y parvenir car il lui sembla à cet instant qu'il avait
l'esprit obtus .Il essayait de chercher au fond de sa mémoire,ce
que ces danses lui disait, car elles lui disaient quelque chose
.Elles parlaient une langue qu'une partie de lui semblait connaître
presque par coeur , mais stupidement il ne parvenait pas encore à
la déchiffrer . Il avait ces danseuses devant lui qui lui
parlaient d'une chose qu'il connaissait depuis toujours ,mais dont
le sens exact lui échappait.Il avait la curieuse sensation d'être
un enfant qui gisait dans le ventre obscur de sa mère,il écoutait
sa voix sans totalement encore saisir ses paroles .C'est alors que
Magie parût à ses côtés sans que personne la vît paraître
,celeste comme à son habitude , elle lui montra les gestes que
faisaient les danseuses; elle disait en parlant directement à son
oreille regarde!Les danseuses que tu vois ,ne te rapellent t'elles
rien?.Les danseuses tournoyaient avec une infinie grâce comme des
planétes dans l'espace galactique , leurs mains et leurs bras d'une
habileté prodigieuses semblaient former des figures qui lui
rappelaient les alphabets divins qu'il avait aperçu dans des
livres sacrés qu'il avait feuilleté sans en comprendre le
sens,elles lui montrait des images magiques qui dessinaient dans
les airs des histoires célestes; dont soudain le sens lui apparut
avec une extraordinaire clarté.Ces danseuses divines,ces Hasparas
comme on les appelaient montraient la naissance du monde ,et les
principes divins qui accompagnaient son apparition ,elles
décrivaient ce à quoi nous étions rattaché durant notre vie et
au délà jusqu'à notre mort.Elles étaient des entités qui
semblaient avoir été crées par une puissance supérieure pleine
de bonté de sagesse et de clairvoyance ,ces danses était toute à
la fois joyeuse extatiques puissantes et gaies,et surtout elles
enseignaient à travers leurs gestes extraordinairement concis ,ce
que l'on pourrait appeler,bien que l'expression puisse paraître
excessive -une langue Divine -.Elles transmettait aux hommes la
langue des entités célestes qui résidaient au coeur du cosmos.Je
ne rêve pas;se dit Bel Astre ;cette langue dont certains niaient
l'existence ,existe belle et bien ,je suis à l'instant même le
témoin sidéré de son apparition.Il lui revenait pêle mêle à
l'esprit dans une sublime confusion ,les figures égnimatique qu'il
avait déjà entrevu sous les ponts de Paris lorsqu'il était
accompagné de sublime,il lui semblait revoir la palette des
émotions qui naissent à l'intérieur de l'homme lorsqu'il est
plongé dans un coma divin ;libéré de toutes les fièvres qui
ordonnent son monde intérieur,il avait l'impression d'apercevoir à
travers ces danses étranges et irréelles ,le spectacle cosmique
grandiose et sacré des origines du monde .Il voyait les planétes
et les astre et apercevait à travers leur mouvement l'extrême et
splendide intelligence qui animait l'ensemble ;à cet instant les
figures qu'il avait apercut sous les ponts lors de ses promenades
avec subime lui parurent toutes semblables à celles qu'il voyait
sur la scéne.Il se dit qu'une intelligence poétique nouvelle se
dressait face à lui et qu'il devait en apprendre la grammaire.
Bel-Astre
fût prît par un tel feu d'amour pour ces danses qu'il désira
immédiatement en apprendre le langage;ces danses,lui paraissaient
éminemment savantes et extraordinairement poètique ;se penchant
vers Magie qui était toujours à ses côtés,il lui dit.-J'aimerais
renconter les êtres sublimes qui ont chorégraphié ce spectacle ce
ne peu être que des êtres éminemments supérieurs où des êtres
célestes ceux ont pu qui put composer ces danses,car elles
instaurent sur la scéne une Poésie qui quasi d'essence Divine
.-Magie lui dit:Je t'enverrai demain celle qui s'appelle Bharata,elle
t'expliquera ce que tu cherches à savoir.Mais ce n'est pas si facile
de pénétrer l'esprit de ces danses et de les pratiquer ,appréte
toi à subir quelques déceptions.sur ce elle disparut.Il rencontra
plusieurs semaines après ,celle qui se faisait appelé Bharata ,il
fût sincérement étonné en la voyant, elle ressemblait comme deux
gouttes d'eau à Sublime. Il était assis devant sa fenêtre
lorsqu'elle vint à lui,il lisait.Elle mît sa main sur son livre et
lui dit:Excuse moi d'interrompre ta lecture,j'ai rencontré Magie qui
m'a parlé de toi,elle ma dit que tu t'intéressais à nos danses,je
suis, venu pour te rencontrer,mais le mieux avant tout toute chose
,c'est que tu me dise pourquoi ces danses t'intéresses!.Bel-Astre ne
sût quoi répondre.Il murmura simplement. - C'est à cause qu'elles
mont tellement émues!.- Les danses que tu as vu,sont enseignée en
Inde dans les temples sacrée du Kerala.Ce sont des danses
extrêmement sophistiquée est aussi très simples,elle provoquent
toutefois la modification de certains de nos états de
conscience,c'est pourquoi tu as ressenti un grand trouble à leur
apparition.Mais tout le monde n'a pas la chance de pouvoir accédé à
la dimension extra temporelle de ces danses; ceux qui y ont accés
sont des êtres ulta-sensibles et peut être prédestinés.Ils sont
capables de lire l'esprit de ces danses,même si ils ne les
comprennent pas, leur âme est simplement réceptive à leur message
.Tu fais partie de ceux qui ont été touché par elles ; tu as
perçu le tournoiement des danseuses qui symbolisent la danse des
atomes et des planétes et tu as aperçu les divers degrés
d'élévation spirituelle qu'elles dissimulent à travers la
grammaire de leur gestes fluides.Je vais te faire rencontrer une de
ces danseuses,elle s'appelle Lydia, elle t'expliquera par le détail
le fonctionnement de ces danses,mais ne t'attends pas à de grandes
révélations;ceux ou celles qui pratiques ces danses,sont des êtres
voués à la patience et à l'humilité,car les messages véhiculés
par ces danses ne se transmettent qu'à travers une terrible
discipline.
_____________________________________________________________________________
LYDIA
Bel
-Astre qui rencontra Lydia quelques jours plus tard ,se mit à
l'ouvrage,il pratiqua avec elle durant plusieurs semaines , les
figures lentes et répétitives de ces danses sacrés ,il s'appliqua
pour tenter d'en percer les secrets,mais finit rapidement comme à
son habitude par perdre patience,il se découragea .Il sombra comme
souvent quelques jours plus tard dans une profonde déprime car il
avait la subite impression qu'il n'est qu'un triste bon à rien.Il
avait voulu apprendre le langage magique des divinités ,celui qui
contenait sans doute LA LANGUE POETIQUE QUI EST A L'ORIGINE DE TOUT
,mais il venait de s'apercevoir qu'il était trop prompt à s'affaler
.Mais comme Bel Astre était un poète merdérifique doublé d'un
incurable optimisme ,il se dit qu'il apprendrait le secret de ces
danses par un autre biais,car il était persuadé qu'en art tout à
une même céleste origine.C'est ce que Art-Sacré avec qui il
s'était entretenu ,lui avait enseigné .Il se dit qu'il trouverait
ce qu'il cherchait plus tard, et qu'il le trouverait peut être
ailleurs à travers une discipline qui correspondrait mieux à son
tempéramment qui était au final bien plus proche de celui d'un
sauvage ou d'un Sadou que de celui d'une danseuse de Bharata.
CHAPITRE V
Il
doit fuir Paris, car sa raison vacille.Blanc rêve l'accueille dans
sa demeure située prés de l'océan. Alors qu'il danse sur la plage,
Pastel d'Or vient le visiter ,il a revêtu les vêtements de
Sublime, le double céleste de Désir. Le poète décide de se marier
avec pastel d'or; leur union est célébrée en présence de deux
témoins océan
et soleil.
________________________________________________________________________________________
Bel
-Astre comme à son habitude lorsqu'un obstacle l'empêche
d'avancer,se transforme en un triste et misérable humain,incapable
de marcher sur la voie resplendissante des Poètes aux ailes
d'ambre (blanches) immortelles tel qu'il se voyait dans son fort
intérieur.Bel-Astre quelques temps plus tard après sa rencontre
avec Bharata sombre au plus profond et son âme ronge l'abîme.Il
ne sait plus qui il est,il ne sait plus ce qu'il fait,il exagére
tellement sa détresse et à tellement d'appitoiements sur lui qu'il
devient supérieurement savant dans l'ordre de la bétise.Alors sa
bêtise l'invite à aller se noyer vers quelques lieux nouveaux où
il pourra épancher ses affreuses déprimes.Ses pas lui firent
rejoindre celui qu'il avait en fort grande estime,son ami Blanc
Rêve.Il savait aussi que Blanc Rêve pourrait l'aider à remonter
la pente vertigineuse dans laquelle il était tombé,car Blanc-Rêve
avant lui avait chuté,et il connaissait la souffrance et la
désespérance de celui qui chute.C'est pourquoi Blanc Rêve
l'acceuillit chez lui pour le temps ou BelAstre se sentant perdu
avait besoin d'une aide.Bel-Astre pour sortir de sa violente déprime
s'oblige chaque jour à répéter sur la plage en bordure d'océan
où vivait son ami, les figures de Bharata que lui a enseigné son
maître Lydia,car il persiste a croire qu'il pourra en capter les
secrets .Il danse comme un dément tourmenté par un feu qui lui
vient d'un trou placé au centre de son esprit.Il danse chaque
jour,qu'il vente ou qu'il pleuve,durant presque un mois il poursuit
ses exercices.Un jour ayant retrouvé les énergies la volonté et
l'espérance,il vît apparaître qui marchait avec lenteur et grande
élégance sur le sable de la plage ,un homme extraordinairement
beau . Il avait presque le même visage que Sublime. Il avait
comme elle deux grandes ailes blanches presque invisibles qui
donnaient divine et leste manière à son allure.Les vagues de
l'océan qui venaient s'échouer sur la grève léchaient ses beaux
pieds rose argentés son teint devenait de plus en plus doux au fur
et à mesure que l'aube levait ,et lorsque Bel-Astre aperçu son
beau corps de rose juste où à peine éclôt,il ne pût s'empêcher
d'en tomber follement amoureux,ses hanches étaient rondes et sa
poitrine ferme,ses cuisses étaient longues et galbées,ses bras
avaient la puissance du chêne et la souplesse du roseau,son dos
était aussi beau que la courbe des vallées mystérieuses qui
descendaient l'olympe imaginée par les célestes poètes des temps
passés.Un léger voile de mousseline couleur de pêche et a demi
transparent recouvrait son corps nu androgyne .Celui qui était
beau comme un Dieu et aussi séduisant qu'une déesse ,salue
Bel-Astre,et lui sourit divinement ,aimablement.-Bonjour ami je suis
venu à toi car j'ai aperçu les très fort belles figures que
tu as exécuté dans l'espace ,j'ai admiré la claire beauté la
fermeté et la suprême légéreté avec laquelle tu les as
dessinées et je m'y suis reconnu dans la forme splendide de ton art
.Mainteant laisse moi te montrer à mon tour comment je conçois
l'art d'écrire.Et sur ce, il traça sur le sable avec une très
longue baguette de forts belles figures qui représentaient toutes
sortes de choses ,arbres,animaux,fleurs plantes et humains,et milles
choses abstraites dans une telle belle manière que Bel-Astre tomba
immédiatement sous le charme de celui qui se faisait appeller d'un
fort beau nom ,il se faisait appeler PASTEL D'OR.Ils scellèrent
leur union un soir sur la grève alors que l'eau de l'océan captait
les reflets d'or et d'argent du soleil déclinant .Pastel d'Or
initia Bel- Astre aux arts du dessin de la peinture du graphisme et
du trait, et lui montra l'art d'émouvoir et de composer avec
justesse les figures les plus belles,avec l'aide d' une simple
baguette qu'il tenait à sa main.Bel-Astre se souvint alors à cet
instant d'une vie qu'il avait eut ,il y avait fort longtemps,mais
qu'il avait presque oubliée,car son esprit devenu trouble avait
perdu pour partie la mémoire de ses origines.Il se revit en train
de peindre,dessiner et sculpter des figures admirables.Cela se
passait dans un pays remplit de montagnes mais il ne savait plus
au juste où c'était.Il savait seulement qu'il avait vécu dans ce
pays autrefois et qu'il y avait eut une vie bien différente de
celle qu'il vivait aujourd'hui
CHAPITRE VI
___________________________________________________________________________________
De
retour sur Paris le poète retrouve son ami Beauregard .Pour fêter
leur rencontre,il créent un poème qui va faire surgir une déesse
imaginaire qui a pour nom Transmigration , ils décident de lancer
un mouvement qui portera son nom. Illumination du poète il
perçoit un soir dans sa chambre la forme radieuse d'un homme qui
semble porter des habits de lumière .Son ami Beauregard qui
l'aperçut peu de temps avant lui, devient le disciple "de la
fleur au cœur divin " une Belle fleur que l'homme tenait dans
sa main. Il incite son ami bel astre à devenir disciple à son
tour. Bel-Astre s'y essaie,mais son coeur n'y parvient.Bel
Astre fait la rencontre de belle Amante.
Lorsque
Bel – Astre remonta sur Paris,il avait retrouvé en lui une grande
dose de vitalité,il avait aussi mis à jour un don qu'il avait en
lui et qu'il avait redécouvert grâce à l'apparition de Pastel D'or
cet androgyne céleste qui était passé maître dans l'art de
peindre de dessiner ,dans celui de rendre plus vrai que vrai la
réalité mais aussi dans celui parfois de fabriquer de
l'illusion.Pastel d'or rendait fréquemment visite à Bel-Astre car
il étaient liés par un serment .Pastel d'Or avait promi à
Bel-Astre de l'aider à capturer son art,si ce dernier lui promettait
fidélité .Bel-Astre avait promis , il avait même arrêté de
pratiquer la danse du Bharata,pour se consacrer exclusivement à
l'art de dessiner et de peindre. En réalité il était soulagé
d'avoir à arrêter Bharata car ses exercices répétés le
lassaient, il avait cédé à Impatience,il n'était pas parvenu au
degré d'humilité nécessaire pour parvenir à se discipliner et
pour construire selon les régles de la tradition sacré les belles
figures qu'il avait observé lors de sa révélation en présence des
danseuses célestes.Bel-Astre était pour partie un inconstant,car
son coeur souvent vibrait pour un visage et pour une fleur qui
souvent le jour d'après le lassait;c'est pourquoi il lui arrivait
parfois de courir après plusieurs amantes dans la même journée.Il
était toutefois résolument resté fidéle à certaines de ses
conquêtes,ainsi Désir tenait toujours dans son coeur une place
exceptionnelle,de même que Sublime qui se tenait toujours en
deuxiéme derrière elle.Il retrouva un matin par pur hasard peu de
temps après son vieil ami Beauregard qu'il avait connu avant de
séjourner dans les squats alors qu'il était encore à étudier avec
lui dans une grande université à Paname .C'était bien avant qu'il
fasse la rencontre de Désir,c'était lorsqu'il avait encore une vie
stable et réglée .Beauregard était de retour de l'étranger ,il
avait passé plusieurs années à Londres et revenait pour tenter de
publier un livre de poèmes sur ses errances à travers l'Europe
.Beauregard était poète,mais il écrivait aussi des pièces de
théâtre .Il était originaire du Portugal ,il avait passé toute
son enfance là bas. C'était un poète polyglotte,il parlait
l'Anglais ,l'Espagnol le Portuguais et le Français . Bel -Astre
avait rencontré le poète lors de son premier séjour à Paris bien
avant qu'il rencontre Désir , à l'époque il vivait encore sagement
,sans passer son temps à errer comme il le fît par la suite
.Bel-Astre s'était épris de Beauregard ,il avait une profonde
affection pour lui; il admirait secrétement sa poèsie et son esprit
vagabond ,il avait aussi de l'admiration pour lui à cause qu'il
parlait plusieurs langues ce que Bel-Astre ne savait pas faire,il
l'aimait aussi parceque son coeur était aussi vaste que l'océan.Ils
se retrouvèrent un jour dans un câfé et décidérent pour fêter
leurs retrouvailles d'écrire un poème à deux mains ,car à
l'époque de leur première rencontre,ils faisaient déjà ainsi,ils
écrivaient des vers et récitaient ceux des poètes qu'ils
admiraient .Le poème qu'ils mirent à jour avait pour titre
TRANSMIGRATION.Ce titre étrange comportait écrit à la suite un
poème de Rainer Maria Rilke
que Beauregard connaissait par coeur et que Bel-Astre trouvait très
beau, car quand il le récitait il voyait immédiatement surgir le
beau visage de celle qu'il se faisait appeler Sublime.Le reste qui
était écrit de la main de Beauregard et de celle de Bel-Astre ne
valait pas trop la peine qu'on prise la peine de l'écouter car il
n'y avait rien là de très exceptionnel .Voici plutôt jeté ici,
le beau poème de Rilke.
La
déesse
Au
midi vide qui dort
combien de fois elle passe,
sans laisser à la terrasse
le moindre soupçon d'un corps.
Mais si la nature la sent,
l'habitude de l'invisible
rend une clarté terrible
à son doux contour apparent.
combien de fois elle passe,
sans laisser à la terrasse
le moindre soupçon d'un corps.
Mais si la nature la sent,
l'habitude de l'invisible
rend une clarté terrible
à son doux contour apparent.
Bel-Astre
et Beauregard discutèrent des heures durant pour savoir ce que
serait le mouvement poètique qu'ils voyaient s'agiter dans leurs
rêves. La déesse qu'il venait d'engendrer qui s'appelait
Transmigration était en apparence fort belle,mais elle était d'une
beauté encore plus difficile à percevoir que le beau poème écrit
par Rainer Maria Rilke,car elle n'avait pas sa sublime
apparence.Pourtant Beauregard et Bel-Astre se décidérent à lui
consacrer une partie de leur temps,car ils étaient obstinés et
croyaient fort en leur génie. Leur génie n'était peut être
qu'invention,comme l'était bien souvent tous les poèmes inventés
par les furieux et mégalos poètes des temps anciens où ceux des
temps modernes ou post-modernes. La vie humaine étant faite de
toutes sortes de vraies et fausses parures et de vraies et fausses
vérités,il fallait bien passer par le réduit de son corps pour
accéder à la divine clarté qui résidait cachée tout au loin
dans le tréfond de ce coeur.De même pour accéder à la perle de
la sincérité qui était cachée dans la coquille du coeur des deux
poètes,il fallait affronter l'apparence malheureuse de leur vrais
faux poèmes. Dans le coeur de leurs vrais faux poèmes dormaient
quelques vérités qui étaient aussi belles à voir et à entendre
que les vrais faux mensonges des poèmes bien lissés des poètes
officiels.
APPARITION
DE L'HOMME A LA ROSE D'OR.
Peu
de temps après alors qu'il était assis dans sa chambre pour
méditer dans la position du lotus, car il avait appris dans sa
vie passée à méditer comme les Saints Yogis,c'était une chose
qu'il avait appris par lui même .Bel-Astre fût surprit par
l'appartion d'un ange au beau visage flamboyant .Ce que Bel-Astre
prenait pour un ange n'était peut être rien d'autre que le reflet
d'une lumière en provenance de son propre cerveau,qui emettait une
vive clarté et la répercutait dans la chambre qui apparaissqait
toute pleine de beauté rayonnante.La lumière qui brillait à
travers chaque objet, leurs donnaient une dimension presque
surnaturelle, quelque chose qui faisait croire à la vue d'une
apparition. Bel-Astre crût entrevoir dans leur sillage la forme
d'un homme aux contours étincellants comme ceux d'une torche
divinement belle .Il crût apercevoir le corps sacré d'un méditant
ou celui d'un yogi plongé dans la méditation,son corps émettait
des rayons de lumière qui transperçaient les airs et apaisaient
son coeur.Bel-Astre qui était habitué à confondre les douces
réalités de ce monde avec des apparitions,ne fût pas surpris par
celle là;il la jugea même très naturelle,comme si il s'attendait
un jour ou l'autre à la voir paraître . A la différence toutefois
des autres apparitions ,celle là était d'un genre nouveau . Un
homme au visage étincellant s'adressait à lui dans une langue
éblouissante ,il lui disait qu'il pouvait s'il le voulait accéder
à la pleine lumière et à la flamme éternelle.L'homme tenait dans
sa main une rose d'or resplendissante .Bel-Astre vît que cet homme
lui ressemblait,il avait pris son visage ou du moins son apparence
.Il voyait bien que cet homme ce n'était pas seulement une
apparition;mais cet homme c'était lui .Il voyait qu'il était
rentré dans le corps astral de son double divin qui lui montrait
la voie .LA VOIE D'ACCES A LA DIVINE POESIE DES MONDES SUPRANATURELS
EST EN TOI!.TU ES TOI MEME CE POETE SUPRANATUREL ,IL NE TIENS QU'A
TOI DE RENTRER DANS CETTE GRANDE FLAMME BLANCHE ELANCEE QUI FORME
LE CORPS ET L'ESPRIT DE LA NOUVELLE POESIE. Bel Astre effrayé
chancela d'un seul coup et s'évanouit,les paroles de son double
céleste au corps d'un poème si puissant,avait tellement effrayé
son esprit qu'il avait peur de les entendrent,car il savait que si
demain il devait les entendrent ,la vie du misérable poète qu'il
était cesserait d'apparaitre héroique; confronté à la destinée
des poètes supranaturels sa vie de poète ordinaire ne tiendrait
pas la route;il doutait encore qu'il puisse jamais atteindre la
sublime rose qui ornait le coeur de si puissants poètes.
BEAUREGARD.
Lorsqu'il
revu Son ami Beauregard ,ce dernier lui conta avec forte effusion
l'émotion qu'il avait ressenti en voyant surgir devant ses yeux un
homme habillé de lumière, il tenait dans sa main une Belle
rose,une fleur au coeur divin ,.Bel-Astre tenta de lui parler de
l'apparition qu'il avait eut lui même ,mais son ami tellement
enflammé par sa propre apparition ne l'écouta qu'à peine ,Bel
Astre ne parvint pas à se faire entendre.Son Ami Beauregard,tout à
son enthousiasme voulût le convertir à sa vision .Il disait qu'il
n'existe pas plus belle rose que celle qu'il avait vu et que
c'était celle là seule qui était éternelle,il lui dit que cette
rose lui était apparu suite à la récitation d'un celestre mantra
et il insista pour que Bel-Astre récite son mantra. Bel Astre
récita le mantra de son ami Beauregard,car il voulait croire à ce
que son ami lui disait,puisque lui même avait aperçu la rose qui
rayonait dans les mains du double au corps de lumière qui lui
était apparu. Il récita le céleste mantra de son ami Beauregard
durant quelques temps,mais comme il ne parvenait pas à atteindre le
coeur sublime de la rose vertueuse ,il se contenta de méditer dans
la position du lotus ,comme il avait appris à le faire depuis
toujours. C'est à travers le livre sacré des yogis de l'Inde
ancienne qu'il avait découvert la Belle rose flamboyante de la
poésie moderne ,c'est en poursuivant dans cette voie ,qu'il était
parvenu à apercevoir la lumière flamboyante de la divine rose;elle
était semblable à ses visions cosmiques de la danse Bharata.Il se
dit que c'était étrange que son ami et lui aient aperçu tous les
deux la même rose,mais par des biais différents.C'est
pourquoi,chacun sans doute apercevait la nouvelle poésie d'une
façon différente.Il se dit que la nouvelle poèsie moderne serait
sans doute plus compliquée si chacun la voyait flamboyer par des
biais différents,mais en même temps il se dit QUE LA NOUVELLE
POESIE MODERNE APPARTENAIT SANS DOUTE A UNE NOUVELLE ESPECE DE
POESIE QUI TRANSCENDAIT TOUTE NOS CONCEPTIONS INTELLECTUELLES CAR
ETANT D'ESSENCE SUPRANATURELLE ELLE POUVAIT ETRE PARTOUT A LA FOIS
AUSSI BIEN VISIBLE POUR LES UNS QU'INVISIBLE POUR LES AUTRES,ELLE
POUVAIT MEME PRENDRE MILLE FORMES CONTRADICTOIRES.
DISPUTES ET
RECONCILIATION.
Son
ami Beauregard qui le harcelait pour qu'il récite son fameux
mantra,n'osa plus le harceler,après que Bel-Astre lui demanda
fermement de ne plus l'ennuyer avec sa Belle rose. Bel-Astre lui dit
qu'il avait aperçu une Belle rose identique à la sienne en
regardant l'image d'un Saint Yogi qui lui était apparu en consultant
un livre de Poésie Antique.Beauregard ne le croyait pas , il avait
grand coeur mais il était aussi aveugle et obstiné , il ne croyait
qu'en la rose qu'il avait aperçu à la main de l'homme qui avait
frappé à sa porte sous la forme d'un Buddha asiatique .Les deux
amis finirent par admettre que l'un et l'autre avait leur raison de
vénérer des roses différentes,le parfum qu'elles répandait et
leur robe si elle était dissemblable pouvaient séduire de même
manière et emporter l'âme d'une même façon.C'est pourquoi ils
décidérent de s'unir afin de faire connaître la Rose à travers le
fameux mouvement qu'ils avaient décidé de mettre a jours celui qui
s'appelait TRANSMIGRATION nom étrange entre tous.Ils s'y employérent
nuit et jour,tant et si bien que Bel-Astre qui était excessif en
tout fini par s'épuiser et qu'un jour il tomba dans la rue victime
d'une grande fatigue.Lorsqu'il se réveilla il y avait à son chevet
une fort belle femme,elle lui pris la main et sur le dessus dessina
un coeur et une rose avec un stylo rouge.Il la prit pour Désir,car
elle était fort désirable,mais en réalité elle n'était pas
réelle,c'est lui qui délirait.Elle n'avait pas de grandes
ailes,mais de beaux yeux et un sourire avenant.Ele s'appelait Belle
Amante,mais se faisait appeler Inspiratrice.Elle avait un corps de
Nymphe; c'était une créature imaginaire d'aspect humain,mais
Bel-Astre ne faisait pas la différence.Il l'aimait comme une
véritable créature.Pour lui c'était une déesse des temps
modernes. A travers elle il voyait resplendir les feux de l'azur ,
il ne pouvait la saisir ,sa beauté toujours lui échappait.Un jour
il crût la voir surgir céleste et nue sur la page glacées des
magazines qui s'étallaient en rangs serrés dans les kiosques ,il
ne pouvait l'attraper ,elle était devenu une icône presque
immatérielle ,elle surgissait à l'improviste ; il croyait
apercevoir comme dans un rêve l'instant ou son apparition allait se
produire ,c'était dans la fraction de seconde ou l'Ere publicitaire
remplaçait dans son esprit l'Ere Poétique ancienne.A ce moment là
il la voyait surgir céleste et divine tenant dans la main une belle
rose éclatante;c'était celle de la Nouvelle Poésie Moderne .C'est
dans la fraction de seconde ou l'Ere Post-Moderne remplacait par un
détours cosmique imputable aux caprices du temps les anciennes
féeries et les vieilles mythologies issues de l'ère paienne que
son image surgissait égale à un mirage .Comme la plupart des
poètes, Bel-Astre était souvent en proie à des visions
surnaturelles .
CHAPITRE VII
____________________________________________________________________________
Beauregard
présente à Bel-Astre Splendeur le poète à main d'or.Bel-Astre
envoi Splendeur qui cherche un hâvre vers son ami Raie d'Or qui
vient d'ouvrir un nouveau squat céleste.Splendeur rejoint
Beauregard et Bel-Astre au sein de la confrérie des fleurs à coeur
Divin,c'est ainsi que s'appelaient en secret les membres du groupe
Transmigration.
____________________________________________________________________________________
Quelques
temps plus tard Beauregard vint rendre visite à Bel-Astre dans son
nouverl appartement situé au coeur de Panama.Il était accompagné
par un homme que Bel-Astre ne connaissait pas.Beauregard lui dit:-Je
te présente mon ami Splendeur,c'est un grand peintre qui a fuit le
grand pays où les libertés sont mortes,il à cherché asile en
France ,il est à la recherche d'un logis.Il a souvent mangé à
l'armée du Salut,et traîne d'un lieu à l'autre à la recherche
d'un lieu où planter son chevalet, je lui ai dit que tu pourrais
peut être l'aider.Beauregard qui avait rencontré Splendeur dans un
restaurant pour les artistes fauchés situé prés du Palais Royal
s'était immédiatement lié à lui,car il avait vu luire en lui une
aura mystérieuse.C'était celle que transporte avec eux, tous les
exilés du monde entier,mais surtout il avait vu luire les marques
célestes de la Poésie sur son visage et sur ses mains,qu'il avait
belles et resplendissantes comme de l'or.Beauregard lui avait dit-
Je connais un ami français qui est artiste,il peut peut être
t'aider à résoudre ton probléme,il connaît du monde dans le
milieu artistique souterrain.-Bel-Astre qui avait toujours conservé
des liens d'amitiés avec Raie d'Or, parla à Beauregard d'un lieu où
Splendeur pourrait trouver asile ,c'était un lieu qui venait
justement d'être occupé à Paname par Raie -D'or et ses amis.
Quelques temps plus tard Splendeur débarque et s'installe dans le
squat céleste de Raie d'Or.Peu
de temps après,il rejoind Bel-Astre et Beauregard au sein de la
confrérie des amis de la fleur au cœur
divin, ils signent leur premier manifeste poétique ,d'un
nom étrange aux consonances d'or et de nuit ,à l'aide d'un beau
tampon en forme
d’œuf sur lequel est écrit
: -REVE D'OR (Institut Transmigrationiste ) ce qui le rend à
l'évocation totalement mystérieux .Ils
entraînent avec eux deux autres foll poètes .L'un s'appelle faille
d'or ,il est poéte superbe ,mais dangereusement lié à la maladie
des ombres,celle qui fait plonger les hommes dans leur
passé ancien.Faille d'Or exécute des figures raffinées qui
sculptent les lumières et les ombres de sa vie intérieure,il agît
dans un tourment, mais son dessin et net et précis, et ses oeuvres
somptueuses. L'autre compagnon de la rose s'appelle Feuille D'or ,il
dessine et peint des figures aux contours extraordinairement précis
sur des morceaux de papiers minuscules , il est versé dans les arts
martiaux,il passe la plupart de son temps dans d'immenses salles
couvertes de livres,car il est bibliothécaire. Ils décident tous
les deux de s'accoler à la fleur de rose au cœur divin qui
symbolise l'union de l'homme et de la beauté divine . Ils rejoignent
la confrérie des amis de la rose.Pour Bel astre l'accolade sera
surtout d'ordre poétique ,pour Beau regard l'accolade revêtira une
forme poétique mais elle prendra aussi souvent une forme religieuse
allant parfois jusqu'au prosélytisme.Quand à Splendeur qui ne croit
qu'en son art l'accolade se fera avec Bel - art.Pour Faille D'or
c'est l'accolade de la dernière chance car depuis si longtemps
qu'il a prît l'habitude marcher au bras de fatalité ,il ne voit
plus luire le beau visage d'humanité ,il voit tout en noir sa vie
est coupée de moultes déspérances.Pour feuille d'or l'accolade
sera semblable est une prise d'arts martiaux, car il pratique cet art
depuis si longtemps qu'il est devenu semblable à la rose.
On
aura eu sous les yeux qu'une partie de la belle légende des squats
après avoir suivi Bel-Astre et ses amis dans ces étranges
aventures. La vie de Bel astre telle que nous l'avons conté,dans ses
tribulations avec Désir ,n'était qu'une première amorce de cette
légende .On saisira mieux la suite de celle ci après que
Bel-Astre devenu disciple de la rose la face rayonnner grâce à
l'aide de BEAU-CHRIST, et de SPLENDEUR qui mirent à jour LE TRES
SUBLIME GROUPE ART-CLOCHE PRECURSEUR DU DIVIN MOUVEMENT DES SQUATS
D'ARTISTES Tous ces acteurs en secret étaient disciples DE LA
MYSTERIEUSE ROSE D'OR.Leur histoire céleste ,je la raconterai dans
le livre qui viendra après celui là.
FIN
DU PREMIER LIVRE
LA
FOLLE LEGENDE
DEUXIEME
LIVRE
CLOCHE D'OR
LA BASE CELESTE
Suite
et résumé
________________________________________________________________________________________
RESUME:
Après avoir fonde le mouvement de la rose au cœur divin,en
compagnie de son ami Beauregard,Bel Astre décide d'aller rejoindre
son ami Raie D'or qui a ouvert avec d'autres amis un sublime espace
dans un ancien entrepôt de bombes de la deuxième guerre mondiale.Là
il y retrouve Splendeur qui y a élu domicile,et qui commence par
crée de sublimes chef-d’œuvres.
_______________________________________________________________________________________
PREMIERE
PARTIE
LA
NOUVELLE POESIE MODERNE
APPARITION D'ART-CLOCHE ( CLOCHE
D'OR)
LA BASE MATERNELLE
CELESTE
PREMIERE
BASE CELESTE
CHAPITRE I
_______________________________________________________________________________________
1981.Visite de Bel astre
à Raie d'or et à Splendeur .Vision de Bel -Astre qui aperçoit une
cloche d'Or rayonnant sur la futur base céleste la futur base
Art-Cloche . Il y aperçoit Manteau-D'Or ,celui qu'on appelle
parfois Foudre- D'Or à cause de sa voix tonitruante.( le
prodigieux ferrailleur, le ferrailleur céleste illumine la cour du
bâtiment mythique de ses divins déchets il aperçoit les divines
fumées des feux qu'il allume pour récupérer les métaux précieux
qu'il vendra à prix d'or sur le marché aux métaux de la grande
mégapole. )Premières manifestations des bateleurs célestes qui
peuplent le squat céleste.
_______________________________________________________________________________________
Lorsque
Bel-Astre vint rendre visite à Splendeur qui vivait à présent dans
le Squat ouvert par Raie d'Or et ses amis ,il vît apparaître la
base alternative qui rayonnait de milles feux .Elle était lumineuse
et d'une beauté hors du commun.Il n'aperçu pas les vieilles
bâtisses et les déchets,les vitres et portes déglinguées ,les
sombres couloirs et les fils électriques qui pendaient de partout,il
ne vît que la coque resplendissante d'un navire qui luisait d'or au
milieu des vieux immeubles parisiens et des tristes HLM qui
l'entouraient.Il vît surtout apparaître ce qu'il est convenu
d'appeler un mirage; un beau mirage d'où semblaient s'échapper des
fumées d'or fin qui montaient vers le ciel en volutes harmonieuses.
Il vît le soleil resplendir et former un sorte d'écrin majestueux
autour de l’illustre bâtiment.Il vît aussi surgir en lettres
d'or écrit haut sur le ciel ces mots venus d'ailleurs – ICI
RESIDE LA NICHE EN OR CELESTE DE LA NOUVELLE POESIE MODERNE -.
L'instant d'après il vît apparaître une Cloche d'or géante ;elle
émettait en tintant un son si particulier qu'il crût entendre
résonner plusieurs centaines d'autres cloches à travers son
battement résonnait des cloches de balise des cloches de houle, des
cloches de cheval, des cloches de chameau, des cloches de bois, des
cloches tibétaines, des cloches minuscules, toutes invisibles,
alignées en rang d’oignons ,elles tournaient tournoyaient en
émettant milles sons qui récitaient mille poèmes sonores en même
temps. Il aperçut comme dans un rêve des sonneurs alignés sur une
planche dorée qui poussaient et tiraient sur des cordes et faisaient
danser les célestes cloches et les carillons. Aussitôt que les sons
apparurent,il vît la céleste base qui s'ouvrît de l'intérieur
comme une fleur géante, et l'instant d'après il vît surgir une
céleste rose ;elle resplendit merveilleuse et virginale dans l'azur.
Il vît surgir de son cœur à peine ouvert, un démon couvert d'or
et de noire fumée,un homme barbu couverts des haillons qui lui
servaient de manteau ,il ressemblait à être mi démon mi Dieu
surgit des profondeurs d'un volcan ,il criait à plein poumon on
émettant des cris épouvantables ,on aurait cru un Loire géant
surgît des entrailles de la terre.C'était un des clochards célestes
qui venait de faire son appartion ,celui qu'on appellait Manteau
d'or où parfois foudre d'or à cause de sa terrible voix qui
résonnait comme un boomerang ,certains l'appelaient aussi Ponpon la
feraille ,car c'était avant tout un excellent et très grand
ferrailleur .Il brûlait dans la cour de la céleste maison,des pneus
tout noirs devenus tout rouge de feu. Une fumée noir épaisse
montait au dessus dans les airs , qui devait effrayer tout le céleste
voisinage.Lorsqu'il vît Bel-Astre il s'élança sur lui un grand
bâton de fer et de feu à la main en lui disant – Que viens tu
foutre chez moi,jeune Merdeux!-.Bel-Astre,recula et n'eut pas le
temps de lui répondre que déjà le céleste personnage était parti
ailleurs en marmonnant des paroles indélicates .Il semblait parler
à un autre que lui.Bel-Astre resta immobile et contempla les lieux
sordides autour de lui. La vision divine qu'il venait juste
d'apercevoir s'était envolée,il n'y avait plus devant lui qu'une
sinistre baraque aux airs fumeux. Apparu subitement Raie d'Or ,il
déboula sans crier gare .Alors la sinistre baraque s'alluma de
milles feux,et Bel Astre vît que Raie d'or traînait dans son
sillage une nuée de poudre dorées étincelantes. Il était beau
avec ses long cheveux noir et son grand pardessus noir qui lui
couvrait tout le corps ,il ressemblait à un poète de la nuit ,il
resplendissait pourtant dans le jour lorsque Bel-Astre le vît. - Tu
as été reçu par le comité d’accueil de la maison! - Lui dit son
ami . - Ponpon est juste un grand enfant qui s'amuse avec le feu ,il
récupère le cuivre qui est contenu dans les pneus une fois qu'ils
sont cramés,c'est de cela qu'il vît ,il revend la ferraille cela
empeste dans tous le voisinage et nous crée des ennuis ,mais ce
n'est pas grave,les gens s'y sont habitués. Manteau D'or est le
capitaine du bateau,il faut le respecter!-Bienvenu à toi,sur notre
base céleste!.Je vais te la faire faire visiter ,et te montrer par
la même occasion ou réside ton ami Splendeur!- Je vais te faire
voir en premier le vaste campement où réside mes rêves de poète
nomade.Viens!- . Il fît rentrer Bel-Astre par une très petite porte
et ils plongèrent dans un couloir aussi sombre que la nuit,puis ils
s’enfilèrent dans un escalier plus sombre encore que le reste.
Arrivé à l'étage Raie-D'or d'un geste royale écarta une
tenture,il alluma une prise électrique qui fît surgir du noir une
scène hallucinante et fantastique.Sur le devant de l’entrée de ce
qui semblait être une grotte ,une Pancarte était écrite et
illuminée par plusieurs néons – ESPACE MONGOL STEPPE POETIQUE
DE L'ART NOMADE- .Il y avait tellement de choses hétéroclites et
extraordinaires rassemblées à 'intérieur de ce splendide
labyrinthe d'art-brut que Bel-Astre ne savait plus où donner de
l’œil,il y avait rassemblé ici multiples choses stupéfiantes.Il
remarqua à l'entrée une sorte de mannequin habillé de vêtements
de récup dont le visage était recouvert par une photocopie noir et
blanc moulée sur un masque ,il reconnu le visage de celui qu'on
appelait Mao le Grand Timonier,il était assis derrière une caisse
enregistreuse ,il attendait assis derrière la caisse,que les
visiteurs égarés dans ce lieu insolite viennent pour
l'immortaliser à l'aide leurs appareils photographique ultra
sphistiqués ,mais personne ne venait .D'autres visages
apparaissaient ici et là sur d'autres mannequins vêtus de façon
toutes aussi excentrique on reconnaissait des poètes oubliés ,des
écrivains des philosophes et des gens du cirque connus et inconnus
des acteurs décadents et même parfois des stars de cinéma
embellies ou défigurées par la magie du copié collé des ciseaux
célestes de Raie d'or.- Mais il y avait surtout au centre de tout ce
peuplement les habitants de la céleste maison,les artistes égarés
et les clochards et ferrailleurs qui étaient passé ici, dont le
visage avait été découpé sculpté modelé et plaqués en papier
photocopié sur des mannequins aux airs surréalistes démesurés-
.Ce sont les gardiens de la steppe épique que j'ai imaginé
s'exclama Raie d'or. Tout ce fourbis tout ce bazar ,c'est ma divine
comédie à moi Raie d'or poète annonyme ;c'est une divine fresque
sur les poètes modernes que sont les artistes bruts ,les poètes
squatters, et les clochards ils sont entourées de tous les artistes
et célébrité qui sont descendus de leur trône pour leur tenir
compagnie et leur rendre hommage. Il montra à Bel-Astre des chameaux
réalisés en papier mâché , des oasis peuplés de plantes
artificielles et d'ingénieuses construction faites de récup. Il y
avait lorsque l'ont s'enfonçait plus loin dans la steppe de vastes
Yourtes réalisées en toiles ,où avec des sacs,des vêtements
usagés et de la moquette. Des animaux imaginaires et réels de
dimension supérieure hantaient la grande steppe poétique de l'art
brut imaginée par Raie -D'or.C'était lumineux ténébreux et
fantastique.Bel-Astre surpris et émerveillé,n'imaginait pas qu'on
puisse avec seulement des produits de rebus fabriquer un tel
chef-d’œuvre. Il félicita chaleureusement son ami qui resta
modeste ,il se dépêcha de le conduire ensuite vers les autres étage
de la céleste base car il était pressé.
Ils
traversèrent différents lieux qui parurent sombres et
déglingués,puis s'approchant d'une porte ,il frappa et lui dit
c'est là que Splendeur est logé,je te laisse avec lui,j'ai des
choses urgentes à faire,on se revoit plus tard!à plus!-.
Splendeur
apparu lorsque s'ouvrit la porte ,il semblait fatigué mais acceuilli
Bel-Astre avec un grand sourire.-Ah c'est toi!Rentre!.Je te prépare
un thé . En attendant que l'eau chauffe,je te fais voir mon
antre!-L'atelier ou Splendeur compose ses Chef-d’œuvres est vaste
et lumineux,il contraste avec les sombres couloirs.Deux grandes
vitres donnent sur une maison qui apparaît juste en face,laissant
entrevoir lorsque les vitres sont ouvertes le modeste logis de ceux
qui y habitent.Bel -Astre ne fît pas attention au beau désordre
artistique qui régnait dans l'atelier qui servait aussi de chambre
d'habitation à Splendeur. Ce qu'il vît en premier c'est les
magnifiques tableaux qu'il était en train de réaliser.Sur une
grande table qui traversait tout l'espace de la chambre,il avait posé
ses études ,et il procédait à des découpages,à l'aide d'une lame
tranchante.Ce que faisait Splendeur,c'était un travail minutieux de
découpe de structures géométriques noir et blanc en forme
d'abeille,qu'il avait précédemment dessiné à la main et
qu'ensuite il avait photocopié.Il réassemblait ces structures sur
de grands châssis en contreplaqués de grandes dimensions .Le
résultat était remarquable et surprenant.Les tableaux que composait
Splendeur une fois fini,laissaient entrevoir des espaces
diffractés,qui ressemblaient beaucoup à des paysages
cosmiques.Splendeur travaillait sur ces séries depuis qu'il était
arrivé en France.Auparavant dans sa Biélorussie natale sous
l'emprise de la rouge URSS,il ne pouvait pas se livrer entièrement
à ses fantasmes de création,car la société lui interdisait. Il
devait exposer des œuvres académiques.Ce qui ne l'avait pas empêché
déjà de peindre des planètes et des visions extrêmement réalistes
des systèmes solaires ,ceux qu'il voyait en rêve,car Splendeur
était un artiste visionnaire. Splendeur ,sorti des sachets de thé
qu'il plaça dans des verres,s'empara d'une vieille bouilloire,qui
était placé sur une plaque chauffante ,à côté sur une table où
sans doute il prenait ses repas, il versa l'eau dans les verres,en
même temps il s'empara d'une chaise qu'il poussa vers Bel-Astre .Ils
parlérent de choses et d'autres ,entre autre du projet qu'ils
avaient en commun ,qui concernait l'extension du mouvement de la
Rose ils parlérent aussi de la santé de Beauregard,qui était
alité pour cause de crève.Splendeur lui annonça ensuite avec
enthousiasme que les habitants du lieu allaient bientôt organiser
la première manifestation poétique pour la défense du lieu.Il
montra a Bel-Astre l'affiche qu'il avait réalisé avec Raie d'or et
Beau-Christ pour célébrer la manifestation.Sur celle ci on voyait
figurer les célestes habitants ,on les voyaient à travers
l'imagination de Splendeur tracer avec des poudres d'or sur la
façade de la maison les premières lettres magistrales de la
légende dorée des Squats célestes . Bel-Astre à son tour les vît
en imagination aidé par l’enthousiasme de Splendeur se découper
sur le ciel de la splendide capitale, et former les premières
rimes d'or d'un fol poème,où c'était écrit:
CLOCH-ART
SCHAROGN'ART
PLUM'ART
TZ'ART
BAB'ARD
RING'ART
ANTI'ART
QUI
RIMAIT NAZE
Un
peu plus tard,Bel-Astre s éclipsa de l'atelier de Splendeur pour
aller rejoindre Raie D'or.Il le trouva en train de réparer un vélo
dans la cour.Il parlèrent de la manifestation qui allait avoir lieu
et de diverses autres choses.Raie D'or lui demanda si il avait
toujours des contacts avec Feu-D'or, ils lui demanda aussi comment il
trouvait le nouvel appartement qu'il occupait à présent au centre
de Paname.Puis Bel-Astre prît congé de son ami et regagna son
nouveau havre .Bel-Astre habitait depuis quelques temps ,au centre de
Paris une rue tout à côté de la bourse du commerce. Depuis le
Squat de la Cloche D'or,ou vivaient ses amis , il devait emprunter
le métro Cité -Universitaire ,changer au Luxembourg,et descendre à
Châtelet pour se rendre chez lui .Sur le parcours,il se remémora
son histoire avec Feu-D'or et il revit Raie-D'or à l'époque où
ils étaient liés.Il se souvint qu'avec lui il avait failli se
faire enfermer ,à cause d'un squat qui avait mal tourné, Feu -D'or
les accompagnaient.Ils avaient essayé d'occuper boulevard de Picpus
près du métro Nation ,une vieille baraque abandonnée en très
piteux état .Ils avaient passé toute la nuit à défoncer une
double porte blindée pour essayer de rentrer à l'intérieur du
chiasseux immeuble. Après y être installé vers le début du
matin,ils entendirent une femme qui indiquait par son vocabulaire
qu'elle était une furieuse mégère , ils l'entendirent crier elle
les invectivaient ,elle leur disait que c'était sa céleste maison
qu'ils occupaient,elle leur intimait l'ordre d'en sortir sans délai;
elle leur disait que la police allait bientôt venir pour les
ravir,car ils avaient tenté de voler ses célestes biens qui étaient
soi disant entreposés dans ce chiasseux immeuble.Bel-Astre Feu-D'or
et Raie D'or décidèrent après s'être concerté de rester dans la
piteuse demeure,où ils avaient déjà installé table lit et chaise
pour montrer qu'ils occupaient les lieux en bon père de famille.Ils
s'étaient malgré tout fait piéger ,ils auraient dût s'enfuir,car
la maligne et chassieuse propriétaire avait laissé dans son
immeuble pourrir quelques meubles soi-disant neufs pour pouvoir dire
que sa maison était encore habitée.Elle porta plainte contre les
squatters.Bel-Astre Feu-D'or et Raie D'or se retrouvèrent en garde à
vue car la police vînt les prendre sirène hurlante sur le lieu même
du délit. On les garda vingt quatre heure dans un chiasseux poste de
police et on les relâcha .Plusieurs mois passèrent avant qu'ils
fussent convoqué au tribunal,pour violation de la propriété
privée. Mais après avoir mis en branle ,une quantité astronomique
d'énergies ,aidé de leur jeune avocat,celui qui roulait à moto,ils
parvinrent à démontrer photos à l'appui que le chiasseux immeuble
était abandonné et presque prêt à s'effondrer.Ils furent relaxé
du délit de violation de domicile, on leur reconnu après moultes
rodomantates le statut de squatter.Celui qui fût le plus réprimandé
par les juges,c'était Raie-D'or,car il était propriétaire d'une
petite chambre de bonne et pour cela les juges le harcelèrent,car
ils le regardaient comme un plus grand délinquant,vu que pour eux il
n'était pas SDF,mais propriétaire.
CHAPITRE
II
_______________________________________
1982.LA
NOUVELLE POESIE MODERNE.
Rituels
poétiques des membres de la confrérie de la fleur au cœur Divin
dans Paris ils veulent lancer l'hyper poésie du futur dans
Paname.Ils débarquent dans le squat céleste pour consacrer le lieu
à la divine poésie.Beau-Christ apparaît aux côtés de
Splendeur.Surgît Bel-Astre accompagné de Beau -Rêve .Ensemble ils
frappent la Divine cloche en or du squat céleste. Seul
l'aperçoivent les véritables disciples de la Nouvelle Poésie ;
celle que certains rappeurs Français ou Américains qui adorent
contracter la langue pour la rythmer appellent NPM la Nouvelle
Poésie Moderne. Au son de la céleste cloche Beau – Rêve l'ange
du monde de l'artifice et des songes surgit dans ses vêtements
de Lumière. Il bénit la base céleste en répandant sur les lieux
une nuée de Poèmes tous écrits à l'encre invisible .
Après plusieurs
réunions les membres de la confrérie de la fleur au cœur divin,
qu'on appelait aussi groupe Transmigration ou groupe T°°décidèrent
de venir projeter leurs divins feux poétiques sur la céleste base
ou habitait Splendeur .Devenu par la force des choses un artiste
squatteur Splendeur s'était pris au jeu de l'activisme poétique .
Il pensait que c'était une façon de protéger la nouvelle base
artistique qu'il s'était trouvé car il était pragmatique. Il avait
fait entre temps sur le lieu la rencontre de Beau-Christ qui
excellait dans l'art de la provocation et qui voulait à tout prix se
faire une place au soleil dans un lieu mal aimé et détesté par les
bourges; car il ne concevait lui la poésie moderne que dans la
provocation.Il avait décidé que c'était dans un squat qu'il
partirait à la conquête de la nouvelle poésie moderne , car il
était animé par une âme de vengeur. C'est dans la nuit dans
l'ombre et dans l'obscurité que devait briller le spectacle de la
nouvelle poésie,c'était sur le fumier de la société moderne que
devait éclore la rose Divine de la nouvelle création.Beau -Christ
pensait que la révolution passait par le corps noir des animaux
crucifiés ,par la momification de l'hypocrisie humaine et par
l'exposition provocatrice de la misère. C’était un écorché vif
comme ses tableaux. Il rencontra en Splendeur un allié,mais aussi un
être qui par certains côté était son opposé,car Splendeur ne
vivait lui que par la lumière éblouissante de son art qu'il élevait
plus haut que terre,et qu'il ne concevait que d'une beauté stricte
obéissant aux lois de la l'harmonie divine et à celle des divines
proportions.Les membres du groupe T°° qui projetaient de lancer sur
Paname leurs très grand manifeste poétique ,décidèrent de mêler
à leur projet celui de Splendeur et Beau-Christ c'est pourquoi alors
qu'ils organisaient une grande exposition pour faire connaître
leurs manifeste et leurs œuvres,ils décidèrent de débarquer dans
l'espace des squatteurs pour y fonder une base ,ils chargèrent
Bel-Astre de son implantation car il connaissait déjà le milieu
des squatters .Bel-Astre s'installa sur le squat avec l'accord de
Raie d'Or ,son ambition secrète était de rendre le lieu plus
radicalement poétique. C'était aussi dans l'intention de
Beauregard d'agir ainsi,mais il n'aimait pas le côté trop destroy
des squatters ,il préférait vivre à l'écart , c'est pourquoi on
ne le vit pas s'installer sur la base.L'objectif des membres de la
confrérie de la rose au cœur divin,plus connu sous le nom du groupe
T°°-Transmigration c'était d'inventer un mirage pour faire croire
qu'il existait caché dans Paname un corps poétique secret une
folie nouvelle extraordinaire qui pouvait transformer le monde en
féerie .Bel-Astre fît appel à Magie et à tous ses amis de la rose
et il organisa avec la complicité de Beau Rêve l'ange du rêve et
de l'artifice spécialement venu pour le soutenir une séance de
transe hyper-poétique sur Paris .Il était fortement soutenu par
Inspiration,il était prît d'une belle transe poètique et ne
songeait point à rien d'autre qu'à divulguer dans Paris les secrets
de la grande poésie que lui avait enseigné Désir. Il organisa sur
l'esplanade du Trocadéro, un premier grand rituel qui se tint un
soir près des superbes sculptures à tête de taureau dorée .Il
avait mît sur la tête un grand masque d'oiseau étincelant couvert
de fines feuilles d'or, il avait posé des feux d'artifices
multicolores sur le parvis. Autour de lui des membres de la rose
tenaient dans leurs mains de blanches bougies qui étincelaient dans
la nuit .Pour commencer, Bel-Astre décrivit dans l'espace une danse
magique inspiré des rites de passage que pratiquaient les Indiens du
Mexique ; c'était son ami Herbe D'or originaire du Vénézuéla et
Indien lui même qui lui avait enseigné ce rite. Puis quelqu'un
distribua dans l'assistance des poèmes écrits à l'écriture
phosphorescente, tandis qu'un magnéto diffusait d'une façon répétée
ce beau et énigmatique slogan poétique
NPM!NPM!NPM!NPM!NPM!NPM!NOUVELLE POESIE MODERNE! .Bel-Astre répéta
plusieurs fois cette danse mystérieuse et troublante à plusieurs
endroits de la grande capitale , avec beaucoup de succès car Beaux
Rêve qui l'accompagnait connaissait l'art de l'artifice et des
songes .Ils jetèrent ensuite des poèmes qui allumèrent des feux
d'une beauté fantastique dans plusieurs endroits de Paris, ils en
jetèrent aussi dans l'espace Vierge du squat,mais cette magie
n'était visible que par quelques uns, c'est pourquoi ils ne virent
pas foule se convertir au programme des membres de la confrérie au
cœur divin.Ils parvinrent pourtant à installer sur le sublime squat
une aura invisible autour de la céleste cloche de lumière et d'or ,
qui resplendissait invisible au dessus des squatters qui
résidaient là, celle la même que vit apparaître Bel-Astre le
tout premier jour qu'il accéda au squat ,car elle réapparût
plusieurs fois en présence de tous les squatters réunis,ils ne
surent pourquoi elle apparaissait,mais ils la voyait surgir de temps
en temps,soulevée à grands renforts de slogans de poésie et de
cris par les bras de Beau-Christ par ceux de Splendeur et de
Bel-Astre et par les bras de tous ceux de la confrérie de la rose
céleste qui tournaient autour d'eux.Ils étaient peu nombreux ceux
qui apercevaient Beaux -Rêves agiter la splendide cloche d'or,car
Beaux-Rêve demeurait invisible la plupart du temps sauf à ceux qui
savaient percevoir sa céleste silhouette qui était semblable à
celle d'un ange aux ailes dorée par la lueur divine de sa noble
origine.C'est à cette époque que Splendeur commença par coller sa
céleste main cosmique sur la base des squatters.C'est aussi à cette
époque que Beau-Christ s'élança dans Paris pour mendier une
pancarte à la main sur laquelle était écrit – Une pièce pour
payer les funérailles de mon chien. -C'est aussi à cette époque
qu'apparût Fol-D'or le fameux poète inventeur des Hyper-échecs,il
était accompagné par un jeune breton à peine plus âgé que
Rimbaud à l'époque des Illuminations,il se faisait appeler Timbale
d'Or,mais on le surnomma très vite - poète sans foi ni loi,car il
était aussi ardemment imprévisible que les nobles et belles vagues
de l'océan.C'est aussi à cette époque que s'installa Crinière -
d'Or le grand peintre Australien qui décorait les sombres espaces du
squat avec ses œuvres primitives sidérales qui jetaient des feux
en directions des terres aborigénes.
CHAPITRE
III
________________________________________________________________________________
1982.LA
NOUVELLE POESIE MODERNE.
Apparition de
Contraintes qui vient poser sur la base céleste les premiers avis
de décamper.
Splendeur
demande à Bel-Astre de venir s'installer sur la céleste
base.Bel-Astre répète ses figures de Baratta .Pastel D'or poursuit
Bel-Astre.Un bref aperçu sur les membres de la confrérie de la rose
d'or. Sur les Dieux et les hommes .Sur la Folie poétique de
Bel-Astre.
Les habitants du squat
céleste prennent la Cloche D'or comme emblème de leur monde
artistique , et ils rédigent des manifestes qui appellent à
l’insurrection poétique. Réunions. Premièrs manifestes et
affiches.Bel-Astre
s'installe sur la base et il fait la connaissance des célestes
habitants. Horse,Raie
D'or,Marti,Christian,Genevière,Thierry,Pompon,Baron,Capitaine,mélange
d'une faune étrange,passage de Arturo.qui héberge de temps en temps
un ami qu'on surnomme Artiste connu.
________________________________________
Un
matin un homme en gris vint coller sur la porte du céleste squat,un
avis de décamper.Cela effraya quelques habitants du céleste
lieu,mais pas Raie -D'or qui avait l'habitude des avis de tels sorte
pas plus que Beau-Christ que la provocation animait .Splendeur se
réveilla de son hyper-sommeil artistique il conseil à Bel-Astre de
venir s'installer au plus vite sur la céleste base car il craignait
que la police ne vînt les déloger – Il faut que tous les artistes
soient sur le qui vive!-.Bel-Astre le rassura et lui dit qu'un simple
avis de décamper ne devait pas les alarmer,c'était la procédure
qu'utilisait généralement les propriétaires pour chasser les
squatters .Il nous faut l'appui ,de quelques personnes aimables et
influentes comme celui du député de notre arrondissement,il nous
faut aussi l'appui d'un avocat le meilleur ce sera.
Bel-Astre
au début ne venait que de temps en temps sur le céleste squat.Il y
venait surtout répéter ses figures de Baratta ,cette danse céleste
et sacrée qu'il apprenait en compagnie de son maître Vidia. Il
répétait les figures de cette danse dans le céleste sous sol du
squat céleste ,il y faisait presque nuit,mais rayon d'or l'ange
céleste de la Danse, lui faisait voir l'espace comme si il était
clair. Pastel d'or l'ange de la création,ne l'avait pas encore
initié complètement aux arts du dessin et de la peinture,il
regardait Bel-Astre danser,sans intervenir, attendant le moment
propice pour lui sauter sur le paletot ,et pour lui faire acquérir
le désir violent de marcher dans son sillage. Bel-Astre qui avait
crée un atelier dans son céleste appartement situé dans le centre
de Paname, était surtout à la recherche de la Poésie nouvelle,de
celle qu'il avait surpris dans les fonds obscurs de la caverne
originelle en compagnie de son maître aveugle celui qui se faisait
appeler Mystère. Bel-Astre touché par la grâce à chaque fois
qu'il voyait paraître un nouvel ami qui l'inspirait c'était le cas
de Splendeur, ne tarda pas à se jeter dans le feu de l'action
picturale,car Pastel-D'or ne le le lâchait plus. Beauregard venait
de temps en temps sur le squat,mais il ne si trouvait pas en
sécurité,il préférait se mettre à peindre de son côté,car
animé par l'exemple de Splendeur il s'était mis à la peinture.
Entre temps, le groupe T°° le groupe de la rose au cœur d'or, se
réunissait régulièrement,car il était décidé à appliquer son
programme poétique. Le groupe était prêt à s'élancer dans la
folle aventure de l'art total. Faille D'or qui devenait parfois
dommageusement paranoïaque à force de se faire serrer par les
psychanalystes ,car sa névrose artistique les intéressaient
fortement ; apercevait la mort à chaque coin de rue,il pensait
qu'elle venait pour le saisir.Il peignait des scarabée,puis se mît
à avoir des visions qui le faisait voyager dans son cosmos
mental;c'est pourquoi il dessinait des cartes de ses mondes intérieur
semblables à celles que Bel-Astre avait aperçu dans le livre du
Poète Belge Henry-Michaux quelques temps auparavant. Il fût nommé
explorateur des mondes irréels par ses amis de la rose au cœur
d'or.Feuille D'or avait un don pour la voyance.Il dessinait des
cartes des mondes futurs,il pensait pouvoir lire à travers ses
cartes les influence astrales des siècles à venir. Il n'était pas
si éloigné des mondes mis en vision par Bel-Astre ,et de ceux que
Splendeur dessinait .Bel-Astre apercevait en rêve les continents
poétiques de la NPM (la nouvelle poésie moderne) comme les
primitifs aborigènes natifs d'Australie, leurs peintures sculptaient
en trois D la cartographie sacrée de leurs territoire,elle montrait
les mondes invisibles enfouis sous les mondes visibles.Bel -Astre
tentait de les rejoindre en tentant de dessiner la cartographie
sacrée visible et invisible de ses mondes intérieurs,il sculptait
avec des mots sortis de son ventre mais aussi en provenance de ses
songes mais pas seulement,il s'était mis aussi avec de la couleur
et de la matière à peindre l'espace invisible ,car Pastel D'or qui
l'avait pris en chasse ne le lâchait plus .C'était les uns par don
de voyance qu'ils exerçaient leur art ,où par hyper lucidité,comme
Splendeur qui avait des visions cosmiques des mondes à venir
uniquement en s'imprégnant des méthodes de la science qui
découvrait par la voie rationnelle la beauté fantastique et
complexe de notre univers. Beauregard quand à lui avait le don de la
couleur et c'est par elle qu'il tentait d'interpréter le grand songe
transmigrationiste de l'histoire de notre existence.Il dessinait les
différentes réincarnations des hommes voyageant sur la terre, où
dans des planètes lointaines où ils s'étaient réincarnés,car
tous pensaient que notre univers existait sur de multiples formes et
en plusieurs exemplaires. Au milieu de tous ces songes il y avait un
être céleste qui planait mystérieux au centre du cosmos;il
s'appelait Revenir Les Pieds sur Terre cet être était imaginaire et
pourtant il était bien réel,car Bel-Astre l'aperçu deux ou trois
fois errer devant sa porte il tenait sa main une lumière vive qui
attirait son attention et la rendait plus vive ;bien que Bel-Astre
était souvent aveugle et obstiné il respectait Revenir les pieds
sur Terre ,il écoutait son point de vue,car Bel-Astre n'était pas
si sot ,il savait que les choses de l'existence ne pouvaient pas
toujours se résumer simplement à un grand rêve poétique.Pourtant
bien que Revenir les pieds sur Terre lui avait déconseillé de venir
s'installer sur le grand squat céleste il céda à son démon
familier qui s'appelait Folie et il décida sur un coup de tête de
venir s'installer sur la céleste base .Bel-Astre connaissait le
monde j'en foutre des squats et il ne lui avait pas semblé que ce
monde était aussi fantastique que Folie le disait ;il y avait vu
tellement de merde et de misères étalé dans ce milieu qu'il ne
pouvait l'idéaliser tout entiérement. C’était grâce au souvenir
de Désir et à sa beauté fatale qu'il se remit à rêver ;il
avait vu reluire la beauté provocante de Désir dans les reliefs
sordides du squat,il s'était imaginé aussitôt qu'elle était
revenue, il en avait conclus qu'elle lui montrait le chemin de sa
futur mission ; c'était aussi grâce à la beauté de Raie D'or
qu'il avait aperçu rayonnant sur la céleste base, puis à celle de
Splendeur qu'il admirait qu'il décida de venir s'installer lui
aussi sur la base;sans eux il ne serait peut être pas venu car
sans l'amitié de ses amis et sans l'amour qu'il vouait à Désir il
était moins intrépide.Mais c'était surtout grâce au charme que
Folie exerçait sur lui que son désir de marcher sur des braises le
repris,car il avait gardé dans son coeur les paroles que son maître
fou MYSTERE le poète
aux yeux ardents martelait sur ses tempes les jours ou il
était en transe.
Prière
Ah donne-nous
des crânes de braises
Des crânes brûlés aux foudres du ciel
Des crânes lucides, des crânes réels
Et traversés de ta présence
Fais-nous naître aux cieux du dedans
Criblés de gouffres en averses
Et qu’un vertige nous traverse
Avec un ongle incandescent
Rassasie-nous nous avons faim
De commotions inter-sidérales
Ah verse-nous des laves astrales
A la place de notre sang
Détache-nous, Divise-nous
Avec tes mains de braises coupantes
Ouvre-nous ces voûtes brûlantes
Où l’on meurt plus loin que la mort
Fais vaciller notre cerveau
Au sein de sa propre science
Et ravis-nous l’intelligence
Aux griffes d’un typhon nouveau
Des crânes brûlés aux foudres du ciel
Des crânes lucides, des crânes réels
Et traversés de ta présence
Fais-nous naître aux cieux du dedans
Criblés de gouffres en averses
Et qu’un vertige nous traverse
Avec un ongle incandescent
Rassasie-nous nous avons faim
De commotions inter-sidérales
Ah verse-nous des laves astrales
A la place de notre sang
Détache-nous, Divise-nous
Avec tes mains de braises coupantes
Ouvre-nous ces voûtes brûlantes
Où l’on meurt plus loin que la mort
Fais vaciller notre cerveau
Au sein de sa propre science
Et ravis-nous l’intelligence
Aux griffes d’un typhon nouveau
Folie avait pris
havre en lui depuis quelques annéeset. Folie était un être
complexe dont il ne pouvait se détacher. Folie pouvait être une
excellente amie ,mais conseillère du pire elle pouvait souvent mener
celui qui était sous sa coupe à d'affreux désastres où plus
rarement bien que cela aussi était possible à de choses admirables
plus hautes et plus sublimes que l'art , à des vertiges épuisants
dans la beauté de ciels innaccessibles à des ruts voraces dans des
ciels sans fin.C'était ainsi en partie grâce à elle que Bel-Astre
avait vu luire sur le céleste squat la grande rose au coeur d'or et
avec elle la cloche divine qui sonnait le réveil de la nouvelle
poésie moderne.De même que la nature de l'âme ,on pouvait
connaître la nature de Folie en la représentant sous une forme
mythique.On avait représenté dans les temps anciens l'âme sous la
forme d'un char ailé. L'attelage de l'âme est porté sans encombre
par les ailes au sommet de la voûte céleste dans un mouvement
ascensionnel uniforme ,cela c'était en ce qui concerne l'âme des
Dieux,car dans les temps anciens,on était persuadé de leur
existence. Les Dieux étant omniscients ,toute fausse manœuvre était
rendue pour eux impossible . En ce qui concernait l'âme des hommes
que nous sommes l'ange céleste imaginaire qui s'appelait - Revenir
les pieds sur Terre – nous avait mis en garde,les hommes ne sont
pas les Dieux disait il car depuis que les dieux ont cessé d'exister
(à nos yeux ) ,il n'existe plus que des hommes,et les hommes sont
tous éminemment fragiles.Il en allait de même pour Folie le char
céleste de Folie pouvait mener jusqu'à la voûte des cieux si il
appartenait aux Dieux, mais si il appartenait aux hommes il
pouvait vite mener aux enfer,car les caprices des hommes n'ont pas la
même solide souveraineté que ceux des dieux, le plus souvent ils
entraînent l'homme à sa perte.La folie avait toutefois du bon dans
la mesure où étant comme c'était le cas ici pour Bel-Astre
Poétique ,elle pouvait permettre au poète de percevoir des choses
que les hommes ordinaires ne voient pas.Bel-Astre avait reçu en don
par la grâce du ciel des visions qui lui faisaient percevoir des
choses que le commun des mortels ne semblaient pas percevoir. De même
que la folie amoureuse rend l'amant sujet à des visions
extraordinaire,de même lorsqu'il se réveil de son attachement ,il
s'aperçoit avec consternation qu'il s'est laissé abusé par son
désir .Il en est de même de l'homme atteint de la folie poétique
il peut voir des choses extraordinairement lumineuse au milieu du
monde le plus sombre ,puis se réveillant tout d'un coup de son
attachement à la folie poétique,il retombe au plus profond des
ténèbres et son désespoir n'en est que plus profond. Bel-Astre
appartenait à ce genre d'homme qui pouvait parfois avoir affaire
avec les choses divines,puis parfois lorsqu'il se réveillait il
tombait en enfer,dans l'enfer de son moi. C'était un être tourmenté
par les astres.Mais pour autant ,pour tout le temps où dura la Folle
Légende Bel-Astre ne céda que rarement à la tentation du
nihilisme c'est à dire du désespoir total,car il avait en lui une
profonde énergie qui le portait à voir plutôt la lumière que les
ombres,c'était un être soumis à la beauté des choses il vénérait
la vie plutôt que la mort ,même si souvent c'était seulement
après plusieurs années qu'il se réveillait de ses songes,en se
demandant pourquoi il s'était laissé tant abusé par eux et par sa
sainte folie ,et même alors qu'il chutait dans la fosse noir de ses
tourments,il conservait en lui une part de l'innocence d'un enfant
,car il était né protégé pour toujours par l'amour d'une mère
qui veillait jour et nuit sur sa destinée.A l'époque dont il est
question Bel-Astre n'en était qu'au début du règne de sa folie
poétique,il ne pouvait pas imaginer qu'un jour lointain elle se
retournerait peut être contre lui,car il était encore trop soumis à
l'emprise du charme langoureux et flamboyant de ses passions ,Folie
le tenait tout entier dans ses mains et ne lui cédait rien.
CHAPITRE
IV
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1983.Les
habitants du squat céleste prennent le nom de Cloche D'or comme
emblème de leur monde artistique,ils rédigent des manifestes qui
appellent à l’insurrection poétique. Réunions. Premiers
manifestes deuxième Festival affiches.Bel-Astre s'installe sur la
base.
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Les
artistes qui occupaient la céleste base de la cloche d'or décidèrent
fermement de s'organiser afin de défendre leur précieux
espace,clochards artistes et résidents de passages se réunirent
pour tenter d'organiser la défense des espaces menacés.Parmi les
célestes habitants il y en avait peu pour vouloir assumer la charge
de faire sonner la cloche en or du lieu céleste,car beaucoup
n'avaient pas assez la niaque ou simplement ils se sentaient trop peu
reluisant pour le faire.C'est un fait on a rarement vu des
ferrailleurs des marginaux ou des clochards écrire des lettres en
préfecture ou aller faire le pieds de grue dans les officines des
députés pour obtenir le droit de rester sur leur piteux espaces;
eux se contentes souvent de rester accroupis,car c'est dans cette
position qu'on les repère le moins.Seul les artistes pouvaient faire
vibrer la céleste cloche d'or qui était suspendue au dessus du
squat céleste.C'est pourquoi pour faire vibrer la céleste cloche on
vit surtout surgir Beau-Christ et Splendeur,Bel -Astre vint à leur
côté pour leur prêter main forte,car il se sentait des leurs
,Raie-D'or qui était un anarchiste se méfiait des chapelles,il
leur prêta main forte,mais par dessous.Lorsque les artistes
susnommés décidèrent de créer l'association La Cloche D'or,il
décidèrent aussi de jeter quelques manifestes pour se faire
connaître artistiquement, ils organisèrent une exposition de leurs
chef-d’œuvre à l'extérieur de leur céleste base pour montrer
qu'ils étaient capable de sortir de leur trou et de faire du bruit
au dehors. Ils organisèrent aussi un deuxième festival avec de
nouveaux artistes qu'ils avaient réussi à faire rentrer dans leurs
filets.
C'est
à cette époque ou peu de temps après que Bel-Astre reçu une nuit
dans son appartement la visite surnaturelle de Pastel d'or,il
rayonnait comme à son accoutumé,il avait moins figure d'ange que le
premier jour qu'il l'avait aperçu,mais il avait toujours belle
mine,il était accompagné d'un homme brillant comme de la soie ;
c'était de l'argile blanche qui brillait sur son corps ,de nombreux
tatouages mystérieux formaient comme une dentelle partout sur sa
peau.-Je te présente mon ami Arts- Sacré ,lui dit Pastel d'or- il
voulait te connaître car il ta vu en rêve.Tu marchais avec lui dans
une grande plaine déserte,le soleil éclairait vos pas d'une lueur
noire étrange .S'adressant à Bel-Astre Art-Sacré lui dit -Cette
lumière est celle qui fait jaillir les forces du mystère qui sont
cachées dans la nature,le double de l'homme qui marchait à mes
côtés avait le même visage que le tiens ,c'est pourquoi je suis
venu te voir,car je sais lire les signes.Dans une autre vie tu avais
connu les chemins secrets de la transformation , et ton âme était
semblable toute semblable à la mienne.Aujourd'hui tu t'es perdu dans
le monde civilisé,mais ta mémoire est encore toute empreinte des
mondes magiques anciens . J'ai pour mission de t'accompagner pour
franchir quelques portes de manière à te redonner ta forme et tes
pouvoirs anciens . Tu me verra surgit de temps en temps ,ne sois pas
étonné si je ne ressemble pas à la forme élancée qu'a prit
Pastel D'or,nous sommes différents en apparence ,pourtant nés de la
même chair nous sommes presque identique à l'intérieur. Bel-Astre
se demanda au matin, si il avait fait un rêve ,mais quand il se
réveilla au matin ,il aperçu sur le sol la forme lumineuse d'une
empreinte de pieds toute blanche et une cordelette en fil de soie qui
traînait sur son tapis ,il sût alors qu'un songe lui avait parlé.Il
se rendit les jours suivant voir Raie-D'or et Splendeur et leur dit
qu'il allait s'installer dans le céleste squat. Ils lui indiquèrent
le lieu ou ils pouvait ériger son atelier.Il alla immédiatement
s’asseoir dans son nouvel espace pour méditer.Il vît bientôt
surgit en vision le visage D'art-Sacré,et tout en lui parlant il
peignit son visage sur un carton. Le lendemain il revint et dessina
son corps sur une grande toile.Le troisième jour il revint pour
essayer d'ajuster le visage qu'il avait dessiné sur le corps,mais il
n'y parvint pas.Le quatrième jour il regarda le visage d'Art-Sacré
qu'il avait peint sur le carton et il décida de le mettre sur son
visage .Il découpa ensuite le visage d'Art-Sacré et le fixa sur la
toile à l'aide de la cordelette de soie qu'il avait trouvé dans sa
chambre.Il avait la sensation tout à coup d'avoir fait un pas
décisif ,il se voyait marcher dans les pas d'Art-Sacré ,car le
visage qu'il avait fixé sur la toile lui avait ouvert la voie;il vit
apparaître en lui une nouvelle vision de ce qu'il appelait la
poésie moderne,elle avait le visage d'Art -sacré et pourtant elle
était entièrement moderne . Il vît paraître en songe le jour
suivant le visage de Pastel-D'or qui lui souriait et qui lui promit
de l'accompagner tous les jours dans le céleste squat.C'est peut
être pourquoi il revint presque tous les jours travailler en secret
dans son nouvel atelier,il peignait la nuit et le jour,il peignait
en songe des figures mystérieuse où il voyait parfois apparaître
en filigrane le visage d'Art-Sacré et parfois celui de Désir.Il se
mît de nouveau à l'ouvrage et bientôt sortit comme par magie de sa
main un tableau composé de huit têtes,dont la première était
celle d'Art-Sacré,accompagné de sept de ses doubles ,il reconnu
dans ces visages les divinités originelles qui présidaient aux
mystéres sacré d'Eleusis ;derrière ces visages il aperçu en
filigrane ,sept autres visages c'étaient les siens à différentes
périodes de sa vie ,on voyait à leur aspect irradiant qu'ils
venaient de traverser le monde des apparences pour rentrer dans
l'univers de la transformation,Bel-Astre compris qu'il était en
train d’effectuer sa mue initiatique,son visage reflétait la
couleur de la transe insible qui se déposait sur le visage des
disciples de la Rose.
CHAPITRE
V
_______________________________________________________________
1983.
Bel-Astre
fait la connaissance des célestes habitants Crinière D'or
(Australienne) , Croise souvent Belle âme en peine accompagné de
Poème Errante ,et Poète rebelle . Revoit Raie D'or,rencontre
Belle-âme(Américaine) et son ami anglais Sait-rire . Parle avec
Habit-précieux et Veste D'or, faune étrange qui dorment dans
l'ancienne chaudière. Conversation avec Artiste-flamboyant
(Allemagne).qui héberge de temps en temps un ami qu'on surnomme
Grand-artiste-connu.Passage de Folle-ivresse avec Timbale D'or.
.Performances
de Blanc-d'or de Bel-Astre.(bleu squat) de (Guan) Totem-bleu . Clash
avec Beau Christ .Performance de Flamboyant puis de Beau-Christ dans
Paris. Premiers poèmes vidéo poétique de Bel-Astre.
Venus
des States trois amis qu'on appellent voyageurs-célestes peintre et
metteur en scène.
_______________________________________________________________________________
Au
fur et à mesure de ses visites au squat céleste Bel-Astre
découvrait qu'à l'intérieur de la zone sombre dans les étages
demeuraient une faune discrète qui avait élue domicile sur le
lieu.En plus de ceux qu'on appelaient les clochards célestes qui
vivaient au rez de chaussée ,il y avait dans des chambres plus ou
moins confortables ,des poètes voyageurs, et des habitants qui
étaient eux aussi poètes et artistes . Bel-Astre rencontra
Crinière D'or, un artiste venu de sa lointaine Australie qui était
animé par le désir de conquérir paname ,il le croisa un jour dans
le noir des escaliers,il ressemblait à un lion en promenade.Il eut
bientôt l'occasion de découvrir ses œuvres dans une des salle du
céleste squat ,car Crinière D'or avait décidé de se faire
connaître des habitants du lieu en étalant ses célestes
chef-d'oeuvres à la vue de tous.La beauté flamboyante des tableaux
de Crinière D'or jetait un feu sur la base,elle lui donnait une âme
de fauve.Crinière D'or passait en coup de vent souvent accompagné
par une muse à belles mains et aux pas incertains car elle n'était
pas habitué à des lieux si moches. Ils se récitaient des poèmes à
la bouche l'un de l'autre comme deux amants pressés de se ravir leur
jeunesse.Un autre poète au coeur éblouissant arpentait
réguliérement le lieu ou Crinière D'or exposait mais on
l'apercevais à peine,car il était discret et peu enclin à la
conversation il s'appelait Poète Rebelle,il était photographe .Il
parcourait les rues de Paname le jour et la nuit pour photographier
les rues et les gens qui passaient,il lui arrivait aussi de coller
certaines de ses photographies sur les murs pour que tous puissent
les voir et s'en emparer,il avait les cheveux bouclés et son visage
était celui d'un ange il était rebelle mais était toujours animé
par une étrange douceur. Bel -Astre croisait aussi Poète
Errante,une jeune femme qui s'habillait souvent de noir et de gris
avec un chapeau sinistre,il l'avait déjà vu car elle connaissait
Raie -D'or,leur chemin s'était déjà croisé.Elle était discrète
,écrivait des poèmes,qu'elle récitait dans sa chambre
artistiquement aménagée avec de la récup, elle était cultivé,mais
ne le laissait pas paraître; habituée à vivre avec les ombres,elle
marchait souvent la nuit sans que personne la vît,elle écrivait ses
poèmes à la craie sur les trottoirs et sur les murs de Paname un
cœur troué d'une flèche souvent elle dessinait lorsqu'elle
n'écrivait pas des poèmes de tristesse. Il arrivait aussi à
Bel-Astre de parler avec un être singulier qu'il ,affectionnait
particulièrement ,car il avait l'impression qu'il s'était échappé
d'un roman fantastique écrit par un poète génial et rebel qui
s'appelait Jean Genêt. Cet être singulier s'appelait
Belle-âme-en-peine,Bel-Astre l'avait déjà rencontré avant,c'était
un ami de Raie D'or ,il était à lui tout seul un poème vivant,son
cœur était énorme toujours prêt à aimer et à mourir,il était
poursuivit tantôt par le malheur tantôt par des joie extrême,il ne
parvenait pas à conduire sa barque sans qu'elle s'échoue sur les
sables ; souvent il l'envoyait s'échouer sur des berges nuiteuses ou
rodaient des spectres aux visages maladifs,car son regard était
envahit par des tourments ; son cœur braisé à vif était malmené
par des nuées d'alcool,il piétinait souvent sur les marches du
céleste squat.La nuit durant on l'entendait pleurer ou chanter ou
bien il appelait ses amantes qui fuyaient sa couche après lui avoir
tordu l'âme.En le revoyant Bel-Astre repensa à Grande-peine à
cette jeune femme qu'il avait rencontré il y avait quelques années
et qu'il avait fuit par peur de son esprit à vif causé par son
mauvais phrasé.Il eut un instant de regret car il se dit qu'il
aurait dût l'aider, au lieu de la laisser choir,le jour où il
l'avait croisé.Bel-Astre devenait parfois légèrement trop
sentimental,mais cela ne durait jamais,il connaissait trop la vie
pour imaginer pouvoir la changer d'un seul coup surtout il
connaissait trop bien les capacités d'extension limitées de son
propre charisme .Changer la vie c'était pourtant l'énorme le défi
que s'était lancé les membres de la rose au cœur d'or,c'était
aussi celui que Bel-Astre s'était donné en les rejoignant et en
tentant ardemment de faire surgir de son coeur et de son esprit la
nouvelle poésie LA POESIE MODERNE .C'était le même défi qu'avait
lancé un siècle en arrière le bel adolescent à l'imaginaire de
feu et aux céleste ailes D'or le céleste poète aux semelles de
vent qu'on appellait Rimbaud il avait lancé à la face de
l'humanité le défi du feu et de l'ivresse. Ce défi qui semblait
s'être ramasser semblait avoir sombré car les hommes parvenaient
rarement à voler au dessus de leurs monde étriqué,ils préféraient
toujours le confort et la sécurité plutôt que les grandes flammes
lumineuses ravageantes des défis poétiques . Défi de l'aventure
hors des sentiers battus ,seuls quelques explorateurs plus téméraires
que d'autres pouvaient s'y adonner.Eux s'enfonçaient dans la nuit
pour allumer des feux ,qui feraient entrevoir à leurs semblables de
nouveaux continents et leur feraient connaître de nouvelles façon
d'être, de nouvelles vies possibles,des lieux où la beauté du
monde pourrait se révéler sous de multiples facettes dans toute sa
splendeur.Vie ou les plus riches cesseraient de s’accaparer toutes
les richesses de la terre,vie où l'harmonie spirituelle régnerait
en maîtresse sur tous les continent,surtout sur le premier d'entre
sur l'espace purifié de nos cœurs redevenus innocents122.
Bel-Astre
revoyait régulièrement Raie D'or et il fît bientôt connaissance
avec celle qui avait appui sur son cœur,elle s'appelait
Belle-fleur;elle souriait toujours et passait en coup de vent dans le
squat céleste,elle préférait avec Raie D'or aller à la campagne
sur les bords de la Marne où elle avait famille,où bien elle
préférait dormir chez Raie D'or rue Rochefoucauld dans une chambre
de bonne au 6éme etage d'un immeuble situé pas très loin de celui
où Bel-Astre avait vécu en compagnie de Feu-D'or.Avant qu'il
rencontre sa muse,Raie D'or avait une chambre complètement
bordélique,on arrivait à peine à marcher sur le sol de celle ci
tant il y avait de livres répandus dans la chambre ,car Raie D'or
était un insatiable lecteur,il ne voulait pas de bibliothèque son
grand plaisir était de tendre la main depuis son matelas pour se
saisir d'un livre au hasard .Dans un réduit à côté de sa
chambre,il y avait fort bien rangé,sur des étagères pleins de
dossiers contenants toutes les photos qu'il prenait lors de ses
errances dans Paris,car Raie D'or en plus d'être un fameux squatter
un grands sculpteur d'art fantastique était aussi un excellent
grand photographe. Sa connaissance géographique de Paname lui
permettait de repérer,tous les endroits vacants où en passe de
l'être.Il se rendait ensuite à Sully au cadastre pour savoir si les
immeubles qu'il avait repéré étaient vraiment abandonné.Cela ne
l'empêchait pas de se planter,car l'immeuble de Picpus qu'il avait
repéré et qu'il a tenté de squatter en compagnie de Bel-Astre et
Feu-D'or était un foutre un cave un sacré guet-apens.
Un
autre jour sur le céleste lieu,Bel-Astre heurta,une femme dans la
fleur de l'âge qui descendait les étages alors que lui les
montaient.Il s'excusa de l'avoir heurté,et s’aperçut à son
accent ,qu'elle venait d'ailleurs.Elle le salua et l'invita à venir
la voir dans une chambre qu'elle occupait plus haut en compagnie de
son ami. Nous venons d'aménager pour peu!-Dit-elle.Bel-Astre qui
s'ennuyait ce jour,lui rendit visite le ,soir même,et discuta avec
elle fort longuement,car son histoire l'intéressais.A vrai dire,il
se rendit compte seulement plus tard de l'importance que cette femme
revêtait pour lui. Sur le coup il ne la voyait que comme une simple
passagère déroutée vers ce céleste lieu.Il aurait pu la comparer
plus tard lorsqu'il examina les biographies des grands passagers
anonyme du squat céleste ;à Alexandra David Neil,cette femme
cultivé qui
visita le Tibet à
une époque où il était presque interdit d'y pénétrer. Car
Belle-Ame c'était son nom possédait une âme d'aventurière et
surtout elle avait déjà beaucoup voyagé,lu écrit et publié,elle
était également peintre.Elle enseignait à la Sorbonne à l'époque
où il venait de faire sa rencontre,mais elle ne lui, dit rien de
cela sans doute par discrétion.Elle lui parlât surtout de son
séjour dans une céleste ville située à une dizaine de kilomètres
au nord de Pondichéry dans l'État du Tamil Nadu en Inde. Son
camarade de communion Flèche D'or lui avait déjà parlé de cette
ville,car lui aussi passé par là lors de ces voyages en solitaire ,
il lui avait décrit la fabuleuse utopie que constituait l'existence
de cette ville qu'on disait futuriste .Bel-Astre avait rêvé de
cette ville ,il en avait même fait le tour en imagination car il
avait eut dans une de ses vies anciennes une admiration sans bornes
pour toutes les expériences qui sortaient du commun,et celle là
pensait il en faisait partie.Il regrettait quelques part de ne pas
être comme Flèche -D'or capable d'abandonner tout ce qui le
retenait dans sa vie présente,pour partir au hasard sur les routes
de France l'Inde et de Navarre .Il n'était voyageur que dans
l'âme,et bien plus encore en imagination.Belle-Âme sans doute
était était de la même veine que les clochards célestes qui
avaient décidés de faire de leur vie un grand voyage.Elle
appartenait à cette génération un peu plus ancienne que celle de
Bel-Astre qui avait redessiné en son temps les grands continents
de l'utopie ,c'était dans les années cinquante et soixante . Cette
génération dite dégentée ,avait installé la contre culture à
pieds d’œuvres dans la société réelle,c'était pensa Bel-Astre
ce qu'il rêvait de faire lui même en fondant le groupe des
compagnons de la rose d'or et en venant se plonger dans cet affreux
bouge de lumière que représentait le squat à ses yeux,car le
céleste squat pour Bel-Astre était le début d'une forme d'utopie
toute semblable à celles qu'avait instauré la vieille génération
de la culture underground des années cinquante et soixante .Belle
âme peu de temps avant de passer sur le squat lumineux avait donné
une conférence .Elle avait parlé d'un auteur qui était devenu un
grand mythe littéraire de ces années là ,Bel-Astre le connaissait
sans avoir lu ses livres.Il ne découvrit cette parcelle de la vie de
Belle-Ame que plus tard,car à l'époque dont nous parlons Bel-Astre
était tellement absorbé par sa vie présente,qu'il ne voyait
qu'elle,il ne pouvait pas assez lire dans la vie des autres pour
tirer parti de leurs riche expérience,il était comme le sont la
plupart des hommes convaincu de leur propre génie,qu'ils possèdent
assez de clarté en eux pour résoudre tous les problèmes du monde
,aveugles à moitié,il ne voient que ce qu'ils veulent bien voir de
la réalité des êtres et des choses .Bel-Astre ne se distinguait en
rien à cet égard de tous les jeunes cons qui veulent refaire le
monde en croyant qu'ils sont les seuls à en détenir la clés,c'était
pourtant cet sorte d'aveuglement qui lui donnait cette folle énergie
qui faisait qu'il pouvait se maintenir en toute candeur dans un lieu
si minable ,car il le voyait uniquement avec les yeux du poète
candide et exalté qu'il était.Il était c'est vrai encore tout
convaincu d'être un céleste pionnier de la TOUTE NOUVELLE POESIE
MODERNE.
Belle âme avait pour
compagnon,un jeune anglais au visage blanc,enrobé d'une fine barbe
noire.Il était dessinateur spécialisé dans les bandes
humoristiques .Il ne parlait pas le français et était était
discret comme le serait une ombre,on les voyaient presque toujours
ensemble,ils marchaient d'un même pas enveloppé par un charme
amoureux qui les tenaient unis comme deux saules invisibles ,ils
marchaient à quelques distances l'un de l'autre on avait pourtant
l'impression qu'ils étaient toujours enlacés
.Un
jour qu'il passait dans la cour du squat céleste,,il fût heurté
par celui qu'on appelait Veste D'or,il avait peu être trop peu dormi
où bien il était en manque de quelqu'un qui lui parle car il
marchait la tête penchée en ayant l'air de vouloir tenir
conversation ,il tenait dans la main une vierge bleu et blanc en
plâtre en la pressant contre son corps – Il me faut la réparer
elle est juste à peine abîmée,toi l'artiste tu vas me la réparer!-
Viens je vais te payer un coup !- Il tira Bel Astre dans la pièce
sombre qui lui servait de home . Il avait crée habitat dans
l'emplacement de l'ancienne chaudière,et l'avait aménagée comme un
espace à sa convenance.Des journaux étaient répandus sur un sofa
,une lucarne jetait de la lumière ,et plusieurs lampes éclairaient
les parties sombres; les murs étaient recouverts de tentures
rouges.- Voilà mon luxe!-Tiens! -Il offrît un rouge à Bel-Astre et
lui demanda dans quel endroit il était installé. Entra
soudain,celui qui habitait avec lui dans cette céleste cambuse –
Holà que fait ce gens-foutre ici!--Rien d'autre que boire un coup
,Tiens!- Veste D'or fourra un verre dans la main de celui qui était
son ami et qui se faisait appeler Habit-précieux - L'artiste ici
présent va nous aider à réparer la Sainte qui n'est plus vierge à
retrouver sa si précieuse couleur!-Il mît la vierge dans les mains
de Bel-Astre .Bel-Astre vida son verre et repartit avec dans les
mains la précieuse vierge,qu'il répara le soir même.Les célestes
habitants qui logeaient dans le rez de chaussée du céleste squat
accueillaient les visiteurs du lieu ,on leur donnait le faux nom de
clochard,mais ils étaient en activité à leur manière ,ils
tenaient le rôle de gendarmeurs et de concierge ,si des
margoulins,des incendiaires des malfrats où des huissiers tentaient
de s'incruster dans la céleste base,ils étaient les premiers à
signaler leur venue ,si un visiteur égaré cherchait dans cette
bouge un génial artiste,il étaient les premiers à leur prêter
main forte pour les renseigner; ils étaient les princes et les
barons de ce taudis céleste,l'empereur qui gîtait à leur côté
deux pas plus loin dans un taudis immonde s'appelait Manteau D'or, le
très céleste ferrailleur dont nous avons déjà fait valoir en
début du récit la très valeureuse existence
.Les
jours suivants Bel-Astre se rendît chez celui qu'on appelait Artiste
-Flamboyant,à cause qu'il était d'un caractère délibérément
provocateur,il avait fuit l’Allemagne par soucis d'esthétique,il
ne parvenait pas à oublier les horreurs générées par ses pairs
dans les funestes camps d'extermination,il n'avait pas renoncé à sa
nationalité ,mais il avait honte. Il était encore sous le coup des
sols dévastés par les bombes des punisseurs qui vinrent châtier
Berlin l'ancienne Babylone des usurpateurs nazis pour leurs crimes
.Dans son enfance il avait vu la mort marcher avec une grande faux
dans les prés verdoyants de sa maison natale,situé à quelques
encolures du Rhin, il fuyait une image de sa patrie qui avait trahit
et défiguré l'image de Goethe son mentor.Ils s'était confectionné
un passé imaginaire et vivait sur la surface de la terre comme un
poète illuminé par les frappes répétées du clavier de sa machine
à écrire,en compagnie de Poème Errante souvent ils écrivaient et
tous deux ils riaient .Dans sa chambre,il y avait un immense tipie
coloré,et des bandes de tissu suspendues au plafond descendaient
jusqu'au terre comme chez les Tibétains,des poèmes colorés étaient
inscrits dessus.Il s'était fabriqué une dizaine de vraies faux
passeports , plusieurs lettres il envoyait dans tous les continents
avec des vrais faux timbres poste .Il ressemblait à un poète
underground américain même s'il était d'origine germanique,car ses
pensées étaient toutes semblables à celles de ce poète qui
s'appelait Ginsberg. Bel-Astre qui avait une secrète admiration
pour lui se demandait comment un tel être presque extra-terrestre
aussi extravagant avait pu échoir ici.Un jour Artiste-Flamboyant lui
présenta le portrait d'un grand artiste connu,il l'avait près de
lui dans un livre posé sur sa table avec tous ses dessins de
couleurs rosées réalisés au crayon de couleurs,qui figuraient des
scènes de l'antiquité presque naïves mais délicieusement
modernisées.Il dit à Bel-Astre.-Il va bientôt passer sur notre
base céleste,c'est mon ami ,il est célèbre c'est aussi un grand
artiste vivant!-Bel-Astre avait déjà vu l'image de cet artiste
internationalement connu,mais il doutait que Artiste-Flamboyant
puisse l'amener sur la céleste base,car,les artistes
internationalement connu n'ont que du mépris pour les artistes
insoumis qui vivent dans la clandestinité.Pourtant un
matin,Artiste-Flamboyant,frappa à la porte de l'atelier de
Bel-Astre,derrière lui se tenait un homme chapeau sur la tête ,il
reconnu sans peine Grand-Artiste-connu; il se sentit intimidé par la
présence de cet artiste fort médiatique,dont tous les livres à la
mode vantaient la grande modernité.Il montra à Grand -Artiste-connu
le portrait à la manière Primitive qu'il avait réalisé les jours
passés. Grand-Artiste-connu,demanda à Bel-Astre le droit
d'emporter un dessin que Bel-Astre avait fait et qui traînait
miteusement sur le sol embusqué de son atelier envahit par toutes
sortes de matériaux divers et par plusieurs essais de peinture
primitive à moitié esquissés. Grand-Artiste-connu prît Bel-Astre
par les épaules et le secoua vivement et chaleureusement en signe
d'amitié,puis prenant son chapeau après que Bel-Astre lui eut donné
une poignée de ses dessins qu'il chiffonna et mis dans sa poche ,il
l'accrocha sur un chevalet minable improvisé par Bel-Astre avec du
bois de récup. Artiste -Flamboyant dit alors à Bel-Astre. C'est
pour un échange!-Et ils repartirent visiter d'autres célestes
squatteurs.Bel-Astre se demanda ce qu'il pourrait faire du chapeau ce
trophée, il pensa qu'il pourrait l'intégrer dans un de ses
tableaux,puis y renonça,car il était trop épais.Il le garda
précieusement près de lui,l'essaya,et trouva même qu'il lui
allait,mais ne voulu point le porter de peur d'être ridicule,c'est
pourquoi il l'emporta plus tard chez lui au quatrième étage de sa
chambre atelier en plein cœur de Paname.Sa chatte qu'il avait
belle,flaira le chapeau à son retour et le trouva à son goût en
fît pour quelques temps son nid,avant que Bel-Astre songe à lui
trouver un endroit où le garder,le chapeau déjà était tout
frippé. Bel-Astre garda près de lui le, chapeau,mais aussi la
biographie de celui qu'il appelait Grand Artiste Connu,après l'avoir
lu,il se dit qu'il aurait dut davantage le serrer ,car cet artiste
était quelque part un grand modéle pour lui,surtout un modéle
d'artiste chamanique et ils n'étaient pas si nombreux à pouvoir
servir de modéle.Son ami Artiste-Flamboyant lui dit quelques jours
plus tard que Grand Artiste connu était gravement malade il était
afflaiblit ,il pensait qu'il lui restait peu de temps à vivre .Il
lui confia qu'il aurait bien aimé rester davantage sur le céleste
squat,car il y avait admiré la céleste Cloche d'or,il avait su en
l'apercevant que ce lieu serait un jour célèbre ,car il l'avait
aperçu en rêve à côté d'un coyotte de lumière, qui tournait
autour d'elle, signe pour lui de l'existence d'une force sacrée qui
sommeillait dans ces lieux .Bel-Astre se demanda comment Grand
Artiste Inconnu avait pu apercevoir la Cloche d'or du squat céleste
,elle était quasi invisible du commun des mortels. Seul les initiés
et les grands visionnaires pouvaient apercevoir le corps lumineux
de la cloche d'or .Bel-Astre réalisa tout à coup que malgré sa
notoriété Grand-Artiste connu faisait partie de la même confrérie
qu'eux ,il appartenait sans nul doute à la grande confrérie des
disciples de la Cloche D'or,sans doute même il avait vu c'était
presque certain la rose céleste ,la superbe rose d'or celle que les
célestes membres du groupe T°°avait planté sur la céleste base
pour la protéger et pour la faire éclore dans toute sa splendeur .
Grand
Artiste Connu,avait un nom il s'appellait joseph Beuys.
Sa
biographie:
Pilote
de la Luftwaffe
sur le front russe pendant la Seconde
Guerre mondiale,
il s’écrase en Crimée.
Ce moment est pour lui celui de l’instauration de sa légende
personnelle : il semblerait qu’une patrouille allemande l’ait
retrouvé et emmené à l’hôpital, mais Beuys raconta que,
recueilli par des nomades tartares
qui l’avaient nourri de miel, il était revenu à la vie, recouvert
de graisse et enroulé dans des couvertures de feutre. Ces éléments
qui lui auraient sauvé la vie deviendront récurrents dans sa
production artistique (exemple : la Pompe à miel).Il utilisera
aussi couramment des matériaux tel que le feutre ou la graisse, en
souvenir de cet incident qui sans avoir recours à ces éléments,
lui aurait coûté la vie.(exemple : En
partant de son accident en Crimée (ou du mythe de cet accident), il
va édifier une œuvre à caractère autobiographique et métaphorique
qu’il qualifie de « mythologie individuelle ». Les
croix rouges qui apparaissent dans certaines de ses œuvres, comme
Infiltration homogène pour piano à queue (1966),
rappellent ainsi des souffrances occultées, personnelles ou
ancestrales. La symbolique passe également par l’emploi de
matériaux non conventionnels. L’œuvre de Joseph Beuys a une
vocation thérapeutique qui vise à guérir la société de ses maux,
ce qui n’est pas sans rappeler les études de médecine qu’il
suivait avant À partir de 1964,
Beuys inclut dans ses installations des matériaux organiques qui lui
tiennent à cœur depuis son accident d’avion : le feutre
qui isole du froid, la graisse
symbole de chaleur et d’énergie, le miel,
mais aussi la cire
d’abeille, la terre,
le beurre,
les animaux morts, le sang,
les os,
le soufre,
le bois,
la poussière,
les rognures d’ongle,
les poils.
Ces derniers matériaux montrent la réutilisation par Beuys des
déchets, non pas pour les magnifier, mais pour les mettre au service
de l’art et explorer leur matérialité. qu’elles soient
interrompues par la guerre. Beuys crée le concept de sculpture
sociale
devant permettre d'arriver à une société plus juste ; il
pense que tout homme est artiste, et que si chacun utilise sa
créativité, tous seront libres.
Les
travaux de Beuys ont donc de nombreuses clefs d'entrée ; ils
participent à la fois de ce qu'on appelle une œuvre
d'art totale
(Gesamtkunstwerk) et de formes artistiques basées sur la sensation
et sur le sensationnel.
Quelques
temps plus tard,vint à apparaître sur la base céleste Fol- D'or
celui qui se faisait appelé Altagor,il traînait dans ses basque un
furieux jeune poète .C'était lui qui l'avait tiré ici.Certains
crurent en le voyant qu'il était le double de Rimbaud ,car il
avait ressemblance avec l'âme folle du poète ,il avait comme lui à
peine dix sept ans ;on l'appelait Timbale D'or car il avait le corps
et l'esprit aussi luisant que celui d'une timbale,qu'on offre à la
naissance d'un nouveau né .Plus tard par empathie et provocation,on
l'appela “Sans foi ni loi” car il était d'une insolence et d'une
témérité vraiment insupportable .C'était à vrai dire une sorte
de Rimbaud mal frippé,il écrivait des poèmes à la tronçoneuse,ce
qui manquit parfois de grâce et n'était pas du goùt des grands
esprits et des esthétes .Il avait comme nom de famille celui d'un
Saint très populaire en pays d'Armorique,son nom signifiait en
breton -celui qui habite le rivage- didait il avec fierté. Ce Saint
très populaire faisait des miracle simplement en agitant sa cloche.
C'était donc probable par intuition que Timbale D'or était venu se
jeter,sur la céleste base de la Cloche D'or ,sans doute il avait
aperçu en rêve ,la grande cloche en or que les disciples de la
rose ,et les membres du groupe T°° avaient agité dans la
pénombre du céleste squat, pour l'envoûter et pour le jeter en
transe,afin de l'initier et de le convertir à la nouvelle poésie
moderne.
En
réalité ce n'était pas par hasard que Timbale D'or avait amené
Fol- D'or sur le céleste squat,il avait lu une affiche des membres
de la rose d'or diffusé dans Paris qui parlait d'une intervention
sur la céleste base.Il entraînât Fol-D'or le céleste
poète,sans doute un des plus grands issu du campement de la
nouvelle poésie ,car à cette époque le poète l'initiait à la
langue D'Altagor .Fol- d'or que peu de poètes connaissaient ,était
pourtant un maître absolu de la nouvelle poésie. Bel-Astre lui
même ne vît pas immédiatement le grand poète illuminé, car il
se cachait derrière une flamme poétique brûlante et mystérieuse
difficile à boire d'un seul trait .Ce n'est que plus tard que
Bel-Astre aperçu,les grands bouleversements poétiques qui s'était
opéré dans l'esprit du poète, ils l'apparentait encore bien plus
qu'il ne pensait à son ancien maître, celui qui était devenu
aveugle celui qui était presque devin où en tout cas semblable à
un chaman c'est à dire à un poète sacré ,celui qui dans souvenir
s'appelait Mystère et qu'il avait presque oublié.
CHAPITRE
V
_______________________________________________________________________________
Fol-D'or
et la nouvelle poésie moderne.Performances de Masse-d'or de
Bel-Astre.(bleu squat) . Clash avec Beau Christ .Performance de
Flamboyant puis de Beau-Christ dans Paris. Premiers poèmes vidéo
poétique de Bel-Astre.
Venus
des States trois amis qu'on appellent voyageurs-célestes peintre et
metteur en scène.
________________________________________________________________________________
FOL-D'OR
ET LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Prolongements
jusque dans les abysses intra-utérins. Relation première avec les
sonorités d'avant-naître . Dans ces profondeurs intimes Fol- D'or
prend ses atomes sonores, ses puissants phonèmes, il compose, avec
ce déjà-connu pleinement incorporé, du nouveau, de l'inédit, du
surprenant. Point capital qui distingue le Méta-poète des poètes
ordinaires.
La Méta-poésie est
une expérience spirituelle intérieure. Il ne pût assez la faire
connaître,car il se voulait SEUL et LIBRE. Fol- D'or composait une
langue de pure communion ; en lien avec sa langue maternelle . Fol-
D'or se comporte en chaman ,c'est à dire en poète qui connaît
l'entrée des deux mondes , le monde visible et le monde
invisible;ses poèmes sont des flammes qu'il dépose sur le cortex
reptilien des hommes du monde matériel envahit par la décrépitude,
l'ennui et l'implacable bêtise du monde moderne. Comme Mystère le
maître fou et exalté de Bal-Astre qui voulait faire remonter la
poésie dans le cortex sacrée de l' humanité moderne ,Fol- D'or
était un poète révolutionnaire qui projetait sa Méta-poésie dans
l'espace-temps de la transe... Il voulait créer une poésie et une
musique tantrique pour faire descendre les dieux dans la vie. Car la
vraie poésie disait il – La poésie céleste fait des trous dans
la conscience , c'est une initiation !.- . Les textes méta-poétiques,
de Fol- D'or en font un être plus un aède qu'un écrivain...
Situation paradoxale - car il s'agit de textes écrits, bien que
souvent mémorisés, et retravaillés à l'infini... les
fluctuations que Folle D'or met en œuvre autour de sa propre
création, sont celles d'un danseur. Un transe-danseur qui, sans
jamais perdre son sens de gravité, gire et oscille dans une
permanente présence à l'immédiat. Genèse : Tout d'abord le
jaillissement enfantin, spontané, non référencé, des glossolalies
incantatoires et des formules magico-rythmiques empreintes d'une
étrange et sauvage poésie : la Langue du Double...
Fol-D'or a maintes et maintes fois évoqué ces incantations extra-maternelles. Témoignage capital ! A sept ans, toutes conditions réunies, parler créateur originel.
Cet univers sonore - aux temps premiers où le monde était encore vivant -, cette magie des vibrations et des couleurs rythmiques, est le lait des enfants-poètes. Souviens-toi, souviens-toi, et tu seras poète. Alors, il brise coquilles formelles et tabous moraux, et s'ébroue en Dionysos... C'est ainsi qu'il écrit sa Poésie Synthétique , ses Variations Méta-poétiques, Polyphoniques, Synoptiques, Internationalistes, ses Odes Symphonistes, ses premiers tracts et ses déclarations proliférantes... Ses textes s'envolent.Car la Méta-poésie n'est pas un continent découvert d'un seul coup, c'est un palimpseste graduellement révélé à la conscience du Méta-poète. Il faut créer immédiatement un extra-monde, accélérer les conditions planétaires pour une réforme radicale.Il est revenu à l'âge mûr ,à son chant premier, à l'inspiration de ses 7 ans, à cette communion spontanée avec le Verbe caché, la Langue du Double qui affleure de tous les langages humains, et fait signe aux âmes poétiques, aux êtres-de-feu et aux idiots inspirés.La Méta-poésie Altagorienne celle de Fol- D'or résonne comme une évidence et sonne comme une nécessité. Le langage humain n'est pas complet sans l'ouverture vers une langue de pure profération. Cette langue du mystère, irréductible et suffisante, troue l'histoire de la poésie, à l'infini.....
Ainsi parlait de lui un de ses plus fervents défenseur sur un site consacré à ce génial poète de l'ère post-moderne.
Fol-D'or a maintes et maintes fois évoqué ces incantations extra-maternelles. Témoignage capital ! A sept ans, toutes conditions réunies, parler créateur originel.
Cet univers sonore - aux temps premiers où le monde était encore vivant -, cette magie des vibrations et des couleurs rythmiques, est le lait des enfants-poètes. Souviens-toi, souviens-toi, et tu seras poète. Alors, il brise coquilles formelles et tabous moraux, et s'ébroue en Dionysos... C'est ainsi qu'il écrit sa Poésie Synthétique , ses Variations Méta-poétiques, Polyphoniques, Synoptiques, Internationalistes, ses Odes Symphonistes, ses premiers tracts et ses déclarations proliférantes... Ses textes s'envolent.Car la Méta-poésie n'est pas un continent découvert d'un seul coup, c'est un palimpseste graduellement révélé à la conscience du Méta-poète. Il faut créer immédiatement un extra-monde, accélérer les conditions planétaires pour une réforme radicale.Il est revenu à l'âge mûr ,à son chant premier, à l'inspiration de ses 7 ans, à cette communion spontanée avec le Verbe caché, la Langue du Double qui affleure de tous les langages humains, et fait signe aux âmes poétiques, aux êtres-de-feu et aux idiots inspirés.La Méta-poésie Altagorienne celle de Fol- D'or résonne comme une évidence et sonne comme une nécessité. Le langage humain n'est pas complet sans l'ouverture vers une langue de pure profération. Cette langue du mystère, irréductible et suffisante, troue l'histoire de la poésie, à l'infini.....
Ainsi parlait de lui un de ses plus fervents défenseur sur un site consacré à ce génial poète de l'ère post-moderne.
MISE
EN MARCHE DE LA NOUVELLE POESIE SUR LE SQUAT .
Pour
mette en branle leurs idées de la poétique ,car ils en avaient une
commune Bel-Astre Splendeur et Beau-Christ, qui s'étaient rapprochés
décidèrent d'organiser un festival international de
Performances,ils appelèrent ce festival ainsi bien qu'il n'y eut pas
plus de quatre artistes performeur pour intervenir.Mais il fallait
lancer les dés avec le plus d'entrain et d'ardeur possible pour
faire prospérer les feux du désir artistique sur la céleste base
.Ils invitèrent dans la foulée les artistes qui habitaient ou
travaillaient dans le céleste espace à exposer leurs œuvres et
les célestes habitant à mettre leurs plus beaux costumes .
Crinière
D'or artiste originaire d'Australie exposa ses grands toiles qui
ressemblaient à des diamants ,bien que la plupart de ses tableaux
soient seulement revêtu de peau de bête d'affiches colorées et de
divers objets brillants mélangés à de grandes couches de peinture
. Il les exposa en compagnie des autres dans la salle la plus
imposante du céleste lieu ,une salle située au centre du
bâtiment,il était accompagné d'Artiste Flamboyant qui exposait ses
faux passeports étalés l'un derrière l’autre dans des cadres
de récup qui leur donnait un air vaguement dadaïste .Dans la même
salle,Beau regard originaire de Lisbonne avait accroché quelques
tableaux sur la demande de Splendeur,c'était des tableaux
travaillés par couche successives au crayon de couleur,qui
représentaient des sphères;des vallées ,et qui faisaient penser
parfois à des corps languissant,c'était des tableaux allusifs,qui
dépeignaient une troisième dimension,qui était virtuelle et
purement poétique;c'était au dire de Beauregard, des travaux
Transmigrationistes .Bel-Astre lui même avait accroché un tableau
Transmigrationiste qui représentait le visage d'un homme au visage
auréolé d'une lumière mystérieuse semblable à celle qu'on trouve
dans les grottes des églises troglodytes du paléolithique,c'était
une des visions qu'il avait eut d'Art sacré lorsqu'il l'avait vu en
songe.Beau-Christ pour sa part avait placé dans la salle une de ses
peintures relief représentant un oiseau blanc suspendu dans le vide
du tableau;c'était le corps d'un oiseau mort récemment qu'il avait
fixé sur la toile à l'aide d'un clou doré et dont il avait peint
le corps et les ailes;une pointe de peinture doré déposé sur le
bec de l'oiseau apportait une touche de lumière sacré à ce
somptueux plagiat d'une scène de crucifixion .Splendeur lui avait
exposé une de ses grande toile fractale,qui représentait une vue
des structures cosmiques qu'il ajustait dans son atelier logement
qu'il appellera bientôt atelier de l'infini.La nouveauté bien
toutefois qu'elle ne le fût pas tant résidait dans l'apparition de
ce qu'on appelait les Performances. Peu d'artistes étaient capable
d'en produire au sein du céleste lieu,seul quelque uns aimaient
s'amuser à pratiquer cette forme d'art héritée des rites artistes
de l'ancien art-moderne,qu'on appelait alors Performance et dont les
principes avaient été théorisé par Allan Kaprow en 1966, un
artiste de l'ére avant-gardiste américaine.Les artistes de
l'Art-Cloche D'or ne connaissaient pas par cœur les principaux
points du manifeste artistique d'Allan Kaprow,certains d'ailleurs
s'en foutaient,mais ils étaient comme l'avait fort bien dit un des
leurs le grand artiste Son-D'Or un de leur théoricien les plus
fameux – Ils étaient conscient d'être les représentant d'une
nouvelle forme d'art poétique décomplexé sous entendu ,ils étaient
capable d'inventer et de créer sans se soucier des paramétres du
beau instauré par les critiques et les intellectuels bourgeois qui
débordaient de partout dans la société de l'intelligence
paramétrée c'est à dire dans notre société lorsqu'on la
regardait bien en face comme un gros con installé sur une chaise et
qui se croît autorisé à vous juger . -Dans cet espace qui avait
prît le squat comme lieu d'intervention ,la nouvelle poésie moderne
n'apparaissait pas directement comme une chose extraordinaire voir
même révolutionnaire ,car les transformations poétiques qui
s'opéraient était surtout d'ordre existentielles. Ici on ne faisait
plus carrément ou presque de distinction entre l'art et la vie,l'art
était le prolongement de la vie et la vie le prolongement de l'art.
A travers toutes les manifestations des artistes et habitants de la
base céleste avait lieu une vaste synergie provocatrice et
déboussolante qui créait une vaste déflagration à tous les
niveaux de la maison à chaque fois que se produisait un événement
qui ressemblait à de l'art .Tous y contribuaient.Les célestes
habitants se jetaient dans l'aventure de la création tous à leur
façon,les célestes clochards revêtaient leur plus beaux atours,les
locataires se transformaient en activistes poétique,pour le temps où
durait l'événement artistique. Magie s'installait tout à son aise
sur la base céleste.Art-Cloche rêve d'Or ,devenait réalité,l'espace
du squat céleste se transformait en un vaste happening de la
quotidienneté comme l'écrivait Son-D'or le céleste théoricien de
l'art cloche plus simplement on pouvait dire que sortant d'une nuit
profonde le sinistre squat s'éclairait d'une lumière blanche
mystérieuse qui le rendait splendide sublime et d'une beauté
immatérielle à couper le souffle .
Les
performeurs qui intervinrent lors d'une nuit prodigieuse d'avril 1983
,étaient au nombre de quatre ,il y avait Caco,artiste mystérieux
qui passa comme un éclair sans que depuis nous ayons recouvert sa
trace ,il y avait Artiste -Flamboyant qui déchira des poèmes devant
ses faux passeport ,le grand Masse- D'or invité par Splendeur
illumina de sa prodigieuse et massive personne,le ciel du ciel du
squat par ses phares de peinture corporelle et ses inventions
magiques d'acteur prestidigitateur. Il y eut Bel-Astre qui se révéla
comme un extraordinaire performeur,et qui au contact de Masse-D'or
transforma sa manière magique de performeur,il devint ce soir là
sans qu'il le sache encore ,le début de celui qu'on connaîtra
bientôt sous le nom de Bleu-Squat.
MASSE
D'OR ET LE VIVRISME;
Masse
-D'or ne vivait pas sous le toit du céleste squat,il était ami de
Splendeur, il venait fréquemment le voir dans son céleste
atelier.Bel-Astre assista un jour à une de ses performances,et il
fût enthousiasmé par la force et la beauté de celle ci. Masse
-D'or ressemblait à un sumo il pesait environ 150 kilos,le poids
idéal pour un Sumo.Son aspect était semblable à celui d'un Sumo
,mais il ne frappait pas du pieds pour chasser les esprits avant de
rentrer dans l'arène,il ne crachait pas d'eau ni ne jetait de sel.Il
produisait néanmoins le plus bel effet esthétique car il enduisait
son corps énorme de couleur blanche éclatante sur lequel il
peignait des couleurs vives,il pouvait selon ses humeurs y avoir
déposé des slogans alittéraires écrits à la main par sa femme
ou des mots en français ou en russe ,parfois des insultes pris au
hasard dans le dictionnaire du Vivrisme mouvement anticonformiste
qu'il avait crée à l'époque de son passage sur la céleste
base.Ses interventions étaient d'une beauté plastique et poétique
troublante,elles comportait aussi un côté dérisoire et
humoristique,car il pouvait lui arriver comme c'était le cas pour
celle que Bel-Astre avait vu,de les faire en caleçon de bain à
raie rouge ou bleu ,comme en portaient les nageurs vers
1900.Bel-Astre fût saisit de plaisir à la vue du rituel coloré
auquel se livrait masse d'or dans ses performances ,il leur trouvait
un côté poétique enfantin et provocateur qui lui plaisait
beaucoup.C'est pourquoi après avoir vu sa performance,il se décida
d' introduire la couleur dans la prochaine qu'il voulait faire et
qui eût lieu en présence de Masse-D'or qui intervint lui même
cette fameuse nuit de Mars 1983. Bel-Astre se sentait habité par le
même amour de la couleur et de la provocation que Masse-D'or son
maître du moment .
Bel-Astre
ne connaissait pas par cœur à cette époque la vie flamboyante de
Masse-D'or,c'est plus tard qu'il l'apprît ,alors même que la
faucheuse avait déjà prît Masse -D'or sous la lâme tranchante de
sa faux, c'était vingt neuf années plus tard. Car il s'était mît
dans ces années là vers 2014 ,dans l'idée de rédiger ses
souvenirs d'ex poète underground.En tapant son nom sur la céleste
base de données numérique fournie par la nouvelle société des
lumières l'Internet Société ,il vît apparaître l'image de
Masse-D'or telle qu'elle était à l'époque où il l'avait
connu.Simplement Masse d'Or n'était déjà plus ,il s'était envolé
un an auparavant et personne ne l'avait prévenu de la disparition de
ce gros cul de poète ,acteur artiste et comédien d'une trempe peu
commune et d'une volonté anarchisante qui plaisait beaucoup à
Bel-Astre, car il disait vrai dans un langage plein d'humour et de
provocation ,mais dont la clair volonté avait échappée en partie
à Bel-Astre à cause de grande maladresse,car à l'époque où il
avait connu Masse-D'or ,comme il était d'origine russe,son
français n'était pas assez établit pour que Bel-Astre en saisisse
tous les aspects provocateurs.C'est pourquoi ,il jette en pâture au
lecteur cet hommage qu'un de ses siens amis lui a rendu le jour de sa
disparition.Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
MASSE
D'OR Anarchiste Vladimir Kotliarov – dit Tolsty où Masse-D'or
,est mort à Paris le 23.02 .2013.
Samedi, Février 23, artiste , acteur et éditeur Vladimir " Tolsty " Kotliarov est mort à Paris , âgé de 75 ans , il était un représentant bien connu de la vague de gauche des émigrés soviétiques .
Kotliarov est né à Moscou en 1937 , et est diplômé de la faculté historique de l'Université d’État de Moscou ,il a obtenu un diplôme en histoire de l'art .
Il a servi dans l'aviation , et en 1958, il a survécu de justesse au crash d'un bombardier nucléaire qui s'est produit alors qu'il venait juste d'être rayé de la liste des techniciens qui devait embarquer à son bords . L'artiste , qui a adopté alias Tolsty ( "Fat " ) Fat Man (« homme obèse » en français) était le nom de code de la bombe A qui fut larguée sur Nagasaki au Japon le 9 août 1945 par l'armée américaine. C'est la deuxième et dernière bombe utilisée de manière offensive. Tolsty, se souviendra plus tard de l'expérience du crash et de la bombe ,quand il a utilisé des plaques X -Ray dans son travail lorsqu'il était ingénieur en électronique . En Union soviétique, il a travaillé comme ingénieur en électronique , comme restaurateur comme animateur radio, puis comme restaurateur d'art .
En 1979, Vladimir a quitté l'URSS et s'installe à Paris . Au début, il vivait dans la misère et gagnait sa vie à laver la vaisselle . Cependant, étant un avant-gardiste radical , Tolsty méprisait la cupidité bourgeoise , et n'avait pas honte de sa pauvreté . Bien au contraire , il tient à souligner son rejet de l'esprit du lucre , c'est d'ailleurs pourquoi en 1995, il a invente un nouveau type d'art : il commence à détruire des billets de banque en les intégrant à des collages; il colle l'ensemble avec des textes et des slogans politiques et philosophiques . En 1983,il se manifeste en tant que Performeur au sein du groupe d'artistes dadaïste contestataire qui sévit à Paris sous le nom D'Art-Cloche D'or car il se reconnaît dans ce groupe d'artistes squatters avant-gardistes révolutionnaire proche de ses idées.Peu de temps après il créé le groupe anarchiste russe noir Répartition des Terres et Liberté (Rus : Cherny Peredel Zemli ). Il a proposé lors d'une conférence Vivriste réalisée à Paris d'ajouter à la classique ritournelle «Liberté, égalité , Fraternité " à la Française d'ajouter à la formule " aide sociale mutuelle universelle ».
Plus tard il publie à Paris le magazine almanach Muleta , et plus tard, le journal Vecherniy Zvon ( Evening Bells ) , dans lequel il a souvent raillé explicitement le comportement des émigrés «De l'élite russe» .
Le divin Tolsty propageait activement l'anarchisme dans ses publications . Le 4ème volume entier de Muleta [ publié en 1986 ] a été consacrée entièrement à l'anarchisme .
En tant qu'acteur, il a joué dans des dizaines de films, dont Un Indien dans la Ville (1994 ) , La Reine Margot (1994 ) , et Ronin (1998 ) .
Sur sa lancée dans les années 80,il a crée le Vivrisme ,art de la contestation radicale,le vivrisme prônait aussi un ART-DE VIVRE ANTICONFORMISTE qui débordait toutes les situations de l'art Institutionnel. il critiquait vivement l'esprit arriviste et petit bourgeois des artistes de l’Ère post-moderne qui ne désire rien d'autre que se faire connaître et réussir.Il les appelaient les nouvelles pestilences de la démocratie moderne.
Samedi, Février 23, artiste , acteur et éditeur Vladimir " Tolsty " Kotliarov est mort à Paris , âgé de 75 ans , il était un représentant bien connu de la vague de gauche des émigrés soviétiques .
Kotliarov est né à Moscou en 1937 , et est diplômé de la faculté historique de l'Université d’État de Moscou ,il a obtenu un diplôme en histoire de l'art .
Il a servi dans l'aviation , et en 1958, il a survécu de justesse au crash d'un bombardier nucléaire qui s'est produit alors qu'il venait juste d'être rayé de la liste des techniciens qui devait embarquer à son bords . L'artiste , qui a adopté alias Tolsty ( "Fat " ) Fat Man (« homme obèse » en français) était le nom de code de la bombe A qui fut larguée sur Nagasaki au Japon le 9 août 1945 par l'armée américaine. C'est la deuxième et dernière bombe utilisée de manière offensive. Tolsty, se souviendra plus tard de l'expérience du crash et de la bombe ,quand il a utilisé des plaques X -Ray dans son travail lorsqu'il était ingénieur en électronique . En Union soviétique, il a travaillé comme ingénieur en électronique , comme restaurateur comme animateur radio, puis comme restaurateur d'art .
En 1979, Vladimir a quitté l'URSS et s'installe à Paris . Au début, il vivait dans la misère et gagnait sa vie à laver la vaisselle . Cependant, étant un avant-gardiste radical , Tolsty méprisait la cupidité bourgeoise , et n'avait pas honte de sa pauvreté . Bien au contraire , il tient à souligner son rejet de l'esprit du lucre , c'est d'ailleurs pourquoi en 1995, il a invente un nouveau type d'art : il commence à détruire des billets de banque en les intégrant à des collages; il colle l'ensemble avec des textes et des slogans politiques et philosophiques . En 1983,il se manifeste en tant que Performeur au sein du groupe d'artistes dadaïste contestataire qui sévit à Paris sous le nom D'Art-Cloche D'or car il se reconnaît dans ce groupe d'artistes squatters avant-gardistes révolutionnaire proche de ses idées.Peu de temps après il créé le groupe anarchiste russe noir Répartition des Terres et Liberté (Rus : Cherny Peredel Zemli ). Il a proposé lors d'une conférence Vivriste réalisée à Paris d'ajouter à la classique ritournelle «Liberté, égalité , Fraternité " à la Française d'ajouter à la formule " aide sociale mutuelle universelle ».
Plus tard il publie à Paris le magazine almanach Muleta , et plus tard, le journal Vecherniy Zvon ( Evening Bells ) , dans lequel il a souvent raillé explicitement le comportement des émigrés «De l'élite russe» .
Le divin Tolsty propageait activement l'anarchisme dans ses publications . Le 4ème volume entier de Muleta [ publié en 1986 ] a été consacrée entièrement à l'anarchisme .
En tant qu'acteur, il a joué dans des dizaines de films, dont Un Indien dans la Ville (1994 ) , La Reine Margot (1994 ) , et Ronin (1998 ) .
Sur sa lancée dans les années 80,il a crée le Vivrisme ,art de la contestation radicale,le vivrisme prônait aussi un ART-DE VIVRE ANTICONFORMISTE qui débordait toutes les situations de l'art Institutionnel. il critiquait vivement l'esprit arriviste et petit bourgeois des artistes de l’Ère post-moderne qui ne désire rien d'autre que se faire connaître et réussir.Il les appelaient les nouvelles pestilences de la démocratie moderne.
TRANSFORMATION
DE BEL ASTRE.
Nous
ne reviendrons que brièvement sur cette céleste nuit d'avril
1983,appelé Festival international de performance par les membres du
céleste squat de la cloche-d'or ,nous y reviendrons juste pour
montrer la transformation qui s'est produit dans l'esprit de
Bel-Astre à cause du titre qu'il prît pour nommer sa performance
.Il l'appela chose singulière connaissant son passé de poète
obsédé par les mystères anciens -Hommage tardif à un Grand fauve
bleu de l'art moderne. Grand-Fauve -Bleu était poète et peintre de
la modernité ,pourquoi Bel-Astre tout à coup virait il ainsi du
côté de l'extrême modernité.A vrai dire s'il nous en faut donner
raison,nous donnerons la plus courte .A ce moment de sa vertigineuse
existence notons le, Bel-Astre avait déjà cessé d'errer, il avait
cessé d'errer comme si il était perdu.Il marchait à présent d'un
pas ferme sur les traces de la nouvelle poésie moderne, il marchait
d'un pas plus ferme que dans les années passées .Il n'oubliait pas
Magie,ni Désir,ni Art-Sacré ,il était toujours persuadé d'être
un poète qui voulait comme hier,il n'y a pas si longtemps :-
Reconvertir
l'âme ennuyeuse de l'homme des temps modernes en une âme
magistrale semblable à celle de l'homme des temps immémoriaux-.
Souvenons nous aussi que la Seine lui avait dit d'un air triste,
alors qu'il s'entretenait avec elle au début de son arrivée sur
Paname ,que c'était chose difficile à réaliser, que l'homme des
temps modernes était devenu allergique aux symboliques magiques qui
président aux mystères sacrés de l'existence ; toutefois, elle
lui avait indiqué le cours du chemin INITIATIQUE qu'il devrais
parcourir s'il voulait y arriver.
Il
devrait avait t'elle dit : Trouver les FAUVES qui l'aideraient à
ouvrir les portes du grand poème qu'il désirait sculpter au cœur
d'une nouvelle capitale semblable en tous points, à celle qu'était
Paris au temps bénis ou les poètes inspirés l'habitaient .C'est
pourquoi, ne parlant qu'une seule langue, celle des premiers
aborigènes, il avait décidé de rentrer dans Paname armé d'un long
couteau, car pensait-il, c'est avec cette arme que je vais couper les
lianes qui retiennent prisonnières les formes sculptées sur le
fronton des cathédrales. Une fois libérées ces formes tous ce
qu'il avait de plus authentique dans cette ancienne capitale
reviendrait à lui pour hurler sa passion, car tout ce qu'il y
avait de plus authentique dans cette ville était tenu en disgrâce
depuis qu'on avait pris soin de lui enlever son cœur en suspendant
dans ses musées aseptisés les reliques des saints poètes AUX
COEURS ARDENTS qui avaient veillé sur elle.
Bel-Astre
n'oubliait pas la ferveur de l'être rebelle qui avait occupé son
esprit et campé dans ses rêves il n'oubliait pas la liturgie sacré
des poètes antiques et des aborigène,mais son cœur avait grandit
et il voyait aussi le monde tel qu'il était,il voyait le char
céleste de la nouvelle poésie moderne, s'élever au dessus des
sphères,il roulait au même rythme que le char furieux de l' art
-moderne celui là même qui avait engendré une toute nouvelle
vision de la beauté terrestre au XIX et XX éme siècle. Les deux
chars étaient liés,Bel-Astre ne pouvait l'ignorer.Ignorer que ces
deux chars roulaient côte à côte sût été être niais stupide et
bougrement mal voyant.Les flammes qu'avaient répandu les visions
hallucinatoires et mystiques que son esprit produisait ,ne
l'empêchaient pas d'être lucide .
Malgré ses songes et ses troubles,malgré les inventions fabuleuses
et chimériques de son esprit malgré ses rêves éperdu de poésie
,Bel-Astre restait au côté de celui qu'il appelait – rester les
pieds sur terre- Il ne voulait pas se faire entièrement dévoré par
Folie ,car il voyait bien que Folie comme son ancien maître Mystère
pouvaient l'un et l'autre l'endauber et sans qu'il s'en aperçoive le
mener aux centre des enfers . Bel-Astre
était habitué aux caprices de son imagination ,il ne cessait
instinctivement en artiste d'aimer ses chimères ,ensuite déçus par
ses étreintes avec elles ,il retombait dans les tourmentes de
l'amant insatisfait du sort qui lui est fait, il se réveillait l'âme
en peine car l'amante qu'il voyait belle et nue sur sa couche la
veille au soir,il la voyait tout défraîchie sur le matin .Quand
il se réveillait de ses songes et des coups que lui portait sa
brusque inspiration, il revenait à la raison,et la raison
l'entraînait vers la pente qui rassure.La pente de Grand -Art
moderne était de celle qui rassure,car elle rendait à Bel-Astre une
dimension sublime et naturelle à sa manière foncièrement rebelle
et excentrique de contempler son image dans le miroir de la
réalité.C'est pourquoi Bel-Astre gardait toujours présent à
l'esprit que son grand œuvre poétique ne pouvait s'accomplir qu'à
travers celui qu'on appelle Grand-Art-Moderne et les Fauves qui
l'aideraient à réaliser cette folie poétique seraient semblable à
lui , aussi soumis à lui que rebel à son image.C'était le cas de
Beau-Christ le grand fauve révolté et celui de Splendeur le grand
fauve rationnel.
Lorsque
Bel-Astre se décida à réaliser une performance en hommage à celui
qui était connu sous le nom de Grand-Fauve bleu dans le milieu de
l'art moderne,ce n'était pas hasard.Bel-Astre connaissait la
dimension hyper-poétique du travail de Grand fauve bleu,il
connaissait aussi les artistes qui faisaient partie de la même
mouvance que lui,on les appelaient les nouveaux réalistes,façon de
signifier qu'ils avaient une nouvelle manière de poser leur regard
sur le monde quotidien.Ceux qu'ils connaissaient travaillaient la
récup,et faisaient péter la couleur,Bel-Astre se sentait proche
d'eux ,comme de tous ceux qui prenaient comme référence les fauves
,même si leur version fauve de la réalité s'éloignait souvent de
la sienne qu'il concevait plus ardemment primitive.En même temps le
côté absolument moderne de leurs travaux les lui faisaient aimer
encore plus ardemment,car ils étaient en phase avec le monde
présent,et Bel-Astre ne concevait pas qu'on puisse faire abstraction
du monde présent,même si lui même avait parfois tendance,à le
fuir à vouloir lui échapper où à le mystifier,car Bel-Astre était
un de ces fous qui voyageait toujours au delà de tous ce qui était
sous le contrôle de la raison,il pensait toujours qu'une grande
force mystique invisible commandait à tout l'univers et qu'elle
pouvait s’exercer en contrepoint de la réalité présente.C'était
par le même jeu poétique issu des forces invisible que Grand
fauve bleu avait inscrit son Bleu immatériel dans l'histoire de
l'art ,c'est pourquoi Bel-Astre l'aimait comme un frère de combat
.Et lorsqu'il réalisa dans le céleste squat son hommage à Grand
fauve bleu une nuit de mars 1983,c'était pour perpétuer une sorte
de rite ; Bel-Astre prolongeait la poétique du bleu immatériel
inaugurée par son hyper-Grand-Frère ,il l'embrassait dans
l'action ,d'un baiser fauve couvert de givre et de rosée ,car cela
se passait au début du printemps . Il y avait un côté dérisoire
et marginal dans l'intervention de Bel-Astre,car il l'avait conçut
pour un public radical aux goût sans enflures.Bel Astre- avait
revêtu une chemise blanche aussi blanche que les chemises
amidonnées de Grand fauve bleu lorsqu'il réalisait ses célestes
performances sauf que la sienne était une chemise qu'il avait prît
dans sa penderie qui était défaillante ,il avait revêtu une
veste noire pour faire chic ,elle était presque aussi luisante que
le smoking de Grand fauve bleu sauf que la sienne avait été
achetée dans une friperie , de même pour sa cravate et son pantalon
blanc ,mais tout ça ,c'était dans l'ordre des choses, dans l'ordre
des choses du squat qui dessinait un lieu d'intelligence sociétale
tout nouveau c'est à dire adapté à ses moyens. Les interventions
de Grand -Fauve -Bleu se déroulaient en présence du gratin de la
bourgeoisie parisienne,l'intervention de Bel-Astre se déroulait au
milieu d'un public composé d'un fragment de la société underground
anarchisante du début des années 80 ,il y avait comme spectateur
ce soir là des artistes exilés des clochards célestes,des
intellectuels insoumis,des marchands d'art en mal de rêve,quelques
amantes en mal d'amour, c'était ce que le sublime squat offrait en
guise de public aux abonnés des Festivals de la Cloche D'or
,l'Art-Cloche- D'or.La toute nouvelle poésie moderne était en
marche dans ce lieu de j'en foutre et d'anarchie sublime , personne
ne la voyait venir personne ni croyait ,seuls quelques initiés et
des obstinés qui lançaient des flammes et des pétards pour qu'on
l'entende et qu'on la voit . La France était encore sous le choc
,porté par la grande et céleste vague aux couleurs de la rose,elle
avait jaillit sur le ciel des français l'année 81 et débordait
comme jamais elle remplissait à présent les caves et les
appartements de la vieille république , les nouvelles classes
dirigeantes avaient la gueule polie des soixante-huitards qui ont
réussis on ne savait plus qui était les riches et qui étaient les
pauvres ;la vague avait bouleversé un instant les foules et jeté
dans leurs âmes un soupçon d'espoir et de vengeance, car on avait
changé pour quelques temps les marques du savoir et de la propriété
.Les nouveaux dirigeant jetaient du caviar en tranche dans la mare
des classes opprimées avec l'espoir de tout ravir à l'ancien
monde,mais la divine réalité rattrapait leur désir d'utopie ,la
folle nécessité poussait au cul les décideurs tout rose qu'ils
fussent .Alors leur chantre le divin maître Grand fauve ardent prît
la posture nonchalante du semeur pour répandre sur la France la
nouvelle économie libérale aux couleurs de la rose ,et on ne savait
plus déjà sur quelle tête on marchait la rose ou la bleu,mais on
était heureux de regarder le monde qui effaçait les anciennes
traces de ceux qui avaient longtemps durant asservis la France à
leurs idées petite petites bourgeoises ,mesquines et profondément
élitaires.Grand fauve ardent ,qui avait limé ses dents de
fauve,s'employait à devenir le nouvel émissaire de la Politique
moderne,il réussissait car il était d'une fort grande habileté et
les français l'admiraient ils avaient admiré par le passé rois
princes et évêques, chose étrange ,depuis qu'on avait coupé la
tête à Capet les français ces inconstants ne rêvaient que d
'en avoir d'autre qui leurs ressemblent,c'est pourquoi sans doute
ils admiraient aussi bellement le Grand chef du camp de la rose et
toute sa multitude de sbires .Pendant ce temps dans le céleste squat
de la rose d'or celui d'Art-Cloche ,dans ce lieu enfoui dans le
Paname de la sub-culture moderne ,la nouvelle poésie commençait
pas fondre sur nos têtes, elle avait pris son élan à la lueur de
la nuit magique immatérielle qui avait fondu sur le squat et si
j'en crois ma mémoire , à cet instant rien ne pouvait déjà plus
l'arrêter.
Perf
de Bel astre
CHAPITRE VI
________________________________________________________________
SUITE
.1983.1984.
Performance
de Beau-Christ dans Paris. Premiers poèmes vidéo poétique de
Bel-Astre. Splendeur travail à la galerie de Poète-Exilé.
Beauregard travail à la conciergerie,il écrit des histoires de
théières. Le groupe T°° fonde la revue intercontinentale et
l'Institut transmigrationiste.
Venus
des States trois amis qu'on appellent voyageurs célestes peintre et
metteur en scène débarquent dans le céleste squat.Exposition de
Raie-D'or les nomades ont toujours raison.Aventure sentimentale de
Splendeur avec douce Fleur.Bel-Astre visite l'expo Pollock. Ecrit à
Dubuffet. Rencontre avec Burrough. Découverte officielle du virus du
sida.
________________________________________________________________________________
INTERMEDE:
Le
monde tournait sa roue,en France les fonctionnaires d'état lançaient
l'art officiel qui était l'art conceptuel.Dans la rue les premiers
poètes du street -art tentaient de colorier les façades des
premières palissades de l'art-postmoderne,dans leur céleste squat
les compagnons d'Art-Cloche et ceux du groupe T°° les disciples de
la rose rose D'or, essayaient de faire débouler sur Paname la
nouvelle poétique moderne . Bel-Astre écrivait des manifestes
enflammées,Splendeur dessinait des ondes cosmiques , Beauregard
dessinait des théières et écrivait des contes pour enfants sur les
théières. Beau-Christ intervenait en cosmologiste dans Paname,il
avait peint un crucifie noir sur lequel était écorché un animal
noir,il dispersa 10.000 affiches dans la capitale pour faire
connaître l'être écorché qu'il était.
.Partageant
sa vie entre le céleste squat et sa vie à Paname dans un céleste
espace au loyer de 48,Bel-Astre caressait sa chatte en attendant de
retrouver l'âme sœur. Il travaillait à temps perdu dans une
compagnie pluridisciplinaire,et comme chauffeur livreur,quelques mois
dans l'année pour payer son loyer et assurer sa pitance.Il était un
disciple assidu des expositions d'art moderne,comme il logeait à
deux pas d'un céleste musée D'art moderne réalisé à base de
tuyaux de chaufferie il y était souvent fourré ,il allait admirer
ce qui restait des peintres de la grande époque de la moderne
modernité artistique.Il se promenait aussi à l'orangerie et passait
des heures à rêver devant les nymphéas du peintre qui connaissait
Clemenceau le céleste guerrier défenseur de la république,un
certain grand peintre qui s’appelait Monet .Il découvrît un
grand peintre américain soi-disant alcoolique et coprophage à
Beaubourg un certain J.Pollock et en tomba follement amoureux.Mais
pour se distraire,il dessinait surtout des oiseaux, il avait
abandonné pour un temps la compagnie d'Art-Sacré pour se jeter dans
l'étude des modernes.Il rencontre par hasard lors d'une errance dans
une céleste librairie du célestes Forum des Halles tout près de
chez lui,le célèbre écrivain underground Américain,William
Burrough, qui dédicacait ses ouvrages. Le grand écrivain
inderground que Bel-Astre admirait avait malencontreusement tué sa
femme un jour de défonce,en lui plaçant sur la tête une pomme
qu'il avait ratée. Bel-Astre eut avec lui une conversation
décousue,car l'anglais de Bel-Astre était foutrement mauvais. Le
céleste écrivain lui dédicaca un de ses livres et mit sa main sur
son épaule en lui disant une chose que Bel-Astre ne compris pas -
Come
suck me tonight I will be alone in the hotel Piasa!.
.Il écrit à J. Dubuffet le céleste peintre marchand de vin une
lettre pour le remercier des trente œuvres d'art-brut qu'il venait
de lui acheter,car son ami ..lui avait dit va vite le voir avant
qu'il disparaisse ,il aime collectionner les jeunes artistes
inclassables .Il fait la rencontre de Belle grande femme nue,qui
l'initie à l'art de la rêverie immobile,puis s'arrête quelque
temps de peindre pour se livrer à la médiation.
Splendeur
dans son atelier logement du céleste squat,dessine toujours des
formes géométriques,il a fait la rencontre d'une jeune canadienne
de passage qui s'appelle Douce-Fleur.Avec elle ,il vît une grande
histoire d'amour ,elle à à peine seize ans.Bel-Astre héberge dans
son espace durant quelques temps ,un jeune poète qui s'appelle
Forêt noire ,il peint des œuvres en noir et blanc sur du papier
agrafé sur les murs de sa chambre,il peint comme un sublime et
génial expressionniste Allemand.Pendant ce temps au squat céleste
des voyageurs venus des states,ont débarqués,ils sont tous amoureux
du théâtre,ils logent dans les derniers étages du squat
céleste.Les choses du monde ne varient pas elles dessinent un
cortège de misères,
où
de réussites en France on découvre le Sida,le chômage de masse
s'amplifie,on lance Ariane le céleste satellite Européen de
communication,on assiste étonné à la marche des célestes beurs,on
apprend la mort du célébrissime chanteur Corse Rossi,et à celle
du comiquissime et céleste gendarme Funés ,les vignettes sur le
tabac et les alcools augmentent,on installe sur la France un plan de
rigueur,on apprend avec stupeur qu'un attentat monté par le foutre
et céleszte révolutionnaire vénézuélien un certain Quart-D'os à
fait cinq morts dans le TGV ,Paris Marseille et on apprends bien
d'autres choses encore,que Bel-Astre et ses amis du Squat céleste
avaient peut être en tête au moment ou ils peignaient ,rêvaient où
marchaient dans les rues de la céleste capitale reine de toutes les
capitales beauté resplendissante ,elle irradiait de tous ses
feux,amante inquiète et troublante,elle caressait avec ses pieds le
grand mystère de la nouvelle poésie ,la belle l'invisible et
invincible poésie moderne,celle que les nouveaux divins poètes ,
allaient mettre à jour au milieu de la sublime indifférence des
aimables parisiens qui avaient essentiellement à se plaindre à
cette date du céleste décret daté de mars 1983 accordant de
nouveaux égards ,aux citoyens fonctionnaires déjà bardés de
privilèges .
DECRET Décret n°83-588 du 1 juillet 1983 instituant une allocation spéciale en faveur de certains célestes fonctionnaires et célestes agents de l’État des célestes établissements publics en service à l'intérieur de la zone de compétence de l'autorité organisatrice des transports parisiens qui, en raison de l'importance de leur céleste handicap, ne peuvent utiliser les célébrismes transports en commun.
Version consolidée au 01 mars 1983
DECRET Décret n°83-588 du 1 juillet 1983 instituant une allocation spéciale en faveur de certains célestes fonctionnaires et célestes agents de l’État des célestes établissements publics en service à l'intérieur de la zone de compétence de l'autorité organisatrice des transports parisiens qui, en raison de l'importance de leur céleste handicap, ne peuvent utiliser les célébrismes transports en commun.
Version consolidée au 01 mars 1983
Les
divins socialistes qui gouvernaient la France ,se transformaient
doucement en boutiquiers ,ils dispensaient leurs faveurs à des
citoyens de plus en plus lassé des promesses de renouveau faites par
tous les nouveaux vainqueurs des élections présidentielles . Les
célestes citoyens français restaient quand à eux toujours les
même, toujours d'esprit frondeurs toujours de célestes râleurs.
DIVINE
BEAUTE POST-MODERNE .
Bel-Astre
l'avait rencontrée,un soir d'errance dans Paris dans le forum des
halles,elle errait à la manière d'une ombre; elle était
prisonnière de son charme qui était fort ,mais qui dissimulait une
excessive langueur . On aurait pu croire à la voir au premier
regard qu'elle était une déesse de l'antiquité,qui s'était
échappé d'un songe en provenance du lointain.Mais elle était bien
réelle,et Bel-Astre habitué ausx songes,reconnu immédiatement
lorsqu'il la vît ,la douceur et la fragilité d'une femme qui
s'était perdue dans les méandres de son moi.Cette langueur elle la
dissimulait sous des airs de grande fierté,qui lui allaient fort
bien,car elle était d'un milieu fort aisé.Pourtant après avoir
erré quelques temps avec elle,surtout après la tombée de la nuit,
car elle ne sortait que la nuit,il finit par comprendre que ses
errances sans but avait un sens, car elle lui montrait une face du
monde,qu'il n'avait pas pris le temps de réaliser.Elle pratiquait
l'art de la rêverie et elle le pratiquait avec une délicatesse
extrême.Il passa avec elle des nuits entières à errer dans Paname
,elle se mettait à imaginer,avec un air de reine et avec une grande
subtilité ,ce que le monde ordinaire pouvait contenir de beauté
cachées surnaturelles et elles les lui montrait .Plus d'une fois
,elle lui fît penser à Désir,car elle avait quelques ressemblances
avec elle,mais cela s'arrêtait là.Car il y avait chez elle une
absence d'érotisme qui rendait froid celui qui l'approchait .Elle
possédait pourtant un corps blanc merveilleux qui pouvait
l’apparenter aux mannequins,qu'on aperçoit sur la couverture des
grands magasines.Elle lui dévoila plusieurs fois son corps ,mais
elle ne lui permis qu'une seule fois de le toucher. Elle était
obsédé par une sorte de terreur ,elle croyait que son corps si on
le touchait allait se flétrir trop rapidement,elle tenait à le
tenir vierge de toutes souillures,elle était obsédé entièrement
par l'image de sa beauté.Bel-Astre qui l'amenait chez lui au milieu
de la nuit n'allumait jamais les lumières à sa demande lorsqu'elle
venait,car elle voulait qu'il voit son corps uniquement à travers le
reflet des lumières de la nuit.Il l'affublait en secret du beau nom
de DIVINE BEAUTE POST-MODERNE Il ne firent l'amour qu'une seule
fois,c'était une nuit où,ils avaient marché plus que
d'habitude,elle s'était déshabillé en rentrant et lui avait
demandé s'il voulait bien s'asseoir dans la pénombre pour observer
son corps à demi dans la nuit.Elle s'allongea sur le lit et
Bel-Astre s'assit sur une chaise pour la regarder.Elle lui dit de
fixer son regard sur son grand corps blanc,et d'écouter battre son
cœur. Au début Bel-Astre ne l'entendait pas ,car il est difficile
d'entendre battre un cœur de si haut,il ne voyait que son grand
corps blanc qui semblait s'allumer d'une lumière jaune éclatante au
fur et à mesure qu'il fixait son attention sur les battements du
cœur .Au bout d'une heure ,il commença par voir son corps blanc
lumineux s'allumer d'une flamme bleu vacillante qui parcourait toute
la pièce,il perçu alors un son de cymbale qui percuta l'intérieur
de son crâne ,et il entendit une voix qui disait:- Allonges toi
près de moi!-Viens Allonges toi près de moi!-Bel-Astre s'allongea
près du corps et il senti bientôt qu'une force puissante
l'aspirait,Belle Grande Femme Nue dont il ne voyait plus le corps
s'était transformée en DESIR et il voyait a travers le fil de sa
respiration luire l'image de son amante .-Aime moi!Aime moi s'il te
plaît!-Lui disait elle. Ils firent l'amour lentement comme dans un
rêve.Sur le matin celle qu'il appelait Belle grande femme nue où
plus secrétement -Divine beauté Post-moderne était partie, il ne
la revît jamais .Il se dit que cette nuit sans doute DESIR l'avait
rejoins ,mais il doutait, il ne savait plus si c'était bien DESIR,où
bien la rêverie immobile engendrée par celle qu'il appelait Belle
grande femme nue qui avait provoquée cette très mystérieuse union.
_______________________________________________________________
CHAPITRE
VII
- LA NOUVELLE POESIE MODERNE.1984. Explication entre Beau-Christ et Bel-Astre.La peinture devient pour Bel-Astre une nouvelle raison d'être au même titre que la poésie .Sur ce qui lie en profondeur Splendeur ,Beau-Christ et Bel-Astre .
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Splendeur,Beau
Christ et Bel-Astre se sont liés d'amitié pour faire connaître le
céleste squat de la Cloche-D'or .Au début Beau-Christ avait du mal
d'accepter la présence de Bel-Astre.Il lui contestait peut être sa
place,car Bel-Astre était venu après lui sur la céleste base
.Bel-Astre qui n'avait pas froid aux yeux, demanda un Matin à
Beau-Christ ,ce qu'il cachait dans la le fond de son âme.Il le prît
de face par surprise. Beau-Christ ne sût pas quoi lui répondre ,il
était sans doute surpris de cette irruption . Bel-Astre le regarda
droit dans les yeux lui dit:-Que cherches tu Beau Christ ,c'est la
guerre que tu veux ,si c'est la guerre,elle nous desservira tous.Je
n'ai pas peur de faire la guerre quand elle est nécessaire,mais je
ne la fait pas avec mes amis.Je suis ici pour les mêmes raisons que
toi. Si tu penses que nous avons des raisons de nous faire la guerre
dis les moi sinon ne perdons pas de temps à des
embrouilles!-.Beau-Christ ne sût quoi répondre,il murmura
simplement en baissant es yeux -. Il n'y a pas de problèmes!-Et
l'affaire fût réglée. Bel-Astre se demanda pourquoi,Beau-Christ
avait voulu l'éliminer de la céleste base,il crût comprendre que
Beau -Christ avait peur de la relation très amicale qu'il
entretenait avec Raie D'or il avait surtout peur de la relation
amicale qu'il entretenait avec Splendeur ;il voyait peut être
Bel-Astre comme un concurrent qui pouvait faire de l'ombre à ses
desseins qui étaient encore assez mystérieux, et qui consistaient
pour l'instant en une sorte d'influence immédiate ,qui était celle
qu'il avait sur la céleste base d'or . Mais lorsqu'il se mît à
réfléchir il s'aperçut que ne pouvant se soustraire à l'influence
de Bel-Astre sur l'espace vu qu'il avait l'intention de s'y donner ,
il devait faire avec celle là ,d'ailleurs leurs desseins n'étaient
peut être pas si éloignés. Certe Bel-Astre et lui n'avaient pas
du tout la même approche et la même sensibilité ,leurs conception
du monde était pour partie assez radicalement différente,mais un
point commun les réunissaient;tous deux avaient envie de construire
une histoire héroïque et pourquoi pas d'inscrire leur nom dans
l'histoire de l'art souterrain du siècle finissant.C'était pure
mégalomanie et pure folie, ils savaient que ce dessein aurait du mal
de se réaliser dans un bouge aussi affreux que celui sur lequel ils
vivaient ,car la base de l 'Art-Cloche D'or n'était rien moins
encore à cette époque qu'un tas de merde fumeux .Ils allaient
devoir ramer et sans nul doute pratiquer l'imposition des mains et
l'art de la magie,pour en faire un lieux susceptible d'accueillir ,ce
que Bel-Astre appelait La Nouvelle Poésie Moderne et ce que Beau
Christ appelait lui l'Art de la Provocation moderne.Il devaient l'un
et l'autre souquer ferme ,s'ils voulaient que le Squat céleste
devienne un vrai lieu d'avant-garde, une référence pour le futur .
Ce dessein qui leur trottait dans la tête ,celui de rentrer dans la
gloire de l'art, c'était comme la plupart des artistes
inconsciemment qu'ils y pensaient. Mais le fait que Bel-Astre ait
formulé avec Beau-Christ ses intentions cachées,leur permit à tous
deux d'éliminer pour chacun son amour propre et de le mettre à
contribution en vue d'une ascension commune qui n'était qu'à demi
formulée au départ et qui prît plus de consistance dans leur tête
au fur et à mesure qu'ils apprenaient à mieux se connaître.Ils
étaient tous les deux persuadé d'être des héros qui œuvraient
dans les souterrains de l'époque Post-Moderne.
Pour
Bel-Astre son ambition purement idéaliste de faire de ce lieu un
lieu de magie poétique moderne ,il la tenait de ses folies
Transmigrationistes et des enseignements secrets que son maître
Mystére lui avait transmit .Son ambition avec les membres de la Rose
D'or,était de lancer un nouveau mouvement artistique futuriste ,et
de créer une révolution poètique post-moderne .Partagé entre ses
ambitions poétique transcendentales,son désir de changer la vie ,et
son désir d'être efficient artistiquement ,il oscillait souvent.Car
Bel-Astre qui avait des sentiments poètiques à revendre et une idée
supérieure de l'Art transmise par Mystére ,ne voulait pas obtenir
la gloire à tout prix. L'idée de marchander et de tout faire pour
faire valoir son art ne lui venait pas à l'esprit. Dailleurs il
savait que tout restait à faire .Il était seulement au début de
son périple poètique , l'idée de devenir un héros artistique ne
lui déplaisait pas ,mais l'idée d'accéder à une gloire
instantanée dans la société des Images lui répugnait,car il
connaissait les faux semblants et les pièges que réservait la
société des images.C'était son idée radicale de l'art qui
l'emportait lorsqu'il pensait à la consécration,pour lui,le geste
poétique de l'artiste devait aboutir à l'apothéose,mais seulement
après qu'il ait traversé moultes épreuves. La beauté de l'art
résidait dans son dépassement.Il pensait que l'artiste était une
sorte d'explorateur,un poète insoumis,qui devait résister aux
sirènes de la réussite,tant qu'il n'avait pas démontré la beauté
nouvelle radicale et bouleversante de son art .Cette beauté reculait
toujours ,lorsqu'il pensait l'avoir atteint,il la voyait
disparaître,elle lui échappait continuellement,c'est pourquoi,il
était plongé dans une totale incertitude quand au devenir
.Beau-Christ avait quand à lui les mêmes incertitudes,elles lui
venaient du sens radical qu'il projetait sur l'art,l'art pour lui
devait provoquer d'une façon violente,c'est pourquoi Beau-Christ
travaillait la laideur,pensant que son art finirait un jour par
atteindre son but c'est pourquoi il travaillait la laideur d'une
manière méthodique presque artisanale.Mais de même que Bel-Astre
voyait la beauté radicale lui échapper,de même Beau-Christ voyait
l'idée qu'il avait de la laideur radicale reculer; à chaque fois
qu'il essayait de s'en saisir toujours elle s'éloignait.C'était par
leur sentiments extrêmes et contradictoires sur la beauté qu'ils se
rapprochaient.
Splendeur
leur ami était encore d'une autre constitution.Rien ne semblait
pouvoir l'arrêter techniquement,il possédait une maîtrise radicale
des techniques artistiques .Formé à l'école traditionnelle de
l'art,il possédait un éventail de possibilités supérieur.Il
était si obsédé par la perfection qu'il donnait continuellement
l'impression de vivre sur une autre planète. Il ne vivait que pour
la peinture,pour lui elle se confondait avec une sorte d'essence qui
ne devait mener qu'à l' absolu.Chaque artiste évolue avec une sorte
d'aura qu'il traîne derrière lui .Les deux fauves que Bel-Astre
avait rêve de rencontrer ,il ne les avaient pas choisi,ils s'étaient
imposé à lui en traînant avec eux leurs grande aura couleur D'or
et D'azur .Au départ plus poète que peintre,Bel-Astre avait choisi
de rentrer dans le grand monde de la peinture en se pliant à ses
terribles exigences,au fur et à mesure qu'il prenait conscience des
immensités infinies qu'elle contenait,il devenait plus humble,mais
aussi plus intrépide. Il avait l'impression qu'avec elle il était
devenu un autre lui même.Son désir poétique d'absolu, lui faisait
croire qu'un jour se lèverait la blancheur incandescente de l'astre
qu'il rêvait d'atteindre ,cet astre qui s'appelait LA NOUVELLE
POESIE MODERNE,il avait toujours l'ambition de l'atteindre,mais il
revêtait à présent une nouvelle dimension,c'était celle que
déployait la beauté du monde réinterprétée à travers le regard
du peintre.La sauvagerie de Bel-Astre poète devenait une sauvagerie
cultivée,une sauvagerie intellectuelle,car la peinture donnait à
son idée de la poésie une dimension sublime entièrement neuve .
CHAPITRE
VIII
______________________________________________________________
Beau
-Christ ,Splendeur et Bel-Astre
commencent
par faire connaître le nom d' Art-cloche qu'ils appellent en privé
Squat Maternel Rose -D'or. Ils utilisent la main cosmique de
Splendeur comme symbole de la NPM.Sur les conseil de Beau-Rêve ,ils
donnent au nom de leur céleste squat le beau nom de Flamme D'or
Bateau Lavoir des Temps Modernes, nom qu'ils empruntent au céleste
Bateau Lavoir du commencement de l'épopée de
L'Art-Moderne.Accompagné par le groupe T°° les disciples de la
rose et de Grande Utopie .Ils collent dans Paname la grande et belle
main cosmique de Splendeur ils sont accompagné de Désir et
Sublime..Exposition de Crinière D'or,clash avec Timballe D'or.Combat
de Bel-Astre avec Crinière d'Or (celui qui lance ses sabots) à
cause de sans foi ni loi qu'on appelle aussi Timballe D'or.
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Beau-Christ
Splendeur et Bel-Astre qui avaient décidé de s'unir pour faire
connaître leur céleste base ,se mirent à inventer des concepts
pour faire reconnaître la dimension artistique de leur
activités.Grand poète d'or qui tenait une galerie rue du Maine à
Paris ,suggéra à Splendeur de mettre en avant la main cosmique
qu'il avait crée pour une exposition de ses travaux dans sa
galerie.Il avait décidé de soutenir la céleste base,car c'était
un poète et un homme d'affaire.Il avait pris sous son aile
Splendeur,et lui donnait des moyens pour pouvoir créer avec de
moindres soucis d'argent.Il proposa à Splendeur de diffuser sa main
sous forme d'affiche pour faire connaître le nom céleste
d'Art-Cloche ; c'est pourquoi,on vît fleurir dans les rues de Paname
vers le milieu de l'année 1983,une grande cohorte d'affiches qui
montrait la main cosmique de Splendeur accolé au nom d'Art-Cloche et
associé au groupe T°°,car cette main servait aussi au groupe de la
Rose divine pour faire connaître ses visions cosmique de l'art,c'est
pourquoi ceux qui voyaient ces affiches dans Paname ,apercevaient
toujours dans leur sillage deux formes brillantes qui se déplaçaient
sur les murs où elle étaient fixées,ils ne pouvaient pas voir au
milieu de ces blanches lumières les deux anges blancs aux ailes d'or
qui leur montrait du doigt la splendide main cosmique car ils
n'avaient pas comme Bel-Astre le don de la voyance, l'un de ces anges
avait le visage de Désir l'autre celui de Sublime, c'est pourquoi
seul Bel-Astre pouvait les voir, car il était le seul à les
connaître .Bel-Astre qui avait décidé de mettre en branle une
théorie pour le futur mouvement des squats célestes en discutait
souvent la nuit avec Beaux Rêve,cet être imaginaire avec qui il
passait une grande partie de son temps.Beaux -Rêve après de
nombreuses discutions proposa à Bel-Astre d'associer le nom du squat
céleste à celui du célèbre bateau-lavoir,car il pensait que
c'était une génial façon de récupérer l'histoire de l'art et de
faire rêver les jeunes poètes urbains à une nouvelle manière de
faire de l'art.Surtout il voulait créer un déplacement .Le squat
céleste véhiculait dans les médias une très mauvaise image,il
voulait contourner cette malédiction pour la retourner à leur
profit.C'est pourquoi il proposa d'adopter ce slogan “-Art -Cloche
D'or; Bateau Lavoir céleste des temps modernes”. Le slogan fût
adopté .A cette époque les trois fauves prirent en même temps
pour résolution de monter une fabrique de faux, sur la céleste
base,car l'art-du faux convenait assez bien à l'esprit contestataire
qu'ils voulaient mettre en branle ;ils voyaient là un moyen avant
tout avant-gardiste de faire résonner la céleste base et de
récupérer ce qu'ils appelaient les restes du céleste
Art-Moderne.Le céleste Bateau Lavoir Art-Cloche D'or un divin lieu
squatté ouvrait une nouvelle ère , la céleste Ere Post-Moderne,
Ere de la nouvelle poésie moderne,cette dernière pouvait tout
changer ,car les artistes de la nouvelle poésie avait tracé un
trait sur l'ancien monde . L'art du faux leur apparaissait comme une
céleste apparition , c'était concomitamment dans leur esprit ,une
céleste technique d'emboutissage et de recyclage et une forme de
transmutation poétique ,une sorte de grand pied de nez fait à un
art devenu trop sérieux l'ancien art-moderne et à une poésie
devenue constipée,car devenue ,celle l'art d'état officiel.Cette
manière de voir convenait assez bien à Beau Christ qui aimait la
provocation,elle convenait aussi à Bel-Astre qui avait déjà
proposé des formules de détournement et d'emboutissage similaires
aux membres de la rose D'or,sous formes de lettres fictives envoyées
à leur Institut qui n'était lui même rien d'autre qu'une pure
fiction artistique .Quand à Splendeur il n'y trouvait rien à
redire,sa main cosmique qui était mise en avant ,lui donnait un
avantage qu'il ne tenait pas à perdre en contestant les méthodes
aventureuses de ses amis; Splendeur était un génie qui ne croyait
qu'à l’efficacité il pouvait se passer de toute idéologie,sauf
celle qui était principalement lié à ses convictions sur l'art
qu'il avait grande .Cette manière de mettre en musique les décisions
portant sur la stratégie artistique du Squat maternel de
L'Art-Cloche D'or ,se répétera souvent. Les décisions étaient
prises par ceux que Beau-Corps lorsqu'elle apparaîtra quelque temps
plus tard appellera les Monstres du Triumvirat ,c'est à dire les
trois fauves ,Beau-Christ ,Splendeur et Bel-Astre . Elle les
appellera ainsi par dérision mais aussi par dépits de ne pas faire
partie du groupe inspirateur de la Transe poètique de la céleste
base .Dans l'histoire qu'ils étaient en train de mettre en symphonie
, Beau-Christ Splendeur et Bel -Astre ,les trois célestes fauves,une
place privilégiée était réservée pour chacun sans
discrimination.Chaque nouveau fauve,se présentant dans la céleste
base,devenait inventeur de son propre destin.En se joignant aux trois
précurseurs , les nouveaux fauves rejoignaient l'idéal utopique du
Squat de la rose D'or .Le fonctionnement de la base céleste n'était
un mystère pour personne, c'était le Mythe de la Rose d'or qui
scellait la grandeur et la beauté du céleste squat .Ce mythe
n'appartenait à personne ,mais chacun pouvait s'en emparer pour le
faire luire et prospérer d'une façon poétique.Le céleste
Triumvirat avait crée un Triangle d'or qui permettait de tenir la
folie anarchisante des grands artistes de l'art cloche d'or dans un
triangle dont chaque pointe représentait une force,que les trois
fauves tenaient dans leur main.Seuls ils ne pouvaient rien
,assemblés,ils constituaient une force difficile à abattre.Le mythe
de la Cloche D'or tenait dans ce triangle,sans lui il n'aurait pas
pu exister d'une façon aussi resplendissante.
Dans
le céleste Bateau Lavoir des temps moderne,Crinière D'or qui
exposait régulièrement ses tableaux,ne voulait pas s'accoler avec
les membres de la divine Cloche D'or.Il ne voulait pas voir son nom
accolé à celui D'art-Cloche , il ne croyait pas y voir une bannière
assez majestueuse pour faire résonner et resplendir son art,qu'il
croyait supérieur ,il était trop orgueilleux et trop individualiste
comme souvent le sont la plupart des artistes,pour vouloir
s'associer à ce mouvement naissant qu'il rejetait de toute son âme
qu'il avait grande et pleine d'allant.Il était grand artiste,mais ne
voulait pas se commettre avec les fauves qui commençaient par
engendrer un mouvement qu'il ne trouvait pas à son goût.Il exposait
toute à sa mesure qui était grande ses toiles sauvages et
lumineuses,pleines de collages et de symboles modernes dans les
vastes salle du squat céleste.Il ne voulait l'espace qu'à lui,pour
le temps où il exposait ,il défendait ses œuvres avec grande
fougue et majesté,il était le roi dans son domaine étant lui
même un fauve,il voulait montrer à tous ceux qui habitaient le
squat céleste qu'il était le maître sur ses terres.Dans le même
temps Timbale D'or qui avait été adopté par les habitants du
céleste squat,commençait par y jeter ses feux.Il avait jeté son
dévolu sur tous les espaces de la maison qui étaient accessibles à
ses chiasseux poèmes qu'il écrivait sur du papier toilette et
répandait dans tous les espaces à portée de sa main.Il avait pris
modèle sur son maître divin,le grand Poète D'or Altagor et sans
s'apercevoir qu'il semait le trouble dans le céleste lieu,il
répandait avec sons et cris stridents ses célestes et merdiques
poèmes .Il les répandit
jusque
dans le lieu magnifié où s’étalait majestueuse la grande
exposition de Crinière D'or.Ce dernier ne pouvant supporter la
violence anarchique de cette poésie déglinguée s'en prît
violemment au jeune poète anarchisant ,il déchira de colère ses
beaux poèmes merdiques et le poussa si fort au loin qu'il tomba les
quatre fer en l'air dans l'espace lumineux de la salle où il régnait
en roi.Bel-Astre qui assista à la scéne ne pût se retenir de
sauter sur Crinière D'or,pour l'empêcher de s'abattre davantage sur
le jeune Trimbale D'or.Ils se souvint alors du combat singulier qu'il
avait dût mener contre celui qui s'appelait Miracle,c'était à
l'époque où était il tombé amoureux de feux D'or. Il s'ensuivit
entre Crinière D'or et lui un combat au corps à corps qui dura un
temps éternel ,c'est à dire le temps que les forces des deux fauves
s'épuisent,ni l'un ni l'autre ne pouvant dominer l'autre,les deux
étant pour ainsi dire de la même force.Le squat de la cloche
d'or,qui contenait dissimulée en son sein une grande rose pâle plus
belle que l'aube,était peuplé de jeunes fauves qui tournaient
parfois autour de cette grande fleur de rêve,sans toutefois
toujours la voir ,car s'ils l'avaient aperçu,ils n'auraient pas
couru après les feux sauvages de leur orgueil avec une telle fougue
juvénile,ils se seraient arrêter un instant pour venir contempler
la rose et pour la saluer;mais il fallait comme c'est souvent dans la
nature que jeunesse se passe.
CHAPITRE
VIII
LA
NOUVELLE POESIE MODERNE.LES NOUVEAUX ARTISTES DE L'ART CLOCHE D'OR.
Venue
sur la base de Éternelle-jeunesse de Taureau D'or (Camargo) de
Folle Feu (Odie) de Beau corps accompagné de (Fedja Cheval de
rêve) Intrigue amoureuse entre feuille D'or (Nadia) et Beau
Christ.Bel-Astre fait la rencontre d'un céleste grand artiste.
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CHAPITRE
IX
LA
NOUVELLE POESIE MODERNE.LES NOUVEAUX ARTISTES DE (la cloche d'Or)
L'ART CLOCHE D'OR. SUITE.
Les
artistes de la céleste base organisent des délégations auprès
des autorités pour négocier leur droit de rester dans leur base
maternelle .Ils obtiennent l'appui de Beau -Cœur ,leur ami député
et celui de Jacques D'or pour rester sur la céleste base, tandis
que Jacques Maire de Paris les traitent de voleur.Ils obtiennent
l'appui des médias et obtiennent le droit de squatter la céleste
base,pour le temps où le feu des médias les protège de la vindicte
des chassieux politiques et des juges boiteux, quand aux mystérieux
propriétaires de la céleste base on ne savait qui c'était.
Bel-Astre fait la rencontre de Fleur-Noir,Splendeur sort avec Poudre
aux yeux bleus atelier de l'infini avec Vif Argent (caroline) .Après
une intrigue avec Feuille D'or Beau-Christ sort avec Beau Corps.
Appui de Beau-témoin un célèbre avocat qui accepte d'être payé
en œuvres d'Art. Performances de Fringues d'or (Hector)et Beau
Christ,Performance vidéographique de Bel Astre puis de (Barbanti
)Notes-D'or et Diana (Rêve D'or) . Installation de Belle-fauve
discrète sur le lieu (Hollandaise) et de grand artiste classique
(Bougrine)(Gallia) Belle flamme (D'or ) film la céleste base,Till
(3éme festival).Installations dans un espace sauvage;Passage de
belle Aube-D'or (Claude).Timbale D'or refait parler de lui.
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Entre
l'année 1983 et 1984,ont vît s'installer sur la céleste base toute
une nouvelle cohortes d'artistes attirés par les publicités qui
avaient été faite dans Paname ,où simplement mis au courant par le
bouche à oreille de l'existence de la céleste base.
Taureau
D'or était originaire du Chili,il était étudiant aux beaux Art de
Paris et il cherchait comme de nombreux artistes un espace où
pouvoir poser ses hardes artistiques,il avait de nombreux projets et
un beau talent,en plus d'être peintre il était sculpteur.Il y avait
une grande poésie dans ses figures.Il peignait et sculptait des
taureaux bleus,qu'il afflublait d'ailes , ce qui les rendaient
extrêment poètiques.Il était plutôt discret aimable et sans
façons ,il occupa ,quelques temps une chambre au troisiéme étage
de la maison ,puis s'installa plus tard dans un autre endroit du
squat car il aimait bouger.Au début l'espace de la céleste base
était assez vaste pour que personne ne se marche sur les pieds,puis
au fur et à mesure que les artistes rappliquaient,il fallu crée des
cloisons pour diviser les ateliers ,tant le lieu se rétrécisait.Peu
après le passage de Taureau D'or on vit paraître Eternelle
jeunesse.C'était un ami de Splendeur,il était photographe il était
originaire de Léningrad ,on ne savait quel âge il portait., il
paraissait toujours jeune fringuant élégant ,cétait un éternel
voyageur.Il restait quelques temps sur la céleste base,puis
disparaissait.Il disait qu'il revenait de grandes villes où ses
travaux psychédéliques étaient recherchés,c'était surtout des
villes situées en Allemagne ou en Hollande ,car il parlait Allemand
.Il se promenait toujours avec un très grand cartable noir qu'il
tenait à l'épaule,un béret noir,renversé en arrière sur la
tête,un foulard en soie coloré qu'il nouait à son cou,et un
costume bleu ou gris à fines raies blanches souvent déglingué ,sa
tenue qui était souvent la même ,le rendait facilement identifiable
.Il devint une figure emblématique des milieux undergrounds
parisiens durant plusieurs années,car Eternelle Jeunesse venait
encore se reposer dans les lieux squattés par les artistes de l'an
deux mille, à Paname c'est à dire presque vingt ans après
l'apparition de la céleste base de la Cloche-D'or la divine base
Art-Cloche .
Folle
D'or apparu bientôt sur la céleste base,on ne savait pas d'où
elle sortait.Nous l'apprîme par la suite car elle répandait à tout
va sa biographie écrite à la main dans laquelle était entrelacées
des figures hautement colorées dessinées à la main représentant
des délires ou des chimères .Ele était née à Istanbul d'une
famille juive Séfarade.
Elle a 7 ans lorsque sa mère se remarie avec un peintre miniaturiste
musulman qui l'initie à la peinture. Après la mort de son père,
elle ira vivre quelques temps en Israel dans des kibboutz .
Elle
menait une activité artistique délirante, elle avait un caractére
de feu. Elle dessinait
à
l'encre de Chine sur du papier mousseline, peignait avec des couleurs
chaudes qui lui rappellaient probablement la Turquie . Elle
s'identifiait à Lilith, la première Eve lumineuse qui était de
feu,elle aimait la magie rituelle des proues de pirogues
polynésiennes, des statuettes inuïtes ou des poupées hopis.
,rebelle et subversive elle était poursuivie par Folie et par
Art-Sacré qui en avait fait une des sienne .Sorciére moderne ,elle
pratiquait la divination et l'art de la transe,ses peintures
rituelles chargées d'onirisme fantastique avaient eut sur Bel-Astre
un effet percutant il s'était immédiatement reconnu dans leur
sainte folie.Il se promenait avec elle souvent durant la nuit , ils
marchaient ensemble dans les parcs désertés et dans les rues
désertes,Folle D'or lui racontait ses vies passées et lui récitait
des poèmes ,car elle était aussi poète sa fougue qui était forte
impressionnait Bel-Astre,mais il ne se laissa jamais totalement
séduire par elle ,car il n'aimait qu'une femme imaginaire qui avait
les apparences de celle qui s'appelait Désir.Folle D'or avait
beaucoup d'atouts,pour séduire Bel-Astre,mais elle n'avait pas les
attraits fulgurants de Désir.C'est pourquoi il ne pouvait l'aimer.Il
admirait en elle la puissante folie chamanique il la prenait pour son
égale du point vue des songes et de la voyance,elle était à
l'intérieur aussi rebelle et violente que lui. Elle
devint rapidement une figure de proue de la base mythique.Presque en
même temps surgit, Beau Corps,une autre grande future déesse de la
céleste base.Elle peignait de grandes figures sensuelles et colorées
aux tons chauds discrets et raffinés,elle avait vécu quatre ans à
Venise où elle a fait les Beaux Arts parce qu'elle étouffait à
Paris capitale de l’art bien avant sa naissance. Depuis sa plus
jeune enfance elle a toujours dessiné même dans les marges de ses
devoirs de maths.
A
Venise, elle a découvert au milieu des ors byzantins
l’expressionnisme abstrait, le pop art américains et les
performances le tout nimbé d’un certain lyrisme latin qui les
rendaient à peu près supportables pour elle . Ele vivait au
moment de son passage sur la céleste base avec celui qui s'appelait
de Cheval de Rêve son mari, un artiste d'origine yougoslave qui
s'était exilé à Paris .Ils avaient attérit sur la céleste base
Bel-Astre ne savait trop comment; c'était d'ailleurs le cas pour des
tas d'artistes qu'ils voyaient s'installer où disparaître d'un jour
à l'autre,car certains ne faisaient que passer.Le squat céleste
était devenu un bouge moderne qui attirait une multitudes de poètes
et d'aventuriers ayant pour vocation d'errer de délirer de peindre
sans discontinuité et de déployer presque sans pudeur leurs rêves
qui étaient presque sans fin .Beau-Christ qui allait plus tard
entretenir avec Beau-Corps une relation passionnelle ,se contentait
à cette époque d'entretenir une relation amoureuse tumultueuse avec
Feuille D'or une peintresse en herbe qu'il avait attiré sur le lieu
et qui n'y resta que le temps très éphémère de leur relation.
Beau-Christ avait une vie secrète,il voulait peut être donner du
mystére et de l'épaisseur à son personnage .Il cherchait peut être
à crée une légende autour de lui en laissant planer autour de sa
personne de grandes zones d'ombre. Nous savions pourtant qu'il avait
une femme et des enfants cachés quelque part en banlieue.Un jour
Bel-Astre rencontra celle qui était sa femme .Elle s'était décidé
à paraître ,elle avait surgit inquiéte, à l'improviste , elle
cherchait à savoir ce que fromentait son compagnon dans ce bouge
artistique post-moderne qui ressemblait à un coupe gorge . Elle ne
trouva pas ce jour là ce qu'elle cherchait ,c'est à dire
Beau-Christ .Cette femme croyait en l'art et Bel-Astre vît à son
regard qu'elle était femme sûr;mais depuis il ne la jamais revu,
sans doute avait elle déjà perdu son divin compagnon.Car
Beau-Christ affichait déjà ouvertement sur le céleste squat ses
liaisons amoureuses ce qui laissait penser qu'il avait décidé de
vivre à sa guise sa céleste vie d'artiste tel qu'il l'entendait.
Bel
-Astre avait durant les derniers mois de la même année ,fait la
rencontre d'un très célébre artiste,qu'il tenta d'amener sur la
céleste base, car il pensait qu'elle aurait pût lui plaire.Ce
célébre grand artiste était connu pour ses positions radicales sur
l'art.Cet homme dont le céleste père était marchand de vin,avait
eut un parcours atypique . Il avait pris des cours du soir,à l'école
des beaux arts du Havre , lorsqu'il avait seulement seize ans ; cela
n'était pas sans rappeler à Bel-Astre que lorsqu'il avait le même
âge,il s'était inscrit lui aussi à des cours d'art par
correspondance ,car la mémoire lui était revenue soudain face aux
vies anciennes de ce célébre artiste.Le père de Bel-Astre
n'était pas marchand de vin , c'était un simple ouvrier du textile
qui avait prit du grade avec le temps, il était passé contremaître.
Bel -Astre en présence de cette célébrité se rappela
soudainement une partie de ses anciennes vies passées .C'était
peut être parcequ'il pouvait en présence de ce très grand artiste
revoir sans rougir son passé que ceui ci lui revint d'un seul
coup.Il lui apparût pourtant à cet instant qu'il existait entre
lui et ce divin artiste un mère immense qui les séparaient. Bel-
Astre n'était pas fils d'un marchand de vin ,il venait d'un milieu
plus modeste ,son père était contremaître dans une usine textile.
En ce qui concerne son propre passé,BelAstre se souvenait qu'il
avait du travailler tôt ,dés l'âge de quatorze ans pour seule
raison que l'école ne lui convenait pas,et que la seule destinée
possible pour quelqu'un venant d'un milieu populaire comme le sien
,c'était de rentrer à l'usine .Si sa propre destinée en présence
de ce très grand artiste lui revenait en mémoire d'un seul
coup,c'était parceque le parcours hors les normes de ce très grand
artiste lui rappelait indistinctement le sien bien qu'il fût pour
le moins différent.Bel-Astre avait de l'admiration pour cet homme
qui avait construit sa vie artistique en toute indépendance ,sans
tenir compte des critéres artistiques en vogue à son époque.C'était
ce qu'on appelait un artiste franc-tireur. Il avait eut une vie assez
étoffée.Dans sa jeunesse 'il àvait fait la connaissance de
plusieurs célestes grands artistes , l'un s'appelait Fernand Léger
l'autre Juan Gris il avait croisé aussi le céleste et célèbre
marchand d'art un juif du nom de Kahnweiler. Contrairement à
Bel-Astre qui décida d'arrêter de travailler à l'usine et quitta
son village natal à l'âge de vingt quatre ans pour tenter sa chance
à Paris comme poète et artiste ,le très célébre artiste fils du
marchand de vin , s'était décidé à partir pour Buenos-Airs,pour
se changer les idées il avait le même que Bal Astre lorsqu'il
partit pour Paname.A son retour incertain de sa vocation, il décida
d'arrêter de peindre pour se consacrer au négoce du vin,comme
l'avait fait son céleste père avant lui .Cette interruption de la
peinture dura pour lui huit ans .Vers l'âge de trente deux ans ,la
peinture le démangeant à nouveau ,il se décide alors à mettre son
négoce en gérance pour se consacrer de nouveau à sa vocation ;mais
il dût bientôt l'abandonner pour relancer le commerce de vin de son
père qui tourne à la faillite. C'est seulement quelques années
plus tard vers l'âge de quarante deux ans, c'est à dire à un âge
incertain qu'il pût se consacrer entièrement et définitivement
sans réserve à sa passion la peinture .Nous sommes en pleine
guerre.Le céleste artiste peint une première série de célestes
gouaches qu'il intitule METRO.Il se prend d'intérêt pour
le Jazz. Par Limbour Georges Limbour (1900-1970)
un céleste poète et écrivain français, régent d'Ocupodonomie
poétique et polaire du Collège
de ’Pataphysique
mais aussi critique d'art, « l'homme au semelles de vent »,
comme aimait à le qualifier Michel Leiris ce grand poète voyageur,
impressionne par la variété de ses talents d'écrivains .Par lui
,Il fait la connaissance de Jean Paulhan écrivain, critique et
éditeur français,
animateur de La
Nouvelle Revue française
(NRF) de 1925
à 1940
,qui lui amène Pierre Seghers, Louis Parrot, Paul Eluard, André
Frénaud, Eugène Guillevic, Francis Ponge, Jean Fautrier, René de
Solier, Marcel Arland et René Drouin toute une série d'artistes
dont les célestes noms peine à résonner aujourd'hui mais qui
résonnait fort alors,ces artistes étaient tous fort connus dans les
milieux artistiques de l'époque . Il loue une maison rue de
Vaugirard où il travaille chaque jour. Il obtient grâce à ses
contacts dans le céleste milieu de l'art une première exposition à
Paris,qui fût fort controversée puis une seconde peu après .Le
fils du célébre et céleste peintre H.Matisse
qui est marchand d'art à New-York,lui propose d'exposer dans sa
propre galerie.Il va y exposer régulièrement durant les dix années
qui suivent. Il voyage,s'intéresse à l'art brut,fonde quelques
temps après le foyer de l'art brut qui deviendra plus tard une
référence ,car l'art des fous come les gens l'appelent est à cette
époque sujet à caution et très contesté .Il aussi écrivain,il
publie plusieurs textes sur l'art,dont quelques uns sur l'art-brut
dont il est la principal défenseur et des textes polémiques sur
l'art moderne.Il obtient une première
rétrospective à Paris, Galerie Rive Gauche.Série des
SOLS ET TERRAINS,
TABLES PAYSAGEES, PAYSAGES DU MENTAL.
A
partir de 1952,sa réputation ne cesse de croitre et de
s'internationaliser ,il réalise une deuxiéme rétrospective,puis
une troisiéme à Londres et d'autres suivront en Allemagne et à
New-York.Cependant,il reste une sorte de franc-tireur dans le
domaine de l'art , car beaucoup ont du mal d'accepter son art qui
reste proche en apparence de celui des enfants et de celui des
artistes qu'il collectionne et fait conaître les artistes en
marges , les oeuvres des fous comme certains aiment à les quailifier
. En fait, il collectionne et met en lumière les futurs stars de
l'art-brut des années qui vont suivrent .1964.Parution
du premier fascicule du CATALOGUE INTEGRAL
DES TRAVAUX DE JEAN DUBUFFET.
Il installe son secrétariat rue de Verneuil,connue plusieurs années
plus tard grâce au céleste Gainsbourg de son nom Serge chanteur
de son état qui viendra s'installer dans la céleste rue.Le travail
de l'artiste ne va cesser de prendre de l'ampleur et de
s'internationaliser,juqu'à sa mort en 1985.
C'est
dans cette rue mythique où il tenait son secrétariat que Bel-Astre
est venu déposer quelques uns de ses premiers travaux brut et
primitifs ,c'était vers la fin de l'année 1983, deux ans avant que
le céleste et très célèbre artiste disparaise ,juste après avoir
écrit sa très céleste et très célèbre dernière autobiographie
qui s'intitule- Biographie au pas de course-.
Lorsque
Bel-Astre sonna à la porte du secrétariat du céleste et très
célébre Artiste rue de Verneuil,il fût un peu déçu de ne pas le
rencontrer physiquement,il ne trouva devant lui qu'une dame fort
gentille qui se chargea de prendre en charge les nombreux dessins et
peintures sur papier qu'il avait prit avec lui pour les montrer au
maître de l'art outsider (qu'on apppelait à l'époque
Art-brut).Bel-Astre ne se pensait pas comme un artiste de l'art
brut,il se contentait à l'époque de faire briller la flamme que
lui avait transmit Pastel D'or,il sentait surtout battre en lui la
présence D'Art-Sacré ,il peignait par instinct,il s'apprêtait à
étudier et à revoir les maîtres classiques
modernes,Pollock,Tapiés, Matisse ,Picasso,et bientôt Switter.Il
était surtout impressionné par la réussite de ce génial artiste
qui avait sût naviguer à travers les écueils de la société du
spectacle en y prenant sa part de butin.Il ne pensait pas que le
maître consentît forcément à l'achat de ses oeuvres,Bel-Astre se
considérait comme un artiste en herbe,il se trouvait plus Poète que
peintre.C'est donc avec une grande surprise qu'il reçu le jour
suivant un appel téléphonique du très céleste artiste.BelAstre
fût tellement impresionné,qu'il ne se souvint plus exactement de
quoi il avaient parlé.Il se reprocha sa timidité après coup ,car
il aurait voulu ramener à sa cause ,celle de la Divine et très
céleste rose D'or le très célébre artiste.Il ne reprit contact
avec lui que quelques temps plus tard.Il lui écrit une lettre pour
lui dire,combien l'achat de plusieurs de ses oeuvres,l'avait touché
et encouragé à poursuivre son travail d'artiste clandestin,car
c'était ainsi que Bel-Astre se voyait.Il lui demanda aussi si il ne
pourrait pas le recomander à une galerie de sa connaissance,car il
n'en connaissait pas .Bel-Astre était naif et peu expérimenté ,il
ne connaissait pas bien les circuits démoniaques et désastreux de
l'art officiel parisien.En s'adressant au célébrisime artiste,il
avait déjà l'impression de toucher à une part de la très céleste
société des Arts-de son époque.C'est pourquoi lorsque le très
céleste peintre lui répondit de sa belle écriture ,qu'il ne devait
pas se préoccuper de cette histoire de galerie,que la valeur des
oeuvres n'avait rien à voir avec le très artificiel marché de
l'art,Bel-Astre fût légèrement déçu.Mais comme le céleste
peintre lui avait donné cette lettre comme blang - seing et qu'il
louait ses oeuvres à lui Bel-Astre,il ne pouvait pas se permettre de
cracher dans la soupe;c'était déjà un grand honneur pour lui de
recevoir cette lettre de la main du maître.Bel-Astre qui s'était
promit d'écrire à nouveau au grand artiste pour venir l'inviter à
visiter la céleste base art-cloche ,n'eut pas le temps de le faire
sur le champs car il était trop occupé dans cette période à faire
jaillir avec les membres de la rose d'or les effluves de la nouvelle
poèsie moderne sur le squat .Lorsqu'il se décida à lui écrire de
nouveau,il était déjà trop tard,il avait raté le coche, le grand
artiste avait rendu son dernier souffle.
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CHAPITRE
IX
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LA
NOUVELLE POESIE MODERNE. SUITE.
Les
artistes de la céleste base organisent des délégations auprès
des autorités pour négocier leur droit de rester dans leur base
maternelle .Ils obtiennent l'appui de Beau -Cœur ,leur ami député
et celui de Jacques D'or pour rester sur la céleste base, tandis
que Jacques Maire de Paris les traitent de voleur.Ils obtiennent
l'appui des médias et obtiennent le droit de squatter la céleste
base,pour le temps où le feu des médias les protège de la vindicte
des chassieux politiques et des juges boiteux, quand aux mystérieux
propriétaires de la céleste base on ne savait qui c'était.
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C'est
par une amie qui connaissait Splendeur que les contacts avec les
célestes politiques eurent lieu.Il fallait trouver des alliés pour
défendre la céleste base maternelle du squat d'or. Cette amie fît
transmettre à Jacques D'or le très célèbrisime ministre de la
culture du gouvernement de la rose deux lettres l'une écrite par
Beau-Coeur le député qui les épaulait ,et une autre écrite par
les membres du squat céleste ,car elle avait une relation qui
connaissait personnellement Jacques d'or.De son côté Beau-coeur le
député qui les avaient pris sous son aile , fît travailler ses
contacts parlementaires. Depuis qu'ils étaient venu lui demander son
aide,il ne cessait de les conseiller et de les soutenir.Il les
aidaient dans leurs démarches auprès des tribunaux,suivait le
dossier d'expulsion qui traînait,car les chiasseux propriétaires de
la céleste base étaient divisés sur le partage du bien famillial
.On ne savait plus qui exactement portait plainte pour occupation
illégale du batîment ;la céleste base tirait profit de ce
déssacord .Les avis de décamper,qui se succédaient,étaient
interceptés par les avocats commis d'office qui s'evertuaient à
contester et ralentir les procédures d'expulsion.Bel-Astre dût
écrire de son coté plusieurs lettres destinées à plaider leur
cause auprès de la mairie de Paris qui avait son mot à dire ,car
entretemps elle était rentrée en transaction pour racheter l'ancien
dépôt de bombes.Dans cette histoire,elle pouvait influencer
positivement les juges, si elle acceptait le statut culturel des
squatters ,mais c'était perdu d'avance car tout le monde savait que
la célestissime Mairie était contre toutes les occupation dites
illégales .Bel-Astre qui était pugnace et opiniâtre réussit à
rencontrer la troublante et idéaliste jeune femme qui avait en
charge de leur dossier ;elle avait son bureau dans le céleste Hotel
de ville . Elle était belle . Il essaya de la convaincre la jeune
famme de soutenir leur communauté artistique .Il failli y
parvenir,après moultes échanges de lettres,la jeune conseillére
artistique commençait par porter un regard amical sur la céleste
base,elle vînt même leur rendre visite .Mais sa supérieure qui
prît vent de l'affaire décida de lui couper les ponts,elle dût
s'apercevoir que sa jeune attaché culturelle était à deux doigts
de basculer du mauvais côté .Car dans cet étrange et beau pays qui
s'appelle France, il y avait deux Frances,l'une qui s'appelait France
de Droite et l'autre France de Gauche.Jamais on ne vît l'une et
l'autre s'entendre ,les deux se sentaient toujours dans l'obligation
de se faire guerre.La chose prît encore bien plus d'ampleur lorsque
leur ami Jacques d'or qui était ministre écrivit à Jacques Maire
qui était Maire de la céleste et sublissime capitale qu'est Paname
,de tenir compte du statut artistique des célestes occupants de la
base d'or.Jacques Maire,lui répondit;qu'il n'en avait rien à faire
de ces bouseux artistes,qui n'étaient rien d'autre pour lui que de
furieux délinquants, qui devaient être fortements réprimés .Cela
se passa un peu plus tard heureusement,car sinon la furia déchainée
de ce demi sumo qu'était Jacques Maire aurait pût précipiter la
chute de la céleste base.D'un autre côté Bel-Astre écrivait des
lettres fictives au nom du groupe T°°,pour protester contre
l'expulsion de la céleste base artistique futuriste .Paris devait
garder en son sein ses artistes avant-gardistes et les protéger . Il
envoyait indifféremment ces lettres à la sublissime ville de Paris
et aux différents ministéres célestes des représentants culturels
de la nation.Les journeaux étaient mis à contribution,car la
défense du céleste lieu obligeait les chiasseux poètes à
s'ébaudir dans tous les sens pour faire connaître la sublime et
céleste base.Les ennuis s'accumulaient ,mais les sublissimes
artistes n'en avait cure,ils étaient enflammés par leur mission
,ils croyaient dur comme fer à la révolution poètique qu'ils
avait entrepris de mettre en branle , et notons les ennuis
domestiques étaient les derniers de leurs soucis. Le cours de la
réalité les rattrapaient pourtant,car entretemps , les suprêssimes
services téléphoniques publiques s'étaient aperçu que le
résident habitant sur la céleste base qui se faisait appeler Mermoz
utilisait une ligne qui avait beaucoup d'impayé ,ils envoyaient
moultes lettres recommandées sans réponses ,mais personne ne savait
qui était se mystérieux Mermoz .La ligne fût coupée, Mermoz
disparu ,les célestes habitants se passérent des services de Mermoz
,ils se rabattirent sur les cabines du service public téléphonique
.Les célestes services de l'électricité aussi se réveillérent un
jour,et s'apercurent que dans la céleste base des fils suspects
pendaient à tous les étages.Ils procédérent à un constat de
détournement électrique,mais plusieurs fois les célestes habitants
et les célestes artistes revinrent à la charge auprès du céleste
député et des excellentissimes services compétent pour surseoir
aux célestes coupures,car les hivers célestes étaient parfois
très rigoureux,la divine puissance publique devait ne pas couper
l'electricité aux célestes indigents les mois d'hiver,c'était
anti-fraternel .Les procédures coercitives très lentes mettaient
toutefois du temps avant d'aboutir et lorsqu'elles étaient proches
d'aboutir,il fallait toujours essayer les faire reculer.Il en était
de même pour les célestes procédures d'expulsion.C'est pourquoi
les célestes habitants du squat maternel de la divine cloche D'or se
décidérent à mettre au point une divine et sublimissime
stratégie médiatique pour esayer de peser sur le grandiosissime
cours des événements.Ils mirent au point une suite de célestes
communiqués pour faire connaître leurs célestes et sublimes
activités artistique avant-gardistes.Chaque événement devint
l'occasion de convertir en image où en céleste slogan poètiques
les très nobles actvités artistiques des membres de la divine
rose,ceux qu'ont appelait les Artistes de l'Art-Cloche D'or. C'est
pourquoi sur la céleste base ,les événements médiatiques se
multipliaient; ils prenaient le plus souvent la formes de sublimes
Festivals comme on les appelaient ; d'autres fois on leur donnait le
nom suprême de happenings qui était plus moderne .Lors de ces
célestes fêtes tout se mélangeais,le théâtre la musique les
performances ,la peinture ,la sculpture,les conférences,les slogans
poétiques et politiques ,les agapes,les libations, les gens riches
, les démunis tous assistaient gratuitement à ces célestes
explosions d'art vivant. On pouvait dire que la Nouvelle Poésie
Moderne prenait son essort sur la céleste base ,elle était partout
,dans toutes les parties du bâtiment,elle fondait comme la foudre
toute pleine de vitalité et de violence radieuse ,elle était à la
fois visible et invisible car elle n'était souvent visible qu'aux
initiés,c'est à dire aux voyants ; elle était rentrée en marche
avec une étrange et stupéfiante ardeur ,elle prenait parfois
l'allure d'un grand délire poètique fantastique et sauvage,parfois
elle prenait les allures d'un vaste happening où d'une vaste
installation vivante programmé comme une symphonie anarchique
.Comme l'écrivait dans ses agendas recouverts de feuiiles d'or,le
fameux théoricien Son-D'or . Il s'agissait d'une célébration qui
obéissait aux sept célestes principes formulés dans le célèbre
et sublissime manifeste d'Alan Kaprow un des génial théoricien de
la nouvelle poésie celle que Bel-Astre et les siens appelaient LA
NOUVELLE POESIE MODERNE ,et que les historiens appeleront demain
-Poésie Post-Moderne- ,car ils ont c'est bien connu ,toujours un
train de retard sur l'histoire ,fusse t'elle celle ci souterraine.
CHAPITRE
X
Bel-Astre
fait la rencontre de voix d'or,puis celle de Fleur-Noir,Splendeur
sort avec Poudre aux yeux bleus atelier de l'infini avec Vif Argent
(caroline) .Après une intrigue avec Feuille D'or Beau-Christ sort
avec Beau Corps. Appui de Beau-témoin un
célèbre avocat qui accepte d'être payé en œuvres d'Art (deuxiéme
base). Performances de Fringues d'or (Hector)et Beau
Christ,Performance vidéographique de Bel Astre puis de (Barbanti
)Notes-D'or et Diana (Rêve D'or) . Installation de Belle-fauve
discrète sur le lieu (Hollandaise) et de grand artiste classique
(Bougrine)(Gallia) Belle flamme D'or film la céleste base,Till
(3éme festival).Installations dans un espace sauvage;Passage de
Fléche -D'or (Claude).Timbale D'or refait parler de lui.
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C'est
dans une soirée que Bel-Astre rencontra celle qui s'appelle
Voix-D'or,elle chantait en s'accompagnant à la guitare,Bel-Astre fût
attiré par sa voix,il crût apercevoir un ange ailé à ses côtés,il
ressemblait au double de Désir;il lia le soir même connaissance
avec elle.Queques jours plus tard,il entrenait une liaison avec Fleur
Noir,une jeune femme qu'il avait rencontré dans un fastfoad il crût
apercevoir à ses côtés un ange noir avec des ailes blanches
immenses,il ne pouvait dire pourquoi cet ange l'attira,c'est pourquoi
il souhaita revoir Fleur-Noir .Il revoyait Voix D'or et fini par
devenir son amant.Voix D'or logeais dans un petit appartement qui
était occupé par un très grand piano,d'une beauté
foudroyante.Bel-Astre venait reguliérement écouter chanter Voix
D'or dans son appartement ,il aimait le son intense et troublant de
sa voix,elle chantait des airs connus que Bel-Astre oubliait aussitôt
, car il n'avait pas l'oreille, il ne se souvenait presque jamais des
airs qu'elle chantait.Il aimait simplement sa voix.Ils faisaient
l'amour dans le noir et il passait le restant de la nuit dans son
appartement.Le lendemain,il retournait à ses pinceaux.Il faisait la
même chose avec Fleur-Noir,il venait la voir dans sa petite chambre
de bonne le soir au sixiéme étage d'un immeuble parisien ,ils
faisaient l'amour et il repartait au matin,pour aller retrouver ses
pinceaux et sa chatte qui l'attendait en miaulant .La vie
sentimentale de Bel-Astre n'était pas aussi extraordinaire qu'il
aurait aimé qu'elle soit.Il ne parvenait pas à oublier sa vie
amoureuse avec Désir.Souvent il la revoyait en rêve ,il s'imaginait
qu'elle n'était pas disparue,il parlait avec elle durant de longue
heure,et se plaignait auprès d'elle de la monotonie des jours depuis
qu'elle était partie.Dans le squat céleste Splendeur qui avait fait
la rencontre de Poudre aux yeux Bleus une jeune fille d'à peine dix
sept ans qui voyageait,l'avait prît sous sa protection.Elle avait
les cheveux courts comme ceux d'un garçon et un sourire lumineuxOn
ne savait quelle sorte de relation ils avaient,peut être étaient
ils amants où simplement peut être la voyait t'il comme sa
fille.Ils restérent ensemble plusieurs mois,puis on ne vît plus
Poudre aux yeux bleus elle était repartie comme elle était
venue,sans crier gare. Peut après Splendeur trouva une jeune femme
qui s'appelait Vig-Argent, elle l'aidait à travailler sur ses
découpages de formes géométriques ,c'était certainement le Poéte
Galeriste qui soutenait Splendeur qui devait la payer,car lui même
était désargenté.De son côté Beau-Christ avait commencé une
liaison,avec Beau-Corps.Beau Corps,se partageait entre son nouvel
amant et son mari Cheval-d'Or .Elle devait au début voyager entre
l'atelier de masque qu'elle avait crée avec son mari et le céleste
squat.Lorsque son atelier fît faillite,elle n'eut d'autres choix que
de lancer corps et âme dans la céleste entreprise poètique des
artistes de la Cloche d'Or, des collectionneurs et des amateurs
commençaient par fréquenter la céleste base qui ajoutait pour
certains à l'attrait de son aspect souterain quelques raisons
supplémentaires de croire en l'art.L'univers sacriligé de
Beau-Christ l'avait curieusement fasciné,elle était à son
opposé,car elle peignait avec des couleurs vives et
éclatantes.Souvent les contraires s'éclairent,ils vécurent une
grande passion qui dura fort longuement,puisque Beau-Christ et
Beau-Corps vivaient encore ensemble en l'an céleste 2000 de notre
ére.Beau-Corps était une littéraire en plus d'être une peintre
,elle était née dans la maison d'un poète et sa mère travaillait
dans des éditions.Son père d'origine Italienne était lui même
poète et communiste .Elle avait caractére épouvantable et égoiste
comme presque tous les artistes,mais dans la légende des squats
célestes,elle resplendissait comme tous les artistes de la sublime
cloche d'or ,au firmament duquel brillait une rose aux pétales de
rose or éclatant qui bouleversait tout corps et âme lorsqu'on
l'effleurait ne serais ce que simplement du regard.
LA
NOUVELLE POESIE MODERNE
ET
L'ART DE PERFORMER SUR LA CELESTE BASE.
Bientot
nous vîme apparaître celui qui s'appelait Fringues d'Or ,il se mît
à débouler sur la céleste base.Fringue d'Or avait un autre nom que
celui qu'on lui donnait entre nous .Son nom était connu dans les
milieux de l'édition,de la tarotologie,des expertises en oeuvres
d'art sutout primitives,il était poète,peintre performeur et
éditeur alternatif,à travers lui une trame invisible traçait un
sillage sur l'eau tumultueuse du grand fleuve d'éternité où chaque
être marche sans le savoir.Cette trame si on l'avait suivie nous
aurait plongée dans le fond éclatant de l'histoire de la poésie
moderne. Cette histoire occulte et à peine mis à jour ,avait
commencé bien avant l'ére sublime de -Cloche d'Or . Cette
histoire avait été tissée par la chair des poètes depuis
plusieurs siècles avant qu'on vienne à parler des modernes ou de la
Post-Modernité. Avant cette céleste modernité ,qu'affectionnait
tellement Son-D'or et son ami Bel-Astre ,une longue suite de poètes
modernes avant l'heure avait déjà explorés les sentiers escarpés
et lumineux de la grande Poésie post-moderne.Fringue d'Or dans sa
dérive chancelante et lumineuse avait cotoyés certains de ces
poètes qui étaient restés assis où qui marchaient encore sur le
céleste fil d'or de cette grande poèsie avant-gardiste
universelle .Qui connaissait l'histoire fabuleuse de ces divins
poètes avant-gardistes français ou étrangers qui avaient oeuvrés
en secret quelques années seulement avant l'arrivée des fabuleux
artistes squatters disciples de la rose . Ces poètes avaient deja
tissé une toile immense faite de verbes magiques et de poèmes
cristalins elle rayonnait au dessus de nos têtes sans que nous le
sachions.Eux mes amis ceux de la céleste rose ,mes amis de la
Cloche d'Or céleste n'étaient rien comparés à eux,ils n'étaient
que des apprentis où des amateurs comparés à ces divins poètes
qui étaient tous enveloppés d'un glorieux passé ,pourtant ils
étaient leurs sublimes rejetons car ils marchaient tous sur le même
fil invisible . Ils marchaient le coeur ivre ,avec au dessus de leurs
tête cette toile chatoyante tissée avec les éclats de la poésie
vivante du passée qui rayonnait dans leurs coeur sans presque qu'il
s'en aperçoive, c'est pourquoi , c'était la même inspiration
radieuse et la même folle exaltation qui se reflétait dans les
exposition et folles installations instantanées crées par les
poètes suiveurs de la Rose ;elles reflétaient spontanément
l'esprit de la nouvelle poésie moderne . Fringue d'or qui était
d'une génération ou deux juste avant celle de Bel-Astre avait
cotoyé une partie de ce qui restait des anciens territoire de
l'Art-Moderne au temps où Paris en était la capitale . Il avait
aperçu les visions poètiques engendrée par les derniers génies
de la contre-culture moderne européenne. Ces visionnaires avait
entrepris un travail de sape et de révolution de la poèsie ancienne
, tous insoumis comme eux ils tissaient dans leur dos une grande
toile poètique;ils surgissaient silencieux toujours à l'improviste
dans l'éclat d'un élan perpétré par leur sens de
l'improvisation;ils étaient comme une mémoire qui émergeait en
silence une mémoire qu'on remonte doucement à la surface de l'eau
et qui éclate dans l'air du jour en de fines particules de lumières
.Ces poètes là,bougeaient ,mangeaient pensaient baisaient pétaient
faisait des bulles à la surface de l'océan primordial , comme les
nouveaux ,les artistes de la rose ;ils apparaissaient disparaissaient
et réapparaissaient vêtus d'une parure invisible ,car leurs corps
éthérés était composée de fines perles de cristal;seul aurait pu
les voir celui qui aurait eut le don d'ubiquité ou le don de
perception inné qu'il fallait pour détecter la nouvelle poésie
universelle qui était une poésie strictement et purement fractale
;elle se répandait à travers les mollécules de l'air comme un
astre invisible qui navigue dans le ciel sans que personne ne
soupçonne sa présence et ne croit en son existence ;cette poésie
divine universelle ,oeuvraient dans le dos de chacun des acteurs qui
marchaient silencieux sur la base céleste .On aurait voyagé à
travers les derniers continents de la pensée rebelle ;à travers
les astres luminescents d'une société ésotérique universelle,même
on aurait voyagé dans l'espace galactique ou même dans un super
grand livre initiatique si on avait put voir défilés tous ces
poètes qui irradiaient l'un après l'autre en récitant des poèmes
simultanés dans les salles môches mais éclatantes de la céleste
base de LA ROSE D'OR,la céleste base du squat céleste de la
Cloche-d'Or.Pour noms ils avaient:Marinetti
,Appolinaire,IsidoreIsou,Antonin Artaud,Gabriel Pomerand,Maurice
Lemaître,Spacagna,Roland Sabatier,Roland Topor,Guy Debord,
Vaneigem,Alain Satié,Jean pierre Gillard,Francois Poyet,Micheline
Hachette,Edouard Berreur,Jean Louis Sarthou,Woodie Roehmer,Fréderic
Devaux,Michel Amarger,Jacques Aubert,James Joyce,Altagor,Raoul
Haussman ,Kurt Switter,Charles Baudelaire,Tristan Tzara,Arthur
Rimbaud,Jean Louis Brau,Ferdinand Céline ,Mallarmé,Blaise Cendrar,
Jacques Dufrêne ,Verlaine ,René Ghil,et tous ceux que j'ai oublié
de citer ,tant la liste et longue dont le dernier Fringue d'Or,qui
s'appellait en vrai Hector Leuck .Fringue -d'Or ,(Hector-Leuck) vînt
faire son travail de Deuil sur la dernière base poètique en état
d'acceuillir sans rougir sa longue dérive née d'un sublime
processus analytique .Auto-analyse poètico humoristique ,poésie
cataleptique réalisée dans le blanc plâtre de sa détresse
transmuée en poésie sauvage,Hector,le coq fou,petit prince égaré
dans la céleste base de l'Art-Cloche d'Or déballa les célestes
loques de Leuck pour les offrir en partage à tous les recalés et
réprouvés du monde entier car sa poésie douce cruelle était
simplement raffiné ,elle était celle de tous les poètes desespérés
qui rêvent de recevoir avant de mourir un dernier baiser de la mére
aimante universelle .Elle dormait à demi folle installée
injustement dans le berceau alcôve de son enfance .Fringue d'Or le
poète égaré , rêvait simplement d'un dernier baiser de la mère
adorée qui avait prît sa place il ne savait comment, dans le
céleste berceau de son enfance,et son père qui l'aimait aussi
avait aussi pris place dans le berceau,il ne restait à Fringue -d'Or
que de se blottir contre le petit ourson minable qui lui servait de
compagnon lorsqu'il dormait ,il le serrait dans ses bras avec
affection ,c'était les restes de son passé .Il tenait contre lui
le drap du petit lit qui était d'une blancheur éclatante; comme
tous le reste des Loques de Leuck comprimées dans du plâtre ,elles
lui rappelaient le monde amoureux démentiel incompréhensible et
vertigineux de son enfance engluée dans les limbes de
l'inconscient. Pour peindre en poète cette scéne primitive et
pour en faire le deuil , il avait opté pour le Blanc,celui du
petit lit où il dormait ,car le blanc était le symbole de la
virginité et du deuil du moins pour Fringue D'or qui avait comme
tous les poètes un peu de sang Chinois qui coulait dans les veines
.Quelques temps plus tard,Fringue d'Or s'associa à beau Christ pour
effectuer une céleste opération de provocation ;comme ils
jouissaient d'une réelle complicité,car le désespoir de l'un et le
goût forcené de l'autre pour la provocation,les rendaient
complémentaires pour certains types d'action destiné à semer le
trouble dans l'esprit des gens bien pensants.Ils décidérent
ensemblent de promener dans une poussette au milieu de la ville et
des passants les restes de leur enfance abîmée par les souillures
du temps.Leur cortége formait un vaste sillon dans la plaine de
Paris ensommeillé par le fracas des vagues déposées sur la crête
des immeubles post moderne de la capitale transformée en bordel
intelligent.Bel -Astre,entretemps avait rejoins une compagnie de
créateurs cinglés qui se disaient multidisciplaires il avait
entrepris simultanément à ses dérives poètiques avec le groupe
T°°,et ses activités au sein de la céleste base de la Cloche
d'or une aventure artistique extatique avec cette compagnie
expérimentale qui comprenais ,des peintres,des danseuses,des poètes
phonistes,des vidéastes,et des musiciens .Le travail était
exaltant, il les catapultaient dans une dimension poètique
post-moderne avant l'heure car leurs recherches n'avaient plus rien à
voir avec l'ancienne façon de voir des modernes;leur activité
faisait se rencontrer les vieilles discipline artistiques à travers
une scéne éclatée; il faisait coopérer de jeunes créateurs venus
de disciplines artistiques différentes ,et la confrontation de leurs
arts respectifs permettait d'élargir le champs de gravitation de la
pensée de Bel-Astre qui avait toujours révé d'un Art-total. C'est
son ancien maître Mystére qui lui avait mis ça dans la tête, il
croyait à un théâtre de l'esprit comprenant toutes les figures
tous les styles toutes les émotions,tous les arts,Mystére était un
grand poète doublé d'un visionnaire. C'est avec un vidéaste de la
compagnie multidisciplinaire que Bel-Astre réalisa sa première
intervention vidéo plastique complétement déglinguée ,elle
consistait à filmer à travers des projections de peintures les
traces des esprits qui nagaient dans l'espace sidéral de la base
céleste ;car Bel Astre était persuadé qu'en filmant on verrait
apparaître sur la pellicule les fines particules de lumière des
poètes égarés qui le suivaient partout et qui n'attendait que son
pouvoir de perception surnaturel pour réapparaîre;il les vit
apparaître mais lui seul les vît .Le nouvel atelier que Bel-Astre
avait ouvert sur le squat céleste,était situé dans une partie
extérieur du batîment auquelle on accédait par un escalier de
secours,c'était le deuxiéme atelier que Bel-Astre occupait ,il
changeait d'atelier en fonction des nouvelles possibilités qui
s'offrait à lui,comme il ne vivait pas en permanence sur la céleste
base,contrairement à Beau-Christ et à Splendeur qui avaient choisi
cette solution.c'était en nomade qu'il vivait sur le squat,cela
convenait assez bien à son tempéramment,il se sentait nomade dans
l'âme.L'intervention vidéographique de Bel-Astre ,n'avait rien de
spectaculaire,elle appartenait à une version minimaliste de la
nouvelle poèsie,telle que la concevait les fondateurs de la
compagnies dans laquelle il oeuvrait;il avait intégré leur
définition minimale de l'art et avait voulu l'appliquer à son
intervention tout en lui conservant un caractéré ésotérique.Dans
cette intervention on le voyait simplement en train de réaliser à
même les murs de son atelier une grande fresque de conception
abstraite,car Bel-Astre travaillait à ce moment sur une série de
toiles inspiré du grand peintre américain Jackson Polloock .Le
vidéaste suivait les instruction que lui avait donné
Bel-Astre,elles consistaient uniquement à suivre le mouvement de la
peinture en train de se faire.C'était un happening minimaliste,bien
différents de ceux que Bel-Astre prit l'habitude d'exécuter,par la
suite lorsqu'il rentra pour de bon dans la magie primitive ,et alla
jusqu'à s'identifier aux rêves de voyance poètiques des hommes
pourvus du même pouvoir de transformation que les hypers sorciers
mexicains qui hantaient les livres d'un antropologue Américain qui
s'appelait Castaneda.Bel astre ce jour vit sur la pellicule,ce qu'il
rêvait d'y voir,mais il ne vit pas resplendir l'âme intégrale des
poètes insurgés qui tissait sur les murs de son atelier des
figures extra-phénoménales qui ressemblaient à des écritures
magiques ;car il n'avait pas encore obtenu le don de voyance totale
qui lui aurait permis de déchiffrer l'intégralité de leurs divins
messages.
CHAPITRE
X
________________________________________________________________________________________
1984
LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Beau-Christ
,Splendeur et Bel-Astre appuyé par Beau-Rêve et de tous les
artistes du lieu organisent un troisième Festivals .Intervention
sur le parvis de Beaubourg .Passage de DESIR suivit de Sublime.
________________________________________________________________________________
CHAPITRE
XI
____________________________________________________________________________
PLA
NOUVELLE POESIE MODERNE.
Poétique
du recyclage ,l'art du faux et de la récup.Cut-upp et Squatting
,esquisse du BB AC.La construction d'oeuvres poètiques d'art-post
moderne.Ils utilisent le photo de Foudre comme symbole de la nouvelle
poésie ainsi que le symbole d'or de l'Art-Urbain trouvé dans la rue
qui représente un homme primitif .Dans le grand laboratoire du squat
maternel de la Rose D'or les artistes activistes d'Art-Cloche aidés
par Beauté Extrême qu'on appelle aussi Avant-garde préparent la
révolution poètique du futur.Atelier de Splendeur.Atelier de
Beau-Christ .Atelier de Beau corps.Atelier de Bel-Astre..Second
passage
de Désir et de Sublime puis de celle qui se fait appeler du triple
beau nom de Inspiration Contestation Subversion.1985. Passage
aéroporté des célestes avant gardes défilé de Dada ,'Dart-Brut
de-Duchamp dans la céleste base il portait sous son bras son céleste
urinoir il est accompagné de J.Beuss .Passage de la bande à Breton
et de la bande de Fluxus d' Art-Povera accompagné par la bande à
Barbanti. passage de Dubuffet et de Dali,Manifestes poètiques
visuels et manifestes écrits.Fabrique de faux.
________________________________________________________________________________
CHAPITRE
XII
______________________________________________________________________________
LA NOUVELLE POESIE MODERNE.
Atelier
de sans foi ni loi.Atelier de Folle Feu.atelier de Fol-D'or. Atelier
de Taureau D'or. Atelier de Poisson d'or surnommé (Triton) et de
Isad'or. Atelier de Grand Fauve D'or(Vorobiov) .Atelier de NO-D'or
((Noelle).Atelier de Frusques D'or (Hector).Atelier de Pince
D'or(Bougrine).Atelier secret de la fabrique de faux dissimulé dans
la céleste immensité de l'espace Mongol. Croise Grandeindépendance
d'esprit (Yves tessier)L'Atelier d'expérimention Métaphysique et de
recherches sur l'espace l'Hiperespace du groupe T°°caché dans un
des deux ateliers de Bel-Astre.Atelier de .Atelier du Vivrisme .
________________________________________________________________________________
CHAPITRE
XIII
_______________________________________________________________________________
1985.Appendix.Happening.Bel-Astre
se fait appeler en secret Bleu- Squat sur les conseils de Rêve
D'or à l'ocasion d'un céleste Festival de performances..Exposition
les Nomades ont tours raison.Expo Till Métavisions.leucl
Deuil.Exposition mobiles de Bob.Grand Prix Art-Cloche.Expo.Vorobiov
_______________________________________________________________________________________
CHAPITRE
XIV
________________________________________________________________________________
NOUVELLE
POESIE MODERNE.1985.
Nouveaux
Festivals Défilé de mode.Ventes aux enchéres avec Basmadjan et
Cornette exposition .Manifeste Squat visuel Trocadéro
Grand-Palais.Hyper-performances.Tolsty.Guan et des artistes venus de
toute 'Europe.Joseh Beuss s'intalle pour quelques temps dans la
céleste base,suivi quelques temps plus tard par Pot-D'or passage
impromptu de Situ. Création du sublime Mantra Art-Cloche et de
l'hymne de la cloche d'Or. par le céleste compositeur provocateur
Son- D'Or .
Resto-du
Coeur. Rencontre avec un célébre bateleur céleste.Mariage fictif
de Baron avec le Bateleur céleste . Défilé des muses Art-Cloche
dans le grands dépôt de papier.Ecrits divers en direction des
sublimes autorités pour protéger l'espace Art-Cloche (Lettre
T°°)appelé ausi espace maternel Rose D'or.Remise des prix de la
Rose D'or.Combat de Bel-Astre avec Maldonne. Flèche -D'or le
camarade de communion de Bel-Astre qui était parti le le rejoind de
nouveau sur la céleste base de la Rose-D'or.Bel-Astre aperçoit
Kundalini.
_______________________________________________________________________________
CHAPITRE
XV
________________________________________
Vie amoureuse de
Splendeur .Vie amoureuse de Beau-Christ.Vie amoureuse de
Bel-Astre(Rencontre de Fleur noire celle qu'on appelle aussi
Voix-D'or ,rencontre de Sylvie (Innaccessible) et de Con-D'or).Vie
amoureuse de Fol D'or.Vie amoureuse de Fol Feu.Vie amoureuse de Beau
Corps avec (Beau Christ avec Fedja) .Vie amoureuse de Sanki et des
autres habitants du squat céleste.Vie amoureuse de Fléche
D'or.Marti etc..Thierry Christian etc..
________________________________________________________________________________
CHAPITRE
XVI
_______________________________________________________________________________________
Happening
avec Lorjou.Nouvelles ventes aux enchéres.Intervention Sida au pont
neuf.Exposition Marie -Thérèse.Fresques pour les célestes
Restaurant du coeur.
Expulsion
D'Art-Cloche Base I.Exposition
Galerie Basmadjan.
________________________________________________________________________________
LIVRE
II
BLEU
-SQUAT
La
nouvelle poésie moderne
PREMIERE
PARTIE
CHAPITRE
I
________________________________________________
LA
NOUVELLE POESIE MODERNE.
Après
l'expulsion de la base maternelle de la rose Beau-Christ part en
banlieue sur une nouvelle base qui servira plus tard de base de
replis pour certains artistes dont Bel -Astre Splendeur et Beau
-Corps.Splendeur ouvre une nouvelle base dans Paris en compagnie de
Fléche D'or et il disparaît.Bel-Astre se fait connaître sous le
nom de Bleu Squat grâce aux performances qu'il donne sur la
nouvelle base.Inauguration en présence de F Picabia du sublime
vrai faux musée Art-Cloche sur la nouvelle base ouverte Splendeur et
Fléche d'or.Une vingtaine de nouveaux artistes envahissent la
nouvelle base.La police menace Bel-Astre de la prison car il est le
meneur de la base.Bel Astre se met à douter et il rencontre
craintive,mais Beau Christ qui est de passage lui dit dans son dos
de ne pas craindre car Média est avec eux. Manifestes cré sur la
nouvelle base.Le nouveau quartier populaire ou se trouve la nouvelle
base.
________________________________________________________________________________
CHAPITRE
II
_______________________________________________
Les
artistes de la nouvelle base.Spectacles magique sur la nouvelle
base.Vente publique aux enchéres pour les oeuvres des artistes
nomades.Bel-Astre-Beau-Christ -Beau Corps et Foll D'or partent pour
Amsterdam pour souffler La Poésie Nouvelle sur la céleste
ville,ils rencontrent les fols artistes de la nouvelle poésie venues
des pays du Nord et de toute l'Europe.Ils participent à un immense
Happening dans la banlieue de Amsterdam.Rencontre de Bel-Astre avec
celle qui se fait appeler Entre deux Rêves.Entre deux rêves lui
fait découvrir la ville d'Amsterdam.Il initie Entre deux Rêves à
l'art de la magie APPARITION DE MAGIE DANS LE LABYRINTHE DES RUES
D'AMSTERDAM.Ils partent pour l'Italie pour diffuser la nouvelle
poésie moderne.Festival Bologne;Festival “d'Art Roome”. European
Festival of Nex sites of Arts.Dernier Festival Art-Cloche rue
d'Oran.Céleste expulsion avec manifestation.Bleu squat entraîne les
disciples de la Nouvelle poésie moderne à travers les rues de
Paname .Cortége flamboyant.Bel Astre est accompagné de Stratége
de Fierté et d'Audace secondée par Média.
DERNIER
FESTIVAL ET EXPULSION DE LA DEUXIEME BASE HAPPENING BLEU SQUAT DANS
PANAME.
________________________________________________________________________________
DEUXIEME
PARTIE
CHAPITRE
I
_______________________________________________________________________________________
Dans le céleste Café
le gymnase se rassemblent les membres de la Nouvelle Poésie Moderne
pour décider des suite à donner à leur fameuse révolution
poétique.Etaient présents:(Scéne à construire).Occupation de la
céleste base. Avenue de a Soeur Rosalie près de la place
d'Italie.Etaient présents.Scéne dans l'espace de Bel-Astre
,création de l'espace AC International.Manifestations
poètique.Fêtes.,Bel Astre fait reculer le méchant promoteur qui
veut rentrer dans le lieu avec un buldozzer.
Malheur
vînt à frapper.Sur le céleste Squat la nuit zone régnait avec
épouvante.EXPULSION DEFINITIVE DE LA CELESTE BASE
_______________________________________________________________________________
CHAPITRE
II
________________________________________________________________________________
Ouverture
du Bar-Cloche.Et de la galerie Art-Cloche .Squat de l'ancienne base
AC,pour crée une galerie nomade.Passage à Bréat.Passage à
Venise.Vente aux enchères octobre 88.CREATION DU BB ART
CLOCHE.Rencontre avec Epsy et Mystic.
Article
de l'Express où Bel-Astre figure pleine
age,consécration.Consécration éphémère de Bel-Astre sur les
ventes aux enchéres.Bel-Astre se retire en banlieue avec Beau-Criste
et Beau-Corps.
________________________________________________________________________________
PROLOGUE
DERNIER
CHAPITRE.
NOTES
SUR LES SUITES DU MOUVEMENT MYSTERIEUX DES MEMBRES DE LA ROSE D'OR.
LA
QUETE IMOBILE DE BEAUREGARD
LA
QUETE IMMOBILE DE SPLENDEUR
LA
QUETE IMMOBILE DE FAILLE D'OR
LA
QUETE IMMOBILE DE FEUILLE D'OR
LA
QUETE IMMOBILE DE BEL ASTRE
I
LA
QUETE IMMOBILE DE BEAU REGARD
1985.
PASSAGES
A RECONTEXTUALISER.
APPARITION
DE ILLUMINATION .PUIS ARRIVE EVEIL PORTE PAR KUNDALINI LA FOLLE
SAGESSE D'OR ET DE FEU ALORS QU'UN JOUR IL ETAIT ASSIS EN TRAIN DE SE
LIVRER A DES EXERCICES DE MEDITATION.
ART
1984
SUBLIME
LUI FAIT VISITER EN COMPAGNIE DE DESIR L'EXPOSITIUON POLOCK,PLUS TARD
ELLE LUI FAIT VISITER L'EXPOSTION DE MONNET A L'ORANGERIE.CNTACT
DUBUEFFET?.
DESIR
ET MYSTERE L'AMENENT VOIR SON ANCIEN MAITREDEVENU AVEUGLE QUI LUI
PRESENTE SHITAO LE MAITRE DE L'ART DES IMMORTELS.IL LUI PRESENTE
AUSSI CHAMANE CELUI QUI SAIT PARLER AUX ESPRITS,IL LUI MONTRE LE
GRAND FLEUVE INVISIBLE DE LA POESIE MAGIQUE PRIMORDIALE IL SERPENTE A
TRAVERS LE GRAND FLEUVE SEINE NE PEUVENT LE VOIR QUE CEUX QUI SAVENT
COMMUNIQUER AVEC LES MONDES CELESTES.
AMOURS
BELLE
AMANTE LUI FAIT RENCONTRER FLEUR NOIRE ET VOIX D'OR.
PUIS
ERRANTEQU'IL RENCONTRE UN SOIR D'IVRESSE L'AMENE CHEZ REVE D'AMOUR
MAIS ELLE N'EST PAS LA A SA PLACE IL RENCONTRE FOLLE ARDENTE.IL VIT
QUELQUES TEMPS AVEC FOLLE ARDENTE PUIS SE LASSE D'ELLE ET DECIDE DE
PARTIR.
SCENE
INCORPORER
Bel-Astre
désespéré se trouve au sommet d'un céleste Bâtiment il veut se
jeter dans le vide,mais Miracle se pose sur son épaule pour l'en
décourager il a prît cette fois la forme d'un oiseau bleu qui lui
annonce qu'il va bientôt trouver la Rose.
AUTRE
SCENE
POUR
LA FIN DU RECIT PEUT ETRE BEL ASTRE VOIT APPARAITRE UN LIVRE QU'IL
CROIT ECRIT PAR UN AUTRE DONT LE TITRE - LA NOUVELLE POESIE MODERNE
LUI RAPPELLE SON PASSE, LORSQU'IL RETOURENE LE LIVRE IL LIT -LA FOLLE
LEGENDE DES SQUATS CELESTES- IL VOIT ALORS TOUTES LES OEUVRES DE SES
AMIS ET LES SIENNES EXPOSEES DANS UN CELESTE LIEU OU IL EST ECRIT EN
GROSSES LETTRES LUMINEUSES -MUSEE ULTRA POETIQUE
D'ART-POST-MODERNE.
DEFONSE
A RUIGGORD MAGIE LUI FAIT APPARAITRE QU'IL POSSEDE LA MAGIE. Quand il
claque dans ses doigts tout s'arrête lorsqu'il reclaque dans ses
doigts tout reprend forme.
Rencontre
avec les briseurs de rêves.
Avocats.
Scénes
mémorable.Dispute entre beau corps et
fol feu etc...
fol feu etc...
LIVRE DE MONTY .La Bible histographique de la première partie dumouvement.
Les
Manifestes.
Liste
des artistes de la premiere base et de la seconde.
Liste
de base
Artistes des groupes AC Russes. Italiens
Allemand.
Artistes des groupes AC Russes. Italiens
Allemand.
OEUVRES
LE
BB
MANTRA
ET HYMNE
GROUPES
AC International.
LES
BOUFFONS.
VIVRISME
TRANSMIGRATION
ARTCRATIE
LES
NOMADES
JOCUS
FIGURES
PRINCIPALES
:
:
DESIR
MISERE DESOLATION MAGIE
MIRACLE Etc..
MIRACLE Etc..
SOUS
FIGURES:
JALOUSIE.
TERREUR
COMPETITION
COURAGE.
LACHETE.
HONTE.
ORGUEIL.
FORCE.
ADROITESSE
AIMABLE
AMBTITUEUX
AUDACIEUX
BEAU
BIENVEILLANCE
AVENTUREUSECHARMANT
COMBATIFCREATIF
COURTOIS
DETERMINE
DIGNE
DE CONFIANCE
DIPLOMATE
DIRECT
DISCRET
DOUX
FERME
FIDELE
DRÖLE
HARDI
INGENIEUX
INVENTIF
INTUITIF
INTELLIGENT
JOUEUR
LEADER
MAÏTRE
DE SOI
MARRANT
LOGIQUE
METHODIQUE
MINUTIEUX
MODESTE
OBSTINE
PACIFICATEUR
ORIGINAL
PERSUASIVE
PHILOSOPGE
PRATIQUE
PRUDENT
PRECISE
PRODUCTIF
PUGNACE
RAISONNABLE
RECONFORTANT
RESISTANT
RUSE
RGOUREUX
SAGESINCERE
SERVIABLE
SERIEN
SENSIBLE
SOUPLE
SPONTANE
SÜR
DE SOI
STARTEGE
TIMIDE
TRANQUILLE
VIGILANT
VRAIE
FONCEUR
Bel
-Astre Poéte et théoricien.
FLASH-BACK
ET MELTING-POT-
EN
L'AN 2014- VISIONS QUI REVIENNENT EN MEMOIRE A BEL-ASTRE ALORS QU'IL
RAME SUR UN MARCHE A PANAME (cette vision la situer lorsque Bel-Astre
se retrouve isolé sur le marché Bastille presque désert le 1er
mars 2014).
Scéne
où l'on voit (Bra) à la sortie d'une réunion au gymnase réaliser
des ,sculpuresà la sortie d'un hotel cinq étoiles,où on le voit
courir après un buss pour le taguer tandis que Bel -Astre le fil
mait.Scène avec (Elc) en perf ou en train de sculper une statue
gigantesque en pâte à modelé.Scéne à Amsterdam avec sans foi ni
loi qui jette des pains de Pyréne ….dans l'eau du canal pour
produire d'immenses feux d'artifices.Où on, le voit taguer une
voiture toute blanche de la police.Où on le voit sortir du
commisariat en face du Milkiweak.Où on voit le même trainer un
chariot de feu vers le commisariat du XVIII éme.Scéne où on le
voit en présence de la télévision allumer un immense mur de
feu,lors de l'occupation d'un céleste lieu en friches.Scéne de la
venue de (Céline) au musée AC belle comme une apparition.Scénes
entre elles et Bel Astre qui en est tombé amoureux.Scéne avec
Urban-Art à St foix.Scéne chez blanc rêve à Bréhat happening en
bords de mer.Scéne à Ruiggord festival. Scéne à Venise dans une
église avec Bleu squat (Perf),celle avec les feux d'articie dans
l'espace Néone.Scéne où on voit bel-Astre dans son espace à AC
international espace du Tao.Scéne ou l'on voit danser l'amie
Brésilenne Naima.Scéne de l'ouverture d'un autre grand espace à
proximité du vrai faux musée,grand espace ou on voit des arts
primitif ou Bel-Astre rencontre Merveille,(SyB) où danse une
fabuleuse danseuse asiatique.Scéne où l'on voit un super bel espace
ancienne menuiserie qui va brûler.Scéne dans l'espace Europaint
avec les Etrons.Scéne de la rencontre de Bel-Astre par le biais de
ELC avec Mistic .Elco améne une grande actrice sur la base
d'Italie.La poétesse au couer Flambant Dominique améne Debords sur
la base de Potain.
Bel-Astre
rencontre Epsy lors d'une vente aux enchères.Ventes aux enchères la
montée des artistes du mouvement des squats célestes et de la
nouvelle poésie moderne vers 1990.Scéne à Ruiggord.Scéne avec
Yabon,au lycée,avec Yabon devant la bourse.
_______________________________________
Je
dois pondre un synopsis de la période art - cloche, selon le modèle
mythique que j'ai commencé par établir plus haut ( sans doute en
simplifiant, car le découpage trop minutieux que j'ai opéré sur
les premières périodes de la vie de bel astre me semble desservir
le récit dans son ensemble). D'une façon générale beaucoup de
scènes me semblent surchargées et inutiles à moins d'intituler les
récits VIE DE BEL ÂSTRE ARTISTE SQUATTERS POETE MERDIRIFIQUE ET
PEINTRE CELESTE . En découper les principales phases. Décrire la
légende des squats célestes jusque la fin des années quatre vingt
et arrêter le récit. Arrêter le récit sur l'espèce d'apothéose
vécut par Bel astre à l’hôtel des ventes. Le basculement de
l'histoire mythique a revêtu la forme d'un rêve; il ne revêtira
pas celui d'une consécration. Même si l'histoire se poursuit pour,
Bel astre et ses compagnons sur une base mythique en banlieue
parisienne. En décrire brièvement les plus belles années.
Essayer
si c'est possible de simplifier tout le récit.
Puis
l'idée me séduit de faire intervenir bel astre à la fin des années
1999,vers le début de l'an 2OOO.
Bel
astre à vieillit, splendeur aussi; de même que beau Christ. Leur
situation est devenue plus qu'incertaine après le basculement de la
base mythique sur laquelle ils vivaient. Splendeur se fait agresser
par des voyous, bel astre squatté par des jeunes sans scrupules qui
le regardent comme un vieux .Si Beau- Christ semble en apparence
tirer son épingle du jeu; c'est pour mieux s’effondrer quelques
temps plus tard .
La
légende des squats célestes a cessé de captiver.
Bel
astre lui-même semble se renier. Il est toujours en quête de
lumière, mais il est devenu plus taciturne, il lui semble à présent
que sa vie d'artiste exalté et de poète n'était qu'une illusion.
Pour survivre il vend sa peinture sur les marchés sans espoir
qu'elle soit jamais reconnue, il retrouve de temps en temps quelques
admirateurs , ils ont cessé de voir en bel astre un artiste
héroïque; ils le contemplent plutôt comme un artiste déchu. Il
lui semble tout à coup que sa vie de légende s'est obscurcie, il se
demande si elle n'appartenait pas à un autre que lui. BEL ASTRE
A LE SENTIMENT QUE LA VIE HEROIQUE FABULEUSE ET MAGIQUE QU’IL A
CONNU S’EST ELOIGNEE A JAMAIS DE LUI ET QU’ELLE NE REVIENDRA PLUS
( A MOINS Q’UN MIRACLE SE PRODUISE QUI VIENNE BOULEVERSER UNE
DERNIERE FOIS LE REGARD QU’IL PORTE SUR LES CHOSES DE CE MONDE.)
DANS
CE SCENARIO IL FAUDRAIT FAIRE REMONTER BEL ASTRE DANS LES ANNEES 2000
AVEC LES NOUVELLES GENERATIONS DU STREET ART POUR REJOINDRE LA
NOUVELLE PROJECTION QUE J AI IMAGINE PLUS LOIN . LA VISION DU FUTUR
MUSEE D'ART POST MODERNE PAR BEL ASTRE.(VOIR).
NOTES
DU 15 FEVRIER 2014
Rapide
relecture du tapuscrit.Un premier constant,je devrai réaliser des
ajustements de textes,car la premières partie de la Folle légende à
été écrit fin 1999,il y a environ 15 ans.Les parties que je viens
de rajouter en 2014,sont légèrement différentes,je devrai réaliser
des raccords,puisque j'ai fait intervenir SUBLIME et qu'elle devrait
revenir de temps en temps dans la suite des récits.
Je
n'ai pas retrouvé la liste,elle figure peut être dans d'autres
enregistrement de la folle légendes,il en existe plusieurs.
EN
VRAC
SCENES
A GARDER .
LA
SCENE DE MAGIE EN BLEU FILME PAR GALLIA DANS L'ATELIER DU 6 RUE
D'ARCUEIL.
La
vision des grands tas de papier près de la base art-cloche.
L'apparition
de rêves noirs Flo passages magiques
De
lèvres d'or Sandy
De
Celeste Celine
Cheveux
d'or Sybille
Beau
corps Catherine
De
grande âme avec sa troupe de danseurs ?
Suprême ?
Belle
ange Gwenaelle
Rêve
d'or Iris
Lolohcska
beau corps
Oddie
Folle feu
Mériadeg
sans foi ni loi
Bougrine
Camargo
taureau D'or
SCENES
A AMSTERDAM AVEC ME BALLON
Scéne
avec ma guide belge
Brigitte
Francois
etc..
LA
NOUVELLE POESIE
MODERNE
DE
L'ART CLOCHE DES ANNEES 90 IMAGINE A TRAVERS LE PARCOURS EMBLEMATIQUE
DE BLEU SQUAT LA MISE EN SCENE VA SE DEVELOPPER EN FORME DE V
,S'OUVRIR JUSQUA LE FINAL QUI EST LA VISION DU FUTUR MUSEE D ART
POST MODERNE IMAGINEE PAR BEL ASTRE CELA SUPPOSE QUE JE DONNE DES
COUPS DE PROJECTEURS SUR L ART URBAIN PLUS GENERAL DES ANNEES 80
GRAPHITIS SPRAY ART COLLAGISTES ET QUE JE MONTRE LA DEUXIEME
GENERATION D ARTISTES DES SQUATS CELLE DES ANNEES 90.
CELA
SUPPOSE AUSSI QUE J'OPERE UNE OUVERTURE EN DIRECTION DE L'ART DE BEL
ASTRE ET DE QUELQUES ARTISTES D'ART CLOCHE EN MONTRANT CONCRETEMENT
LE COTE MAGIQUE DE LEUR CREATION.
Dans
cette partie de la Folle Légende (la deuxiéme partie consacrée à
Bleu squat) essayer d'insérer ce que j'appelle la nouvelle poèsie
moderne,c'est a dire les nouvelles oeuvres des poètes plasticien des
art urbains de la société post-moderne.
VISION
PREMINITOIRE DE BEL ASTRE
Les
nouvelles oeuvres après avoir résidées dans les rues sont
destinées a être produite dans les musées à des dimensions
gigantesques ,elles representeront l'art classique au XXIéme
siècle,ainsi Bel-Astre lui même céde à la postérité ses
anciennes oeuvres qui ,seront agrandies aux dimensions des nouveaux
grands espaces de la modernité que sont les nouveaux musées
d'art-post-moderne ; et avec lui tous les artistes urbains seront
montrés dans ces nouveaux lieux de recomposition de la NPM Nouvelle
poésie moderne.
VOICI
LES OEUVRES Q U'A VU BEL ASTRE DANS SON REVE.
UNE
TRES GRANDE OEUVRE POUR CHAQUE ARTISTE.
CETTE
PARTIE LA NPM DEVRA ETRE ECRITE DANS UN STYLE DIFFERENT DE CELUI DE
LA PREMIERE PARTIE DE LA FOLLE LEGENDE QUI EST SURTOUT RIMEE A LA
FACON ANCIENNE.BLEU SQUAT ET LA NPM SERONT RIMES A LA FACON MODERNE.
APPENDICE
________________________________________________________
C
O L L E C T I O N D E L A N A C E L L E
_________________________N°23____________________________________
poèmes
de BEL-ASTRE
UN
PETIT EXTRAIT DE POESIE MODERNE
(Contenant
un seul poème destiné à la déesse aux seins de neige éblouissants
Rencontrée au hasard à Paname un
jour de presque déambulation.)
PAR
LE
RIDERQUIDES -
HIRTESBRA
(POETE
EBLOUIT)
_________________________________
SIMON
KRA, 6,RUE BLANCHE, PARIS
___________________________________
GENERIQUE
GENERIQUE GENERIQUE GENERIQUE GENERIQU
EXILCUT-UP
GENERIQUE:GENERIQUE:GENERIQUE:GENERIQUE:GENERIQU
C.T.75.La
sagesse de l'éveil
I.XIII.264.CHANTS.ILIADE
R.102.RIMBAUD.POESIES.
PREFECTURE
K.G.88.Khalil
Gilbran. LE PROPHETE
R.RIMBAUD
T.90.Toukârâm.Psaumes
du pèlerin.
BONJOUR
T.63.Toukârâm.
H.P.
Houang - po.Entretiens.
K.S.47.Les
Kâma Sûtra.Vâtsyâyana.
Le
poète éblouit.
I
EXILCUT-UP
sur
le grand bateau blanc parti loin de Paname
Parmi
les exiles de la ville chimérique
Je
contemplais un oiseau blanc
Il
avait la couleur de l'exil
Et
son cœur serti de bagues
En
forme de vagues
Rêvait
d'étreindre
La
terre singulière
Ou
dormaient les rêves divisionnaires de sa toute dernière vie
Cet
oiseau ,c'était moi,
Rêveur
impénitent,
Je
venais de passer une année en prison
Et
mon cœur démâté
Attendait
sur la berge
Qu'une
vague lumineuse
Plus
forte que les autres
Me
transporte sur
La splendeur d'une cime enneigée
C.T
75
Lorsqu'elle
vint à moi, sous la forme d'une vague de nacre
Sorti
d'une belle maison hantée de pierres précieuses,
Je
m'élançai à sa rencontre,
Aussitôt
arrivé sur la cime, j'attelle à mon char deux coursiers aux pieds
de bronze et au vol prompt, dont le front porte une crinière d'or.
I.
IXIII264
Et
là observant à travers les nuages la beauté scintillante d'une
jeune déesse aux seins de neige
Je
fais la magique étude du bonheur R.102
Faisant
abstraction d'une image qui m'était passée par la tête
Ou
il était écrit en gros caractères
___________________________________________________________
Dans
tous les cas carte de séjour temporaire.
Elles
sont au nombre de sept, et la moindre d'entre elles est plus belle
que le plaisir.K.G.88
____________________________________
II
Je
m'avance vers la déesse au sein de neige et je lui dis:
"J'ai
fais la magique étude
Du
bonheur, que nul n'élude,
O
Saisons châteaux,
Quelle
âme est sans défauts?" R
et
j'ajoute
"Le
pêcheur jette aux poissons de la nourriture:
il
ne laisse pas deviner l'hameçon qui s'y cache, " T 90
Puis
pour la déesse aux seins de neige
Qui
demeure silencieuse comme un rêve
Je
déroule sous ses yeux un radical poème publicitaire
qui
vante les mérites de mon cœur exilé
C'est
plus que vous pouvez imaginer.
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III
Puis
j'ajoute ceci:
O........................ma
princesse,
tes
pieds, mon unique contemplation:
cesse
d'être omniprésente apurés de mon cœur,
revêts
- toi pour moi de visibilité.
Puis
je lui dis ceci en employant
la
langue des oiseaux:
Que
je du lui traduire, car elle ne la parlait pas encore
Puis
j'ajoutai:
Tu
es belle, en ta grâce enfantine,
Ah
comme gracieux sont tes pas!
Un
chapelet de Toulsi au cou
tu
te tiens immobile aux rives de la Bhîma T.63
Puis
je lui dis encore:
Il
vaut mieux marcher un seul jour sur la voie que de l'étudier mille.
H.P.58
IV
Ecoutes
moi!
Tous
les endroits du corps qui peuvent être baisés sont aussi les
endroits qui peuvent être mordus, sauf la lèvre supérieure,
l'intérieur de la bouche et les yeux.
Les
différentes sortes de morsures sont comme suit:
La
morsure cachée.
La
morsure enflée.
Le
point.
La
ligne de points.
Le
corail et le joyau.
La
ligne de joyaux.
Le
nuage brisé.
La
morsure du sanglier.
(1)La
morsure qui ne se révèle que par l'excessive rougeur de la peau
mordue s'appelle la "morsure cachée".
(2)
(3)Lorsqu'une
petite portion de la peau est mordue avec deux dents seulement, cela
s'appelle "le point".
(4)
(5)La
morsure qui est faite avec les dents et les lèvres réunies
s'appelle "le corail et le joyau".
K
47
La
morsure cachée, le point, le corail et le joyau sont les trois
derniers poèmes carmin que la nuit qui m'appelle m'ordonne de jeter
à tes pieds ,O belle déesse us seins de neige.
De
mon exil doré, je t’envoie ces baisers d'avant-garde, un petit
livre de Poésie moderne, écrit un jour de gloire avancé, depuis
la passerelle du bateau ivre qui m'abîme pour honorer discrètement
la douceur de tes nuits vagabondes.
LE
RIDERQUIDES-HIRTESBRA
POÊTE
EBLOUIT
POST
NOTES
CE
LIVRET DE POEMES ECRIT PAR BEL ASTRE
EST
A INSERER DANS UN DES CHAPITRE DE LA FOLLE LEGENDE
Ancienne
préface écrit en 2007 alors que la première partie de la Légende
était à peine terminée,manquaient plusieurs fragments que J à
complété en début d'année 2014, bouclant ainsi presque
définitivement le manucrit de la première
partie
.
partie
.
Préface
Les
écrits inachevés font partie d’un vaste réseau de tentatives
romanesques réalisées par J cet auteur - inconnu- qui traverse ma
vie. Pour certains l’idée qu’on puisse donner à lire un
manuscrit, ou des manuscrits qui sont encore inachevés cette idée
leur paraîtra scandaleuse. Pourtant l’idée est séduisante, de ne
montrer que des ftagments d’une œuvre écrite, ou en train de
s’écrire; même si on ne sait plus ce faisant, si on à à faire à
un procédé volontaire ,à une simple façon de faire due à une
paresse ou à une impuissance de l’auteur où à un plan
préétablit dans une œuvre qui serait volontairement vouée au
culte du fragment.
Dans
le cas de J l’auteur dont je parle, on est en droit d’osciller
perpétuellement entre ces trois opinions , car il les remplit
toutes probablement.Toute sa vie d’écrivain, il a entassé des
notes et des projets de récits , dont les trois quart ne se sont
jamais réalisés.J qui pourrait se considérer comme un auteur raté,
n’a pas pourtant le sentiment de mal faire lorsqu’il donne à
lire des - fragments des récits- qui peuplent son univers d’écrivain
en perpétuelle rémission.Sa fascination,pour les œuvres dont on
aperçois l’amplitude seulement à travers la transparence de
leurs propres inachèvement à travers les absences, les ratures et
les hésitations ,cette fascination provient peut être de l’amour
qu’il portait lorsqu’il était adolescent aux tableaux d’art
moderne ;en particulier à ceux de Picasso, le grand maître des
tableaux - à l‘arrêt - même à l‘arrêt en début de
construction. Pourquoi ces œuvres - à l’arrêt - le fascinait
elles autant , pourquoi les trouvait t’il souvent si belles qu‘il
semblait défaillir? Dans une œuvre inaboutie, voyait il plus que
dans une œuvre finies?Croyait il que la seule esquisse puisse
supplée à l’œuvre finie, voir la remplacer. La fascination
exercée par ces œuvres suspendues à un travail à venir ,
répondait elle pour lui à un dénis de création?Tentait il
d’abolir à sa manière la fuite du temps qui s’inscrit
irrémédiablement à travers une œuvre une fois sa fin annoncée;
la chute la mort et la plongée dans le néant de la création, ces
affres que subissaient tous les écrivains à la clôture de leur
œuvres, voulait il y échapper?Il est probable que J ignores lui
même pourquoi, il en est venue à pratiquer cette manière d’écrire
- à l’arrêt- par fragments; il presque probable que cette manière
d’écrire correspondance de sa part à une défaillance que
certains n’hésiterons pas à traiter de solipsisme; pourtant il a
fait de cette manière ,une technique à part entière, dont il
revendique pour une part la formule dans LES ECRITS, c’est à dire
dans cette série de textes autobiographiques , qui retracent sa vie
sous des formes tantôt romanesque, tantôt purement notatives.
La
folle légende , le texte dont nous avons publié la première
partie à t’elle des chances de jamais voir le jour entièrement? J
résistera t’il à son désir de laisser ce texte à demi
achevé?;Difficile de pronostiquer .La vie de l’écriture telle que
la conçoit n’est pas celle qui ordonnes le monde littéraire . J
est un auteur de l’absolu plaisir d’écrire écrire des textes ne
lui suffit pas; il ne jouit pleinement de leur état, qu’à travers
le plaisir pervers de les abandonner en cours de construction.
PARIS.
MARS
07
175
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